@ Trikounet & Suprême Yoshiphile : En revanche je précise que je ne remets absolument pas en cause la pertinence des aides pour les élèves détectés dys-ect...
Ah, mais moi non plus mais, si jamais, je ne parlais pas vraiment de ça. Quand j'évoque les troubles dys-, c'est uniquement à titre d'exemple pour décrire en quoi les parents cherchent de plus en plus à expliquer le mauvais comportement et/ou les mauvais résultats scolaires de leurs enfants sans chercher de palliatif derrière. Il y a beaucoup de tendances qui consistent à chercher une excuse plutôt que d'agir (exemple : "mon enfant se comporte mal ? C'est parce qu'il est dys-machin, donc voilà, il faut faire avec"). Or, sans remettre en cause les thérapies comportementales, les formations et tout ce qui permettra aux enseignants de mieux comprendre certains enfants, je trouve malgré tout que c'est parfois une grave erreur que de déresponsabiliser à tout va.
Sinon, Pang Tong, globalement je suis d'accord avec toi.
Les parents se cachent sous pas mal d'excuse, mais faudrait au moins que ça soit pertinent :D
Quand un enfant est dyslexique par exemple, ça n'explique pas son mauvais comportement, ça n'explique pas pourquoi il a une mauvaise moyenne en histoire...en revanche, ça explique ses mauvaises notes en dictée ^^.
Je vais vous parler de deux cas que je m'occupe. Le premier est en deuxième année de maternelle, il est autiste et violent ( il prend des chaises et les balances sur les autres élèves ou sur les adultes ) , il vient 1 h par jour à l'école. Les parents refuse qu'il prenne son traitement car pour eux se n'est pas bon pour lui.
Le deuxième cas est en Cm2 et a le syndromes de gille de la tourette avec insulte et tout les mauvais toc.
Il est violent aussi, il m'a déjà tapé, son prof aussi. Je l'ai quasiment toute la semaine.
Et là, les parents se "battent" pour avoir un traitement.
Vous pouvez voir la différence entre les deux, l'un refuse d'accepter que son enfant est autiste, l'autre l'accepte mais les médecins peuvent pas faire grand chose.
Le deuxième cas s'est fait virer de plusieurs écoles car pour l'école, il harcelé les autres élèves alors que non! Il n'était pas encore reconnu comme un élève MDPH.
Je ne suis pas folle.
Ma réalité est juste différente de la votre.
Le projet de l'inclusion a tout prit au sein des écoles, ce n'est pas par bonté d'âme, ça n'a pas été fait pour que ça soit noble et formidable, mais simplement pour faire des économies.
Enormément de moyens ont été enlevé dans des hopitaux spécialisé qui accueillait les enfants, pour en mettre une partie dans les écoles sauf que tous les enfants ne sont pas adapté aux écoles (ou que les ecoles ne sont pas adapté à ses enfants); ce qui amène des gros problèmes au sein des écoles.
Honnêtement, comment tu veux pouvoir enseigner et apprendre sereinement quand tu as des enfants qui balance des chaises pendant une crise ? Ou qu'un enfant perturbe le cours toutes les 30s (et ça ne concerne pas que les enfants qui ont des troubles, les enfants dit "normaux" peuvent être aussi dérangeant sur certains aspects)
Bref, pour moi ça a été une erreur, c'est loin d'être évident d'enseigner à des classes de 20 gamins et plus de base, alors si tu rajoute d'autres facteurs, c'est pas loin de l'enfer.
Quand un enfant est dyslexique par exemple, ça n'explique pas son mauvais comportement, ça n'explique pas pourquoi il a une mauvaise moyenne en histoire...en revanche, ça explique ses mauvaises notes en dictée ^^.
Alors, je me permets une petite précision quand même : on utilise souvent le terme dyslexie pour généraliser la chose, mais il englobe plusieurs troubles différents qui ne sont pas forcément liés à la lecture : ça peut avoir une influence sur l'ouïe (dysphonie), la motricité (dyspraxie), la capacité d'apprentissage de la lecture (dyslexie) ou de l'expression écrite (dysorthographie), la difficulté avec les activités numériques (dyscalculie), le langage (dysphasie), etc.
Il est également à noter que la dys influe sur d'autres choses, comme par exemple la capacité à se représenter le temps qui passe et peut également être la source de troubles de l'attention, d'anxiété ou de troubles de l'humeur.
Il faut bien se rendre compte que ce n'est pas juste "un souci de compréhension" qui va se régler avec des séances chez l'orthophoniste. La dys, c'est le cerveau qui fonctionne différemment.
Bref, je ne dis pas du tout que ça excuse tout, c'est juste pour préciser que la dys, c'est pas juste un souci de lecture ^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
C'est clair que l'école d'aujourd'hui, d'après les divers témoignages que j'entends à droite à gauche, c'est devenu un mix entre le zoo et l'hôpital psychiatrique.
Franchement je comprends les enseignants qui pètent un câble, les mecs sont passionnés par la transmission du savoir et se retrouvent à faire du dressage d'animaux sauvages, respect à eux.
Ma fille est "normale", intéressée par l'école de manière générale, et je ne compte plus le nombre de fois où elle m'a expliqué qu'une heure de cours c'est grosso merdo 50% cours et 50% discipline, donc temps perdu pour les élèves normaux (dont tout le monde se branle, car il n'y a en a que pour ces pauvres cassos tarés et mal élevés - ils sont malheureux faut les aider vous comprenez).
Pour pas être totalement négatif, il faut avouer que c'est mieux maintenant qu'elle est au lycée, ben oui y'a une petite sélection qui s'est faite déjà.
Je ne sais pas ce qui est arrivé à l'espèce humaine en 20-30 ans, quand j'étais petit dans ma classe il y avait des cancres, bien sûr, mais pas des gosses à moitié cinglés comme on voit aujourd'hui dans des proportions effrayantes.
Mon père était enseignant en primaire (je l'ai eu en CM1 et CM2 d'ailleurs, un bon instit' ^^) et m'a maintes fois raconté qu'au début de sa carrière on entendait une mouche voler dans sa classe. Les gosses se levaient spontanément lorsqu'un adulte entrait dans la classe. Et à la fin de sa carrière un jeune trouduc de CE2 s'est amusé à foutre des punaises sur la chaise de mon père. "Il était temps que j'arrive à la retraite", m'a -t-il dit, "j'aurais commis une bavure j'en aurais bousillé un".
Bordel, mais que s'est-il passé ? Comment vous expliquez ça ? Ce n'est pas une "évolution", c'est un cataclysme.
Je pense que ce à quoi on assiste c'est la conséquence 1/ d'enfants que l'on n'élève plus ou mal, les enfants rois et 2/ d'une espèce de tare dans l'ADN humain survenue il y a 20 / 30 ans.
Les écrans 18 heures par jour dès l'âge d'un an (comme ça les parents sont peinards) ont dû bien déglinguer les mômes aussi, faut pas se le cacher.
Je pense que ce à quoi on assiste c'est la conséquence 1/ d'enfants que l'on n'élève plus ou mal, les enfants rois et 2/ d'une espèce de tare dans l'ADN humain survenue il y a 20 / 30 ans.
Les écrans 18 heures par jour dès l'âge d'un an (comme ça les parents sont peinards) ont dû bien déglinguer les mômes aussi, faut pas se le cacher.
Tout à fait, conséquemment, ils connaissent plus rien, anecdote que j'aime bien raconter mais ma soeur (qui vient de quitter l'enseignement d'ailleurs) nous disait qu'elle n'avait que 2 élèves sur une très grosse centaine qui avaient entendu parler des Rolling Stones.
xD...
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
ma soeur (qui vient de quitter l'enseignement d'ailleurs) nous disait qu'elle n'avait que 2 élèves sur une très grosse centaine qui avaient entendu parler des Rolling Stones.
Alors ça, c'est normal, en fait, c'est juste le temps qui passe ^^
Les Stones, c'est un groupe qui a commencé au début des années 1960. Les élèves aujourd'hui sont nés dans les années 2000. C'est presque 1/2 siècle d'écart, c'est énorme pour des gamins de 10 / 14 ans, donc c'est normal qu'ils connaissent peu / mal / pas du tout.
A leur âge, nous n'étions pas de grands connaisseurs ni de grands fans de la musique des années 30, soyons francs ^^
Demandez à des jeunes de 20 ans aujourd'hui s'ils ont vu Retour Vers le Futur, vous serez certainement surpris (et vous allez vous sentir vieux) :P
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
Ah, mais moi non plus mais, si jamais, je ne parlais pas vraiment de ça. Quand j'évoque les troubles dys-, c'est uniquement à titre d'exemple pour décrire en quoi les parents cherchent de plus en plus à expliquer le mauvais comportement et/ou les mauvais résultats scolaires de leurs enfants sans chercher de palliatif derrière. Il y a beaucoup de tendances qui consistent à chercher une excuse plutôt que d'agir (exemple : "mon enfant se comporte mal ? C'est parce qu'il est dys-machin, donc voilà, il faut faire avec"). Or, sans remettre en cause les thérapies comportementales, les formations et tout ce qui permettra aux enseignants de mieux comprendre certains enfants, je trouve malgré tout que c'est parfois une grave erreur que de déresponsabiliser à tout va.
Sinon, Pang Tong, globalement je suis d'accord avec toi.
Les parents se cachent sous pas mal d'excuse, mais faudrait au moins que ça soit pertinent :D
Quand un enfant est dyslexique par exemple, ça n'explique pas son mauvais comportement, ça n'explique pas pourquoi il a une mauvaise moyenne en histoire...en revanche, ça explique ses mauvaises notes en dictée ^^.
Je vais vous parler de deux cas que je m'occupe. Le premier est en deuxième année de maternelle, il est autiste et violent ( il prend des chaises et les balances sur les autres élèves ou sur les adultes ) , il vient 1 h par jour à l'école. Les parents refuse qu'il prenne son traitement car pour eux se n'est pas bon pour lui.
Le deuxième cas est en Cm2 et a le syndromes de gille de la tourette avec insulte et tout les mauvais toc.
Il est violent aussi, il m'a déjà tapé, son prof aussi. Je l'ai quasiment toute la semaine.
Et là, les parents se "battent" pour avoir un traitement.
Vous pouvez voir la différence entre les deux, l'un refuse d'accepter que son enfant est autiste, l'autre l'accepte mais les médecins peuvent pas faire grand chose.
Le deuxième cas s'est fait virer de plusieurs écoles car pour l'école, il harcelé les autres élèves alors que non! Il n'était pas encore reconnu comme un élève MDPH.
Je ne suis pas folle.
Ma réalité est juste différente de la votre.
Le projet de l'inclusion a tout prit au sein des écoles, ce n'est pas par bonté d'âme, ça n'a pas été fait pour que ça soit noble et formidable, mais simplement pour faire des économies.
Enormément de moyens ont été enlevé dans des hopitaux spécialisé qui accueillait les enfants, pour en mettre une partie dans les écoles sauf que tous les enfants ne sont pas adapté aux écoles (ou que les ecoles ne sont pas adapté à ses enfants); ce qui amène des gros problèmes au sein des écoles.
Honnêtement, comment tu veux pouvoir enseigner et apprendre sereinement quand tu as des enfants qui balance des chaises pendant une crise ? Ou qu'un enfant perturbe le cours toutes les 30s (et ça ne concerne pas que les enfants qui ont des troubles, les enfants dit "normaux" peuvent être aussi dérangeant sur certains aspects)
Bref, pour moi ça a été une erreur, c'est loin d'être évident d'enseigner à des classes de 20 gamins et plus de base, alors si tu rajoute d'autres facteurs, c'est pas loin de l'enfer.
Alors, je me permets une petite précision quand même : on utilise souvent le terme dyslexie pour généraliser la chose, mais il englobe plusieurs troubles différents qui ne sont pas forcément liés à la lecture : ça peut avoir une influence sur l'ouïe (dysphonie), la motricité (dyspraxie), la capacité d'apprentissage de la lecture (dyslexie) ou de l'expression écrite (dysorthographie), la difficulté avec les activités numériques (dyscalculie), le langage (dysphasie), etc.
Il est également à noter que la dys influe sur d'autres choses, comme par exemple la capacité à se représenter le temps qui passe et peut également être la source de troubles de l'attention, d'anxiété ou de troubles de l'humeur.
Il faut bien se rendre compte que ce n'est pas juste "un souci de compréhension" qui va se régler avec des séances chez l'orthophoniste. La dys, c'est le cerveau qui fonctionne différemment.
Bref, je ne dis pas du tout que ça excuse tout, c'est juste pour préciser que la dys, c'est pas juste un souci de lecture ^^
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
J'ai pris un exemple, on a mentionné plusieurs dys plus haut, c'était pour montrer que certains se cachent derrière, c'est tout, rien de plus ;)
C'est clair que l'école d'aujourd'hui, d'après les divers témoignages que j'entends à droite à gauche, c'est devenu un mix entre le zoo et l'hôpital psychiatrique.
Franchement je comprends les enseignants qui pètent un câble, les mecs sont passionnés par la transmission du savoir et se retrouvent à faire du dressage d'animaux sauvages, respect à eux.
Ma fille est "normale", intéressée par l'école de manière générale, et je ne compte plus le nombre de fois où elle m'a expliqué qu'une heure de cours c'est grosso merdo 50% cours et 50% discipline, donc temps perdu pour les élèves normaux (dont tout le monde se branle, car il n'y a en a que pour ces pauvres cassos tarés et mal élevés - ils sont malheureux faut les aider vous comprenez).
Pour pas être totalement négatif, il faut avouer que c'est mieux maintenant qu'elle est au lycée, ben oui y'a une petite sélection qui s'est faite déjà.
Je ne sais pas ce qui est arrivé à l'espèce humaine en 20-30 ans, quand j'étais petit dans ma classe il y avait des cancres, bien sûr, mais pas des gosses à moitié cinglés comme on voit aujourd'hui dans des proportions effrayantes.
Mon père était enseignant en primaire (je l'ai eu en CM1 et CM2 d'ailleurs, un bon instit' ^^) et m'a maintes fois raconté qu'au début de sa carrière on entendait une mouche voler dans sa classe. Les gosses se levaient spontanément lorsqu'un adulte entrait dans la classe. Et à la fin de sa carrière un jeune trouduc de CE2 s'est amusé à foutre des punaises sur la chaise de mon père. "Il était temps que j'arrive à la retraite", m'a -t-il dit, "j'aurais commis une bavure j'en aurais bousillé un".
Bordel, mais que s'est-il passé ? Comment vous expliquez ça ? Ce n'est pas une "évolution", c'est un cataclysme.
Je pense que ce à quoi on assiste c'est la conséquence 1/ d'enfants que l'on n'élève plus ou mal, les enfants rois et 2/ d'une espèce de tare dans l'ADN humain survenue il y a 20 / 30 ans.
Les écrans 18 heures par jour dès l'âge d'un an (comme ça les parents sont peinards) ont dû bien déglinguer les mômes aussi, faut pas se le cacher.
- Rien n'est sûr, tout est possible -
Tout à fait, conséquemment, ils connaissent plus rien, anecdote que j'aime bien raconter mais ma soeur (qui vient de quitter l'enseignement d'ailleurs) nous disait qu'elle n'avait que 2 élèves sur une très grosse centaine qui avaient entendu parler des Rolling Stones.
xD...
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Alors ça, c'est normal, en fait, c'est juste le temps qui passe ^^
Les Stones, c'est un groupe qui a commencé au début des années 1960. Les élèves aujourd'hui sont nés dans les années 2000. C'est presque 1/2 siècle d'écart, c'est énorme pour des gamins de 10 / 14 ans, donc c'est normal qu'ils connaissent peu / mal / pas du tout.
A leur âge, nous n'étions pas de grands connaisseurs ni de grands fans de la musique des années 30, soyons francs ^^
Demandez à des jeunes de 20 ans aujourd'hui s'ils ont vu Retour Vers le Futur, vous serez certainement surpris (et vous allez vous sentir vieux) :P
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
Plutôt 2010 d'ailleurs (sauf les lycéens). Quand on est dans le primaire, dites vous que les plus grands sont de 2013 :p
I command thee ... KNEEL !