Aaah oui j'avais pas assez fait gaffe aux étiquettes sur les Blurays en effet mais wow c'est trop cool d'avoir une médiathèque avec des Blurays bizarrement je pense que la mienne doit pas en avoir beaucoup :'D
Revu ce soir, que dire sur ce film qui n'ai déjà été dit ?
Bah pour ma part rien lol, je trouve que c'est un bon film même si je ne le considère pas à titre personnel comme culte et je lui préfère des films de Carpenter comme Christine, Los angeles 2013 / New York 1997, ou encore Ghost of Mars. Non je plaisante pour ce dernier lol.
Une réalisation soignée avec une créature vraiment bien foutue, c'est mieux que dans The Blob ça c'est sur au niveau du latex.
Le huis clos est oppressant et instaure une bonne ambiance liée à la paranoia ambiante, typiquement le genre de film qui doit laisser une empreinte beaucoup plus forte quand on le voit sur grand écran.
Je regardais quelques vieux épisodes de X-files dernièrement et dans la saison 1 il y a un épisode très inspiré de ce film avec là aussi une bonne dose de paranoia je vous le conseille. Épisode 8 : Projet Arctique.
D'ailleurs, je me faisais la réflexion, peut on par la suite proposer des épisodes de séries TV ? Il y a certaines séries ou des épisodes ne sont pas forcément liés aux autres et ou l'intrigue est si forte et intéressante que ça se regarde en tant que film. Bien sur, il s'agirait de ne pas proposer n'importe quoi.
D'ailleurs, je me faisais la réflexion, peut on par la suite proposer des épisodes de séries TV ? Il y a certaines séries ou des épisodes ne sont pas forcément liés aux autres et ou l'intrigue est si forte et intéressante que ça se regarde en tant que film. Bien sur, il s'agirait de ne pas proposer n'importe quoi.
Oui, c'est autorisé.
D'ailleurs, j'ai fait la critique ce mois-ci d'un épisode de la série Master of Horror proposé par Lenneth. Réalisé par... Carpenter ;)
Alors je suis pas contre les épisodes de séries mais faut effectivement que cela soit bien contrôlé parce que si c'est pour se taper le season final d'un Walking Dead ou d'un Lost, c'est un peu con...
Sinon j'ai vu un des films proposés par Nady. Donc mesdames et messieurs, faîtes place à la critique !
@ Nady : Je ne sais pas si c'est au stade de la rumeur, de la pré-production ou du tournage mais un remake du film est prévu par Sofia "Je filme des gens qui s'emmerdent" Coppola avec Colin Farrell dans le rôle titre.
..............................................
Les Proies
D'habitude j'essaye de trouver un angle d'attaque assez originale pour fondre sur les films à critiquer comme si c'étaient des proies pour moi le grand chasseur du Trimovies. Mais là j'en ai pas trouvé donc je vais faire une critique vraiment très classique. Par ailleurs, ce qui m'a d'abord plu dans ce film c'est que c'est le second, après Sunny, du jeu dont je n'avais absolument jamais entendu parler. Donc la découverte a été totale, du coup merci pour ça au moins Nady.
Les Proies est un film de 1971 qui regroupe un des duos les plus prolifiques du cinéma américain des années 1960-70 à savoir le réalisateur Don Siegel et l'acteur Clint Eastwood qui ont enchainé ce film avec l'Inspecteur Harry. A l'époque, Siegel et Eastwood sont donc connus pour le western Sierra Leone et le film policier Un Shérif à New-York. Siegel est aussi connu pour L'Invasion des Profanateurs de Sépultures tandis que Eastwood est une immense star du Western, notamment la série TV Rawhide et ses collaborations avec Sergio Leone. Ici il est plus question de drame historique puisque Eastwood joue un caporal de l'armée Nordiste lors de la guerre sécession qui, blessé, trouve refuge dans une école/pensionnat pour jeune fille en territoire sudiste, forcément ennemi. Les femmes et filles vont faire face à un cruel dilemme : soigner l'homme ou le livrer à leur armée qui va forcément le laisser mourir en prison. La directrice, Martha, décide de le soigner puis de le livrer ensuite mais c'est comme faire entrer un loup dans la bergerie où ses ouailles apparemment chastes seront comme des proies face au soldat...
Bon les filles, il va falloir instaurer un roulement...
Ce qui est le plus intéressant dans ce film c'est évidemment les différents thèmes qu'il aborde liés à la guerre et surtout l'interprétation d'Eastwood assez surprenante pour ma part. Mais avant d'y revenir, il faut savoir que le film est quasiment un huis-clos ne se déroulant que dans le manoir servant d'école où Eastwood blessé à la jambe ne peut vraiment se déplacer à sa guise. On suit donc ses interactions avec les différentes filles/femmes à commencer par Martha doutant de ses choix, de la professeure Edwina tombant vite sous son charme, de l'influençable prè-adolescente Amy complètement dingue de lui, de la peu vertueuse Carol qui trouve ici un moyen de tromper son ennui sans oublier l'esclave Hallie bien plus lucides que les autres face à cet homme. Ses interactions sont intéressantes et permettent à Eastwood de montrer l'étendu de son talent sachant se faire mielleux, faussement enjoué et séducteur en jouant l'homme blessé. Un registre dans lequel je ne l'avais jamais vu et qui renforce l'admiration que j'ai pour ce grand cinéaste.
Tu veux voir ma troisième béquille ?
Il faut d’emblée accepter la certaine lenteur du film qui existe surtout grâce aux interactions entre les différents personnages et ses nombreux dialogues. On suit aisément tout cela et on apprécie aussi la reconstruction de cette guerre du point de vue des civils. Le thème classique des dommages collatéraux moraux pour tous les peuples connaissant la guerre est ici bien abordé. En gros, le film transmet bien les taglines de La Ligne Rouge ("La première victime de la guerre, c'est l'innocence") ou du jeu This War of Mine ("Dans une guerre, tout le monde n'est pas un soldat"), pour vous donnez une idée de l'ambiance. Le film parle beaucoup des relations entre les hommes et les femmes en étant pas forcément manichéen puisque les hommes ne pensent certes qu'à ça mais ils ne sont pas les seuls et les femmes sont loin d'être des oies blanches... Le film parle ainsi très bien de l’hypocrisie (en matière de religion, de bienséance, de discours policés...) qui existe en chacun de nous et qui malheureusement finit par pervertir tout le monde. Les deux plus gros points faibles de l'histoire sont quand même un vrai manque de rythme et des revirements un peu trop faciles de certains personnages à la fin.
vrai spoiler ▼▲
Ca va trancher chéri !
Mais le plus gros problème reste quand même la mise en scène empruntée et datée (même pour l'époque je pense) de Don Siegel dont l'ouverture avec de la forte musique (Lalo Shiffrin assez inspiré) sur des photos est tout un symbole. La mise en scène se fait ensuite souvent grossière, pataude et trop présente : zoom vers un gros plans quand un personnage comprend quelque chose de terrible, voix of maladroites ou encore une scène de rêve façon éthérée et cadrée en « diagonale » qui sent vraiment le manque d'ambition et d'inspiration d'un cinéaste. Rajoutez à cela des scènes de baisers (et vas-y que ça fait semblant de sa faire des smack en mettant bien les bras devant les visages) et des effets spéciaux (le sang en mode peinture rouge vive) vraiment dépassés... C'est dommage car le film reste résolument moderne dans quelques thèmes abordées avec des femmes bien plus fortes qu'on ne le croit, l’appétit sexuel masculin comme féminin traité de la même manière, inceste et même des fantasmes bisexuels... Un film moins sage qu'il n'y paraît mais pas toujours très aboutit.
Attention, voici ma critique de The Room par Tommy Wiseau.
Avant toute chose, il me semble important de sonner l'alerte...
Spoiler ▼▲
Voilà, c'est chose faite. Alors : The Room, de Tommy Wiseau est une bouse directée par nulle autre que Tommy Wiseau, avec Tommy Wiseau dans le rôle (entre gros guillemets) titre. Je parle de film, mais je devrais plutôt dire téléfilm érotique du samedi soir qui essaie de se la jouer drame social. Pour commencer, je n'ai pas spécialement insisté, mais je n'ai pas trouvé de sous-titre français pour le film, que j'ai donc vu en VO dans son plus simple appareil. Je dis cela pour amener le fait que ces personnes qui servaient d'acteurs récitaient tellement bien leur texte que je n'ai eu strictement aucun soucis de compréhension à quelque moment que ce soit. Les phrases s'enchaînent sans rythme et sans vie, tout ça pour finalement me rendre compte que j'aurais peut être préféré ne rien comprendre, et juste voir des gens copuler de façon complètement gratuite. Parce que oui, ce film est complètement débile, il faut le savoir, en plus d'avoir des personnages insupportables, et qui plus est, eux aussi incroyablement cons.
L'un des points qui m'a le plus posé question, c'est que les personnages font pleins d'allers-retours dans la maison des personnages, et très souvent pour environ trente secondes. Ils arrivent, ils disent un truc pour les besoins de ce qui sert de scénario, et ils repartent en disant qu'ils peuvent pas rester plus longtemps parce qu'ils ont des trucs urgents à faire. Pourquoi alors avoir fait le déplacement d'aller et de retour jusque là, alors qu'un simple coup de fil aurait suffit ? Enfin bref. La mise en scène de ce film a aussi quelque chose de formidable, puisqu'on dirait réellement un film porno à la con, pendant tout le film, alors qu'il y a dix minutes, peut-être quinze de sexe (cela dit c'est déjà beaucoup) dans le film qui dure une heure et demie. Sérieusement c'est filmé avec les pieds, et je pense notamment à cette conversation à trois, durant laquelle un des protagonistes reste quasi exclusivement hors-champ alors que c'est lui qui parle, et que les autres le regardent avec une tronche de débile. A ce propos, le manque de charisme des personnages est palpable, c'est simple, comme je le disais un peu plus tôt, ils sont tous soit des débiles soit des salauds encore plus abrutis.
Le fait est qu'il n'y a pas grand chose à dire. C'est un mec qui est réduit à l'état de canard, il aime une blonde, il va l'épouser, mais elle, elle veut coucher avec son meilleur ami, du coup elle fait du rentre-dedans à ce cher monsieur qui refuse, mais ça c'était avant la turlute. Au final, dans ce film, on a un mec qu'est trop naïf, un autre qui pense avec son sexe, une femme qui pense avec son sexe, et une femme qui pense que « Bah, tu l'aimes pas, osef, il a des sous ! » Voilà en gros comment résumer ce flim, il ne mérite pas qu'on s'y intéresse plus longtemps qu'avec ces quelques lignes, sauf potentiellement, avec quelques camarades d'infortunes, et de l'alcool. Beaucoup, d'alcool.
Pour ceux qui ont envie d'en savoir plus sur The Room sans pour autant avoir envie de le regarder, voici une vidéo du Nesblog avec Karim Debbache (et Usul) qui montre l'essentiel du film avec des commentaires assez drôle : ICI
The Thing
Je n’ai pas grand-chose à dire, donc je vais faire une liste de mots qui me viennent en tête quand j'y pense :
Top 10
Carpenter
Excellent
Ambiance
Huit Clos
Brumeux
Organique
Terrifiant
Froid
Captivant
Apocalypse
Bons Jumpscares
Culte
Inspiration
X-Files
Kurt Russell
Ennio Morricone
"teun teun... teun teun... teun teun"
Animatronique
Imperissable
Inoubliable
Chef d'oeuvre
"Il fait la petite truffe" 9/10 <3 (note maximale pour moi)
Dario Argento's Dracula
Je n'arrive pas à le regarder jusqu'au bout pour trois raisons :
- C'est complètement chiant et re-chiant derrière.
Mais surtout ...
- C'est un film d'un réalisateur que je ne connaissais pas et qui semble avoir de la notoriété pour sa filmographie. C'est un auteur donc, commencer par son dernier film qui a une réputation de bousin, ça me frustre beaucoup. C'est comme commencer une série télé au 52eme épisode. J'ai l'impression de rater des trucs.
- Ensuite je ne peux pas me marrer dessus parce que ce n'est pas un vrai nanar. Il y a clairement des notes d'intention derrière, et je me demande même si c'est vraiment un mauvais film dans son propos puisqu'il fait directement référence aux vieux films d'horreur en carton du siècle dernier. Et il a quand même été sélectionné pour le festival de Canne ... loul. Donc voilà.
Le seul truc que je peux dire : C'est de la merde, mais c'est volontaire. Et surtout, on voit bien que ce n'est pas un vrai mauvais film en regardant la composition parfaite des cadres.
Pas de note/10
Les Sorcières de Zugarramurdi
Bon là aussi je prends la filmographie en route, mais je me fais moins chier.
C'est un divertissement très cool, complètement barré avec des sorcières et de très bons dialogues super rythmés.
Il y'a une scène wtf avec des effets spéciaux à la rue mais osef. C'est jubilatoire.
Mais surtout c'est très fin au niveau de l'écriture. C'est bourré de références. Ça parle de beaucoup de chose à la fois.
Le couple, la guerre des sexes, le divorce, etc ...
Les hommes sont dépeints comme des gosses immatures et inconscients. Et les femmes comme des mères castratrices.
C'est tellement riche qu'on peut en faire plein d'interprétations différentes et contradictoires.
- Critique sociale
- Caricature du couple contemporain
- Hommage à la femme
- Film Anti-feministe et machiste
- etc ...
Pour ma part, je ne pense pas que le réalisateur (qui est très réputé) soit assez con pour tomber dans le machisme. C'est son style de provoquer. Mais c'est beaucoup plus subtil que ça. L'histoire est développée du point de vue des personnages masculins et ils ont tous des problèmes relationnels. Pour eux, toutes les femmes sont des sorcières. En clair, il dépeint parfaitement la psychose du comportement machiste et ses raisons. Il remet en question le prisme actuel et en fait une très bonne parodie.
J'ai bien l'impression que les Espagnols ne s'ennuient jamais niveau comédie comparés à nous... "Ah j'té kassé !"
7/10 <3
Green Room
Ma réaction dans l'ordre :
"C'est quoi ce vieux filtre vert dégueulasse ?"
...
"Cool ! Un film sur un groupe de Punk Rock !"
"Cool ! Un film sur un groupe de Punk Rock confronté à un public de Néo-nazies !"
"Who putain ! Ah mais c'est une bonne idée de thriller ça !"
"Mais qu’est-ce que Patrick Stewart alias l'illustre Jean Luc Picard de Star Trek fait dans ce film ?! Et c'est le chef des Néo-Nazis en plus !"
"Ah mais ça fait peur en fait..."
"Naaaaan ! Y'a du gore et tout ! Ah j'ai la gerbe."
"Ah tiens, quelqu'un se ramène avec des pitbulls..."
"Ah d'accord ..."
"Ok..."
Bon... Bah c'était bien. Très prenant, une atmosphère à la fois réaliste est flippante.
Le méchant est excellent. Très bonne idée d'avoir pris Patrick Stewart avec son charisme de papa gâteau fédérateur de néo-nazies psychopathes.
L'empathie pour les personnages fonctionne bien même s'ils ne sont pas très développés. (Du coup, je ne sais pas si ça fonctionnerait avec un spectateur qui n'est pas familier à l'univers punk.)
La mise en scène est bonne aussi, on ne se sent jamais en sécurité.
Très bon thriller horrifique, avec une grande tension qui ne se relâche pas avant le final qui manque tout de même de conclusion. Et puis une scène gore qui n'était pas nécessaire à mes yeux surtout quand après, le film ose à peine nous montrer des cadavres... Mais c'est subjectif.
Probablement l'un des meilleurs films d'horreur de l'univers, voire peut-être même l'un des tout meilleurs films, tout court, The Thing de John Carpenter est un remake de La chose d'un autre monde de Howard Hawks, et je tiens à préciser que je n'ai pas vu ce film original, je ne sais donc pas si tout ce que j'ai trouvé incroyable dans ce film de Carpenter ne vient pas de Hawks, à bon entendeur.
J'ai découvert The Thing quand j'étais en troisième, il y a quatre ou cinq ans. Je dois dire merci à Hooper sur ce coup, si tu lis ces lignes, merci beaucoup, c'est grâce à ta vidéo du jeu que je connais ce film ! J'avais 14 ans à l'époque, j'avais trouvé le DVD steelbook neuf à une dizaine d'euros, et autant dire que ce film fut une révélation. Durant les semaines qui suivirent le premier visionnage, les relectures se sont enchaînées, et je parlais absolument à tout le monde de ce film, d'à quel point c'était énorme, et pour cause, The Thing a sa place bien ancrée dans mon Top 10, tous films confondus (pas loin derrière vous savez quel film si vous me connaissez un minimum).
Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai vu ce chef d'oeuvre, mais le chiffre doit être assez important pour que je connaisse le film à peu près par cœur. Absolument tout dans The Thing est incroyable, que ce soit la partition d'Ennio Morricone sobre mais diablement efficace, l'ambiance, le suspens, la violence (oui parce que, pour les deux du fond qui sont occupés à se curer le nez, The Thing est du genre violent, et sale), ou encore les acteurs, et la mise en scène. Je pourrais parler une heure sur tous ces points, vous dire à quel point les transformations sont mémorables, vous dire pourquoi la mise en scène est dingue, vous dire mille et une raisons de voir ce chef d’œuvre une fois encore.
Cependant, je doute de l'utilité de ce procédé, c'est pourquoi je vais parler d'un aspect qui me semble complètement survolé quand on cite ce film. Et si le monstre n'était qu'une métaphore ? Je pose la question, parce que au final, qu'est-ce qu'on voit dans ce film ? On voit des gens qui pètent des câbles, des gens qui ne sont peut-être plus ce qu'ils étaient, et des gens qui se méfient de tout, qui deviennent paranoïaques. Personnellement, je vois The Thing comme une métaphore de l'isolement, et de ses conséquences tant physiques que mentales. Un chien qui a la rage, un homme qui cède à la folie, enfermé entre quatre murs, toujours les mêmes gens, toujours les mêmes journées, toujours les mêmes enregistrements vidéos. C'est un peu comme dans Shining en fait. De même que Jack n'est plus le même une fois à l'overlook hotel, ces hommes changent petit à petit devant l'isolement, et les horreurs qu'ils voient (les chiens morts, par exemple). Certains tiennent bon, certains craquent et tuent, certains préfèrent mettre fin à leurs jours plutôt que de nuire. Et là où tout ça devient encore plus fort, c'est que n'importe qui peut vriller, personne n'est à l'abri, et ce même une fois la preuve de leur santé apportée, les choses peuvent changer n'importe quand.
C'est selon moi pour ça que le film est réellement aussi puissant, et incroyable, parce que oui, encore une fois ce film est incroyable en tous points.
Aaah oui j'avais pas assez fait gaffe aux étiquettes sur les Blurays en effet mais wow c'est trop cool d'avoir une médiathèque avec des Blurays bizarrement je pense que la mienne doit pas en avoir beaucoup :'D
@player-fou
J'arrive pas à rester devant ton Dracula. :B
@Teufeu : Inexplicablement ! :V Est-ce que tu as pris le soin de te munir de compagnons d'infortune, au moins ? x)
The thing :
Revu ce soir, que dire sur ce film qui n'ai déjà été dit ?
Bah pour ma part rien lol, je trouve que c'est un bon film même si je ne le considère pas à titre personnel comme culte et je lui préfère des films de Carpenter comme Christine, Los angeles 2013 / New York 1997, ou encore Ghost of Mars. Non je plaisante pour ce dernier lol.
Une réalisation soignée avec une créature vraiment bien foutue, c'est mieux que dans The Blob ça c'est sur au niveau du latex.
Le huis clos est oppressant et instaure une bonne ambiance liée à la paranoia ambiante, typiquement le genre de film qui doit laisser une empreinte beaucoup plus forte quand on le voit sur grand écran.
Je regardais quelques vieux épisodes de X-files dernièrement et dans la saison 1 il y a un épisode très inspiré de ce film avec là aussi une bonne dose de paranoia je vous le conseille. Épisode 8 : Projet Arctique.
D'ailleurs, je me faisais la réflexion, peut on par la suite proposer des épisodes de séries TV ? Il y a certaines séries ou des épisodes ne sont pas forcément liés aux autres et ou l'intrigue est si forte et intéressante que ça se regarde en tant que film. Bien sur, il s'agirait de ne pas proposer n'importe quoi.
Oui, c'est autorisé.
D'ailleurs, j'ai fait la critique ce mois-ci d'un épisode de la série Master of Horror proposé par Lenneth. Réalisé par... Carpenter ;)
Bah nan je peux pas, je suis un gros ours. :B
J'ai des trucs à dire dessus quand même.
Alors je suis pas contre les épisodes de séries mais faut effectivement que cela soit bien contrôlé parce que si c'est pour se taper le season final d'un Walking Dead ou d'un Lost, c'est un peu con...
Sinon j'ai vu un des films proposés par Nady. Donc mesdames et messieurs, faîtes place à la critique !
@ Nady : Je ne sais pas si c'est au stade de la rumeur, de la pré-production ou du tournage mais un remake du film est prévu par Sofia "Je filme des gens qui s'emmerdent" Coppola avec Colin Farrell dans le rôle titre.
..............................................
D'habitude j'essaye de trouver un angle d'attaque assez originale pour fondre sur les films à critiquer comme si c'étaient des proies pour moi le grand chasseur du Trimovies. Mais là j'en ai pas trouvé donc je vais faire une critique vraiment très classique. Par ailleurs, ce qui m'a d'abord plu dans ce film c'est que c'est le second, après Sunny, du jeu dont je n'avais absolument jamais entendu parler. Donc la découverte a été totale, du coup merci pour ça au moins Nady.
Les Proies est un film de 1971 qui regroupe un des duos les plus prolifiques du cinéma américain des années 1960-70 à savoir le réalisateur Don Siegel et l'acteur Clint Eastwood qui ont enchainé ce film avec l'Inspecteur Harry. A l'époque, Siegel et Eastwood sont donc connus pour le western Sierra Leone et le film policier Un Shérif à New-York. Siegel est aussi connu pour L'Invasion des Profanateurs de Sépultures tandis que Eastwood est une immense star du Western, notamment la série TV Rawhide et ses collaborations avec Sergio Leone. Ici il est plus question de drame historique puisque Eastwood joue un caporal de l'armée Nordiste lors de la guerre sécession qui, blessé, trouve refuge dans une école/pensionnat pour jeune fille en territoire sudiste, forcément ennemi. Les femmes et filles vont faire face à un cruel dilemme : soigner l'homme ou le livrer à leur armée qui va forcément le laisser mourir en prison. La directrice, Martha, décide de le soigner puis de le livrer ensuite mais c'est comme faire entrer un loup dans la bergerie où ses ouailles apparemment chastes seront comme des proies face au soldat...
Ce qui est le plus intéressant dans ce film c'est évidemment les différents thèmes qu'il aborde liés à la guerre et surtout l'interprétation d'Eastwood assez surprenante pour ma part. Mais avant d'y revenir, il faut savoir que le film est quasiment un huis-clos ne se déroulant que dans le manoir servant d'école où Eastwood blessé à la jambe ne peut vraiment se déplacer à sa guise. On suit donc ses interactions avec les différentes filles/femmes à commencer par Martha doutant de ses choix, de la professeure Edwina tombant vite sous son charme, de l'influençable prè-adolescente Amy complètement dingue de lui, de la peu vertueuse Carol qui trouve ici un moyen de tromper son ennui sans oublier l'esclave Hallie bien plus lucides que les autres face à cet homme. Ses interactions sont intéressantes et permettent à Eastwood de montrer l'étendu de son talent sachant se faire mielleux, faussement enjoué et séducteur en jouant l'homme blessé. Un registre dans lequel je ne l'avais jamais vu et qui renforce l'admiration que j'ai pour ce grand cinéaste.
Il faut d’emblée accepter la certaine lenteur du film qui existe surtout grâce aux interactions entre les différents personnages et ses nombreux dialogues. On suit aisément tout cela et on apprécie aussi la reconstruction de cette guerre du point de vue des civils. Le thème classique des dommages collatéraux moraux pour tous les peuples connaissant la guerre est ici bien abordé. En gros, le film transmet bien les taglines de La Ligne Rouge ("La première victime de la guerre, c'est l'innocence") ou du jeu This War of Mine ("Dans une guerre, tout le monde n'est pas un soldat"), pour vous donnez une idée de l'ambiance. Le film parle beaucoup des relations entre les hommes et les femmes en étant pas forcément manichéen puisque les hommes ne pensent certes qu'à ça mais ils ne sont pas les seuls et les femmes sont loin d'être des oies blanches... Le film parle ainsi très bien de l’hypocrisie (en matière de religion, de bienséance, de discours policés...) qui existe en chacun de nous et qui malheureusement finit par pervertir tout le monde. Les deux plus gros points faibles de l'histoire sont quand même un vrai manque de rythme et des revirements un peu trop faciles de certains personnages à la fin.
Mais le plus gros problème reste quand même la mise en scène empruntée et datée (même pour l'époque je pense) de Don Siegel dont l'ouverture avec de la forte musique (Lalo Shiffrin assez inspiré) sur des photos est tout un symbole. La mise en scène se fait ensuite souvent grossière, pataude et trop présente : zoom vers un gros plans quand un personnage comprend quelque chose de terrible, voix of maladroites ou encore une scène de rêve façon éthérée et cadrée en « diagonale » qui sent vraiment le manque d'ambition et d'inspiration d'un cinéaste. Rajoutez à cela des scènes de baisers (et vas-y que ça fait semblant de sa faire des smack en mettant bien les bras devant les visages) et des effets spéciaux (le sang en mode peinture rouge vive) vraiment dépassés... C'est dommage car le film reste résolument moderne dans quelques thèmes abordées avec des femmes bien plus fortes qu'on ne le croit, l’appétit sexuel masculin comme féminin traité de la même manière, inceste et même des fantasmes bisexuels... Un film moins sage qu'il n'y paraît mais pas toujours très aboutit.
En tout cas j'ai apprécié au final.
Sell kids for food
Attention, voici ma critique de The Room par Tommy Wiseau.
Avant toute chose, il me semble important de sonner l'alerte...
Voilà, c'est chose faite. Alors : The Room, de Tommy Wiseau est une bouse directée par nulle autre que Tommy Wiseau, avec Tommy Wiseau dans le rôle (entre gros guillemets) titre. Je parle de film, mais je devrais plutôt dire téléfilm érotique du samedi soir qui essaie de se la jouer drame social. Pour commencer, je n'ai pas spécialement insisté, mais je n'ai pas trouvé de sous-titre français pour le film, que j'ai donc vu en VO dans son plus simple appareil. Je dis cela pour amener le fait que ces personnes qui servaient d'acteurs récitaient tellement bien leur texte que je n'ai eu strictement aucun soucis de compréhension à quelque moment que ce soit. Les phrases s'enchaînent sans rythme et sans vie, tout ça pour finalement me rendre compte que j'aurais peut être préféré ne rien comprendre, et juste voir des gens copuler de façon complètement gratuite. Parce que oui, ce film est complètement débile, il faut le savoir, en plus d'avoir des personnages insupportables, et qui plus est, eux aussi incroyablement cons.
L'un des points qui m'a le plus posé question, c'est que les personnages font pleins d'allers-retours dans la maison des personnages, et très souvent pour environ trente secondes. Ils arrivent, ils disent un truc pour les besoins de ce qui sert de scénario, et ils repartent en disant qu'ils peuvent pas rester plus longtemps parce qu'ils ont des trucs urgents à faire. Pourquoi alors avoir fait le déplacement d'aller et de retour jusque là, alors qu'un simple coup de fil aurait suffit ? Enfin bref. La mise en scène de ce film a aussi quelque chose de formidable, puisqu'on dirait réellement un film porno à la con, pendant tout le film, alors qu'il y a dix minutes, peut-être quinze de sexe (cela dit c'est déjà beaucoup) dans le film qui dure une heure et demie. Sérieusement c'est filmé avec les pieds, et je pense notamment à cette conversation à trois, durant laquelle un des protagonistes reste quasi exclusivement hors-champ alors que c'est lui qui parle, et que les autres le regardent avec une tronche de débile. A ce propos, le manque de charisme des personnages est palpable, c'est simple, comme je le disais un peu plus tôt, ils sont tous soit des débiles soit des salauds encore plus abrutis.
Le fait est qu'il n'y a pas grand chose à dire. C'est un mec qui est réduit à l'état de canard, il aime une blonde, il va l'épouser, mais elle, elle veut coucher avec son meilleur ami, du coup elle fait du rentre-dedans à ce cher monsieur qui refuse, mais ça c'était avant la turlute. Au final, dans ce film, on a un mec qu'est trop naïf, un autre qui pense avec son sexe, une femme qui pense avec son sexe, et une femme qui pense que « Bah, tu l'aimes pas, osef, il a des sous ! » Voilà en gros comment résumer ce flim, il ne mérite pas qu'on s'y intéresse plus longtemps qu'avec ces quelques lignes, sauf potentiellement, avec quelques camarades d'infortunes, et de l'alcool. Beaucoup, d'alcool.
Pour ceux qui ont envie d'en savoir plus sur The Room sans pour autant avoir envie de le regarder, voici une vidéo du Nesblog avec Karim Debbache (et Usul) qui montre l'essentiel du film avec des commentaires assez drôle : ICI
The Thing
Je n’ai pas grand-chose à dire, donc je vais faire une liste de mots qui me viennent en tête quand j'y pense :
Top 10
Carpenter
Excellent
Ambiance
Huit Clos
Brumeux
Organique
Terrifiant
Froid
Captivant
Apocalypse
Bons Jumpscares
Culte
Inspiration
X-Files
Kurt Russell
Ennio Morricone
"teun teun... teun teun... teun teun"
Animatronique
Imperissable
Inoubliable
Chef d'oeuvre
"Il fait la petite truffe"
9/10 <3 (note maximale pour moi)
Dario Argento's Dracula
Je n'arrive pas à le regarder jusqu'au bout pour trois raisons :
- C'est complètement chiant et re-chiant derrière.
Mais surtout ...
- C'est un film d'un réalisateur que je ne connaissais pas et qui semble avoir de la notoriété pour sa filmographie. C'est un auteur donc, commencer par son dernier film qui a une réputation de bousin, ça me frustre beaucoup. C'est comme commencer une série télé au 52eme épisode. J'ai l'impression de rater des trucs.
- Ensuite je ne peux pas me marrer dessus parce que ce n'est pas un vrai nanar. Il y a clairement des notes d'intention derrière, et je me demande même si c'est vraiment un mauvais film dans son propos puisqu'il fait directement référence aux vieux films d'horreur en carton du siècle dernier. Et il a quand même été sélectionné pour le festival de Canne ... loul. Donc voilà.
Le seul truc que je peux dire : C'est de la merde, mais c'est volontaire. Et surtout, on voit bien que ce n'est pas un vrai mauvais film en regardant la composition parfaite des cadres.
Pas de note/10
Les Sorcières de Zugarramurdi
Bon là aussi je prends la filmographie en route, mais je me fais moins chier.
C'est un divertissement très cool, complètement barré avec des sorcières et de très bons dialogues super rythmés.
Il y'a une scène wtf avec des effets spéciaux à la rue mais osef. C'est jubilatoire.
Mais surtout c'est très fin au niveau de l'écriture. C'est bourré de références. Ça parle de beaucoup de chose à la fois.
Le couple, la guerre des sexes, le divorce, etc ...
Les hommes sont dépeints comme des gosses immatures et inconscients. Et les femmes comme des mères castratrices.
C'est tellement riche qu'on peut en faire plein d'interprétations différentes et contradictoires.
- Critique sociale
- Caricature du couple contemporain
- Hommage à la femme
- Film Anti-feministe et machiste
- etc ...
Pour ma part, je ne pense pas que le réalisateur (qui est très réputé) soit assez con pour tomber dans le machisme. C'est son style de provoquer. Mais c'est beaucoup plus subtil que ça. L'histoire est développée du point de vue des personnages masculins et ils ont tous des problèmes relationnels. Pour eux, toutes les femmes sont des sorcières. En clair, il dépeint parfaitement la psychose du comportement machiste et ses raisons. Il remet en question le prisme actuel et en fait une très bonne parodie.
J'ai bien l'impression que les Espagnols ne s'ennuient jamais niveau comédie comparés à nous... "Ah j'té kassé !"
7/10 <3
Green Room
Ma réaction dans l'ordre :
"C'est quoi ce vieux filtre vert dégueulasse ?"
...
"Cool ! Un film sur un groupe de Punk Rock !"
"Cool ! Un film sur un groupe de Punk Rock confronté à un public de Néo-nazies !"
"Who putain ! Ah mais c'est une bonne idée de thriller ça !"
"Mais qu’est-ce que Patrick Stewart alias l'illustre Jean Luc Picard de Star Trek fait dans ce film ?! Et c'est le chef des Néo-Nazis en plus !"
"Ah mais ça fait peur en fait..."
"Naaaaan ! Y'a du gore et tout ! Ah j'ai la gerbe."
"Ah tiens, quelqu'un se ramène avec des pitbulls..."
"Ah d'accord ..."
"Ok..."
Bon... Bah c'était bien. Très prenant, une atmosphère à la fois réaliste est flippante.
Le méchant est excellent. Très bonne idée d'avoir pris Patrick Stewart avec son charisme de papa gâteau fédérateur de néo-nazies psychopathes.
L'empathie pour les personnages fonctionne bien même s'ils ne sont pas très développés. (Du coup, je ne sais pas si ça fonctionnerait avec un spectateur qui n'est pas familier à l'univers punk.)
La mise en scène est bonne aussi, on ne se sent jamais en sécurité.
Très bon thriller horrifique, avec une grande tension qui ne se relâche pas avant le final qui manque tout de même de conclusion. Et puis une scène gore qui n'était pas nécessaire à mes yeux surtout quand après, le film ose à peine nous montrer des cadavres... Mais c'est subjectif.
7/10 <3
Probablement l'un des meilleurs films d'horreur de l'univers, voire peut-être même l'un des tout meilleurs films, tout court, The Thing de John Carpenter est un remake de La chose d'un autre monde de Howard Hawks, et je tiens à préciser que je n'ai pas vu ce film original, je ne sais donc pas si tout ce que j'ai trouvé incroyable dans ce film de Carpenter ne vient pas de Hawks, à bon entendeur.
J'ai découvert The Thing quand j'étais en troisième, il y a quatre ou cinq ans. Je dois dire merci à Hooper sur ce coup, si tu lis ces lignes, merci beaucoup, c'est grâce à ta vidéo du jeu que je connais ce film ! J'avais 14 ans à l'époque, j'avais trouvé le DVD steelbook neuf à une dizaine d'euros, et autant dire que ce film fut une révélation. Durant les semaines qui suivirent le premier visionnage, les relectures se sont enchaînées, et je parlais absolument à tout le monde de ce film, d'à quel point c'était énorme, et pour cause, The Thing a sa place bien ancrée dans mon Top 10, tous films confondus (pas loin derrière vous savez quel film si vous me connaissez un minimum).
Je ne compte plus le nombre de fois que j'ai vu ce chef d'oeuvre, mais le chiffre doit être assez important pour que je connaisse le film à peu près par cœur. Absolument tout dans The Thing est incroyable, que ce soit la partition d'Ennio Morricone sobre mais diablement efficace, l'ambiance, le suspens, la violence (oui parce que, pour les deux du fond qui sont occupés à se curer le nez, The Thing est du genre violent, et sale), ou encore les acteurs, et la mise en scène. Je pourrais parler une heure sur tous ces points, vous dire à quel point les transformations sont mémorables, vous dire pourquoi la mise en scène est dingue, vous dire mille et une raisons de voir ce chef d’œuvre une fois encore.
Cependant, je doute de l'utilité de ce procédé, c'est pourquoi je vais parler d'un aspect qui me semble complètement survolé quand on cite ce film. Et si le monstre n'était qu'une métaphore ? Je pose la question, parce que au final, qu'est-ce qu'on voit dans ce film ? On voit des gens qui pètent des câbles, des gens qui ne sont peut-être plus ce qu'ils étaient, et des gens qui se méfient de tout, qui deviennent paranoïaques. Personnellement, je vois The Thing comme une métaphore de l'isolement, et de ses conséquences tant physiques que mentales. Un chien qui a la rage, un homme qui cède à la folie, enfermé entre quatre murs, toujours les mêmes gens, toujours les mêmes journées, toujours les mêmes enregistrements vidéos. C'est un peu comme dans Shining en fait. De même que Jack n'est plus le même une fois à l'overlook hotel, ces hommes changent petit à petit devant l'isolement, et les horreurs qu'ils voient (les chiens morts, par exemple). Certains tiennent bon, certains craquent et tuent, certains préfèrent mettre fin à leurs jours plutôt que de nuire. Et là où tout ça devient encore plus fort, c'est que n'importe qui peut vriller, personne n'est à l'abri, et ce même une fois la preuve de leur santé apportée, les choses peuvent changer n'importe quand.
C'est selon moi pour ça que le film est réellement aussi puissant, et incroyable, parce que oui, encore une fois ce film est incroyable en tous points.