En plus d'avoir d'excellents gags, et un superbe casting, c'est une comédie écrite par Goscinny
(papa d'Astérix et le petit Nicolas)
On a une bonne humeur et toutes les références au contexte (seconde guerre mondiale)
Bon je vais essayer de trouver 2 autres films méconnus (ça risque d'être difficile)
Voici ma critique (chelou) de L'enfer, de Claude Chabrol. Avant tout il faut savoir que j'avais pas grand chose à dire sur le film qui n'ait déjà été dit (et en mieux) sur le fofo, alors j'ai voulu tenter un truc en vers et en rimes... Ça vaut ce que ça vaut. x)
Il y a des films comme ça, où on ne sait pas trop
Des films qui sont pas de mauvais moments, ni de bons
Quand ça commence juste, on y va, sans appréhension
On en ressort, on se dit : « Bien sûr y a du boulot »
Malheureusement, quoi qu'il arrive, rien n'y fait
Il y a des films comme ça, rien ne sert d'insister
Et quand je suis arrivé aux portes de L'Enfer
La lassitude s'était insinuée en moi
J'aurais pourtant bien pu remuer ciel et Terre
Ça ne valait pas le coup « je ne suis pas pour toi »
Au final on apprécie le travail convaincant
sans jamais sortir d'un état d'ennui sous-jacent
Il y a des gens qui aiment, ils ont vraiment de bons goûts
Les qualités, et faiblesses forment vraiment un tout
Sincèrement, le seul réel problème avec moi
J'ai beau persévérer, le résultat ne prend pas
Mais franchement Chabrol je ne t'en veux pas du tout
Car c'est clairement pas du travail de tâcheron
J'ajouterais même que franchement c'est plutôt bon
Tu réussiras sûrement mieux ton prochain coup
Lorsque le célèbre marchand d'arme Constantin Bernard Shah passe l'arme à gauche, les gouvernements du monde entier s'affolent. La crème des crèmes des agents secrets Russes, Suisses, Allemands et Français sont envoyés auprès de la belle et ingénue veuve de Shah pour récupérer des brevets d'armes atomiques. La compétition pour les obtenir s'annonce féroce, d'autant plus que d'autres pays comptent bien mettre leur grain de sel.
Le film est un joyeux bordel drôle et débridé, et les dialogues, qui ont été confiés aux bons soins de Michel Audiard, sont ciselés et font souvent mouches même s'ils restent un cran au dessous des Tontons Flingueurs. Tous les clichés de l'agent secret y passent, le faux portrait dans le mur, le scorpion dans le lit, les micros planqués un peu partout, etc... Les agents redoublent de subterfuges et coups bas pour arriver à leurs fins. En jouant avec les codes du genre, le film tourne en dérision le film d'espionnage et leurs agents tapageurs et séducteurs qui, dans la réalité, se feraient repérer à 10 km à la ronde. Les bruitages des silencieux sont à se tordre de rire, les agents chinois poppent à la chaîne, et la quasi-totalité du mobilier du château de la veuve est détruit sans qu'elle ne daigne y prêter attention. Bref, un rythme soutenu où l'humour prime. OSS 117 n'a rien inventé.
On peut toutefois regretter que certaines scènes d'actions soient un peu confuses et flottent un peu dans les chorégraphies. Mais en 1964, fallait faire sans effets spéciaux... La plupart des personnages manquent aussi un peu de finesse même si ce n'est pas le but premier de ce genre de comédie. Le film n'a cependant pas si mal vieilli (hormis le son bien dégueulasse), et offre même quelques effets sympatoches de mise en scène. Je pense notamment à certains longs plans séquences plutôt bien foutus. D'autres effets ont vieilli mais confèrent un certain charme, comme par exemple des fondus enchaînés ou encore les gros plans très serrés sur les visages après une boutade, mais ça reste discret et peu employé.
Au final, j'ai passé un bon moment devant ce film. Merci Yoshi ;)
Je me suis approché du film et j'ai plongé mon regard Dans ses Yeux...
2 heures plus tard...
Ca y est Film, j'ai plongé mon regard dans le tien. On lit souvent cette espère de phrase hippie qui veut que quand on plonge son regard dans celui de quelqu'un on voit son âme. D'habitude je crois pas trop à ce gendre de connerie proférées par des personnes qui feraient mieux de retourner à Woodstock avoir des relations contre-nature avec des chèvres, mais là c'est vrai. Tu peux plus te débiner Film, je sais tout de toi par ce regard intense.
Film, je sais que tu t'appelles Dans ses Yeux et que tu es argentin, tu a été présenté au monde en 2010 ayant pour paternité le réalisateur Juan José Campanella mais aussi un auteur de polar ayant eu l'idée de ta conception. Ton arrivée au monde fut glorieuse puisque comme cadeau de naissance on t'a offert, entre autres, l'oscar du meilleur film étranger. Je dois avouer que y a plus dégueulasse comme cadeau. C'est pourquoi beaucoup de cinéphiles t'ont pris sous leur aile afin de te faire découvrir le plus de monde, c'est le cas de el tourteau pour ma part. Mais bon, dans son cas, c'est plus sous sa pince que sous son aile, la biologie, tout ça...
Film, je vois que tu en as marre que je récite un peu vulgairement ton C.V comme un élève de 3ème en mode « Histoire des Arts » alors on va s'intéresser à ce que tu racontes : une histoire au long cours sur un ancien greffier d'un palais de justice de Buenos Aires qui profite de sa retraire pour écrire une roman sur une sombre affaire de viol avec supplément meurtre sur une jeune institutrice dans les années 1970 qui s'était poursuivie par la poursuite du criminel. On pourrait croire que tu manques d'ambition Film, mais ce n'est pas le cas, ton histoire est bien plus que celle d'un polar puisque tu nous montres la société argentine et son évolution des années 1970 aux années 2000 grâce à des personnages forts et un scénario aussi bien ficelé que bien écrit. Bon j'avoue que tu m'as légèrement perdu au début Film car tu es profondément argentin et ton système judiciaire des années 1970 est quand même différent du notre mais au final ton histoire est profondément universelle et prend aux tripes par moments tout en sachant être glaçant, stressant, drôle et émouvant... Sous tes airs de polar, tu caches quand même de belles et tragiques histoires d'amour.
Film, tu es porté par des comédiens extraordinaires comme ton héros Ricardo Darin (Les Neufs Reines, Le Fils de la Mariée...) au charisme fou et à la détermination sans faille... On est obligé de citer la magnifique Soleded Villami dont c'est presque le premier film mais aussi l'hilarant et touchant Guillermo Francella en alcoolique bêta sans oublier Pablo Rago en mari éploré et Javier Godino en criminel bipolaire et glaçant... Mais bon arrêtons le name dropping Film, tous tes comédiens sont extraordinaires.
Film, je te le dis une bonne fois pour toutes, tu es un grand Film, un très grand Film et je suis tellement heureux de t'avoir découvert. On dit souvent que le cinéma veut se rapprocher de la vie et que beaucoup aimeraient que leur vie soit comme au cinéma. Et c'est là ta force Film, tu respires aussi bien le cinéma que la vie. Tes héros se font des films tout au long de l'histoire et tu mélanges habilement polar et romance dans un torrent d'émotions nous rappelant constamment pourquoi on aime le cinéma. Mais dans toutes tes scènes, tu fais respirer la vie avec une excellent gestion du temps qui passe et des flashbacks et des personnages profondément humains. Tu es du vrai cinéma capable de révéler la beauté et la noirceur du genre humain... Film, tu es le cinéma, tu es la vie et c'est pour ça que je t'aime.
Film, ton père est un voleur, il a volé les meilleurs techniques de direction et les a mis dans ta pellicule... A moins que tu sois tourné en numérique... En gros, on s'en fout, je te fais un compliment... Ta mise en scène est excellente de bout en bout car tu gères les flashbacks, les ellipses et les imaginations des personnages avec une grande virtuosité et tu sais toujours bien placé ta caméra histoire de montrer que tu sais filmer mais sans jamais être prétentieux. Bon un petit peu quand même quand tu nous proposes un plan séquence dans un stade de foot complètement hallucinant mais c'est tellement bon que tu peux te le permettre. On peut aussi citer des scènes savoureuses dans le bar de Sandoval comme un interrogatoire aussi captivant que dérangeant... Bon après Film, tout n'est pas parfait non plus, je t'ai trouvé un peu trop littéraire dans tes dialogues par moments et ton choix de vieillir les comédiens ne fonctionnent pas tout le temps, c'est un peu grossier pour certain... Mais quand on aime, on fait fit de telles imperfections...
Films, tu vois que je sais tout de toi et que depuis le début je flagorne à mort... Mais je sais que tu me regardes avec un petit sourire en coin car si j'ai plongé mon regard dans le tien, tu as plongé ton regard dans le mien. Donc tu sais tout... Tu sais que si el tourteau cache des pépites sous ses pinces, ces dernières peuvent aussi se révéler violentes. Film, tu sais très bien que je n'aurai peut-être pas le temps de percer Le Mystère de la Chambre Jaune...
@Greensnake, j'aime bien tes critiques, tu t'impliques et elles sont assez personnelles, rien à dire pour celle là tu en parles mieux que si j'avais du en faire une critique.
J'avoue que moi aussi j'étais sur le cul lors du plan séquence dans le stade de foot, je me suis repassé la scène 5 fois...
@ el tourteau : Merci ! J'essaie de me démarquer comme je peux, je n'ai pas de talent de dessinateur, je serai incapable de faire une vidéo comme certains d'entre vous et je n'ai pas le bagage cinématographique avec le bon vocabulaire et les excellentes références dont certains peuvent faire preuve. Mais je me défends avec mes armes.
Et je viens aussi de me rendre compte que j'ai oublié de dire que Dans ses Yeux parle aussi du bordel politique qu'était l'Argentine à cette époque....
Contrairement à ce que j'ai cru quelques secondes avant de lancer le film, je ne l'ai pas apprécié. Je ne vais pas faire de jeu de mots en disant que c'était un enfer à regarder car d'une part cela serait trop facile et faux d'autre part, me concernant.
En effet j'étais pris par l'intrigue pendant un bon moment, la déchirure de ce couple va crescendo, les différents personnages sont bien amenés et on a le temps de voir venir les choses. Cette partie était relativement bonne, je n'ai rien de négatif à dire. Ce qui ne va pas, c'est tout le reste. Au moment où Paul, François Cluzet, entre dans sa paranoïa : le film se répète, les dialogues deviennent moins crédibles et le jeu d'acteur en prend un sacré coup.
Au final je n'y croyais plus, je ne voulais même plus savoir si c'était une histoire d'adultère ou de la pure folie. Ce que je voulais avant tout, c'était voir le générique de fin et rejoindre mon lit.
Repulsion 8/10
J'ai revu Repulsion de Polanski, ma note n'a pas changé et encore une fois j'ai été soufflé par la prestation de Catherine Deneuve qui nous offre une virée dans la folie.
Beaucoup de choses sont à dire, beaucoup de choses sont à analyser : le mieux est de les voir et de les comprendre.
Les 11 Fioretti de François d'Assise 5/10
Au début je voulais lui attribuer un 6 pour me donner bonne conscience puis j'ai réfléchi et j'ai pensé à un 4. Finalement je trouve que la moyenne est juste.
J'ai trouvé ce film terriblement ennuyant. Les différents messages sur le bonheur et la pureté sont tellement naïfs que cela en devient ridicule.
Le film est découpé en plusieurs tableaux, sans fil conducteur, montrant le quotidien de Saint François et de ses disciples.
Je termine par : « heureux sont les simples d'esprit » qui résume parfaitement ma pensée.
The Parallax View 7/10
Thriller qui mélange politique et journalisme évoquant l'assassinat d'un sénateur, s’inspirant de l'affaire du président Kennedy.
Un bon film mais je recommanderais davantage I... comme Icare dans ce registre.
Event Horizon pour résumer, c'est un petit peu de Dead Space, un petit peu d'Alien, un petit peu de L'antre de le la folie, un petit peu de tout en fait avec une bonne dose d'effets spéciaux quasi narnardesques aujourd'hui.
On échappe pas aux jumpscares à deux balles ou encore aux personnages clichés comme le sidekick black insupportable à la Eddie Murphy qui fait des blagues de cul même dans les pires moments. Ou encore les trucs scénaristiques incohérents comme le personnage qui voit un truc flippant mais qui ne peut pas s’empêcher d'aller le trifouiller par curiosité.
Bref, WS Anderson a la réputation d'être un gros tâcheron, mais Event horizon semble être son meilleur film et c'est effectivement un bon film pour une série B. Il est très prenant et l'intrigue est plutôt bonne, la DA est pas mal et peut être même supérieure à Prometheus par sa façon de s'affirmer qui fait beaucoup penser à Pandorum. Le début est sympa, mais plus ça va moins ça va. Si l'on retire le côté SF-Fantastique-Horreur-Mystérieux, il ne reste plus grand chose.
Votez McKay "m'voyez" est un film d’élection politique entre un jeune idéaliste incarné par Robert Redford et un vieux cynique incarné par Don Porter.On va suivre du côté de McKay le duel entre ces deux personnages et leurs équipes de campagne pour devenir sénateur. La question étant de savoir si notre poulain va réussir à récupérer la place du lion sans tomber dans les mêmes travers que son adversaire.
Par cet enjeu le film en profite pour mettre au jour certains aspects du système politique encore et surtout d'actualité. Je pourrais les lister, mais ça risque de tout spoiler. En tout cas, ça se finit de manière assez drôle et ironique :
Spoiler ▼▲
Après avoir consacré tous ses effort dans sa campagne politique, McKay n'a pas eu le temps de réfléchir au programme qu'il appliquerait une fois sénateur. Il est poursuivit tel une rockstar par les fanatiques décérébrés qui l'ont élu et le film termine sur cette phrase en détresse de McKay : "que fait-on maintenant ?"
Je crois qu'on ne peut pas mieux résumer la réalité. (Surtout quand on pense à notre président. loul)
J'ai trouvé que c'était un bon divertissement qui passe très bien.
Pour le petit côté dénonciation, il remplit son job, mais reste néanmoins inoffensif. Il ne fait qu'enfoncer une porte ouverte et n'arrive pas à la cheville d'autres films comme :
"L'aaaaaventureeeeuh c'est l'aventuuuuureeeuh, elle est pareille à l'amuuuuur, elle est en moi pour toujouuurs..."
Ça fait des semaines que j'ai cette chanson de Johnny dans la tête. --"
L'Aventure, c'est l'Aventure est un film sur un groupe de gangster spécialisé dans le braquage de banque mais qui décide de se reconvertir "à la politique". Ils vont changer leurs objectifs et se consacrer aux délits diplomatiques qui rapportent beaucoup plus. Le réalisateur en profite pour se foutre de la tronche de toutes les idéologies de l'époque. Et ça c'est cool.
Les scènes se succèdent comme des sketchs qui racontent les différents "coups" de nos personnages.
Certaines sont assez plates, d'autres ont leur potentiel de répliques cultes et sont franchement drôles.
Avec de très bons acteurs et des dialogues très prenants ça fonctionne super bien. Comme d'habitude Lino Ventura crève l'écran avec son caractère de brutus et Jacques Brel aussi (contrairement à Johnny qui n'apparaît que très peu en fin de compte).
C'est un film de potes fait par des potes avec un petit côté Tontons flingueurs. Ça transparaît beaucoup et on est obligé d'être de bonne humeur après le visionnage. C'est une comédie qui possède sa propre ambiance comme toutes les bonnes comédies françaises à l'ancienne.
Player pas mal ton petit poème, Yoco j'adore les chaussettes neuves mais un truc de ouf! Pour résumer, tu es anti vidéo (comme platini) et anti chaussette (commes les allemands en vacances) et donc ma note sera dans les godasses, on est bon?
Bref, Chuck Chan reçoit le certificat du bon gout. Congratulation. :p
Nickel, ça rendra vachement bien en encadré au mur ^^
Content que tu aies apprécié. Event Horizon, je suis d'accord avec toi, c'est de la série B mais c'est assumé et rythmé, ce qui fait que je le revois toujours avec plaisir.
Votez McKay, j'adore ce que nous propose le film, il nous montre
Spoiler ▼▲
qu'un politique ne peut être élu par une majorité que s'il aseptise son propos, travaille sa gestuelle, et s'engouffre dans toutes les opportunités d'écraser son adversaire et de se mettre sur un piedestal. Le pire étant que ce n'est presque pas de sa faute, tant il est pris dans un tourbillon qui l'empêche de penser, comme tu le soulignes avec la fin où on ressent la trouille de s'être hissé au sommet sur du vide en disant ce qu'on voulait entendre. Une autre scène important pour moi, c'est quand il répète son discours face caméra et que son conseiller en communication lui demande de mieux gérer sa respiration et ses clignements d'yeux, ce qui l'amène plus tard à joyeusement péter les plombs dans sa voiture, tant tout cela n'a plus aucun sens. C'est du génie !
Et l'Aventure, c'est effectivement un feel-good-movie fait par des potes. Que du bonheur !
Très sympa ce topic; par contre le nombre de critiques sur la page d'un film...c'est à droite avec l'étoile en dessous de la note générale c'est ça ?
Du coup, je propose une de mes comédies françaises préférées de loin (top 5); le viager
[url]
En plus d'avoir d'excellents gags, et un superbe casting, c'est une comédie écrite par Goscinny
(papa d'Astérix et le petit Nicolas)
On a une bonne humeur et toutes les références au contexte (seconde guerre mondiale)
Bon je vais essayer de trouver 2 autres films méconnus (ça risque d'être difficile)
Voici ma critique (chelou) de L'enfer, de Claude Chabrol. Avant tout il faut savoir que j'avais pas grand chose à dire sur le film qui n'ait déjà été dit (et en mieux) sur le fofo, alors j'ai voulu tenter un truc en vers et en rimes... Ça vaut ce que ça vaut. x)
Des films qui sont pas de mauvais moments, ni de bons
Quand ça commence juste, on y va, sans appréhension
On en ressort, on se dit : « Bien sûr y a du boulot »
Malheureusement, quoi qu'il arrive, rien n'y fait
Il y a des films comme ça, rien ne sert d'insister
Et quand je suis arrivé aux portes de L'Enfer
La lassitude s'était insinuée en moi
J'aurais pourtant bien pu remuer ciel et Terre
Ça ne valait pas le coup « je ne suis pas pour toi »
Au final on apprécie le travail convaincant
sans jamais sortir d'un état d'ennui sous-jacent
Il y a des gens qui aiment, ils ont vraiment de bons goûts
Les qualités, et faiblesses forment vraiment un tout
Sincèrement, le seul réel problème avec moi
J'ai beau persévérer, le résultat ne prend pas
Mais franchement Chabrol je ne t'en veux pas du tout
Car c'est clairement pas du travail de tâcheron
J'ajouterais même que franchement c'est plutôt bon
Tu réussiras sûrement mieux ton prochain coup
Les barbouzes de Georges Lautner.
Lorsque le célèbre marchand d'arme Constantin Bernard Shah passe l'arme à gauche, les gouvernements du monde entier s'affolent. La crème des crèmes des agents secrets Russes, Suisses, Allemands et Français sont envoyés auprès de la belle et ingénue veuve de Shah pour récupérer des brevets d'armes atomiques. La compétition pour les obtenir s'annonce féroce, d'autant plus que d'autres pays comptent bien mettre leur grain de sel.
Le film est un joyeux bordel drôle et débridé, et les dialogues, qui ont été confiés aux bons soins de Michel Audiard, sont ciselés et font souvent mouches même s'ils restent un cran au dessous des Tontons Flingueurs. Tous les clichés de l'agent secret y passent, le faux portrait dans le mur, le scorpion dans le lit, les micros planqués un peu partout, etc... Les agents redoublent de subterfuges et coups bas pour arriver à leurs fins. En jouant avec les codes du genre, le film tourne en dérision le film d'espionnage et leurs agents tapageurs et séducteurs qui, dans la réalité, se feraient repérer à 10 km à la ronde. Les bruitages des silencieux sont à se tordre de rire, les agents chinois poppent à la chaîne, et la quasi-totalité du mobilier du château de la veuve est détruit sans qu'elle ne daigne y prêter attention. Bref, un rythme soutenu où l'humour prime. OSS 117 n'a rien inventé.
On peut toutefois regretter que certaines scènes d'actions soient un peu confuses et flottent un peu dans les chorégraphies. Mais en 1964, fallait faire sans effets spéciaux... La plupart des personnages manquent aussi un peu de finesse même si ce n'est pas le but premier de ce genre de comédie. Le film n'a cependant pas si mal vieilli (hormis le son bien dégueulasse), et offre même quelques effets sympatoches de mise en scène. Je pense notamment à certains longs plans séquences plutôt bien foutus. D'autres effets ont vieilli mais confèrent un certain charme, comme par exemple des fondus enchaînés ou encore les gros plans très serrés sur les visages après une boutade, mais ça reste discret et peu employé.
Au final, j'ai passé un bon moment devant ce film. Merci Yoshi ;)
Je me suis approché du film et j'ai plongé mon regard Dans ses Yeux...
2 heures plus tard...
Ca y est Film, j'ai plongé mon regard dans le tien. On lit souvent cette espère de phrase hippie qui veut que quand on plonge son regard dans celui de quelqu'un on voit son âme. D'habitude je crois pas trop à ce gendre de connerie proférées par des personnes qui feraient mieux de retourner à Woodstock avoir des relations contre-nature avec des chèvres, mais là c'est vrai. Tu peux plus te débiner Film, je sais tout de toi par ce regard intense.
Film, je sais que tu t'appelles Dans ses Yeux et que tu es argentin, tu a été présenté au monde en 2010 ayant pour paternité le réalisateur Juan José Campanella mais aussi un auteur de polar ayant eu l'idée de ta conception. Ton arrivée au monde fut glorieuse puisque comme cadeau de naissance on t'a offert, entre autres, l'oscar du meilleur film étranger. Je dois avouer que y a plus dégueulasse comme cadeau. C'est pourquoi beaucoup de cinéphiles t'ont pris sous leur aile afin de te faire découvrir le plus de monde, c'est le cas de el tourteau pour ma part. Mais bon, dans son cas, c'est plus sous sa pince que sous son aile, la biologie, tout ça...
Film, je vois que tu en as marre que je récite un peu vulgairement ton C.V comme un élève de 3ème en mode « Histoire des Arts » alors on va s'intéresser à ce que tu racontes : une histoire au long cours sur un ancien greffier d'un palais de justice de Buenos Aires qui profite de sa retraire pour écrire une roman sur une sombre affaire de viol avec supplément meurtre sur une jeune institutrice dans les années 1970 qui s'était poursuivie par la poursuite du criminel. On pourrait croire que tu manques d'ambition Film, mais ce n'est pas le cas, ton histoire est bien plus que celle d'un polar puisque tu nous montres la société argentine et son évolution des années 1970 aux années 2000 grâce à des personnages forts et un scénario aussi bien ficelé que bien écrit. Bon j'avoue que tu m'as légèrement perdu au début Film car tu es profondément argentin et ton système judiciaire des années 1970 est quand même différent du notre mais au final ton histoire est profondément universelle et prend aux tripes par moments tout en sachant être glaçant, stressant, drôle et émouvant... Sous tes airs de polar, tu caches quand même de belles et tragiques histoires d'amour.
Film, tu es porté par des comédiens extraordinaires comme ton héros Ricardo Darin (Les Neufs Reines, Le Fils de la Mariée...) au charisme fou et à la détermination sans faille... On est obligé de citer la magnifique Soleded Villami dont c'est presque le premier film mais aussi l'hilarant et touchant Guillermo Francella en alcoolique bêta sans oublier Pablo Rago en mari éploré et Javier Godino en criminel bipolaire et glaçant... Mais bon arrêtons le name dropping Film, tous tes comédiens sont extraordinaires.
Film, je te le dis une bonne fois pour toutes, tu es un grand Film, un très grand Film et je suis tellement heureux de t'avoir découvert. On dit souvent que le cinéma veut se rapprocher de la vie et que beaucoup aimeraient que leur vie soit comme au cinéma. Et c'est là ta force Film, tu respires aussi bien le cinéma que la vie. Tes héros se font des films tout au long de l'histoire et tu mélanges habilement polar et romance dans un torrent d'émotions nous rappelant constamment pourquoi on aime le cinéma. Mais dans toutes tes scènes, tu fais respirer la vie avec une excellent gestion du temps qui passe et des flashbacks et des personnages profondément humains. Tu es du vrai cinéma capable de révéler la beauté et la noirceur du genre humain... Film, tu es le cinéma, tu es la vie et c'est pour ça que je t'aime.
Film, ton père est un voleur, il a volé les meilleurs techniques de direction et les a mis dans ta pellicule... A moins que tu sois tourné en numérique... En gros, on s'en fout, je te fais un compliment... Ta mise en scène est excellente de bout en bout car tu gères les flashbacks, les ellipses et les imaginations des personnages avec une grande virtuosité et tu sais toujours bien placé ta caméra histoire de montrer que tu sais filmer mais sans jamais être prétentieux. Bon un petit peu quand même quand tu nous proposes un plan séquence dans un stade de foot complètement hallucinant mais c'est tellement bon que tu peux te le permettre. On peut aussi citer des scènes savoureuses dans le bar de Sandoval comme un interrogatoire aussi captivant que dérangeant... Bon après Film, tout n'est pas parfait non plus, je t'ai trouvé un peu trop littéraire dans tes dialogues par moments et ton choix de vieillir les comédiens ne fonctionnent pas tout le temps, c'est un peu grossier pour certain... Mais quand on aime, on fait fit de telles imperfections...
Films, tu vois que je sais tout de toi et que depuis le début je flagorne à mort... Mais je sais que tu me regardes avec un petit sourire en coin car si j'ai plongé mon regard dans le tien, tu as plongé ton regard dans le mien. Donc tu sais tout... Tu sais que si el tourteau cache des pépites sous ses pinces, ces dernières peuvent aussi se révéler violentes. Film, tu sais très bien que je n'aurai peut-être pas le temps de percer Le Mystère de la Chambre Jaune...
Sell kids for food
@Greensnake, j'aime bien tes critiques, tu t'impliques et elles sont assez personnelles, rien à dire pour celle là tu en parles mieux que si j'avais du en faire une critique.
J'avoue que moi aussi j'étais sur le cul lors du plan séquence dans le stade de foot, je me suis repassé la scène 5 fois...
Video Club hooperien
@ el tourteau : Merci ! J'essaie de me démarquer comme je peux, je n'ai pas de talent de dessinateur, je serai incapable de faire une vidéo comme certains d'entre vous et je n'ai pas le bagage cinématographique avec le bon vocabulaire et les excellentes références dont certains peuvent faire preuve. Mais je me défends avec mes armes.
Et je viens aussi de me rendre compte que j'ai oublié de dire que Dans ses Yeux parle aussi du bordel politique qu'était l'Argentine à cette époque....
Sell kids for food
Mes avis très rapides sur les films de juillet :
L'Enfer 4/10
Contrairement à ce que j'ai cru quelques secondes avant de lancer le film, je ne l'ai pas apprécié. Je ne vais pas faire de jeu de mots en disant que c'était un enfer à regarder car d'une part cela serait trop facile et faux d'autre part, me concernant.
En effet j'étais pris par l'intrigue pendant un bon moment, la déchirure de ce couple va crescendo, les différents personnages sont bien amenés et on a le temps de voir venir les choses. Cette partie était relativement bonne, je n'ai rien de négatif à dire. Ce qui ne va pas, c'est tout le reste. Au moment où Paul, François Cluzet, entre dans sa paranoïa : le film se répète, les dialogues deviennent moins crédibles et le jeu d'acteur en prend un sacré coup.
Au final je n'y croyais plus, je ne voulais même plus savoir si c'était une histoire d'adultère ou de la pure folie. Ce que je voulais avant tout, c'était voir le générique de fin et rejoindre mon lit.
Repulsion 8/10
J'ai revu Repulsion de Polanski, ma note n'a pas changé et encore une fois j'ai été soufflé par la prestation de Catherine Deneuve qui nous offre une virée dans la folie.
Beaucoup de choses sont à dire, beaucoup de choses sont à analyser : le mieux est de les voir et de les comprendre.
Les 11 Fioretti de François d'Assise 5/10
Au début je voulais lui attribuer un 6 pour me donner bonne conscience puis j'ai réfléchi et j'ai pensé à un 4. Finalement je trouve que la moyenne est juste.
J'ai trouvé ce film terriblement ennuyant. Les différents messages sur le bonheur et la pureté sont tellement naïfs que cela en devient ridicule.
Le film est découpé en plusieurs tableaux, sans fil conducteur, montrant le quotidien de Saint François et de ses disciples.
Je termine par : « heureux sont les simples d'esprit » qui résume parfaitement ma pensée.
The Parallax View 7/10
Thriller qui mélange politique et journalisme évoquant l'assassinat d'un sénateur, s’inspirant de l'affaire du président Kennedy.
Un bon film mais je recommanderais davantage I... comme Icare dans ce registre.
Event Horizon pour résumer, c'est un petit peu de Dead Space, un petit peu d'Alien, un petit peu de L'antre de le la folie, un petit peu de tout en fait avec une bonne dose d'effets spéciaux quasi narnardesques aujourd'hui.
On échappe pas aux jumpscares à deux balles ou encore aux personnages clichés comme le sidekick black insupportable à la Eddie Murphy qui fait des blagues de cul même dans les pires moments. Ou encore les trucs scénaristiques incohérents comme le personnage qui voit un truc flippant mais qui ne peut pas s’empêcher d'aller le trifouiller par curiosité.
Bref, WS Anderson a la réputation d'être un gros tâcheron, mais Event horizon semble être son meilleur film et c'est effectivement un bon film pour une série B. Il est très prenant et l'intrigue est plutôt bonne, la DA est pas mal et peut être même supérieure à Prometheus par sa façon de s'affirmer qui fait beaucoup penser à Pandorum. Le début est sympa, mais plus ça va moins ça va. Si l'on retire le côté SF-Fantastique-Horreur-Mystérieux, il ne reste plus grand chose.
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Votez McKay "m'voyez" est un film d’élection politique entre un jeune idéaliste incarné par Robert Redford et un vieux cynique incarné par Don Porter.On va suivre du côté de McKay le duel entre ces deux personnages et leurs équipes de campagne pour devenir sénateur. La question étant de savoir si notre poulain va réussir à récupérer la place du lion sans tomber dans les mêmes travers que son adversaire.
Par cet enjeu le film en profite pour mettre au jour certains aspects du système politique encore et surtout d'actualité. Je pourrais les lister, mais ça risque de tout spoiler. En tout cas, ça se finit de manière assez drôle et ironique :
J'ai trouvé que c'était un bon divertissement qui passe très bien.
Pour le petit côté dénonciation, il remplit son job, mais reste néanmoins inoffensif. Il ne fait qu'enfoncer une porte ouverte et n'arrive pas à la cheville d'autres films comme :
http://www.senscritique.com/film/Le_President/413356
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"L'aaaaaventureeeeuh c'est l'aventuuuuureeeuh, elle est pareille à l'amuuuuur, elle est en moi pour toujouuurs..."
Ça fait des semaines que j'ai cette chanson de Johnny dans la tête. --"
L'Aventure, c'est l'Aventure est un film sur un groupe de gangster spécialisé dans le braquage de banque mais qui décide de se reconvertir "à la politique". Ils vont changer leurs objectifs et se consacrer aux délits diplomatiques qui rapportent beaucoup plus. Le réalisateur en profite pour se foutre de la tronche de toutes les idéologies de l'époque. Et ça c'est cool.
Les scènes se succèdent comme des sketchs qui racontent les différents "coups" de nos personnages.
Certaines sont assez plates, d'autres ont leur potentiel de répliques cultes et sont franchement drôles.
Avec de très bons acteurs et des dialogues très prenants ça fonctionne super bien. Comme d'habitude Lino Ventura crève l'écran avec son caractère de brutus et Jacques Brel aussi (contrairement à Johnny qui n'apparaît que très peu en fin de compte).
C'est un film de potes fait par des potes avec un petit côté Tontons flingueurs. Ça transparaît beaucoup et on est obligé d'être de bonne humeur après le visionnage. C'est une comédie qui possède sa propre ambiance comme toutes les bonnes comédies françaises à l'ancienne.
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La conclusion :
Votez McKay : 7/10
Divertissant mais inoffensif.
L'Aventure, c'est l'Aventure : 7,5/10
https://www.youtube.com/watch?v=eTm0X93l8vk
Event Horizon : 6,5/10
En dessous de Pandorum.
Bref, Chuck Chan reçoit le certificat du bon gout. Congratulation. :p
Event horizon et Votez Mckay me tentent bien.
Player pas mal ton petit poème, Yoco j'adore les chaussettes neuves mais un truc de ouf! Pour résumer, tu es anti vidéo (comme platini) et anti chaussette (commes les allemands en vacances) et donc ma note sera dans les godasses, on est bon?
Video Club hooperien
Content que tu aies apprécié. Event Horizon, je suis d'accord avec toi, c'est de la série B mais c'est assumé et rythmé, ce qui fait que je le revois toujours avec plaisir.
Votez McKay, j'adore ce que nous propose le film, il nous montre
Et l'Aventure, c'est effectivement un feel-good-movie fait par des potes. Que du bonheur !