Juste en passant, j'ai vu deux de tes trois films Symphonia, j'ai beaucoup aimé comme tu as pu voir l'autre étant Green Snake. J'écrirais un petit bilan d'ici la fin de la semaine ! et je vais surtout essayer de voir le troisième avant ce week end. Mais bien évidement je te remercie par avance pour les découvertes.
J'ai lu tes deux critiques Fuz et je suis ravie !
Je trouve aussi que ce Alice est l'une des meilleures adaptations, et l'ambiance y est tellement unique ! Ce n'est pas un film qu'on oublie de sitôt !
J'avais lu quelque part l'avis d'une institutrice qui avait montré ce film à ses jeunes élèves, disant qu'ils n'avaient pas été le moins du monde effrayés, au contraire. C'est intéressant de se dire que ce que l'on perçoit comme étant étrange et malsain ne l'est pas forcément pour de jeunes enfants et leur imaginaire !
Concernant Green Snake, je partage ton avis à 100% ! Je suis également une grande fan du réal et The Lovers et celui-ci sont (pour le moment) mes deux gros coups de coeur de sa filmo (pour des raisons différentes en plus) !
En espérant que le dernier te plaise autant !
Sinon, voici ma première critique sur la Collectionneuse :
Ma première entrée en matière dans le cinéma de Rohmer, il était temps !
Trois personnes sont en vacances dans une grande maison prêtée par un ami commun. Deux hommes et une femme, Adrien, Daniel et Haydée. Cette femme, que les deux hommes ne connaissent pas, c'est la fameuse collectionneuse. L'été bat son plein, et la bâtisse va devenir le théâtre d'un jeu de séduction un peu cruel. Rapports de force et jeu de dupes sont au menu et une relation que je qualifierais de tantôt chien tantôt chat va naitre entre la jeune fille et Adrien.
Que dire ? A la fin du visionnage, j'étais décontenancée et je ne savais que penser du film. Les deux hommes sont odieux avec Haydée et imbus d'eux-mêmes comme y a pas. De vrais goujats vous dis-je, mais brillants, passant leur temps à tout intellectualiser, dans des discussions philosophiques dont seuls les deux dandys ont le secret.
Ne connaissant pas Rohmer, je me suis dit : ce film est t'il l'expression d'une misogynie rare ou au contraire celle d'un mépris pour les hommes ? Non, Fuz n'a pas pu me conseiller quelque chose d'aussi réducteur...
Pendant que je cogitais à cela, je pensais soudainement à une scène, puis au titre, et soudain... j'eus une fulgurance (rare mais possible) ! Et si ce film traitait tout simplement de l'impossibilité pour deux êtres différents de vivre ensemble, de s'aimer, et de se comprendre ? Presque évident ? Mais le propos du film est un peu plus complexe que cela, à l'image de la relation tissée entre les deux personnes.
En effet, Adrien, c'est un peu le stoïcien, sans cesse dans la négation ou l'interprétation de ses ressentis, lisant Pascal et se trouvant dans une quête du vide, du rien absolu. Ce qui va le troubler c'est ce désir qu'il ne comprend pas pour Haydée.
Cette dernière est à contrario une grande épicurienne, jouissant des choses de la vie sans trop se poser de questions, collectionnant, amassant les hommes, à la recherche d'une plénitude totale. Pourrait elle trouver quelque chose en Adrien qui la comblerait ?
Ces deux là s'attirent, se désirent comme des aimants/amants dont Adrien serait le pôle - et Haydée le pôle + (je suis plutôt fière de celle là héhé), mais aussi se repoussent. Aaah les mystères du magnétisme !
Bon et alors, quel est le constat ?
Beeen plutôt bad mon colonel.
Spoiler ▼▲
Le couple jamais formé se déchire avant même de naitre et les deux protagonistes partent chacun de leur côté.
C'est, pour moi, un film sur l'incompréhension de l'Autre, sur le clivage, qu'il soit idéologique, social, dans le mode de vie... Dans l'opposition et la frustration de ne pouvoir avoir une relation sociale normale (ce que dit Haydée) avec l'Autre, encore plus si il est foncièrement différent de Soi.
J'ai pensé à la Discrète de Christian Vincent en regardant ce film, car le propos est presque le même, mais là ou ce dernier est réconciliateur, le film de Rohmer, lui, fracasse en beauté cette idée, à l'image du vase vide réduit à sa fonction décoratrice, contenant sans contenu, finissant brisé sur le sol, symbole d'un essai raté et artificiel de concilier deux êtres contraires.
La confrontation verbale d'Adrien avec un autre collectionneur (qui le démonte en 2-2) pourrait nous indiquer que ce sont ceux à la recherche d'un plein qui gagnent. Bref, ceux qui vivent vraiment.
Mais qui recollera les morceaux ? Surtout pas Adrien, ni Haydée. Personne ne le fera.
Au final, paradoxalement, je n'ai pas tant été emballée par le film en lui-même mais bien par le propos qui s'en dégage selon moi (même si je me trompe sûrement !). La mise en scène est particulière, avec une espèce de spontanéité théâtrale (je vois pas trop comment la décrire), et de très beaux plans, j'aime le style !
Mais je suis surprise, on m'avait dit et redit que Rohmer aimait les êtres qu'il filmait, j'ai eu l'impression du contraire. Je vais creuser le sujet, et m'engager franchement dans sa filmo pour comprendre. Fuz, une idée :) ?
Un homme, surgi de nulle part dans la gare de New-York, est envoyé en hôpital psychiatrique en raison de propos incohérents. Il affirme s'appeler Prot et venir de la planète K-Pax où règne paix et harmonie. Le docteur Mark Powell étudie le cas de cet homme. Devant les affirmations loufoques mais paraissant pourtant précises et authentiques de son patient, il va devenir de plus en plus obsédé par celui-ci.
Un scénario simple mais assez original, porté par un duo d'acteur (Kevin Spacey et Jeff Bridges) plutôt convaincant. Le film dure 2h, comporte peu de longueurs et les scènes de dialogues entre les deux protagonistes sont bien écrites et fonctionnent bien. Le film peut paraître naïf en bousculant de manière mollassonne les repères sociétaux qui agitent l'occident en les comparant avec ceux de la planète idéale K-Pax, mais il possède un je-ne-sais-quoi de rafraichissant. Peut-être même dans la naïveté et la simplicité du message?
Malheureusement, le reste du film m'a un peu rebuté. La mise en scène, plate et lisse, manque de subtilité et de personnalité. On a droit à un Kevin Spacey sans cesse en proie à une surexposition pour souligner un "mysticisme" un peu lourdingue (un comble pour un personnage censé ne pas supporter la lumière ;)); la musique omniprésente et répétitive est exploitée jusqu'à l'écoeurement (alors qu'à petite touche, elle est vraiment réussie); le déroulement narratif est prévisible; ça dégouline un peu trop de bons sentiments qui donnent parfois un désagréable côté pathos (surtout en ce qui concerne tout ce qui a attrait à la famille); les patients de l'asile sont vraiment caricaturaux; et surtout, l'ambiguïté autour du personnage de Prot aurait pu être beaucoup mieux cultivée et exploitée.
Bref au final, c'est un film en demi-teinte pour moi.
Bon, j'ai pas trop le temps, je fais donc une critique vite fait !
l'Enfer
En trois mots: j'ai pas accroché.
Un film qui présente un couple tout bonnement banal au début, avec mariage, enfant et tout, le film met 45 min a réellement commencé ... C'est lent, long, et je me suis particulièrement ennuyé. Et surtout, tout ça pour une non fin ! Je sais pas, je m'attendais a une fin de ouf, un truc qui rattrape tout le film, qu'ils nous ont montré la parano/jalousie/hystérie de paul pour une fin canon... Puis au final, on a une non fin wtf ?
Après une fin avec plusieurs possibilités, qui laisse plané plusieurs solutions, ou faut réfléchir et tout, pourquoi pas, mais là c'est clairement pas ça.
Après ce qui sauve le film, c'est Cluzet et Béart, heureusement qu'ils sont là sinon ça serait encore pire ...
Un scénario plus que basique, une jalousie maladive, un homme complètement dingue ...
Bref, j'ai clairement pas aimé, à part les acteurs, y'a aucun truc qui ma plus ni en terme de scène, ni en terme de dialogue, un film pas du tout pour moi
Avis rapide sur l'enfer j'ai rien à dire d'intéressant qui n'ai déjà été dit et je dois me magner avant de me faire bannir donc :
J'ai bien apprécie le film surtout grace à la performance de cluzet qui porte vraiment le film sur ses épaules de belle manière malgré beaucoup d'incohérences de situation et non expliquées, d'ailleurs je commence vraiment à me rendre compte que j'adore cluzet pour ses performances il est un des rares acteurs français que j'admire et que je déteste à la fois car il rend une image de lui assez hautaine je trouve, mais ça fait parti de ses rôles qu'il joue donc très bien .
Je trouve Beart en retrait, sans Cluzet je crois que le film aurait été beaucoup plus mineur, c'est lui qui apporte tout le rythme et la tension du film, son ascension dans la folie est très bien menée.
La scène de fin rejoint le fantastique, ce qui n'est pas pour me déplaire, pour une folie paranoïaque ça s'y prêtait.
Sword of the stranger : Je devais pas le voir mais c'est celui dont j'ai le plus de choses à dire au final, c'est souvent quand on a du mal à dire qu'on est le plus loquace :D (désolé)
Un film d'animation que je voulais regarder depuis pas mal de temps, de bonnes notes généralement, une histoire de samurais, de japoniaiserie, de combats au sabre et à l'épée, tout pour me plaire.
Mais voilà, pendant toute la durée du film, je n'ai ressenti que frustration et désintéret pour l'intrigue et ses personnages, je ne renierais pas les qualités d'animation de ce film qui sont plutot bonnes (quoi que, j'y reviendrais), et je comprends qu'il soit apprécié, mais je n'ai pas du tout été emballé par ce film.
C'est un jugement purement personnel, aucune once d'objectivité dans ce que je vais dire, mais les personnages et l'intrigue m'ont fait penser à du Sous-Kenshin.
Kenshin ? C'est quoi ? Pour ceux qui ne connaissent pas, Kenshin est un manga publié dès 1994 par Nobuhiro Watsuki :
L'histoire se passe en 1878 à Tōkyō. Kenshin Himura, ancien assassin, cache un très lourd passé.
La saga kenshin, que ce soit en manga ou en animé, livre une oeuvre pleine qui dépeindra le début de l'ère Meiji par l'histoire de ses protagonistes et pas mal de flashbacks agrémentant une fresque historique romancée certes, mais réelle par bien des aspects, et épique, pour le cas de Kenshin.
Sword of the Stranger situe son intrigue bien avant les histoires de Kenshin et de ses amis (mais genre 300 ans avant quoi), donc vous me direz, pourquoi les comparer ?
Parce que le contexte de l'époque dans Sword of the stranger est très peu développé, qu'on s'en tient à un film de samurai basique, que les personnages sont des archétypes que j'avais déjà vu dans Kenshin, et que leurs visages sont mal faits.
Kotarō, le gamin sans attache, est le yahiko myôjin du pauvre, fusionné avec Kaoru (la promise de kenshin), puisqu'on doit le sauver des griffes du méchant un peu plus tard.
Nanashi – littéralement "sans nom" – lui vient en aide, un vagabond, maitre en escrime et guerrier légendaire, peu causant, plutôt frêle, comme Kenshin, un peu plus grand.
Les visages sont pas très bien faits, inexpressifs, et même pas super bien modélisés comme pour le méchant principal Luo-Lang, comparez le skin pour des personnages semblables dans Kenshin :
Kotarō, notre jeune héros poursuivi par de sombres forces, est un garçon faible mais plein de courage, comme Yahiko dans Kenshin, mais sauf qu'il est beaucoup plus insupportable, faisant carrément preuve d'irrespect à bien des égards quand on lui vient en aide, et restant jusqu'au bout du bout le fameux petit être faible mais sans peur et sans reproche qui ne versera jamais une larme ou ne remerciera jamais son bienfaiteur. Yahiko avait beaucoup plus de classe.
Nanashi, lui, sauve Kotarô, puis après il ne dit plus rien pendant le reste du film, il se contente de jouer du sabre et suivre l'enfant, son passé n'est pas expliqué. Il fait office de maître d'arme surpuissant et discret, d'ancien combattant errant que personne ne peut battre, mais on n'explique pas pourquoi, on ne sait rien de ses origines LE Kenshin du pauvre, clairement, la scène ou il se plonge les cheveux dans l'eau pour retirer sa chevelure de teinture noire et révéler sa chevelure rouge montre qu'il n'assume clairement pas l'héritage post-iconique de son confrère Kenshin.
Le méchant du film, Luo-Lang, est un peu le Saito Hajime de ce film, un personnage à priori mandaté par des forces légitimes, mais cherchant à tout prix le combat, et surtout le combat contre des adversaires les plus forts, arrogant à souhait. Malheureusement pour lui, son personnage est très peu développé, très très moche visuellement, blond (?) et bien trop lourdeau pour un esthète du katana.
L'intrigue se centre sur le pouvoir de l'immortalité que pourrait procurer Kotarô, mais n'est qu'à peu d'occasion abordée, et très mal expliqué, le contexte et l'intrigue c'est le néant.
Certains passages on nous montre la tour de garde, celle censée acceuillir le phénomène, pour le sacrifice ultime, on dirait des vieux graphismes PC pendant ces phases.
L'animation est fluide mais sans impact émotionnel pour ma part, parce que les personnages sont acharismatiques et dénués de personnalités car déjà vu en mieux dans Kenshin, de plus la musique qui accompagne les combats est la même qui est reprise pendant tout le long du film, le thème façon chinois revient tout le temps que ça en devient énervant, BO est répétitive à souhait.
Au final Sword of the stranger a été une grande déception, énorme même, je crois que j'en attendais trop, je n'ai rien aimé dans cet animé auquel pourtant je reconnais des qualités d'animation.
Un avis vite fait aussi sur L'été de Kikujiro parce que pas trop le temps.
Les qualités du film sont la musique principal qui est vraiment belle, mais surtout les liens qui se créait entre les deux personnages principaux, ainsi que l'attachement qu'on peut avoir pour ses personnages.
Les points faible, c'est le manque cruel de musique à part la musique thème, qui certes est vraiment sympa, mais ça ne suffit pas pour faire une BO. Le rythme du film est trop lent, certains passages trop long, des plans interminable également
Le film dégage beaucoup d'émotion, de bon sentiment tout simplement.
Un film qui reste agréable dans l'ensemble !
(3,5/5)
Pour la session d'Aout, ça risque d'être compliqué... Je serais en vacance la première partie du mois, sans réel moyen de pouvoir voir des films, que ça soit en dvd ou par pc ... Du coup j'crois que je ne pourrais malheureusement pas y participer.
Après si je peux, je pourrais toujours mater les films qui m'intéresse sans pour autant proposer ma liste, histoire de ne pas être ban a vie si jamais je ne peux pas mater les films imposé :D.
Critique très rapide de la Soif du Mal, pour la simple raison que je ne sais pas quoi en dire :/
Le film raconte l'histoire de Vargas, un policier travaillant au Mexique dans une ville frontalière aux USA. Le jour ou une voiture explose tuant ainsi un homme et sa femme, il se voit contraint a enquêter avec la police américaine pour arrêter le meurtrier. Mais très vite, il sera confronté a un agent véreux et corrompu qui va lui mettre des battons dans les roues.
Désolé player fou, mais je n'ai pas accroché plus que ça au film. Le film a vraiment des qualités, comme par exemple un jeu d'acteur très bon (avec Charlton Heston dans le rôle principal), une mise en scène audacieuse (surtout la scène d'ouverture) et une trame qui se tient. Mais malgré cela je n'ai pas réussi a rentrer dans le film, je me suis senti très extérieur au récit. C'est pour ça que je n'ai pas grand chose a en dire. J'ai pourtant vu le film deux fois, mais rien n'y fait j'ai pas été happé :/
Néanmoins je vous conseille tout de même le film, en espérant que vous y serez plus réceptif que moi ^^
T'as vraiment regardé le film une deuxième fois ? fallait en vouloir x) D'ailleurs, tant pis que que ça t'ait pas plu, c'est dommage, mais c'est pas grave, ce sont des choses qui arrivent, comme dirait l'autre.
J'ai regardé L'Enfer hier soir ! J'ai commencé mon strip pour Wrong, je le termine aujourd'hui et j'essaye d'enchaîner avec celui pour L'Enfer. Ça va être speed. Et si jamais j'ai pas terminé à temps je posterai des versions texte en amont.
Bonjour à toutes et à tous! Aujourd'hui je vais vous causer de Titan A.E.
Alors oui, j'ai pris mon temps pour sortir ce truc, y'avais un peu de flemme mais aussi un peu de flippe sachant que c'est ma première vraie critique. Je vous demanderais un peu d'indulgence! ;)
Film d'animation sorti en 2000, c'était celui du trio que j'attendais le plus au tournant, sachant que j'adore l'animation et plus particulièrement le thème de l'espace.
L'histoire :
Ce film nous raconte l'histoire d'une humanité décimée à cause de son imagination débordante.
En effet elle a découvert un moyen de créer une nouvelle Terre d'accueil. La terraformation, comme elle est utopiquement envisagée pour Mars, aujourd'hui.
Seulement, les Drej, une espèce d'androides formés d'énergie pure, voient en l'espèce humaine une menace pour leur domination.
C'est dans ce futur lointain que la Terre est détruite par la race extraterrestre. Juste avant le drame, Cale Tucker, le fils du "créateur" du projet dont le film tire le nom, reçoit un anneau qui permettrait de terminer les ambitions de son père.
C'est donc 15 ans plus tard que le film se déroule, alors que Cale à maintenant près de 20 ans. Il est contacté par un certain Korso qui va le mener dans son expédition, alors que l'humanité est réduite à
un nombre d'individus très restreint.
Points positifs :
-La bande son qui s'incruste directement après le flashback. De bonne facture, elle rythme d'une main de fer les scènes d'actions. Point à souligner toutefois, j'y reviendrais.
-Les différentes races extraterrestres qui sont montrées à l'écran. Cela insuffle de la cohérence à l'univers et montre comme les humains sont minoritaires dans cet univers, par ailleurs.
-Graphiquement c'est lisible, mais j'y reviendrais. Les planètes et autres stations spatiales font mouche! Compliqué de juger sachant que je ne vois le film qu'aujourd'hui
Points négatifs :
Difficile de trouver du négatif, car objectivement ce film est bon et je l'ai apprécié, le revoir d'ici peu me serait agréable, ce qui m'arrive rarement pour être souligné.
-Peut-être quelques longueurs au début, mais bon il fallait bien introduire l"histoire. Ensuite tout s'enchaine bien donc ce n'est pas grave.
-Finis les bizounours, car en effet ouais certains passages en 3d ont vraiment vieilli en fait! Ca se remarque bien lors du revisionnage et parfois c'est mal implémenté et ça jure un peu. C'est regardable, mais c'est en aucun cas irréprochable et je voulais le souligner.
-Ouais, je reste sur ma faim niveau musiques. Même si la bande son m'a plu, je partais dans l'idée d'en avoir plus et aussi plus travaillé.
Que puis-je ajouter d'autre..? Un film que je conseille clairement, rien que pour son scénario et univers qui sauve tous les points négatifs et rend le mélange super agréable.
PS : les autres critiques arrivent sous très peu de temps normalement, so don't worry. J'aimerais quand même montrer à Olaf ce que j'ai pensé de ses films, nan mais ho :p
Alors, déjà, je viens de me rendre compte que je trouve l'affiche plutôt belle, et ça c'est cool !
Bon sinon, petit film français de 55 min mettant en scène 4 personnages : un chasseur de primes, un berger, une coiffeuse et un bandit, déambulant sur le plateau du Causse.
Le ton du film est entre le comique, l'absurde et le métaphysique.
Oui, c'est souvent drôle, car bourré de situations plutôt cocasses, surtout grâce à la présence du chasseur, ce "vaillant guerrier" comme il aime se nommer, fatigué à cause de son ex job "en Sibérie, et du décalage horaire" (en fait, c'est juste qu'il a trop couru).
On y voit des bergers d'ounayes, créatures buveuses de sang qu'on ne verra jamais, des gens qui marchent et courent... beaucoup, afin d'échapper à ou de trouver quelque chose. Mais quoi ? J'ai perçu cela comme une quête de sens, surtout pour la jeune coiffeuse qui parle beaucoup au berger qu'elle rencontre, et qui se pose beaucoup de questions.
Les personnages passent leur temps à se rencontrer, puis à se quitter, puis à se retrouver, par un hasard chanceux (autre élément plutôt étonnant et m'ayant fait sourire à de nombreuses reprises).
Il y aurait beaucoup à dire sur ce film, et ce qu'il offre en terme d'interprétations, mais je n'ai malheureusement pas le temps, ni les "qualifications nécessaires" (entendez : je suis plutôt limitée) pour pouvoir tout comprendre. Cela dit, même si ma critique est à chaud, je pense continuer à réfléchir par la suite !
Parce que le film est très riche, on pourrait y voir une réflexion sur le libre-arbitre, la justice, le sens de la vie, un questionnement sur la condition des pauvres, ces gueux, que les plus aisés exploitent dans le film. Mais également sur la rébellion...
Spoiler ▼▲
(le bandit qui s'en prend justement à ces derniers)
On y ressent également un grand amour pour le Sud, pas étonnant, le réalisateur est issu d'une famille d'agriculteurs dans l'Aveyron. Guiraudie (qui joue aussi le berger) aime sa Terre et ça se voit.
En somme, ce qu'il se dégage le plus de cette oeuvre, c'est bien l'amour de la liberté et des gens de la Terre.
Spoiler ▼▲
Mais au final, que sont ces ounayes, ces bêtes transmetteuses de maladie et se nourrissant de sang ? Des hommes perdus, et/ou corrompus peut être, que le berger cherche à guider (très christique mais pourquoi pas ?) !
En tout cas, ce que j'ai compris, c'est que pour espérer trouver des réponses et aller vers de nouveaux horizons, étranges et inconnus, il faut savoir se détourner de la route !
J'ai passé un bon moment, le film est sympathique et cherche à faire réfléchir, mais pas de manière pompeuse comme on pourrait le croire, ce qui est très appréciable. Et puis, j'ai aimé l'atmosphère bienveillante qui se dégage de l'oeuvre. Mince, le Sud et les cigales me manquent !!
Hello !
J'ai lu tes deux critiques Fuz et je suis ravie !
Je trouve aussi que ce Alice est l'une des meilleures adaptations, et l'ambiance y est tellement unique ! Ce n'est pas un film qu'on oublie de sitôt !
J'avais lu quelque part l'avis d'une institutrice qui avait montré ce film à ses jeunes élèves, disant qu'ils n'avaient pas été le moins du monde effrayés, au contraire. C'est intéressant de se dire que ce que l'on perçoit comme étant étrange et malsain ne l'est pas forcément pour de jeunes enfants et leur imaginaire !
Concernant Green Snake, je partage ton avis à 100% ! Je suis également une grande fan du réal et The Lovers et celui-ci sont (pour le moment) mes deux gros coups de coeur de sa filmo (pour des raisons différentes en plus) !
En espérant que le dernier te plaise autant !
Sinon, voici ma première critique sur la Collectionneuse :
La Collectionneuse, de Eric Rohmer (1967)
Ma première entrée en matière dans le cinéma de Rohmer, il était temps !
Trois personnes sont en vacances dans une grande maison prêtée par un ami commun. Deux hommes et une femme, Adrien, Daniel et Haydée. Cette femme, que les deux hommes ne connaissent pas, c'est la fameuse collectionneuse. L'été bat son plein, et la bâtisse va devenir le théâtre d'un jeu de séduction un peu cruel. Rapports de force et jeu de dupes sont au menu et une relation que je qualifierais de tantôt chien tantôt chat va naitre entre la jeune fille et Adrien.
Que dire ? A la fin du visionnage, j'étais décontenancée et je ne savais que penser du film. Les deux hommes sont odieux avec Haydée et imbus d'eux-mêmes comme y a pas. De vrais goujats vous dis-je, mais brillants, passant leur temps à tout intellectualiser, dans des discussions philosophiques dont seuls les deux dandys ont le secret.
Ne connaissant pas Rohmer, je me suis dit : ce film est t'il l'expression d'une misogynie rare ou au contraire celle d'un mépris pour les hommes ? Non, Fuz n'a pas pu me conseiller quelque chose d'aussi réducteur...
Pendant que je cogitais à cela, je pensais soudainement à une scène, puis au titre, et soudain... j'eus une fulgurance (rare mais possible) ! Et si ce film traitait tout simplement de l'impossibilité pour deux êtres différents de vivre ensemble, de s'aimer, et de se comprendre ? Presque évident ? Mais le propos du film est un peu plus complexe que cela, à l'image de la relation tissée entre les deux personnes.
En effet, Adrien, c'est un peu le stoïcien, sans cesse dans la négation ou l'interprétation de ses ressentis, lisant Pascal et se trouvant dans une quête du vide, du rien absolu. Ce qui va le troubler c'est ce désir qu'il ne comprend pas pour Haydée.
Cette dernière est à contrario une grande épicurienne, jouissant des choses de la vie sans trop se poser de questions, collectionnant, amassant les hommes, à la recherche d'une plénitude totale. Pourrait elle trouver quelque chose en Adrien qui la comblerait ?
Ces deux là s'attirent, se désirent comme des aimants/amants dont Adrien serait le pôle - et Haydée le pôle + (je suis plutôt fière de celle là héhé), mais aussi se repoussent. Aaah les mystères du magnétisme !
Bon et alors, quel est le constat ?
Beeen plutôt bad mon colonel.
C'est, pour moi, un film sur l'incompréhension de l'Autre, sur le clivage, qu'il soit idéologique, social, dans le mode de vie... Dans l'opposition et la frustration de ne pouvoir avoir une relation sociale normale (ce que dit Haydée) avec l'Autre, encore plus si il est foncièrement différent de Soi.
J'ai pensé à la Discrète de Christian Vincent en regardant ce film, car le propos est presque le même, mais là ou ce dernier est réconciliateur, le film de Rohmer, lui, fracasse en beauté cette idée, à l'image du vase vide réduit à sa fonction décoratrice, contenant sans contenu, finissant brisé sur le sol, symbole d'un essai raté et artificiel de concilier deux êtres contraires.
La confrontation verbale d'Adrien avec un autre collectionneur (qui le démonte en 2-2) pourrait nous indiquer que ce sont ceux à la recherche d'un plein qui gagnent. Bref, ceux qui vivent vraiment.
Mais qui recollera les morceaux ? Surtout pas Adrien, ni Haydée. Personne ne le fera.
Au final, paradoxalement, je n'ai pas tant été emballée par le film en lui-même mais bien par le propos qui s'en dégage selon moi (même si je me trompe sûrement !). La mise en scène est particulière, avec une espèce de spontanéité théâtrale (je vois pas trop comment la décrire), et de très beaux plans, j'aime le style !
Mais je suis surprise, on m'avait dit et redit que Rohmer aimait les êtres qu'il filmait, j'ai eu l'impression du contraire. Je vais creuser le sujet, et m'engager franchement dans sa filmo pour comprendre. Fuz, une idée :) ?
K-Pax, L'homme qui vient de loin de Iain Softley.
Un homme, surgi de nulle part dans la gare de New-York, est envoyé en hôpital psychiatrique en raison de propos incohérents. Il affirme s'appeler Prot et venir de la planète K-Pax où règne paix et harmonie. Le docteur Mark Powell étudie le cas de cet homme. Devant les affirmations loufoques mais paraissant pourtant précises et authentiques de son patient, il va devenir de plus en plus obsédé par celui-ci.
Un scénario simple mais assez original, porté par un duo d'acteur (Kevin Spacey et Jeff Bridges) plutôt convaincant. Le film dure 2h, comporte peu de longueurs et les scènes de dialogues entre les deux protagonistes sont bien écrites et fonctionnent bien. Le film peut paraître naïf en bousculant de manière mollassonne les repères sociétaux qui agitent l'occident en les comparant avec ceux de la planète idéale K-Pax, mais il possède un je-ne-sais-quoi de rafraichissant. Peut-être même dans la naïveté et la simplicité du message?
Malheureusement, le reste du film m'a un peu rebuté. La mise en scène, plate et lisse, manque de subtilité et de personnalité. On a droit à un Kevin Spacey sans cesse en proie à une surexposition pour souligner un "mysticisme" un peu lourdingue (un comble pour un personnage censé ne pas supporter la lumière ;)); la musique omniprésente et répétitive est exploitée jusqu'à l'écoeurement (alors qu'à petite touche, elle est vraiment réussie); le déroulement narratif est prévisible; ça dégouline un peu trop de bons sentiments qui donnent parfois un désagréable côté pathos (surtout en ce qui concerne tout ce qui a attrait à la famille); les patients de l'asile sont vraiment caricaturaux; et surtout, l'ambiguïté autour du personnage de Prot aurait pu être beaucoup mieux cultivée et exploitée.
Bref au final, c'est un film en demi-teinte pour moi.
Bon, j'ai pas trop le temps, je fais donc une critique vite fait !
l'Enfer
En trois mots: j'ai pas accroché.
Un film qui présente un couple tout bonnement banal au début, avec mariage, enfant et tout, le film met 45 min a réellement commencé ... C'est lent, long, et je me suis particulièrement ennuyé. Et surtout, tout ça pour une non fin ! Je sais pas, je m'attendais a une fin de ouf, un truc qui rattrape tout le film, qu'ils nous ont montré la parano/jalousie/hystérie de paul pour une fin canon... Puis au final, on a une non fin wtf ?
Après une fin avec plusieurs possibilités, qui laisse plané plusieurs solutions, ou faut réfléchir et tout, pourquoi pas, mais là c'est clairement pas ça.
Après ce qui sauve le film, c'est Cluzet et Béart, heureusement qu'ils sont là sinon ça serait encore pire ...
Un scénario plus que basique, une jalousie maladive, un homme complètement dingue ...
Bref, j'ai clairement pas aimé, à part les acteurs, y'a aucun truc qui ma plus ni en terme de scène, ni en terme de dialogue, un film pas du tout pour moi
Avis rapide sur l'enfer j'ai rien à dire d'intéressant qui n'ai déjà été dit et je dois me magner avant de me faire bannir donc :
J'ai bien apprécie le film surtout grace à la performance de cluzet qui porte vraiment le film sur ses épaules de belle manière malgré beaucoup d'incohérences de situation et non expliquées, d'ailleurs je commence vraiment à me rendre compte que j'adore cluzet pour ses performances il est un des rares acteurs français que j'admire et que je déteste à la fois car il rend une image de lui assez hautaine je trouve, mais ça fait parti de ses rôles qu'il joue donc très bien .
Je trouve Beart en retrait, sans Cluzet je crois que le film aurait été beaucoup plus mineur, c'est lui qui apporte tout le rythme et la tension du film, son ascension dans la folie est très bien menée.
La scène de fin rejoint le fantastique, ce qui n'est pas pour me déplaire, pour une folie paranoïaque ça s'y prêtait.
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Sword of the stranger : Je devais pas le voir mais c'est celui dont j'ai le plus de choses à dire au final, c'est souvent quand on a du mal à dire qu'on est le plus loquace :D (désolé)
Un film d'animation que je voulais regarder depuis pas mal de temps, de bonnes notes généralement, une histoire de samurais, de japoniaiserie, de combats au sabre et à l'épée, tout pour me plaire.
Mais voilà, pendant toute la durée du film, je n'ai ressenti que frustration et désintéret pour l'intrigue et ses personnages, je ne renierais pas les qualités d'animation de ce film qui sont plutot bonnes (quoi que, j'y reviendrais), et je comprends qu'il soit apprécié, mais je n'ai pas du tout été emballé par ce film.
C'est un jugement purement personnel, aucune once d'objectivité dans ce que je vais dire, mais les personnages et l'intrigue m'ont fait penser à du Sous-Kenshin.
Kenshin ? C'est quoi ? Pour ceux qui ne connaissent pas, Kenshin est un manga publié dès 1994 par Nobuhiro Watsuki :
L'histoire se passe en 1878 à Tōkyō. Kenshin Himura, ancien assassin, cache un très lourd passé.
La saga kenshin, que ce soit en manga ou en animé, livre une oeuvre pleine qui dépeindra le début de l'ère Meiji par l'histoire de ses protagonistes et pas mal de flashbacks agrémentant une fresque historique romancée certes, mais réelle par bien des aspects, et épique, pour le cas de Kenshin.
Sword of the Stranger situe son intrigue bien avant les histoires de Kenshin et de ses amis (mais genre 300 ans avant quoi), donc vous me direz, pourquoi les comparer ?
Parce que le contexte de l'époque dans Sword of the stranger est très peu développé, qu'on s'en tient à un film de samurai basique, que les personnages sont des archétypes que j'avais déjà vu dans Kenshin, et que leurs visages sont mal faits.
Kotarō, le gamin sans attache, est le yahiko myôjin du pauvre, fusionné avec Kaoru (la promise de kenshin), puisqu'on doit le sauver des griffes du méchant un peu plus tard.
Nanashi – littéralement "sans nom" – lui vient en aide, un vagabond, maitre en escrime et guerrier légendaire, peu causant, plutôt frêle, comme Kenshin, un peu plus grand.
Les visages sont pas très bien faits, inexpressifs, et même pas super bien modélisés comme pour le méchant principal Luo-Lang, comparez le skin pour des personnages semblables dans Kenshin :
Kotarō, notre jeune héros poursuivi par de sombres forces, est un garçon faible mais plein de courage, comme Yahiko dans Kenshin, mais sauf qu'il est beaucoup plus insupportable, faisant carrément preuve d'irrespect à bien des égards quand on lui vient en aide, et restant jusqu'au bout du bout le fameux petit être faible mais sans peur et sans reproche qui ne versera jamais une larme ou ne remerciera jamais son bienfaiteur. Yahiko avait beaucoup plus de classe.
Nanashi, lui, sauve Kotarô, puis après il ne dit plus rien pendant le reste du film, il se contente de jouer du sabre et suivre l'enfant, son passé n'est pas expliqué. Il fait office de maître d'arme surpuissant et discret, d'ancien combattant errant que personne ne peut battre, mais on n'explique pas pourquoi, on ne sait rien de ses origines
LE Kenshin du pauvre, clairement, la scène ou il se plonge les cheveux dans l'eau pour retirer sa chevelure de teinture noire et révéler sa chevelure rouge montre qu'il n'assume clairement pas l'héritage post-iconique de son confrère Kenshin.
Le méchant du film, Luo-Lang, est un peu le Saito Hajime de ce film, un personnage à priori mandaté par des forces légitimes, mais cherchant à tout prix le combat, et surtout le combat contre des adversaires les plus forts, arrogant à souhait. Malheureusement pour lui, son personnage est très peu développé, très très moche visuellement, blond (?) et bien trop lourdeau pour un esthète du katana.
L'intrigue se centre sur le pouvoir de l'immortalité que pourrait procurer Kotarô, mais n'est qu'à peu d'occasion abordée, et très mal expliqué, le contexte et l'intrigue c'est le néant.
Certains passages on nous montre la tour de garde, celle censée acceuillir le phénomène, pour le sacrifice ultime, on dirait des vieux graphismes PC pendant ces phases.
L'animation est fluide mais sans impact émotionnel pour ma part, parce que les personnages sont acharismatiques et dénués de personnalités car déjà vu en mieux dans Kenshin, de plus la musique qui accompagne les combats est la même qui est reprise pendant tout le long du film, le thème façon chinois revient tout le temps que ça en devient énervant, BO est répétitive à souhait.
LA BO DE KENSHIN LE VAGABOND, NOM DE DIEU DE BORDEL DE MERDE :
http://www.senscritique.com/liste/Top_15_des_meilleurs_musiques_de_Kenshin_le_vagabond/1173053
Regardez cet anime de gros oufo quoi.
Au final Sword of the stranger a été une grande déception, énorme même, je crois que j'en attendais trop, je n'ai rien aimé dans cet animé auquel pourtant je reconnais des qualités d'animation.
Un avis vite fait aussi sur L'été de Kikujiro parce que pas trop le temps.
Les qualités du film sont la musique principal qui est vraiment belle, mais surtout les liens qui se créait entre les deux personnages principaux, ainsi que l'attachement qu'on peut avoir pour ses personnages.
Les points faible, c'est le manque cruel de musique à part la musique thème, qui certes est vraiment sympa, mais ça ne suffit pas pour faire une BO. Le rythme du film est trop lent, certains passages trop long, des plans interminable également
Le film dégage beaucoup d'émotion, de bon sentiment tout simplement.
Un film qui reste agréable dans l'ensemble !
Pour la session d'Aout, ça risque d'être compliqué... Je serais en vacance la première partie du mois, sans réel moyen de pouvoir voir des films, que ça soit en dvd ou par pc ... Du coup j'crois que je ne pourrais malheureusement pas y participer.
Après si je peux, je pourrais toujours mater les films qui m'intéresse sans pour autant proposer ma liste, histoire de ne pas être ban a vie si jamais je ne peux pas mater les films imposé :D.
Critique très rapide de la Soif du Mal, pour la simple raison que je ne sais pas quoi en dire :/
Le film raconte l'histoire de Vargas, un policier travaillant au Mexique dans une ville frontalière aux USA. Le jour ou une voiture explose tuant ainsi un homme et sa femme, il se voit contraint a enquêter avec la police américaine pour arrêter le meurtrier. Mais très vite, il sera confronté a un agent véreux et corrompu qui va lui mettre des battons dans les roues.
Désolé player fou, mais je n'ai pas accroché plus que ça au film. Le film a vraiment des qualités, comme par exemple un jeu d'acteur très bon (avec Charlton Heston dans le rôle principal), une mise en scène audacieuse (surtout la scène d'ouverture) et une trame qui se tient. Mais malgré cela je n'ai pas réussi a rentrer dans le film, je me suis senti très extérieur au récit. C'est pour ça que je n'ai pas grand chose a en dire. J'ai pourtant vu le film deux fois, mais rien n'y fait j'ai pas été happé :/
Néanmoins je vous conseille tout de même le film, en espérant que vous y serez plus réceptif que moi ^^
T'as vraiment regardé le film une deuxième fois ? fallait en vouloir x) D'ailleurs, tant pis que que ça t'ait pas plu, c'est dommage, mais c'est pas grave, ce sont des choses qui arrivent, comme dirait l'autre.
J'ai regardé L'Enfer hier soir ! J'ai commencé mon strip pour Wrong, je le termine aujourd'hui et j'essaye d'enchaîner avec celui pour L'Enfer. Ça va être speed. Et si jamais j'ai pas terminé à temps je posterai des versions texte en amont.
Bonjour à toutes et à tous! Aujourd'hui je vais vous causer de Titan A.E.
Alors oui, j'ai pris mon temps pour sortir ce truc, y'avais un peu de flemme mais aussi un peu de flippe sachant que c'est ma première vraie critique. Je vous demanderais un peu d'indulgence! ;)
Film d'animation sorti en 2000, c'était celui du trio que j'attendais le plus au tournant, sachant que j'adore l'animation et plus particulièrement le thème de l'espace.
L'histoire :
Ce film nous raconte l'histoire d'une humanité décimée à cause de son imagination débordante.
En effet elle a découvert un moyen de créer une nouvelle Terre d'accueil. La terraformation, comme elle est utopiquement envisagée pour Mars, aujourd'hui.
Seulement, les Drej, une espèce d'androides formés d'énergie pure, voient en l'espèce humaine une menace pour leur domination.
C'est dans ce futur lointain que la Terre est détruite par la race extraterrestre. Juste avant le drame, Cale Tucker, le fils du "créateur" du projet dont le film tire le nom, reçoit un anneau qui permettrait de terminer les ambitions de son père.
C'est donc 15 ans plus tard que le film se déroule, alors que Cale à maintenant près de 20 ans. Il est contacté par un certain Korso qui va le mener dans son expédition, alors que l'humanité est réduite à
un nombre d'individus très restreint.
Points positifs :
-La bande son qui s'incruste directement après le flashback. De bonne facture, elle rythme d'une main de fer les scènes d'actions. Point à souligner toutefois, j'y reviendrais.
-Les différentes races extraterrestres qui sont montrées à l'écran. Cela insuffle de la cohérence à l'univers et montre comme les humains sont minoritaires dans cet univers, par ailleurs.
-Graphiquement c'est lisible, mais j'y reviendrais. Les planètes et autres stations spatiales font mouche! Compliqué de juger sachant que je ne vois le film qu'aujourd'hui
Points négatifs :
Difficile de trouver du négatif, car objectivement ce film est bon et je l'ai apprécié, le revoir d'ici peu me serait agréable, ce qui m'arrive rarement pour être souligné.
-Peut-être quelques longueurs au début, mais bon il fallait bien introduire l"histoire. Ensuite tout s'enchaine bien donc ce n'est pas grave.
-Finis les bizounours, car en effet ouais certains passages en 3d ont vraiment vieilli en fait! Ca se remarque bien lors du revisionnage et parfois c'est mal implémenté et ça jure un peu. C'est regardable, mais c'est en aucun cas irréprochable et je voulais le souligner.
-Ouais, je reste sur ma faim niveau musiques. Même si la bande son m'a plu, je partais dans l'idée d'en avoir plus et aussi plus travaillé.
Que puis-je ajouter d'autre..? Un film que je conseille clairement, rien que pour son scénario et univers qui sauve tous les points négatifs et rend le mélange super agréable.
PS : les autres critiques arrivent sous très peu de temps normalement, so don't worry. J'aimerais quand même montrer à Olaf ce que j'ai pensé de ses films, nan mais ho :p
Dernière critique des films proposés par Fuz !
Du soleil pour les gueux, de Alain Guiraudie (2001)
Alors, déjà, je viens de me rendre compte que je trouve l'affiche plutôt belle, et ça c'est cool !
Bon sinon, petit film français de 55 min mettant en scène 4 personnages : un chasseur de primes, un berger, une coiffeuse et un bandit, déambulant sur le plateau du Causse.
Le ton du film est entre le comique, l'absurde et le métaphysique.
Oui, c'est souvent drôle, car bourré de situations plutôt cocasses, surtout grâce à la présence du chasseur, ce "vaillant guerrier" comme il aime se nommer, fatigué à cause de son ex job "en Sibérie, et du décalage horaire" (en fait, c'est juste qu'il a trop couru).
On y voit des bergers d'ounayes, créatures buveuses de sang qu'on ne verra jamais, des gens qui marchent et courent... beaucoup, afin d'échapper à ou de trouver quelque chose. Mais quoi ? J'ai perçu cela comme une quête de sens, surtout pour la jeune coiffeuse qui parle beaucoup au berger qu'elle rencontre, et qui se pose beaucoup de questions.
Les personnages passent leur temps à se rencontrer, puis à se quitter, puis à se retrouver, par un hasard chanceux (autre élément plutôt étonnant et m'ayant fait sourire à de nombreuses reprises).
Il y aurait beaucoup à dire sur ce film, et ce qu'il offre en terme d'interprétations, mais je n'ai malheureusement pas le temps, ni les "qualifications nécessaires" (entendez : je suis plutôt limitée) pour pouvoir tout comprendre. Cela dit, même si ma critique est à chaud, je pense continuer à réfléchir par la suite !
Parce que le film est très riche, on pourrait y voir une réflexion sur le libre-arbitre, la justice, le sens de la vie, un questionnement sur la condition des pauvres, ces gueux, que les plus aisés exploitent dans le film. Mais également sur la rébellion...
On y ressent également un grand amour pour le Sud, pas étonnant, le réalisateur est issu d'une famille d'agriculteurs dans l'Aveyron. Guiraudie (qui joue aussi le berger) aime sa Terre et ça se voit.
En somme, ce qu'il se dégage le plus de cette oeuvre, c'est bien l'amour de la liberté et des gens de la Terre.
En tout cas, ce que j'ai compris, c'est que pour espérer trouver des réponses et aller vers de nouveaux horizons, étranges et inconnus, il faut savoir se détourner de la route !
J'ai passé un bon moment, le film est sympathique et cherche à faire réfléchir, mais pas de manière pompeuse comme on pourrait le croire, ce qui est très appréciable. Et puis, j'ai aimé l'atmosphère bienveillante qui se dégage de l'oeuvre. Mince, le Sud et les cigales me manquent !!