Bon j'avais genre un roman a vous faire lire pour "l'enfer" mais comme j'ai lu de supers critiques, et que j'ai proposé ce film je vais me contenter d'expliquer pourquoi ce choix et ce qui m'a plus dans ce film plus qu'un autre.
C'est un film que j'ai découvert pendant mes études et étant un grand amateur de cinéma francais je me devais de vous le faire découvrir, pour moi ce film est une référence en matière de mise en abîme sur le montage et la gestion du son.
J'aime beaucoup le cinéma de chabrol et je trouvais qu'il y avait des choses a dire, même si définir un sujet sur ce dit film aurai été préférable. Mais certaines scènes peuvent entraîner des débats très intéressants.
Le jeu d'acteurs est aussi très bon et sa fait de la peine de voir ce qu’Emmanuelle beart aurait put etre comme actrice si elle était resté aussi naturelle.
Bref j'espère que le film vous aura convaincu et que malgré des avis divergents ils vous aura été agréable a regarder.
@Hugosuper, un plaisir de t'avoir fait découvrir quelques films de mon choix.
sa fait de la peine de voir ce qu’Emmanuelle beart aurait pue
comment tu sais qu'emmanuelle béart sent mauvais?
Bon avec Kenneth on ne s'est pas vraiment trouvé bien que nos pseudos soient quasiment des homonymes.
Enfin je m'y attendais un peu mais quand même pas qu'il mettrait 1 à un film de Bergman...
D'ailleurs je pense que ce serait mieux si on faisait une liste une fois que l'on connaît notre binôme afin que l'on puisse l'adapter. Ca éviterait que le visionnage des films se transforme en véritable supplice.
L'enfer imposé par Olaf
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"L'enfer, c'est les autres" (Jean-Paul Sartre)
"L'enfer, c'est ce film" (Lenneth)
Bon je caricature mais j'ai été assez déçu vu que je m'attendais à voir un film du niveau de "la cérémonie" du même réalisateur et on en est très loin. Alors c'est vrai que le jeu d'acteur (surtout celui d'Emmanuelle Béart) est réussi et que la descente vers la folie de François Cluzet est bien dépeinte, mais il a manqué un petit supplément d'âme pour que je sois réellement transporté.
A part ça tout a été dit sur le film, donc pas la peine de paraphraser ce qui a été mentionné précédemment.
note: 4/10
The words proposé par Kenneth
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Un écrivain en manque d’inspiration tombe par hasard sur un vieux manuscrit chez un antiquaire. En s’appropriant l’œuvre d’autrui, il connaît un grand succès littéraire. Sa vie bascule (vers la moitié du film) quand il rencontre l’auteur originel du livre qui lui raconte l’histoire qui se cache derrière celui-ci. Dès lors, quelles seront les répercussions de la vérité sur sa vie familiale et professionnelle ?
Le scenario est largement pompé de « lila, lila » et la seule originalité tient au fait que l’histoire est racontée par un narrateur. Quant au twist final, inutile de vous faire un dessin.
Les protagonistes sont tous centrés sur eux-mêmes et n’arrêtent pas de se plaindre ; eg : mon livre n’est pas publié (ouin-ouin), tu ne t’occupes pas de moi quand tu écris (ouin-ouin).
Aussi, le truc qui m’a fait halluciné c’est que, bien que le couple soit fauché, ils louent un loft à New York pendant x années et dès que le mec trouve un boulot merdique, ils partent en lune de miel à Paris (dafuck)
Mes mots : atrocement prévisible
note : 2/10
Hatchi proposé par Kenneth
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Avant d’entrer dans le vif du sujet, je précise que je savais d’avance que ce ne serait pas un film pour moi mais pas trop le choix vu que j’avais déjà vu le 3ème film de Kenneth. Je comprends que certaines personnes puissent aimer ce film mais ce n’est pas trop mon genre; donc ça ne sert à rien de m’amuser à le détruire ça serait totalement gratuit.
Richard Gere (qui, soit dit en passant est quand même davantage convaincant lorsqu’il ne se cantonne pas à jouer les vieux beaux) recueille un chien dans une gare. D’abord réticent, il s’attache peu à peu à lui et finit par le garder. Le gentil toutou va faire preuve d’une fidélité à toute épreuve envers son maître en l'attendant chaque jour à la gare jusqu'à sa mort.
Ce récit, inspiré d'une histoire rélle, insiste sur l'amitié entre un homme et son maître. Tout est fait pour faire pleurer dans les chaumières, que ce soit la musique ou les gros plans sur le chien à la fin.
IL y a quelques idées intéressantes comme le fait de voir le monde à travers le regard du chien. A part ça rien à signaler. Le film est exactement comme je l'attendais
Il existe des documentaires qui traitent d'un sujet que vous connaissez mais qui ne peuvent vous empêcher d'avoir envie de tout casser après l'avoir visionné, Inside job est de cette trempe là.
L'entré en matière est plus que symbolique, l'Islande, un pays magnifique et prospère, nous est montré ravagé après avoir essuyé le focus de plusieurs groupes financiers mal intentionnés l'ayant endetté à hauteur de 10 fois son pib.
C'est un système de fonctionnement assez répandu dans la finance, pour faire simple si vous avez 100 euros dans votre portefeuille vous pouvez emprunter 1000 euros, imaginez ce que peuvent faire des banques avec des millions...
Le décor est posé, nous pouvons désormais rentrer dans le gras du sujet.
Inside job est un film documentaire qui va analyser les causes et les conséquences de la fameuse crise de 2008.
Pour les causes il faut remonter aux années 80/90 et préciser que le laxisme en terme de réglementation qui a suivit la première crise à une grosse part de responsabilité, wall street (qui est d'ailleurs le titre d'un film d'Oliver Stone sur le sujet que je vous recommande chaudement) est en pleine bourre. Les traders et les banques se gavent, le documentaire nous montrera d'ailleurs les dérives que cela provoque (prostitution, drogue, avarice mirobolante en voyant certaines personnes s'acheter jusqu'à 7 jets privés), tout ça sur fond de rock, une bo soignée que j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié (plus pertinente et plus cohérente avec son sujet que dans Empire records par exemple, bref).
Tout cette folie ne va pas s'arranger avec l'arrivé de la titrisation et des produits dérivés les fameux "subprimes", principaux acteurs de la crise de 2008, en effet des emprunts immobiliers seront accordés à des personnes lambdas convoitant le rêve américain et ce à des taux très élevés (ce qui rendra le produit risqué), s'en suivra une forte demande et ainsi naitra la fameuse bulle du marché immobilier.
Le pire dans cette histoire c'est que les grosses banques telles que Goldman sachs, Lehman brother et merril lynch prendront un malin plaisir à revendre à d'autres petites banques ces produits toxiques (tamponnés d'un label triple A fraichement accordé par des instituts de notations (coucou moody's) à leur botte) et de miser sur l'effondrement de ces mêmes produits en passant par la bande... Tout simplement écoeurant!
Le film est d'ailleurs principalement composé d'interviews de différentes personnes ayant un rapport plus ou moins direct avec tout ce joyeux bordel (pdg, journalistes, économistes, politiques), pas la peine de vous précisez que les principaux acteurs n'ont pas daigné être interrogé. Cependant on aura quand même le droit à quelques mots de leur part grâce à des images d'archives des "procès" qui ont suivi cette crise.
La plupart des interventions des hauts placés puent le mensonge et la mauvaise foi quand ils ne sont pas tout simplement consternant de vérité ou pire quand ils ne savent pas quoi répondre.
Nos 2 frenchies interrogés Christine Lagarde et Dominique Srausskahn (FMI,dédé la saumure et cie) passeraient presque pour des enfants de coeur quand on les écoute nous dire qu'ils ont essayé de prévenir, triple loul et surtout étonnant puisqu'il me semble que nos 2 larrons sont plus ou moins entre les mains de la justice de nos jours, c'est dire si ce sont des gens dignes de confiance avec la tête bien posée sur les épaules... La honte!
On s'aperçoit très vite que tout ce petit monde est cul et chemise, conflits d'intérêts et lobbying sont les maitres mots de ce barnum... à gerber!
Arriva ce qu'il devait arriver, la bulle éclata, et au documentaire de nous montrer toute l'étendu des dégats.
Contrairement à certaines crises précédentes, les premiers touchés sont des petites gens, ceux ayant achetés une maison, ceux qui voient leur entreprise fermée et ce que ce soit aux USA ou à l'autre bout de la terre, et oui nous ne sommes plus en 1980, tout est globalisé et le chute des dominos fera beaucoup plus de bruit qu'avant.
Les masques tombent à peine, mais on commence alors à se poser les bonnes questions, à qui la faute, la réglementation était elle assez serrée? Les réponses sont claires, c'est la faute à personnes et surtout à pas de chance, quant à la réglementation c'est simple il n'y en avait pas, les gros groupes avaient fait le travail en amont, pressions sur les politiques qui étaient au plus haut niveau par la biais des lobbys afin qu'ils ne légifèrent pas, parachutes dorés, pont d'or et j'en passe.
Les hordes d'avocats des grosses banques ont fait le reste du boulot, peu ou pas de condamnation, des amendes misérables etc...
Seulement nous ne sommes pas au bout du délire (ne paniquez pas), pour fignoler le tableau précisons que les grosses banques ont racheté les petites en faillite, celles qu'elles avaient précédemment escroqué, cerise sur le gateau l'état bouge enfin sont gros cul pour... renflouer les grosses banques avec notre argent, imparable non? C'est ce qu'on appelle une martingale.
J'aimerai vous dire que le documentaire nous laisse sur une note positive (il essaye pourtant), mais le problème est que les décisionnaires sont toujours en place, les banques comme Goldman sachs n'ont jamais eu autant de pouvoir, ne reste donc qu'à attendre la prochaine bubulle...
Vous l'aurez compris un documentaire passionnant, qui nous dépeint un tableau à charge sans concession certes, mais glaçant de vérité. A voir absolument par tous ceux qui s'intéresse au sujet.
PS: Je précise que pour les profanes dans le domaine ça sera parfois un peu complexe, cependant le documentaire est globalement assez accessible et le réalisateur a eu la bonne idée d'inclure pas mal de schémas dans le but de simplifier certains mécanismes.
Bon je manque de temps, je vais malheureusement devoir faire court:
La forteresse cachée: Excellent, le premier film d'Akira Kurosawa que je vois et certainement pas le dernier. On ne s'ennuie pas une seconde, les personnages sont cools, la mise en scène est assez impressionnante et du coup le film a très bien vieilli, en comparaison par exemple à Godzilla (seule autre film japonais que j'ai vu (sans compter les films d'animation)) sorti à la même époque.
Sound of Noise: Je suis assez mitigé sur celui-là, j'ai passé un bon moment et j'ai bien aimé les scènes musicales, mais sinon j'ai pas tout compris... En gros un espèce de film policier musical sympa mais un peu loufoque.
Kitchen Stories: L'idée de base encore une fois loufoque: une entreprise chargée d'observer le comportement d'hommes célibataires dans leur cuisine en étant perché en haut d'une grande chaise. Avec ça je m'attendais à bien rigoler mais finalement c'est plus un drame qu'une comédie, et puis ça reste au final assez convenu, autant dans l'écriture que la mise en scène.
Malheureusement, pas le temps de finir mes critiques en image, ça sera quelque chose de plus classique cette fois-ci (je viens de terminer Les bidasses en folie olala) !
(anecdote déprime : mon chien est décédé un jour après avoir fait ce dessin)
Spoiler ▼▲
C'est assez intéressant de découvrir un film réalisé par un Français avec des acteurs anglophones (Luc Besson anyone ?). Et quand on voit qu'Eric Judor est de la partie, on se demande jusqu'où ça peut aller.
Tout commence avec Dolph, un homme sans histoire avec une belle maison, un beau travail (il s'est fait virer mais c'est pas grave, il y va quand même) et un joli chien. Tout s'effondre lorsque son chien, Paul, disparaît. C'est le début d'un thriller absurdo-ridicule mettant un scène un psychothérapeute pour animaux, une nympho et Eric en jardinier teubé avec un accent anglais complètement naze.
Oui c'est stupide.
Et c'est tellement assumé que ça passe, on hoche la tête et on dit "okay, vas-y, montre-moi où tu veux aller Quentin, je suis derrière toi."
Malheureusement, Quentin traîne un peu la papatte.
Le surréalisme est tellement présent qu'il en devient écœurant. Le début nous envoûte mais c'est vite suivi d'un enchevêtrement de situations qui perdent le spectateur. Ce n'est pas tout le temps très rigolo, pour faire simple.
D'autant plus que le visuel n'est pas particulièrement travaillé, on tourne en rond, tout comme avec l'intrigue.
Celle-ci semble d'ailleurs parfaitement maîtrisée jusqu'à ce que Dolph découvre pourquoi son chien a disparu (étonnamment vite d'ailleurs). C'est vraiment à partir de ce point qu'on comprend comment fonctionnera le reste du film, et ce côté prévisible peut vite ennuyer. On aime beaucoup le héros au point qu'on a nous aussi envie qu'il retrouve son chien, malheureusement la fin est tellement feignante (touchante aussi, certes) qu'on a du mal à garder ce film en mémoire par la suite.
La bande-son, extrêmement présente et porteuse d'ambiance au début du film, se dissipe petit à petit dans la masse d'incohérence.
Bien sûr, on reste curieux et on passe un bon moment en compagnie de tous ces personnages complètement fous, mais j'aurais souhaité une volonté et une recherche plus importante afin de justifier d'une façon ou d'une autre ce comportement hors-norme. Tel un rêve, l'illogisme est partout. "Tu veux un Coca ou un Fanta ?" "Oui." est typiquement ce qu'on peut attendre du film. Après, sans excuse ni message porteur, on hausse un sourcil face à cette bizarrerie qui n'a pas d'autre but que de surprendre. Mais combien de temps ? C'est tout le problème. Être surréaliste pour être absurde ou l'inverse, on découvre vite que ça n'aura pas beaucoup d'importance mais le film semble nous attraper de force pour nous emmêler dans un univers improbable. Nous sommes le chien disparu ?
L'humour oscille entre plusieurs genres ce qui fait qu'on trouvera toujours quelque chose à se mettre sous la dent pour peu qu'on accroche à l'introduction fumante (oh oh) du long-métrage. Faites un petit effort, et vous serez forcément satisfait un moment ou à un autre. Comment peut-on être aussi créatif et bordélique à la fois ?
Oh, et supprimez Emma (c'est la nympho) du film, non, vraiment. Pas drôle.
Paul est très mignon.
Chang est très amusant. J'essaye de communiquer avec mon chien maintenant.
Théorie du complot : ce film est en réalité très profond, et oui ! En fait tous les humains seraient des chiens ! Mais oui je vous jure, ça colle, c'est vrai. Vraiment vrai.
Le film ayant rapporté le plus de sous en 1971 en France.
Attends, quoi ?
Je ne connais pas les Charlots. Je ne comprends pas grand chose, tout semble tourner autour de moi.
Je lance le film, je respire un peu, je vois cinq bonhommes (impossible de retenir leurs noms) qui veulent devenir les Beatles. Ok. Ils ont des instruments, d'accord. Ils vont voir l'oncle de machin et se cognent dans un champ pour faire une baraque moche, puis ils vont trouver du boulot. Tout n'est qu'une succession de gags consistant à 99% de casser du bois, des trucs, des machins pour montrer à quel point, humph humph, ils sont maladroits !
Ce n'est pas très drôle.
Zoom. Dézoom. Coupe la caméra, montage. Doublage étrange ? Redouble par dessus. Stop. Gag. Zoom.
Une pellicule complètement maltraitée qui n'a plus de sens aujourd'hui. Est-ce que les films peuvent vieillir ? C'est avec une certaine prétention que j'affirmais au peuple français "Non ! Vous êtes jeune, vous pouvez tout regarder ! Cultivez-vous des pires vieilleries vous en sortirez plus fort !"
J'étais naïve.
J'ai vite compris mon erreur lorsque le film se détourne du seul esprit que j'avais perçu en perdant les cinq clampins dans un service militaire interminable. J'attends qu'on m'envoie un certificat maintenant. J'ai vécu la guerre.
L'ennui est palpable, on le sent derrière ce script et ces dialogues sans queue ni tête. Ce n'est ni de l'absurde, ni du surréalisme, c'est de l'anti-humour.
Je ne comprends pas et je ne comprendrais peut-être jamais.
Alors seconde critique des films de Pech ! et ce sera cette fois... (roulement de tambours)...
Spoiler ▼▲
SMOKIN ACES ! (ou Mise à prix avec un petit dollars à la place du S)
Un film d'action chaotique datant de 2007 de Joe Carnahan.
J'ai voulu commencer à faire comme pour How I live now, une petite critique vidéo mais faut dire que j'étais peut être un peu moins motivé, mais légèrement moins... en fait pas du tout. J'avais pas spécialement envie de passer 3-4h de montages sur ce film.
Un rapide tour sur le film (de ce que j'ai compris mais en fait dans ce film l'histoire on s'en ballec) :
Un vilain mafieux (on l'appelera Tony) veut tuer un autre mafieux (on l’appellera Luigi) qui prend du pouvoir sur le territoire de Las Vegas. Il engage alors des tueurs à gage. Seulement Luigi est mis au courant du coup il demande à son clan de venir le chercher pour le protéger. Mais en même temps la police est sur le coup et veut arrêter Tony et Luigi. Tout le film se passera quasiment dans un hôtel pour tenter de piéger Luigi. (je crois que j'ai pas tout compris...)
MAIS en même temps, une histoire parallèle en back ground qui se liera avec l'histoire principale à la fin... ce qui donnera un twist d'ANTHOLOGIE ! (qui vaut pas des copecs non plus... plutôt naze en fait).
En à peine 20min, le film te présente déjà une bonne quinzaine de personnages ( des policiers, des mafieux, des anciens policiers devenus mafieux, des magouilleurs, des tueurs à gages, des boulets, des WarBoys dans mad max, des gens qui servent à rien, et des gens qu'on revoit plus...), autant vous dire, pas la peine de respirer.
On navigue alors entre chaque groupe de personnages mais sans jamais s'attacher, le but alors c'est que du bourrin, du sang, de l'attendu. On se fout vite du scénario, on veut juste que ça en finisse que Luigi crève car tout le monde veut sa peau.
Il n'y a pas vraiment de style de caméra, des acteurs bons pour jouer dans le prochain Expendables (c'est pas un compliment). Un musique archi classique. Pas beaucoup de points positifs et trop de points négatifs à mon goût malheureusement...
Dommage.
Spoiler ▼▲
Alors c'est pas les films que Pech me conseillait en premier mais en fait j'ai pas eu trop le choix loul. Mais je suis en ce moment même (enfin dans 5min) entrain de regarder The Walk, je pourrais cependant pas faire une critique dessus, mais j'espère être plus surpris que pour Smokin Aces...
tout ça sur fond de rock, une bo soignée que j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié (plus pertinente et plus cohérente avec son sujet que dans Empire records par exemple, bref).
Ouch... Touché !^^
Excellente critique l'ami. Ravi que de voir que tu ais apprécié au point de poindre un si bon texte !
olala c'est marrant ça, moi aussi j'ai décidé de faire une critique de L'Enfer !!
(cliquez sur la miniature pour voir en plus grand)
L'enfer donc
Bon j'avais genre un roman a vous faire lire pour "l'enfer" mais comme j'ai lu de supers critiques, et que j'ai proposé ce film je vais me contenter d'expliquer pourquoi ce choix et ce qui m'a plus dans ce film plus qu'un autre.
C'est un film que j'ai découvert pendant mes études et étant un grand amateur de cinéma francais je me devais de vous le faire découvrir, pour moi ce film est une référence en matière de mise en abîme sur le montage et la gestion du son.
J'aime beaucoup le cinéma de chabrol et je trouvais qu'il y avait des choses a dire, même si définir un sujet sur ce dit film aurai été préférable. Mais certaines scènes peuvent entraîner des débats très intéressants.
Le jeu d'acteurs est aussi très bon et sa fait de la peine de voir ce qu’Emmanuelle beart aurait put etre comme actrice si elle était resté aussi naturelle.
Bref j'espère que le film vous aura convaincu et que malgré des avis divergents ils vous aura été agréable a regarder.
@Hugosuper, un plaisir de t'avoir fait découvrir quelques films de mon choix.
comment tu sais qu'emmanuelle béart sent mauvais?
Bon avec Kenneth on ne s'est pas vraiment trouvé bien que nos pseudos soient quasiment des homonymes.
Enfin je m'y attendais un peu mais quand même pas qu'il mettrait 1 à un film de Bergman...
D'ailleurs je pense que ce serait mieux si on faisait une liste une fois que l'on connaît notre binôme afin que l'on puisse l'adapter. Ca éviterait que le visionnage des films se transforme en véritable supplice.
L'enfer imposé par Olaf
The words proposé par Kenneth
Hatchi proposé par Kenneth
Lenneth, ah oui quand même la critique de "the words" 0_0...enfin bon j'ai bien mis 1 à Bergman :/
perso j'ai trouvé the words assez original et vraiment bien fichu avec une bonne réalisation mais bon comme tu l'as dit on ne s'est pas trouvé :/
http://theonlywritter.eklablog.com/accueil-c20849897
Leona Lewis(une magnifique chanteuse!) http://www.hooper.fr/forums/musique/leona-lewis-chanteuse-magnifique-en-tous-plans
Il existe des documentaires qui traitent d'un sujet que vous connaissez mais qui ne peuvent vous empêcher d'avoir envie de tout casser après l'avoir visionné, Inside job est de cette trempe là.
L'entré en matière est plus que symbolique, l'Islande, un pays magnifique et prospère, nous est montré ravagé après avoir essuyé le focus de plusieurs groupes financiers mal intentionnés l'ayant endetté à hauteur de 10 fois son pib.
C'est un système de fonctionnement assez répandu dans la finance, pour faire simple si vous avez 100 euros dans votre portefeuille vous pouvez emprunter 1000 euros, imaginez ce que peuvent faire des banques avec des millions...
Le décor est posé, nous pouvons désormais rentrer dans le gras du sujet.
Inside job est un film documentaire qui va analyser les causes et les conséquences de la fameuse crise de 2008.
Pour les causes il faut remonter aux années 80/90 et préciser que le laxisme en terme de réglementation qui a suivit la première crise à une grosse part de responsabilité, wall street (qui est d'ailleurs le titre d'un film d'Oliver Stone sur le sujet que je vous recommande chaudement) est en pleine bourre. Les traders et les banques se gavent, le documentaire nous montrera d'ailleurs les dérives que cela provoque (prostitution, drogue, avarice mirobolante en voyant certaines personnes s'acheter jusqu'à 7 jets privés), tout ça sur fond de rock, une bo soignée que j'ai d'ailleurs beaucoup apprécié (plus pertinente et plus cohérente avec son sujet que dans Empire records par exemple, bref).
Tout cette folie ne va pas s'arranger avec l'arrivé de la titrisation et des produits dérivés les fameux "subprimes", principaux acteurs de la crise de 2008, en effet des emprunts immobiliers seront accordés à des personnes lambdas convoitant le rêve américain et ce à des taux très élevés (ce qui rendra le produit risqué), s'en suivra une forte demande et ainsi naitra la fameuse bulle du marché immobilier.
Le pire dans cette histoire c'est que les grosses banques telles que Goldman sachs, Lehman brother et merril lynch prendront un malin plaisir à revendre à d'autres petites banques ces produits toxiques (tamponnés d'un label triple A fraichement accordé par des instituts de notations (coucou moody's) à leur botte) et de miser sur l'effondrement de ces mêmes produits en passant par la bande... Tout simplement écoeurant!
Le film est d'ailleurs principalement composé d'interviews de différentes personnes ayant un rapport plus ou moins direct avec tout ce joyeux bordel (pdg, journalistes, économistes, politiques), pas la peine de vous précisez que les principaux acteurs n'ont pas daigné être interrogé. Cependant on aura quand même le droit à quelques mots de leur part grâce à des images d'archives des "procès" qui ont suivi cette crise.
La plupart des interventions des hauts placés puent le mensonge et la mauvaise foi quand ils ne sont pas tout simplement consternant de vérité ou pire quand ils ne savent pas quoi répondre.
Nos 2 frenchies interrogés Christine Lagarde et Dominique Srausskahn (FMI,dédé la saumure et cie) passeraient presque pour des enfants de coeur quand on les écoute nous dire qu'ils ont essayé de prévenir, triple loul et surtout étonnant puisqu'il me semble que nos 2 larrons sont plus ou moins entre les mains de la justice de nos jours, c'est dire si ce sont des gens dignes de confiance avec la tête bien posée sur les épaules... La honte!
On s'aperçoit très vite que tout ce petit monde est cul et chemise, conflits d'intérêts et lobbying sont les maitres mots de ce barnum... à gerber!
Arriva ce qu'il devait arriver, la bulle éclata, et au documentaire de nous montrer toute l'étendu des dégats.
Contrairement à certaines crises précédentes, les premiers touchés sont des petites gens, ceux ayant achetés une maison, ceux qui voient leur entreprise fermée et ce que ce soit aux USA ou à l'autre bout de la terre, et oui nous ne sommes plus en 1980, tout est globalisé et le chute des dominos fera beaucoup plus de bruit qu'avant.
Les masques tombent à peine, mais on commence alors à se poser les bonnes questions, à qui la faute, la réglementation était elle assez serrée? Les réponses sont claires, c'est la faute à personnes et surtout à pas de chance, quant à la réglementation c'est simple il n'y en avait pas, les gros groupes avaient fait le travail en amont, pressions sur les politiques qui étaient au plus haut niveau par la biais des lobbys afin qu'ils ne légifèrent pas, parachutes dorés, pont d'or et j'en passe.
Les hordes d'avocats des grosses banques ont fait le reste du boulot, peu ou pas de condamnation, des amendes misérables etc...
Seulement nous ne sommes pas au bout du délire (ne paniquez pas), pour fignoler le tableau précisons que les grosses banques ont racheté les petites en faillite, celles qu'elles avaient précédemment escroqué, cerise sur le gateau l'état bouge enfin sont gros cul pour... renflouer les grosses banques avec notre argent, imparable non? C'est ce qu'on appelle une martingale.
J'aimerai vous dire que le documentaire nous laisse sur une note positive (il essaye pourtant), mais le problème est que les décisionnaires sont toujours en place, les banques comme Goldman sachs n'ont jamais eu autant de pouvoir, ne reste donc qu'à attendre la prochaine bubulle...
Vous l'aurez compris un documentaire passionnant, qui nous dépeint un tableau à charge sans concession certes, mais glaçant de vérité. A voir absolument par tous ceux qui s'intéresse au sujet.
PS: Je précise que pour les profanes dans le domaine ça sera parfois un peu complexe, cependant le documentaire est globalement assez accessible et le réalisateur a eu la bonne idée d'inclure pas mal de schémas dans le but de simplifier certains mécanismes.
Video Club hooperien
Bon je manque de temps, je vais malheureusement devoir faire court:
La forteresse cachée: Excellent, le premier film d'Akira Kurosawa que je vois et certainement pas le dernier. On ne s'ennuie pas une seconde, les personnages sont cools, la mise en scène est assez impressionnante et du coup le film a très bien vieilli, en comparaison par exemple à Godzilla (seule autre film japonais que j'ai vu (sans compter les films d'animation)) sorti à la même époque.
Sound of Noise: Je suis assez mitigé sur celui-là, j'ai passé un bon moment et j'ai bien aimé les scènes musicales, mais sinon j'ai pas tout compris... En gros un espèce de film policier musical sympa mais un peu loufoque.
Kitchen Stories: L'idée de base encore une fois loufoque: une entreprise chargée d'observer le comportement d'hommes célibataires dans leur cuisine en étant perché en haut d'une grande chaise. Avec ça je m'attendais à bien rigoler mais finalement c'est plus un drame qu'une comédie, et puis ça reste au final assez convenu, autant dans l'écriture que la mise en scène.
Malheureusement, pas le temps de finir mes critiques en image, ça sera quelque chose de plus classique cette fois-ci (je viens de terminer Les bidasses en folie olala) !
(anecdote déprime : mon chien est décédé un jour après avoir fait ce dessin)
Alors seconde critique des films de Pech ! et ce sera cette fois... (roulement de tambours)...
SMOKIN ACES ! (ou Mise à prix avec un petit dollars à la place du S)
Un film d'action chaotique datant de 2007 de Joe Carnahan.
J'ai voulu commencer à faire comme pour How I live now, une petite critique vidéo mais faut dire que j'étais peut être un peu moins motivé, mais légèrement moins... en fait pas du tout. J'avais pas spécialement envie de passer 3-4h de montages sur ce film.
Un rapide tour sur le film (de ce que j'ai compris mais en fait dans ce film l'histoire on s'en ballec) :
Un vilain mafieux (on l'appelera Tony) veut tuer un autre mafieux (on l’appellera Luigi) qui prend du pouvoir sur le territoire de Las Vegas. Il engage alors des tueurs à gage. Seulement Luigi est mis au courant du coup il demande à son clan de venir le chercher pour le protéger. Mais en même temps la police est sur le coup et veut arrêter Tony et Luigi. Tout le film se passera quasiment dans un hôtel pour tenter de piéger Luigi. (je crois que j'ai pas tout compris...)
MAIS en même temps, une histoire parallèle en back ground qui se liera avec l'histoire principale à la fin... ce qui donnera un twist d'ANTHOLOGIE ! (qui vaut pas des copecs non plus... plutôt naze en fait).
En à peine 20min, le film te présente déjà une bonne quinzaine de personnages ( des policiers, des mafieux, des anciens policiers devenus mafieux, des magouilleurs, des tueurs à gages, des boulets, des WarBoys dans mad max, des gens qui servent à rien, et des gens qu'on revoit plus...), autant vous dire, pas la peine de respirer.
On navigue alors entre chaque groupe de personnages mais sans jamais s'attacher, le but alors c'est que du bourrin, du sang, de l'attendu. On se fout vite du scénario, on veut juste que ça en finisse que Luigi crève car tout le monde veut sa peau.
Il n'y a pas vraiment de style de caméra, des acteurs bons pour jouer dans le prochain Expendables (c'est pas un compliment). Un musique archi classique. Pas beaucoup de points positifs et trop de points négatifs à mon goût malheureusement...
Dommage.
Ouch... Touché !^^
Excellente critique l'ami. Ravi que de voir que tu ais apprécié au point de poindre un si bon texte !
Sell kids for food