Ah j avais lancé le débat il y a quelques temps, je m'était renseigné sur les zigotes ou le zigote. L expression de l infiniment grand comme l univers dans un zigote, le même mécanisme de vie. La science qu on apprend à l école à du bon parfois si nous savions.
En effet, la science de l'école n'est pas une charlatanerie. Elle a du "bon" comme tu dis. Simplement qu'il s'agit de bribes, sans tenants et aboutissants... Mais bon, peut-on décemment reprocher quelque chose à cela. Non, ça reste normal dans l'absolu de la pédagogie. Maintenant, quand tu mets la pédagogie (au sens théorique) entre les mains des pédagogues, ça c'est une autre paire de manches hahaha ^^ !
Oui je pense la même chose, la biologie par exemple n est pas assez élevé au rang de sciences sacrés, on pourrait dire la même chose pour chaque discipline scientifique. L enseignement traite cela de façon laïque, de l enseignement de supermarché haha
Ca y est ! J'ai compris ! J'ai compris pourquoi une "division méïotique", une division du bagage génétique en 2. C'est la seule manoeuvre de rééquilibrage quantique, qui se produit à l'échelle cellulaire (c'est à dire infiniment petit par rapport à l'infiniment grand du comportement humain dans son sens le plus large) !
C'est ça ! Pour ceux qui ont suivi mon dernier post (loul...). Et la seule solution pour que ça tienne c'est que d'un côté, chez l'homme, la multiplication soit "infinie" mais que du côté de la femme ce soit limité.
L enseignement traite cela de façon laïque, de l enseignement de supermarché haha
La dimension "sacrée" (en rapport officieux avec une dimension davantage spirituelle) se fait, en vérité, au niveau des élites. Dans les grandes écoles, on façonne l'esprit de l'étudiant sur des bases parfaitement codifiées et organisées, sans que cela soit dit clairement, sur un mode quasi "religieux". (c'est d'ailleurs bien pour cela qu'il y a des castes, des groupuscules très fermés, etc. où des ermites asociaux, etc. Non ce ne sont pas des clichés. Et une concurrence féroce...)
J'ai eu pas mal de copains qui ont fait Polytech, Centrale, ou autres, et on en discutait des fois. En tout cas, ils avaient des cours de 4h sur la nature des chiffres. Des cours d'histoire des sciences, etc. Et ben, je peux vous dire, c'est pas ce qu'on nous apprend à l'école. Non pas parce qu'on ne le pourrait pas, non ! Mais parce que ceux là, sont ceux qui vont, plus tard, diriger...
Il faudrait quand même prendre garde à ne pas invoquer la physique quantique, l'espace-temps, ou encore l'énergie cinétique/potentielle pour un oui ou pour un non, surtout si on ne maîtrise pas soi-même ces notions, pour parler de choses qui n'ont finalement rien à voir et n'ont aucun sens, en se donnant un air (pseudo) scientifique dénué de toute démarche scientifique rigoureuse. On est un peu à la limite de la pseudo-science.
Dans un même ordre d'idées, l'autisme est à comprendre ainsi :
Il est la preuve vivante de la lutte (acharnée), ou plutôt des rapports de force qui opposent le Maternel au Paternel. L'autiste nous dit qu'il existe une tension infinie entre ces deux "entités" (principes).
Cette tension existe aussi, bien évidemment chez ceux qui ne seront pas autistes. Jusqu'aux dits "normalo-névrotiques", mais, et pour cause, son expression prendra une autre forme. Notamment, pour ceux qui y seront arrivés, au fameux complexe d'Oedipe. A ce niveau, les enjeux prennent une dimension aux allures ternaires (père-mère-enfant) mais au niveau de l'esprit (de l'appareil psychique pour être plus précis)...car le corps, encore une fois, n'est pas encore mature.
La rencontre entre l'anticipation (façon de parler) passée (le complexe d'oedipe et plus globalement, les stades psycho-affectifs), la crise du présent (le présent, la prise de conscience du moment présent à toujours quelque dimension traumatique...quand bien même il s'agisse d'après-coup, comme dirait Freud lui-même...), c'est à dire la crise "d'adolescence" seront ce qui permettra à l'individu de constituer son à-venir. L'avenir était donc bien quelque chose qui a à voir avec le passé, qu'il représente.
Aussi, l'équation est suivante :
- Passé : complexe d'oedipe qui est une anticipation du futur (une bribe du futur dans le temps présent du petit d'homme qui sera en fin de compte, son passé) ;
- Présent : maturation génitale : c'est à dire rencontre entre le ternaire du psychisme (oedipe, s'il en est) et le ternaire du corps. A ce niveau, les dimensions spatio-temporelles s'entrecroisent comme lorsque l'on dit que les éléments du passé se combinent aux éléments du futur (le futur ici, est l'adulte en devenir, désormais).
- Futur : L'adulte accompli sur base de tous ces éléments qui, se rencontrant, auront su prendre la place qui leur est attribuée. Aussi, et à ce titre, c'est dans la rencontre à l'Autre, que peut advenir l'enfant. En tant qu'hériter de quelque chose, mais en tant qu'être à part entière et indivis lui aussi.
Citation:
Il faudrait quand même prendre garde à ne pas invoquer la physique quantique, l'espace-temps, ou encore l'énergie cinétique/potentielle pour un oui ou pour un non, surtout si on ne maîtrise pas soi-même ces notions, pour parler de choses qui n'ont finalement rien à voir et n'ont aucun sens, en se donnent un air (pseudo) scientifique dénué de toute démarche scientifique rigoureuse. On est un peu à la limite de la pseudo-science.
Je ne dis pas que ce n'est pas limite limite Rudolf. Mais je pense sincèrement que ça marche ainsi. La physique quantique telle que tu te la représentes, en connaisseur infiniment plus connaisseur que moi, sans aucun doute, correspond à ce que traite les physiciens. Mais à l'échelle de la globalité des enjeux, je crois que les mécanismes prennent d'autres voies, qui restent bien sur, ancrées dans les processus que travaillent les spécialistes de chaque domaine.
Einstein était en accord (pour le global) avec la théorie freudienne. Il faut le savoir, cela.
D'autre part, je m'interroge sur les enjeux de tels ou tels mécanismes à l'échelle de plusieurs facteurs. Bien évidemment, je ne connais la physique qu'à l'échelle des articles glanés deci delà, pour la culture générale. Et malgré mon orientation scientifique (oui, oui), je ne connais rien à ladite science.
Mais détrompe toi Rudolf, ne crois pas que ce n'est pas parce que l'on n'est pas au coeur d'un domaine que l'on ne peut en percevoir les tenants et aboutissants. Bien sûr, tenants et aboutissants que j'associe à ce que, moi, je connais, la psy (qu'elle soit psychologique, psychanalytique, cognitive... puisque tout se rejoint en vérité).
Je n'ai pas besoin d'aller plus loin dans mes connaissances pour saisir le principe, car je ne suis pas et ne vais pas devenir physicien. Mais j'ai besoin de certaines associations d'importance pour combiner les mécanismes en présence. Il ne s'agira pas, bien évidemment, de chercher à analyser physiquement, tout cela.
Et, navré de le dire, il ne s'agit nullement de (pseudo) science. Si tu crois que la science est ce qui ne serait pas (pseudo) selon ce que tu considères comme pseudo, tu ne pourras jamais saisir l'essence de ce qui a pu faire la pensée d'un génie. Qu'il soit Freud, ou Einstein, Poincaré, et tous les autres. Car il s'est manifesté en eux quelque chose, que, comme par hasard, il faudra bien des années, des décennies voire des siècles à comprendre et analyser : Ah ! comme par hasard, encore l'espace-temps qui nous joue des tours !
Tu auras remarqué, détail essentiel, que je n'ai repris qu'une unique partie du propos de Hopi2. Car je prends garde à faire la différence. Je n'ai d'ailleurs fait aucun commentaire sur cela (et pour cause), car je pense qu'il faut laisser du temps à l'esprit pour prendre la mesure de ce qu'il se manifeste en lui... Hopi2 a dit quelque chose d'intéressant si l'on peut prendre de la distance d'avec la pragmatique du réel. Pour faire simple, juste de l'imaginaire, mais qui tente de faire se regrouper les choses. Et cela, je peux le comprendre.
Quand Hopi2 dit qu'il faudrait (aussi) rendre la biologie au rang de science "sacrée", il faut pouvoir lire entre les lignes, et sentir qu'il veut dire quelque chose de louable. Quelque chose de positif (de beau). Bien sûr, tout dépend de ce que l'on fait avec cela, car les mots dont on use ont un sens...
Quant à moi, non, et je persiste et signe, ce dont je parle n'est pas de la (pseudo) science. Il y a une différence entre cette (pseudo) science, et le temps qu'il faudra (ou qui est déjà fait ^^...) pour trouver les passerelles de ce dont (tout) je parle*. Le temps, à l'échelle des différentes disciplines scientifiques. Mais je sais néanmoins une chose, c'est que lorsque l'on nous dit que l'on ne parvient pas encore, à l'échelle de la science, à trouver clairement les liens entre infiniment grand et infiniment petit, je ne le crois qu'à moitié... Je suis persuadé qu'il y a des personnes, et bien entendu des scientifiques au sens le plus originel du terme, qui savent tout cela. Mais que ce savoir est administré au compte gouttes, selon des agendas qui nous dépassent.
Comme si les soi-disant "ovni" qui survolent à l'occasion nos têtes étaient l'oeuvre d'extra-terrestres... Ahlala...
--
Et dans l'absolu, tout cela n'a aucun espèce d'importance, car tu es mon ami :-).
Allez, je te laisse.
(* Freud le disait lui-même, qu'il s'attendait qu'au XXIème siècle, on démontre et étaye scientifiquement -au sens biologie et physique, toute sa théorie. Car il était intimement persuadé de la véracité et de l'authenticité de son approche. Mais comme d'habitude, et pour x raisons que je n'évoquerais pas ici... L'analyse en profondeur des savoirs (associés les uns aux autres) restent trop souvent l'apanage de quelques initiés. Jamais Freud n'aurait cru que toute sa théorie allait être à ce point remise en question jusque pour l'exemple, aux imbécilités d'un ouvrage intitulé "Crépuscule d'une idole"... Auteur qui dit désormais, pour l'exemple, que la chrétienté et le monde occidental est en grand danger...ahlala...du grand n'importe quoi : l'occident ne s'est jamais mieux porté qu'aujourd'hui, pour ceux qui savent percevoir le vrai sens des enjeux géostratégiques mondiaux. Au point que l'on pourrait légitimement s'interroger : est-ce un agent chargé de subervertir ^^, ou est-ce un authentique niais-penseur qui croit vraiment que l'identité chrétienne, pour l'exemple encore une fois, est en danger... Bref, le terme que j'utilise souvent à ce niveau, pour en revenir à Freud c'est : LES IMPLICATIONS. Et à mon intime conviction, les implications physiques et biologiques de la théorie freudienne sont FONDAMENTALES. Fondamentales, pour ceux que l'on ne voit pas travailler... Je me souviens, comme il y en a plein des histoires comme ça, d'un immense complexe souterrain de recherche scientifique en Italie (Sud de l'Italie) dont mon père m'avait parlé et où tous les chercheurs de tous les domaines, en quasi secret (comme l'histoire de la bombe atomique en Israël...), travaillaient de concert matin midi et soir. Il vivait là-bas...).
Einstein était en accord (pour le global) avec la théorie freudienne. Il faut le savoir, cela.
Je suis persuadé d'avoir lu exactement le contraire. Certes, Einstein a rencontré Freud et a eu une correspondance avec lui, mais il a dit qu'il était contre la psychanalyse, que selon lui ça relevait de la charlatanerie (au point qu'il avait refusé que son fils interné suive tous ces traitements).
Citation:
Et, navré de le dire, il ne s'agit nullement de (pseudo) science. Si tu crois que la science est ce qui ne serait pas (pseudo) selon ce que tu considères comme pseudo, tu ne pourras jamais saisir l'essence de ce qui a pu faire la pensée d'un génie. Qu'il soit Freud, ou Einstein, Poincaré, et tous les autres. Car il s'est manifesté en eux quelque chose, que, comme par hasard, il faudra bien des années, des décennies voire des siècles à comprendre et analyser : Ah ! comme par hasard, encore l'espace-temps qui nous joue des tours !
Sauf que Poincaré, Einstein "et les autres" se sont aussi basés sur les expériences (en particulier celles du XIXème siècle) pour construire leur théorie, autour d'une vraie démarche scientifique de continuité avec les prédécesseurs (et les continuateurs). D'une certaine façon, la relativité restreinte d'Einstein de 1905 (ainsi que les travaux de Lorentz et de Poincaré) a été rapidement acceptée vu qu'elle permettait d'expliquer certains résultats étranges obtenus au XIXème siècle, comme la célèbre expérience de Michelson-Morley (qui avait marqué un tournant dans la conception que les physiciens se faisaient de la lumière et de sa vitesse). Son postulat de la vitesse finie de la lumière s'est vraiment reposée sur les expériences réelles et les travaux de ses prédécesseurs ou contemporains, et c'est à partir de ça qu'il a fait ses expériences de pensée et sa théorie qui en découle.
De plus, quand Einstein a ensuite déposé sa théorie de la relativité générale en 1915 (dix ans après avoir dévoilé sa théorie de la relativité restreinte), il avait pris une précaution, du style "Voilà, avec ma théorie, je vais enfin pouvoir expliquer l'origine de l'avance du périhélie de Mercure qui déjoue les prédictions de la mécanique newtonienne depuis soixante ans. Et j'ai fait d'autres prédictions.". Résultat : cette prédiction de l'avance du périhélie de Mercure a été observée quatre ans plus tard par Eddington (et non pas des décennies plus tard). Les autres prédictions ont été ensuite observées parfois plusieurs décennies plus tard, mais toujours est-il que sa théorie a été rapidement un "triomphe", propulsant Einstein au rang de "super star" et ça a été le début du boom de la cosmologie moderne (et de la future théorie du Big-Bang) faisant intervenir des tas d'autres scientifiques.
Bref, Einstein n'a pas débarqué comme une fleur avec sa théorie : il s'est beaucoup appuyé sur les résultats des expériences ainsi que sur les travaux de ses prédécesseurs (de la même façon que Newton "reposait sur les épaules de géants" en faisant référence aux travaux de Galilée sur lesquels il s'était appuyé). Et en plus de ça, Einstein n'a pas été seul à construire sa théorie mais a été vite soutenu ou secondé par d'autres physiciens. Par ailleurs, dès 1905, Einstein a fait aussi des travaux super importants pour expliquer le mouvement brownien et l'effet photoélectrique, ce qui avait aussi beaucoup contribué à sa légitimité en tant que physicien. Il n'était pas seul contre tout le monde (même s'il y a eu des sceptiques bien sûr, ce qui est normal, le temps d'accepter sa théorie et de la vérifier expérimentalement), ni déconnecté du reste du monde scientifique, ni honni par la communauté scientifique : sa démarche ne relevait en aucun cas de la pseudo-science.
Après, je te dis ça parce qu'en lisant ton message, je me suis rappelé que, justement, la mécanique quantique est très, trop souvent détournée et utilisée au profit d'un certain mysticisme ou idéologie pseudo-scientifique, en profitant de l'ignorance des gens sur une théorie réellement compliquée à comprendre conceptuellement et qu'on ne comprend toujours pas complètement même au sein de la communauté scientifique. Le mot "quantique", c'est vraiment le mot passe-partout super à la mode qui est très souvent utilisé par ces personnes qui veulent "impressionner la galerie" avec des termes "ronflants" comme celui-ci pour se donner une légitimité apparente, alors que ça ne se base sur rien de solide. En ce sens, j'ai vraiment trouvé ton message beaucoup trop décousu pour que ces notions aient une place légitime à occuper dans tes réflexions. Certes, on peut parler de physique si on n'est pas soi-même physicien, mais il faut le faire à notre propre niveau, en étant conscient de ses propres limites, avec des pincettes.
Tu sais Rudolf, le parcours de Freud est à peu près identique à celui d'Einstein. si tu parles du "il n'a pas débarqué comme une fleur", etc. C'est la même histoire (et c'est souvent ainsi) pour Freud.
Si tu as lu le contraire, c'est qu'il y a bien de la mécanique quantique dans l'histoire (loul) !
Quant à l'idée que, également, que très vite ça a été le boom du succès pour Einstein, et bien donc, après qu'il n'ait pas non plus débarqué comme une fleur, n'est-ce pas..., et bien sache que c'est tout à fait pareil pour Freud. Freud a mis des années pour travailler sa théorie et notamment son ouvrage "L'interprétation des rêves" (beaucoup de souci de publication, et pour cause...) mais dès que les choses se sont accélérées, ce fut un immense succès. Pour reprendre l'idée du "succès" que tu évoques. Après pourquoi ça a mis du temps et pourquoi ce qui relève de la science humaine est plus sensible...et bien c'est simple : pour faire des maths ou de la physique il faut déjà être un peu initié : c'est d'ailleurs ce que tu défends, comme position...(que l'on pourrait aussi discuter, d'ailleurs, mais que je peux évidemment comprendre et à laquelle j'adhère un tant soit peu). Mais ce qui relève de l'esprit, et du Langage (au sens premier du terme), ça c'est on ne peu plus "dangereux".
Pour l'exemple : la démonstration de Galilée, ça c'est pour les initiés, mais la conclusion, sur le plan du langage le plus simple d'un : "et pourtant elle tourne", ça IMPLIQUE autrement plus de choses à l'échelle de la dynamique des masses, de la gestion du politique, des êtres humains d'une manière générale. Et Tu le vois bien, même quand on le sait, on pourra faire attendre le temps avant de...
D'autres part, il est bien davantage aisé de faire se modifier une approche scientifique en physique (et encore...) à l'échelle de physiciens ou de scientifiques (honnêtes) que de changer ou faire se modifier une approche à l'échelle de la science humaine. Freud savait très bien ce qu'impliquait sa théorie et, d'ailleurs, jusqu'à la fin de sa vie les juifs lui en ont voulu pour son ouvrage et interprétation de Moïse dans "L'homme Moïse ou la religion monothéiste".
La différence d'approche et d'acceptation entre science dite "exacte" et science dite "humaine" et dans ce qu'il va se produire à l'échelle de ses IMPLICATIONS, correspond EXACTEMENT au comment du pourquoi l'une est DEJA LE FAIT D'INITIES (quand bien même elle soit tout à fait universelle) ALORS QUE L'AUTRE A QUELQUE CHOSE D'UNIVERSELLEMENT PARTAGEABLE DANS L'IMMEDIAT. C'est pourquoi, paradoxalement, elle sera bien davantage combattue... Car changer les mentalités sur la base d'un E=MxC² que seuls les initiés comprennent vraiment, ce n'est pas comme dire : "le petit garçon est amoureux de sa mère et il voudrait tuer son père, mais la culpabilité occasionnée sera intolérable. L'envie du meurtre et de la possession de la mère engendre l'angoisse de...castration !" LOUL !
Et comme tu as pu le constater, je n'utilise que très rarement le terme de quantique. Mais là, pour moi, c'est une évidence quand bien même je n'y connaisse rien dans le fond. L'objet sur lequel j'applique, entre guillemets, une mécanique quantique (car, évidemment, tout a quelque dimension quantique ici-bas, sinon, ça ne pourrait fonctionner...) correspond au génome. Or, le génome a ceci de particulier qu'il est...très particulier...pas besoin d'entrer dans le détail. J'ai déjà dit une fois que la différence d'échelle au niveau des autosomes (22 paires autosomales) chez la femme représentait (quantiquement, façon de parler) la différence de taille entre chromosomes X et Y chez l'homme... Mais ça c'est juste pur l'exemple... Et je dis une évidence, car il est impossible que la physique standard puisse expliquer ce dont je parle. Lorsque je dis que le complexe d'oedipe est une sorte d'anticipation de l'esprit (et j'en ai parlé à de très grands psychiatres psychanalystes qui m'ont dit "très très intéressant", mais soyez prudents, peu de personnes vont vous comprendre....comprendre ? On en reviendrait à une histoire d'initiés...).
Je dis quantique, mais je signifiais dans mon post précédent que cela pouvait avoir lieur dans la réalité car les enjeux de la physique, mais aussi du biologique, etc. font que tout concourent pour que cela soit possible : en l'occurrence, la présence d'une mère (car il y aura désormais une mère et non plus une femme), un père, etc. etc. Par exemple, lorsque l'on dit que l'on ne sait jamais si notre père est vraiment notre père : c'est un reliquat de physique quantique, dans cette histoire...si tu vois ce que je veux dire.
Bref, jamais je n'use de termes à la légère. Vraiment. Sauf quand je raconte n'importe quoi, évidemment. Et l'idée du quantique est, selon moi, fondamental dans sa mécanique, pour saisir l'essence de ce qu'il se produit à l'échelle de l'Histoire du vivant (et de tout le reste donc) et en particulier de l'être humain. Lorsque je dis que l'animal vit dans un présent perpétuel (façon de parler), c'est que lui, par exemple, n'aura pas su (l'évolution, si vous voulez) résoudre l'équation qui implique tous ces phénomènes en présence. Après pourquoi chez l'être humain, un tel parcours et une telle voie...oula, cela me dépasse...
Et pour l'argument final, s'il en est :
Rencontre des deux savants :
Les deux hommes s'étaient rencontrés en 1926, alors que Freud passait Noël chez son fils Ernst à Berlin. Freud écrit de ce premier entretien : « Il est gai, sûr de lui et agréable [...] Il s’y connaît autant en psychologie que moi en physique, aussi eûmes-nous une conversation très plaisante2 ». La relation faillit cependant tourner court. Et il fallut l'occasion de cette correspondance officielle, pour que les deux savants échangent. Surtout, Freud prit acte du changement d'Einstein à l'égard de la psychanalyse.
Une dernière chose que j'ajoute a posteriori :
Je pense aussi, en effet, qu'il existe un très grand nombre (voire la majorité) de psychanalystes (titre auto-attribué) charlatans, qui passent leur temps à raconter n'importe quoi, à délirer et aussi, petit détail, à prendre l'argent des autres. Par exemple, et à mon humble avis, en Tunisie, les vrais psychanalystes se comptent sur les doigts d'une main. Et au sens premier du terme (il doit y en avoir pas plus de 3 ou 4 authentiques). Le reste, c'est pour faire fonctionner sa...euh...mosquée(? loul). Et en général, dans ces univers, il n'y a que pistons, intérêts, échanges de bons procédés, etc. Bref, des groupes qui s'auto-alimentent et tiennent de par leur culture du...euh...partage (loul)...surtout que ce qu'ils ont à partager, il le font payer à prix d'or, et que le contenu de leur partage, c'est du grand n'importe quoi. Quand on dit, par exemple "la psychanalyse à l'épreuve de l'Islam", c'est que l'on n'a rien compris à rien. Car il n'y a pas de psychalayse sans Islam. Et je m'arrêterais là pour le renvoi au religieux (merci les modérateurs, de ne pas me sanctionner ^^ !). Lorsque Freud dit que Moïse était bel et bien un égyptien (issu donc d'un père égyptien), il met grandement à mal toute la mythologie/croyance/théologie/conception religieuse des juifs. C'est pourquoi c'est dangereux. Car impliquer autre chose dans la lignée de Moïse, c'est introduire autre chose dans la "famille judaïque", or introduire autre chose que ce qu'ils ont eu même inscrit, c'est considéré, à l'échelle du temps et de l'espace, qu'il y a autre chose que le judaïsme : par exemple, le christianisme, l'islam...
Sinon : bien sûr que bien souvent aussi des découvertes scientifiques majeures prennent aussi rapidement de l'essor et parviennent à convaincre, à être démontré etc. Car en vérité, tous les autres qui n'ont pas trouvé se rendent compte de l'évidence qui leur crevait les yeux mais qu'ils ne parvenaient pourtant pas à voir. Le chercheur de vérité, même s'il ne parvient pas toujours à la trouver dans le hic and nunc (l'ici et le maintenant) sait la reconnaître lorsqu'il la croise, et sait, s'il est honnête la présenter et la défendre. Mais tout ce qu'il s'est passé dans la tête du découvreur et les implications de sa découverte, ça bien sûr, ça met des décennies (et encore).
Quelques passages de texte (sur Freud) :
Spoiler ▼▲
- Le personnage de Moïse le fascine et l’accompagne jusqu’à la fin de sa vie. Vingt ans plus tard en 1934, les trois essais de son livre L’Homme Moïse et le monothéisme sont rédigés, mais Freud décide de les garder secrets, car il craint que leur publication ne mette la psychanalyse en danger, comme il l’écrit à Zweig. Dans cette même lettre datée du 30 septembre 1934, il s’interroge avec inquiétude : " Face aux nouvelles persécutions, on se demande comment le juif s’est fait et pourquoi il s’est attiré cette haine éternelle."
- Dans ce contexte, Freud plus que jamais médite sur la Bible. Ces événements l’incitent à une réflexion profonde sur son peuple. Son Moïse le poursuit et en 1934, il tente de répondre au problème qui a hanté toute sa vie : l’énigme des religions. Il va se questionner sur Moïse et vérifier si c’est bien lui qui a créé le monothéisme et les Juifs qui se prétendent le Peuple Élu.
22
Freud va tenter de retrouver dans l’histoire, ce qui déclenche aujourd’hui encore la haine contre les juifs. La racine profonde de l’antisémitisme, il la situe à la source même du judaïsme : le sentiment d’élection du peuple juif. « J’ose affirmer que la jalousie provoquée par un peuple qui prétend être le premier né et le favori de Dieu le Père, n’est pas encore éteinte aujourd’hui, comme si les autres peuples apportaient foi à une pareille prétention. » [9][9] Sigmund Freud, L’Homme Moïse et la religion monothéiste,.... Freud se propose de démontrer l’Égyptianité de Moïse et de déconstruire les fondements du judaïsme auquel il ne croit plus. Mais pourquoi Freud veut-il déposséder le peuple juif de son Prophète et de son Dieu, au moment où il en a le plus besoin ? Il reçoit des pressions des juifs d’Europe et des États-Unis pour renoncer à la publication de son livre. Mais Freud ne cède pas, même si dans son premier essai il écrivait : « Enlever à un peuple l’homme qu’il honore comme le plus grand de ses fils, n’est pas une chose qu’on entreprend volontiers, surtout quand on appartient soi même à ce peuple. »
- Il œuvre contre le judaïsme, mais se bat pour les juifs. Il veut sauver son peuple dont il se sent solidaire.
- Alors qu’il désirait à travers cet exemple démontrer en quoi les phénomènes névrotiques peuvent éclairer notre compréhension des phénomènes religieux, Freud fait volte face et s’oriente vers une explication phylogénétique : « Le comportement de l’enfant névrotique, à l’égard des parents, dans le complexe d’Œdipe et le complexe de castration, surabonde en réactions injustifiées du point de vue individuel et qui ne peuvent être comprises que phylogénétiquement, par rapport à l’expérience de générations antérieures. »
- Ainsi l’histoire collective des hommes se répète dans l’histoire singulière du sujet. Il poursuit son raisonnement : « Si nous admettons la conservation des traces mnésiques dans l’héritage archaïque, nous avons jeté un pont par-dessus le fossé qui sépare la psychologie individuelle de la psychologie des masses, nous pouvons traiter le peuple comme l’individu névrosé. » [13][13] Ibid., p. 196.. Il y aurait donc à l’origine de toute société un acte réel, un meurtre dont l’origine serait refoulée, et qui se rejouerait dans l’histoire individuelle du sujet, mais cette fois sous forme symbolique. L’assassinat de Moïse par son peuple, illustre à travers l’histoire, la répétition du meurtre du père de la Horde, à l’origine du fantasme du meurtre du père, transmis de générations en générations.
- si on lui demandait : « Qu’y a-t-il encore de juif en toi, puisque tu as abandonné tous ces traits communs aux membres de ton peuple ? Il répondrait : beaucoup de choses encore, probablement le principal. Mais cet élément essentiel, il ne pourrait pas l’exprimer en paroles claires. Un jour la connaissance scientifique accédera à cet élément.
- ce lien qui unissait la psychanalyse au judaïsme, à travers le Talmud et son mode d’étude très particulier : le Midrash. Il souligne l’analogie entre la méthode d’interprétation dans la cure par l’analyse des rêves, lapsus et associations et celle du Midrash : « Ce mode singulier juif d’interpréter le texte biblique, primat accordé à la lettre, règle de contiguïté des énoncés, structure du mot d’esprit, discours qui opère par association. »
- Freud voulait rendre son discours convaincant et accessible à tous, c’est probablement la raison pour laquelle il ne renoncera jamais à la biologie et la phylogenèse, malgré sa grande découverte de l’Inconscient.
- Si Freud s’éloigne manifestement de son père en rejetant le judaïsme, il va aussi s’en rapprocher, mais sur un mode singulier, celui de l’inconscient.
- On voit donc que si Freud dénonce le judaïsme, il s’en inspire également, mais probablement à son insu. Et s’il déconstruit c’est pour mieux reconstruire. Après Moïse l’Égyptien, il introduit Moïse le Juif, après avoir dénoncé le judaïsme, il revendique sa judéité.
55
C’est sans doute ce qui fera dire à Yerushalmi dans son livre Le Moïse de Freud Judaïsme Terminable et Judaïsme Interminable : « Il s’agirait d’un acte de fidélité à son père Jacob, à sa judéité, si ce n’est à son judaïsme, dont la psychanalyse serait une héritière ou comme un prolongement du judaïsme dépouillé de ses manifestations religieuses illusoires.
Excusez-moi, j'ai posté sans faire exprès (en fait, je voulais poster un passage en écriture cunéiforme qui signifiait "Que l'initié instruise l'initié, le profane ne doit pas voir" ... et faire un commentaire là dessus), mais ça ne marche pas, alors s'il est nécessaire de supprimer ce post, je n'y verrais aucun inconvénient. Merci à vous les modos :-) !
En effet, la science de l'école n'est pas une charlatanerie. Elle a du "bon" comme tu dis. Simplement qu'il s'agit de bribes, sans tenants et aboutissants... Mais bon, peut-on décemment reprocher quelque chose à cela. Non, ça reste normal dans l'absolu de la pédagogie. Maintenant, quand tu mets la pédagogie (au sens théorique) entre les mains des pédagogues, ça c'est une autre paire de manches hahaha ^^ !
Oui je pense la même chose, la biologie par exemple n est pas assez élevé au rang de sciences sacrés, on pourrait dire la même chose pour chaque discipline scientifique. L enseignement traite cela de façon laïque, de l enseignement de supermarché haha
Dans l'espace ! Dans l'espace !
https://www.youtube.com/watch?v=8mSed9Du0kU&t=3m43s
Pas mal, pas mal du tout Batank ! ;)
La dimension "sacrée" (en rapport officieux avec une dimension davantage spirituelle) se fait, en vérité, au niveau des élites. Dans les grandes écoles, on façonne l'esprit de l'étudiant sur des bases parfaitement codifiées et organisées, sans que cela soit dit clairement, sur un mode quasi "religieux". (c'est d'ailleurs bien pour cela qu'il y a des castes, des groupuscules très fermés, etc. où des ermites asociaux, etc. Non ce ne sont pas des clichés. Et une concurrence féroce...)
J'ai eu pas mal de copains qui ont fait Polytech, Centrale, ou autres, et on en discutait des fois. En tout cas, ils avaient des cours de 4h sur la nature des chiffres. Des cours d'histoire des sciences, etc. Et ben, je peux vous dire, c'est pas ce qu'on nous apprend à l'école. Non pas parce qu'on ne le pourrait pas, non ! Mais parce que ceux là, sont ceux qui vont, plus tard, diriger...
Lire Bourdieu, au passage...
Il faudrait quand même prendre garde à ne pas invoquer la physique quantique, l'espace-temps, ou encore l'énergie cinétique/potentielle pour un oui ou pour un non, surtout si on ne maîtrise pas soi-même ces notions, pour parler de choses qui n'ont finalement rien à voir et n'ont aucun sens, en se donnant un air (pseudo) scientifique dénué de toute démarche scientifique rigoureuse. On est un peu à la limite de la pseudo-science.
Dans un même ordre d'idées, l'autisme est à comprendre ainsi :
Il est la preuve vivante de la lutte (acharnée), ou plutôt des rapports de force qui opposent le Maternel au Paternel. L'autiste nous dit qu'il existe une tension infinie entre ces deux "entités" (principes).
Cette tension existe aussi, bien évidemment chez ceux qui ne seront pas autistes. Jusqu'aux dits "normalo-névrotiques", mais, et pour cause, son expression prendra une autre forme. Notamment, pour ceux qui y seront arrivés, au fameux complexe d'Oedipe. A ce niveau, les enjeux prennent une dimension aux allures ternaires (père-mère-enfant) mais au niveau de l'esprit (de l'appareil psychique pour être plus précis)...car le corps, encore une fois, n'est pas encore mature.
La rencontre entre l'anticipation (façon de parler) passée (le complexe d'oedipe et plus globalement, les stades psycho-affectifs), la crise du présent (le présent, la prise de conscience du moment présent à toujours quelque dimension traumatique...quand bien même il s'agisse d'après-coup, comme dirait Freud lui-même...), c'est à dire la crise "d'adolescence" seront ce qui permettra à l'individu de constituer son à-venir. L'avenir était donc bien quelque chose qui a à voir avec le passé, qu'il représente.
Aussi, l'équation est suivante :
- Passé : complexe d'oedipe qui est une anticipation du futur (une bribe du futur dans le temps présent du petit d'homme qui sera en fin de compte, son passé) ;
- Présent : maturation génitale : c'est à dire rencontre entre le ternaire du psychisme (oedipe, s'il en est) et le ternaire du corps. A ce niveau, les dimensions spatio-temporelles s'entrecroisent comme lorsque l'on dit que les éléments du passé se combinent aux éléments du futur (le futur ici, est l'adulte en devenir, désormais).
- Futur : L'adulte accompli sur base de tous ces éléments qui, se rencontrant, auront su prendre la place qui leur est attribuée. Aussi, et à ce titre, c'est dans la rencontre à l'Autre, que peut advenir l'enfant. En tant qu'hériter de quelque chose, mais en tant qu'être à part entière et indivis lui aussi.
Je ne dis pas que ce n'est pas limite limite Rudolf. Mais je pense sincèrement que ça marche ainsi. La physique quantique telle que tu te la représentes, en connaisseur infiniment plus connaisseur que moi, sans aucun doute, correspond à ce que traite les physiciens. Mais à l'échelle de la globalité des enjeux, je crois que les mécanismes prennent d'autres voies, qui restent bien sur, ancrées dans les processus que travaillent les spécialistes de chaque domaine.
Einstein était en accord (pour le global) avec la théorie freudienne. Il faut le savoir, cela.
D'autre part, je m'interroge sur les enjeux de tels ou tels mécanismes à l'échelle de plusieurs facteurs. Bien évidemment, je ne connais la physique qu'à l'échelle des articles glanés deci delà, pour la culture générale. Et malgré mon orientation scientifique (oui, oui), je ne connais rien à ladite science.
Mais détrompe toi Rudolf, ne crois pas que ce n'est pas parce que l'on n'est pas au coeur d'un domaine que l'on ne peut en percevoir les tenants et aboutissants. Bien sûr, tenants et aboutissants que j'associe à ce que, moi, je connais, la psy (qu'elle soit psychologique, psychanalytique, cognitive... puisque tout se rejoint en vérité).
Je n'ai pas besoin d'aller plus loin dans mes connaissances pour saisir le principe, car je ne suis pas et ne vais pas devenir physicien. Mais j'ai besoin de certaines associations d'importance pour combiner les mécanismes en présence. Il ne s'agira pas, bien évidemment, de chercher à analyser physiquement, tout cela.
Et, navré de le dire, il ne s'agit nullement de (pseudo) science.
Si tu crois que la science est ce qui ne serait pas (pseudo) selon ce que tu considères comme pseudo, tu ne pourras jamais saisir l'essence de ce qui a pu faire la pensée d'un génie. Qu'il soit Freud, ou Einstein, Poincaré, et tous les autres. Car il s'est manifesté en eux quelque chose, que, comme par hasard, il faudra bien des années, des décennies voire des siècles à comprendre et analyser : Ah ! comme par hasard, encore l'espace-temps qui nous joue des tours !Tu auras remarqué, détail essentiel, que je n'ai repris qu'une unique partie du propos de Hopi2. Car je prends garde à faire la différence. Je n'ai d'ailleurs fait aucun commentaire sur cela (et pour cause), car je pense qu'il faut laisser du temps à l'esprit pour prendre la mesure de ce qu'il se manifeste en lui... Hopi2 a dit quelque chose d'intéressant si l'on peut prendre de la distance d'avec la pragmatique du réel. Pour faire simple, juste de l'imaginaire, mais qui tente de faire se regrouper les choses. Et cela, je peux le comprendre.
Quand Hopi2 dit qu'il faudrait (aussi) rendre la biologie au rang de science "sacrée", il faut pouvoir lire entre les lignes, et sentir qu'il veut dire quelque chose de louable. Quelque chose de positif (de beau). Bien sûr, tout dépend de ce que l'on fait avec cela, car les mots dont on use ont un sens...
Quant à moi, non, et je persiste et signe, ce dont je parle n'est pas de la (pseudo) science. Il y a une différence entre cette (pseudo) science, et le temps qu'il faudra (ou qui est déjà fait ^^...) pour trouver les passerelles de ce dont (tout) je parle*. Le temps, à l'échelle des différentes disciplines scientifiques. Mais je sais néanmoins une chose, c'est que lorsque l'on nous dit que l'on ne parvient pas encore, à l'échelle de la science, à trouver clairement les liens entre infiniment grand et infiniment petit, je ne le crois qu'à moitié... Je suis persuadé qu'il y a des personnes, et bien entendu des scientifiques au sens le plus originel du terme, qui savent tout cela. Mais que ce savoir est administré au compte gouttes, selon des agendas qui nous dépassent.
Comme si les soi-disant "ovni" qui survolent à l'occasion nos têtes étaient l'oeuvre d'extra-terrestres... Ahlala...
--
Et dans l'absolu, tout cela n'a aucun espèce d'importance, car tu es mon ami :-).
Allez, je te laisse.
(* Freud le disait lui-même, qu'il s'attendait qu'au XXIème siècle, on démontre et étaye scientifiquement -au sens biologie et physique, toute sa théorie. Car il était intimement persuadé de la véracité et de l'authenticité de son approche. Mais comme d'habitude, et pour x raisons que je n'évoquerais pas ici... L'analyse en profondeur des savoirs (associés les uns aux autres) restent trop souvent l'apanage de quelques initiés. Jamais Freud n'aurait cru que toute sa théorie allait être à ce point remise en question jusque pour l'exemple, aux imbécilités d'un ouvrage intitulé "Crépuscule d'une idole"... Auteur qui dit désormais, pour l'exemple, que la chrétienté et le monde occidental est en grand danger...ahlala...du grand n'importe quoi : l'occident ne s'est jamais mieux porté qu'aujourd'hui, pour ceux qui savent percevoir le vrai sens des enjeux géostratégiques mondiaux. Au point que l'on pourrait légitimement s'interroger : est-ce un agent chargé de subervertir ^^, ou est-ce un authentique niais-penseur qui croit vraiment que l'identité chrétienne, pour l'exemple encore une fois, est en danger... Bref, le terme que j'utilise souvent à ce niveau, pour en revenir à Freud c'est : LES IMPLICATIONS. Et à mon intime conviction, les implications physiques et biologiques de la théorie freudienne sont FONDAMENTALES. Fondamentales, pour ceux que l'on ne voit pas travailler... Je me souviens, comme il y en a plein des histoires comme ça, d'un immense complexe souterrain de recherche scientifique en Italie (Sud de l'Italie) dont mon père m'avait parlé et où tous les chercheurs de tous les domaines, en quasi secret (comme l'histoire de la bombe atomique en Israël...), travaillaient de concert matin midi et soir. Il vivait là-bas...).
Je suis persuadé d'avoir lu exactement le contraire. Certes, Einstein a rencontré Freud et a eu une correspondance avec lui, mais il a dit qu'il était contre la psychanalyse, que selon lui ça relevait de la charlatanerie (au point qu'il avait refusé que son fils interné suive tous ces traitements).
Sauf que Poincaré, Einstein "et les autres" se sont aussi basés sur les expériences (en particulier celles du XIXème siècle) pour construire leur théorie, autour d'une vraie démarche scientifique de continuité avec les prédécesseurs (et les continuateurs). D'une certaine façon, la relativité restreinte d'Einstein de 1905 (ainsi que les travaux de Lorentz et de Poincaré) a été rapidement acceptée vu qu'elle permettait d'expliquer certains résultats étranges obtenus au XIXème siècle, comme la célèbre expérience de Michelson-Morley (qui avait marqué un tournant dans la conception que les physiciens se faisaient de la lumière et de sa vitesse). Son postulat de la vitesse finie de la lumière s'est vraiment reposée sur les expériences réelles et les travaux de ses prédécesseurs ou contemporains, et c'est à partir de ça qu'il a fait ses expériences de pensée et sa théorie qui en découle.
De plus, quand Einstein a ensuite déposé sa théorie de la relativité générale en 1915 (dix ans après avoir dévoilé sa théorie de la relativité restreinte), il avait pris une précaution, du style "Voilà, avec ma théorie, je vais enfin pouvoir expliquer l'origine de l'avance du périhélie de Mercure qui déjoue les prédictions de la mécanique newtonienne depuis soixante ans. Et j'ai fait d'autres prédictions.". Résultat : cette prédiction de l'avance du périhélie de Mercure a été observée quatre ans plus tard par Eddington (et non pas des décennies plus tard). Les autres prédictions ont été ensuite observées parfois plusieurs décennies plus tard, mais toujours est-il que sa théorie a été rapidement un "triomphe", propulsant Einstein au rang de "super star" et ça a été le début du boom de la cosmologie moderne (et de la future théorie du Big-Bang) faisant intervenir des tas d'autres scientifiques.
Bref, Einstein n'a pas débarqué comme une fleur avec sa théorie : il s'est beaucoup appuyé sur les résultats des expériences ainsi que sur les travaux de ses prédécesseurs (de la même façon que Newton "reposait sur les épaules de géants" en faisant référence aux travaux de Galilée sur lesquels il s'était appuyé). Et en plus de ça, Einstein n'a pas été seul à construire sa théorie mais a été vite soutenu ou secondé par d'autres physiciens. Par ailleurs, dès 1905, Einstein a fait aussi des travaux super importants pour expliquer le mouvement brownien et l'effet photoélectrique, ce qui avait aussi beaucoup contribué à sa légitimité en tant que physicien. Il n'était pas seul contre tout le monde (même s'il y a eu des sceptiques bien sûr, ce qui est normal, le temps d'accepter sa théorie et de la vérifier expérimentalement), ni déconnecté du reste du monde scientifique, ni honni par la communauté scientifique : sa démarche ne relevait en aucun cas de la pseudo-science.
Après, je te dis ça parce qu'en lisant ton message, je me suis rappelé que, justement, la mécanique quantique est très, trop souvent détournée et utilisée au profit d'un certain mysticisme ou idéologie pseudo-scientifique, en profitant de l'ignorance des gens sur une théorie réellement compliquée à comprendre conceptuellement et qu'on ne comprend toujours pas complètement même au sein de la communauté scientifique. Le mot "quantique", c'est vraiment le mot passe-partout super à la mode qui est très souvent utilisé par ces personnes qui veulent "impressionner la galerie" avec des termes "ronflants" comme celui-ci pour se donner une légitimité apparente, alors que ça ne se base sur rien de solide. En ce sens, j'ai vraiment trouvé ton message beaucoup trop décousu pour que ces notions aient une place légitime à occuper dans tes réflexions. Certes, on peut parler de physique si on n'est pas soi-même physicien, mais il faut le faire à notre propre niveau, en étant conscient de ses propres limites, avec des pincettes.
Ils ont abattu mon Spitfire au dessus de la Manche!
De masturbatione mortuorum in tumulis
Tu sais Rudolf, le parcours de Freud est à peu près identique à celui d'Einstein. si tu parles du "il n'a pas débarqué comme une fleur", etc. C'est la même histoire (et c'est souvent ainsi) pour Freud.
Si tu as lu le contraire, c'est qu'il y a bien de la mécanique quantique dans l'histoire (loul) !
Quant à l'idée que, également, que très vite ça a été le boom du succès pour Einstein, et bien donc, après qu'il n'ait pas non plus débarqué comme une fleur, n'est-ce pas..., et bien sache que c'est tout à fait pareil pour Freud. Freud a mis des années pour travailler sa théorie et notamment son ouvrage "L'interprétation des rêves" (beaucoup de souci de publication, et pour cause...) mais dès que les choses se sont accélérées, ce fut un immense succès. Pour reprendre l'idée du "succès" que tu évoques. Après pourquoi ça a mis du temps et pourquoi ce qui relève de la science humaine est plus sensible...et bien c'est simple : pour faire des maths ou de la physique il faut déjà être un peu initié : c'est d'ailleurs ce que tu défends, comme position...(que l'on pourrait aussi discuter, d'ailleurs, mais que je peux évidemment comprendre et à laquelle j'adhère un tant soit peu). Mais ce qui relève de l'esprit, et du Langage (au sens premier du terme), ça c'est on ne peu plus "dangereux".
Pour l'exemple : la démonstration de Galilée, ça c'est pour les initiés, mais la conclusion, sur le plan du langage le plus simple d'un : "et pourtant elle tourne", ça IMPLIQUE autrement plus de choses à l'échelle de la dynamique des masses, de la gestion du politique, des êtres humains d'une manière générale. Et Tu le vois bien, même quand on le sait, on pourra faire attendre le temps avant de...
D'autres part, il est bien davantage aisé de faire se modifier une approche scientifique en physique (et encore...) à l'échelle de physiciens ou de scientifiques (honnêtes) que de changer ou faire se modifier une approche à l'échelle de la science humaine. Freud savait très bien ce qu'impliquait sa théorie et, d'ailleurs, jusqu'à la fin de sa vie les juifs lui en ont voulu pour son ouvrage et interprétation de Moïse dans "L'homme Moïse ou la religion monothéiste".
La différence d'approche et d'acceptation entre science dite "exacte" et science dite "humaine" et dans ce qu'il va se produire à l'échelle de ses IMPLICATIONS, correspond EXACTEMENT au comment du pourquoi l'une est DEJA LE FAIT D'INITIES (quand bien même elle soit tout à fait universelle) ALORS QUE L'AUTRE A QUELQUE CHOSE D'UNIVERSELLEMENT PARTAGEABLE DANS L'IMMEDIAT. C'est pourquoi, paradoxalement, elle sera bien davantage combattue... Car changer les mentalités sur la base d'un E=MxC² que seuls les initiés comprennent vraiment, ce n'est pas comme dire : "le petit garçon est amoureux de sa mère et il voudrait tuer son père, mais la culpabilité occasionnée sera intolérable. L'envie du meurtre et de la possession de la mère engendre l'angoisse de...castration !" LOUL !
Et comme tu as pu le constater, je n'utilise que très rarement le terme de quantique. Mais là, pour moi, c'est une évidence quand bien même je n'y connaisse rien dans le fond. L'objet sur lequel j'applique, entre guillemets, une mécanique quantique (car, évidemment, tout a quelque dimension quantique ici-bas, sinon, ça ne pourrait fonctionner...) correspond au génome. Or, le génome a ceci de particulier qu'il est...très particulier...pas besoin d'entrer dans le détail. J'ai déjà dit une fois que la différence d'échelle au niveau des autosomes (22 paires autosomales) chez la femme représentait (quantiquement, façon de parler) la différence de taille entre chromosomes X et Y chez l'homme... Mais ça c'est juste pur l'exemple... Et je dis une évidence, car il est impossible que la physique standard puisse expliquer ce dont je parle. Lorsque je dis que le complexe d'oedipe est une sorte d'anticipation de l'esprit (et j'en ai parlé à de très grands psychiatres psychanalystes qui m'ont dit "très très intéressant", mais soyez prudents, peu de personnes vont vous comprendre....comprendre ? On en reviendrait à une histoire d'initiés...).
Je dis quantique, mais je signifiais dans mon post précédent que cela pouvait avoir lieur dans la réalité car les enjeux de la physique, mais aussi du biologique, etc. font que tout concourent pour que cela soit possible : en l'occurrence, la présence d'une mère (car il y aura désormais une mère et non plus une femme), un père, etc. etc. Par exemple, lorsque l'on dit que l'on ne sait jamais si notre père est vraiment notre père : c'est un reliquat de physique quantique, dans cette histoire...si tu vois ce que je veux dire.
Bref, jamais je n'use de termes à la légère. Vraiment. Sauf quand je raconte n'importe quoi, évidemment. Et l'idée du quantique est, selon moi, fondamental dans sa mécanique, pour saisir l'essence de ce qu'il se produit à l'échelle de l'Histoire du vivant (et de tout le reste donc) et en particulier de l'être humain. Lorsque je dis que l'animal vit dans un présent perpétuel (façon de parler), c'est que lui, par exemple, n'aura pas su (l'évolution, si vous voulez) résoudre l'équation qui implique tous ces phénomènes en présence. Après pourquoi chez l'être humain, un tel parcours et une telle voie...oula, cela me dépasse...
Et pour l'argument final, s'il en est :
Rencontre des deux savants :
Les deux hommes s'étaient rencontrés en 1926, alors que Freud passait Noël chez son fils Ernst à Berlin. Freud écrit de ce premier entretien : « Il est gai, sûr de lui et agréable [...] Il s’y connaît autant en psychologie que moi en physique, aussi eûmes-nous une conversation très plaisante2 ». La relation faillit cependant tourner court. Et il fallut l'occasion de cette correspondance officielle, pour que les deux savants échangent. Surtout, Freud prit acte du changement d'Einstein à l'égard de la psychanalyse.
Une dernière chose que j'ajoute a posteriori :
Je pense aussi, en effet, qu'il existe un très grand nombre (voire la majorité) de psychanalystes (titre auto-attribué) charlatans, qui passent leur temps à raconter n'importe quoi, à délirer et aussi, petit détail, à prendre l'argent des autres. Par exemple, et à mon humble avis, en Tunisie, les vrais psychanalystes se comptent sur les doigts d'une main. Et au sens premier du terme (il doit y en avoir pas plus de 3 ou 4 authentiques). Le reste, c'est pour faire fonctionner sa...euh...mosquée(? loul). Et en général, dans ces univers, il n'y a que pistons, intérêts, échanges de bons procédés, etc. Bref, des groupes qui s'auto-alimentent et tiennent de par leur culture du...euh...partage (loul)...surtout que ce qu'ils ont à partager, il le font payer à prix d'or, et que le contenu de leur partage, c'est du grand n'importe quoi. Quand on dit, par exemple "la psychanalyse à l'épreuve de l'Islam", c'est que l'on n'a rien compris à rien. Car il n'y a pas de psychalayse sans Islam. Et je m'arrêterais là pour le renvoi au religieux (merci les modérateurs, de ne pas me sanctionner ^^ !). Lorsque Freud dit que Moïse était bel et bien un égyptien (issu donc d'un père égyptien), il met grandement à mal toute la mythologie/croyance/théologie/conception religieuse des juifs. C'est pourquoi c'est dangereux. Car impliquer autre chose dans la lignée de Moïse, c'est introduire autre chose dans la "famille judaïque", or introduire autre chose que ce qu'ils ont eu même inscrit, c'est considéré, à l'échelle du temps et de l'espace, qu'il y a autre chose que le judaïsme : par exemple, le christianisme, l'islam...
Sinon : bien sûr que bien souvent aussi des découvertes scientifiques majeures prennent aussi rapidement de l'essor et parviennent à convaincre, à être démontré etc. Car en vérité, tous les autres qui n'ont pas trouvé se rendent compte de l'évidence qui leur crevait les yeux mais qu'ils ne parvenaient pourtant pas à voir. Le chercheur de vérité, même s'il ne parvient pas toujours à la trouver dans le hic and nunc (l'ici et le maintenant) sait la reconnaître lorsqu'il la croise, et sait, s'il est honnête la présenter et la défendre. Mais tout ce qu'il s'est passé dans la tête du découvreur et les implications de sa découverte, ça bien sûr, ça met des décennies (et encore).
Quelques passages de texte (sur Freud) :
:-)
Excusez-moi, j'ai posté sans faire exprès (en fait, je voulais poster un passage en écriture cunéiforme qui signifiait "Que l'initié instruise l'initié, le profane ne doit pas voir" ... et faire un commentaire là dessus), mais ça ne marche pas, alors s'il est nécessaire de supprimer ce post, je n'y verrais aucun inconvénient. Merci à vous les modos :-) !