Conseil aimable: lancer la vidéo suivante pour vous mettre dans l'ambiance, c'est la bo du film en plus:
Jesus, it’s everywhere…
...Les hommes se réchauffent autour d’un café chaud, le fusil à l’épaule, chemises à carreau rouges, chapeaux de cow-boys, cheveux longs ou moustache épaisse ; de grosses ardes touffues, des joues rouges bien nourries ! … on ouvre les cannettes de ‘Ron City Beer ‘ et ça fait cercle, Willy se vante de ses exploits, Randy tel crée la surprise en racontant comment Bill « en a eu deux », Jenny sourit timidement, Walter rit grassement aux blagues de Ted…Jeff et Gary posent leur bières à leurs pieds, ajustent vaguement deux types le visage tartiné de vert qui s’avancent et tirent…Jeff et Gary, pas les types… Et la musique va bon train :
- …I never wake up early in the morning,
- Don’t get home too late at night,
- Don’t believe in overworking,
- ‘n’ I never treat a women right,
- ‘Cause I’m a man, ‘cause I’m a man…
Trois hommes-vert avancent pesamment sur l’horizon grisâtre, dans une friche d’herbe coupée à ras…On retrouve Walter et Bill, deux figurants qui devait être des potes du réalisateur pour avoir droit à une scène en gros plan…
…shit….errrr…got ’im!…urrrr…missed…got the bitch!...
…et l’hélico s’en va, un peu plus loin vers d’autres zombies à trucider…
On est donc aux US, Monroeville, Pennsylvania exactement ; on est dans un film ‘indé’ italo-américain ; on est dans les années 80, l’époque des brushings à frisettes, aux choucroutes faux-blond et aux franges touffues qui tombent sur les yeux pour filles…comme pour les garçons ! Les années post-70 sont encore cool, et Dawn of the dead, au-delà de son nom, l’est aussi. Il est difficile d’avoir peur dans Dawn of the dead, pour nous autres du 21ème siècle, mais sans doute pas beaucoup plus déjà à l’époque…Les maquillages façon « masque visage à la courgette » et les giclée de sauce tomate à gogo en sont un peu pour quelque choses. On ne va pas critiquer, le film fait clairement preuve d’amateurisme, mais c’est un film indépendant, tourné avec un budget de 1,5 million de dollars seulement, et puis on est en 78…Bon, ce n’est pas non plus rien 1,5M, pour donner une échelle, Alien en 1979 c’est 10 Millions de dollars. On serait donc en droit de reprocher à Romero d’avoir été un peu léger sur les effets spéciaux (Alien c’est quand même carrément mieux avec seulement 5 fois le budget)… Mais il n’y a pas que cet aspect du film qui fait un peu négligé, nous le verrons.
Quelques échantillon tout de même:
ou
Spoiler ▼▲
Dawn of the dead c’est d’abord un film de zombie de 2 h 07, détail qui a son importance, d’autant plus que sur les deux heures, il se passera bien 1h 30 dans une seule et même place, un immense Mall, supermarché-géant à l’américaine. Le Mall de Monroeville est le cœur de la structure du film, comme son inspiration, c’est en effet à la suite d’une visite de celui-ci que Romero, s’étant fait dire que le Mall était tellement fourni en tout qu’on pouvait y survivre pendant des mois sans jamais en sortir, eu l’idée du scénario…
Dawn of the dead est un film d’action, sans aucun doute, d’une ampleur toutefois importante, comme on en faisait encore à l’époque (je pense à quelques films d’action très longs mais les titres ne me reviennent pas là, du style starship troopers mais dans les années 80….fin bref). C’est l’un des bons points du film, j’aime bien personnellement ce genre d’action, qui prend son temps, qui s’installe, développe non pas une histoire, mais une chaine d’actions ambitieuses, qui alternera les moments intenses avec des phases « de détentes » on l’on s’attachera aux petites histoires entre les personnages ou il se passera des scènes disons « d’interludes » gai entre des moments plus tendus.
Dawn of the dead c’est aussi un film iconique, qui eut un succès fou à sa sortie et qui aura sans aucun doute marqué un genre, même si personnellement je ne peux m’en rendre compte – je n’étais alors pas né – je ne m’appesantirais donc pas sur ce point. Mais il est certain que le film installe une ambiance, un style aussi, qui lui est propre. Et il comporte pas mal de scènes vraiment appréciable, marrantes ou d’action…
Autre bon point, l’ost qui est tout à fait respectable, très bonne même par moment si on aime le rock progressif des années 80…
Quelques bonnes pistes du groupe Goblin de la bo du film:
Spoiler ▼▲
Si l’on est indulgent, et il est facile de l’être aujourd’hui, après tout on ne va pas cracher sur un vieux film, on pourrait dire que Dawn of the dead est un bon film. Je serais indulgent et je m’en tiendrais là, toutefois, il faut reconnaître que le film souffre de gros défauts. S’il n’était pas un film de zombie et s’il n’était pas de 78, lui serait impardonnable. Le scénario tout d’abord, s’il est bon dans son ensemble, l’idée du Mall « assiégé » est même devenue un poncif des films de zombies depuis, quelques bonnes idées d’action aussi, fin marrante et originale (du style la course de cadi avec les zombies…hahaha), le scénar concernant les personnages sonne faux (du style, juste un exemple, au début lorsqu’ils arrivent au mall en pleine nuits les mecs qui se cassent en mode commando avec des rires de gamins en laissant la fille toute seule, sans même une arme…mais oui). Les dialogues, là encore ça vole pas très haut, surtout les remarques machistes à tout bout de champs qui font vraiment pecno du midwest pour le coup… Bon, on s’y croit à Monroeville, Pennsylvanie, mais aujourd’hui ça ne peut plus passer…et c’est là qu’on se rend compte à quel point de rapport aux femmes à tout de même évolué en 40 ans. Et puis autre point noir les acteurs…Bon que les figurants soient un peu dans la farine, passe encore, c’est le côté « film amateur » habituel, et puis ils sont tartiné de purée de pois chiche c’est déstabilisant on imagine, mais les acteurs principaux…Non seulement ils sont pas charismatiques, genre Roger, le ptit blondinet…tellement pas bien dans son rôle de gros bras, suffit de le comparer à notre on vieux Bruce (armageddon) on y est pas… Encore la fille ça va (à par le prénom francine….non je rigole) mais les mecs c’est pas possible, et ils jouent mal, Stephen sur joue tellement son rôle de beau gosse c’est insupportable, faut dire que la mise en scène y aide, comme par hasard il est toujours en blouson de cuir aviateur et en rayban aviator…mais oui.
Bref, de grosses lacunes et un film qui à pris un sacré coup de vieux, mais qui mérite néanmoins d’être vu, pour le patrimoine cinématographique qu’il représente et bon nombres de bonnes scènes bien marrantes !
PS : j’ai vu la version anglaise, pas director’s cut malheureusement, j’ai appris son existence après, il existe aussi une autre version par le co-réalisateur italien, plus courte. Le version française je n’ai aucune idée de ce qu’elle donne un matière de doublage, en tout cas le titre est pas fameux : Zombie – Le crépuscule des morst-vivants, sérieux ? Tu veux pas rajouter un sous-titre ??
On se laisse sur des bonnes vielles images des années 80, entre les coupes de cheveux et les figurants...mais chuut, faut pas dire que c'est ringard ;) :
@Kalameet, qu'est ce que ça va être quand tu vas prendre ton temps pour écrire une critique, va falloir que je pause un congé pour la lire ou comment ça se passe?
Obligé de répondre à 2 ou 3 trucs vu que c'est un film que j'aime beaucoup:
Etonné des 2 ziks que tu proposes, elles sont loin de correspondre à l'ambiance du film, j'aurais plus vu celle là:
Ensuite je trouve que tu skip un peu trop le début du film, alors certes ça ne fait pas spécialement peur mais la découverte du parcage de zombies dans l'immeuble posait une ambiance terriblement malsaine.
Tu oublies aussi un point crucial du film, la critique de la société de consommation avec justement le choix du centre commercial et des zombies qui déambulent à l'intérieur, comme par réflexe.
Enfin tu parles des acteurs en oubliant ken foree, certainement le meilleur et le plus charismatique.
@Quenthi sympa ta critique de The devil's reject, j'ai apprécié la finesse de ta vidéo et de tes photos, seulement c'est la boulette, il y a 2 nanas dans le jury ce mois ci...
Content que tu apprécies la patte Zombie, il t'en reste 4 à voir...
Pour Zombie y a 3 versions différentes avec des musiques différentes.
La version qui est aujourd'hui reconnue comme la plus réussie est celle avec le montage d'Argento. Je crois malheureusement que ce n'est pas celle qui a été vue par Kalameet.
Voici ma critique rapide de Walt Disney, proposé par Teufeu :
Walt Disney est un reportage/documentaire sur la vie du célèbre paternel de Mickey. Étant donné de la nature du film, il sera donc, "inexplicablement" délicat de parler de performances d'acteurs, d'intensité dramatique et scénaristique, et tout ce qui va avec. Walt Disney est un documentaire extrêmement intéressant, et complet, sur un sujet qui ne m'intéresse pas, et là est mon problème avec le film. Selon moi, il fait fausse route, et se trompe de sujet, je trouverai bien plus intéressant de vraiment se concentrer sur la création, et l'évolution de l'empire Disney, que vraiment sur le bonhomme. Bien sûr, le docu parle des débuts du studio, de sa création, de son essor, et ses déboires, mais seulement par le prisme de l'impact que tout ça aura sur Walter Disney. Et je trouve ça dommage, parce que, même si son parcours est intéressant et hors du commun, en soi, je m'en fout un peu, et ça c'est MON problème.
J'ai pas grand chose de plus à dire, c'est extrêmement complet, mais ce n'est pas le docu que je voulait voir, et encore une fois, ce n'est pas à imputer au film. Si vraiment vous vous intéressez au bonhomme, au personnage qu'il s'est créé, alors Walt Disney, malgré sa longue durée est vraiment un indispensable.
Voici mon avis sur les petits films de SoOkie, et celui sur la Chose (avec des miniatures magnifiquement proportionnées).
Dark Crystal
Avant d'aller regarder le film, j'avais vu quelques images, et je trouvais ça très laid, limite écœurant. Mais finalement, une fois dans le film, c'est même plutôt chatoyant, le style Minikeums (désolé, mais c'est le premier truc qui m'était venu à l'esprit) marche très bien, notamment les Gelfling qui sont véritablement trop choupinous. Le chambellan est aussi un personnage intéressant, avec ses "mmmhhh", mais qui peuvent devenir vite redondant, un Jar Jar Binks avant l'heure (oui, je l’ai cherché loin cette comparaison). Les décors sont assez bien foutus, avec un style assez artisanal (comme les marionnettes d'ailleurs). Mais gros bémol, les fonds verts de la fin sont extrêmement hideux, ils n’ont même pas mis d’ombres, et là ça ne devient plus du tout crédible. Une horreur.
Bref, une petite épopée sympa qui mange pas de pain, surtout remarquable pour la technique utilisée, mais après ça, boarf, pas grand-chose à retenir.
Twinsters
Petit documentaire sympa sur la rencontre coincidenciaire de deux jumelles adoptées. Pas forcément facile à rendre intéressant sur la durée, mais ici c'est plutôt réussi et bien monté. L'histoire est touchante, mais quelques moments malaisants sont de la partie, notamment la rencontre IRL des deux sœurs : avec toutes les caméras qui filment le truc, ça enlève le caractère intimiste de la chose, on a plus l'impression d'être dans un show, pas vraiment très fan. Surtout que la rencontre est très malaisante, elles ne savent plus où se mettre. Etant un consommateur assidu de malaise, cela m'a relativement plu. D'ailleurs un autre passage, où une des jumelles est filmée pendant son réveil, son téléphone sonne à (à peu près) 0 dB, et genre là, elle fait semblant de faire "no, stop", genre "quel réveil difficile OLALA", alors qu'on ne sait pas comment l'alarme a pu la réveiller, puisqu'on l'entendait à peine, c'est vachement crédible. Et puis bon, si elle couche avec son caméraman, ce n’est pas notre problème, ça relève de la vie privée.
Bref, petit docu mignon. Petit bémol, je trouve qu'il force sacrément beaucoup sur la musique larmoyante, rarement eu cette impression qu'on essayait de manipuler mes émotions. Bon, on n’a pas eu la rencontre finale avec la mère biologique, mais il faut savoir s'arrêter, et c'est pas plus mal au final. « Do you have this expression as well in English : "le meilleur est l'ennemi du bien" ? ».
Je l’avais vu le premier avril de cette année, et ça n’est sûrement pas un hasard, vu comment il sent le poisson. Film qui joue beaucoup sur le suspense, en le traînant bien longtemps, pour nous surprendre très violemment. Il traine tellement le suspense que je me fais chier pendant les 3 quarts du film, c’est véritablement ballot. Mais ne soyons pas taquin, j’aime bien, mais pas plus que ça.
@Quenthi sympa ta critique de The devil's reject, j'ai apprécié la finesse de ta vidéo et de tes photos, seulement c'est la boulette, il y a 2 nanas dans le jury ce mois ci...
Content que tu apprécies la patte Zombie, il t'en reste 4 à voir...
Merci El Tourteau ! J'ai essayé de faire pour ce mois-ci des critiques plutôt fun pour respecter le style des films, donc content que ca t'ai plu ! Pour la vidéo, c'est juste un petit délire que j'ai eu donc bon c'est pour ca que j'ai mit ca en spoiler. ^^
Et pour le jury bah tant pis, il me reste une chance avec les votes des Hooperiens ! :-) D'ailleurs c'est qui le jury ce mois-ci ?
Pour Zombie y a 3 versions différentes avec des musiques différentes.
La version qui est aujourd'hui reconnue comme la plus réussie est celle avec le montage d'Argento. Je crois malheureusement que ce n'est pas celle qui a été vue par Kalameet.
Sérieux?! Voilà pkoi les ziks ne me disaient rien, cette infamie...
Haha oui el tourteau jfrai un post de 3 pages! non, non, mais jferai moins d'oublie tout en étant plus efficace... Comme tu l'a relevé j'ai oublié pleins de trucs jss d'accord. Je suis tout a fait d'accord avec les points de tu rajoute. Et oui la musique que tu met en lien est mieux, elle est plus représentative du film c'est vrai, c'est même le thème principal il me semble à y réfléchir. Oui le passage des zombies au debut, j'aurai du en parler...apres ken, mouais, je suis d'accord il est meilleur que les autres m'enfin c'est pas non plus du grand mendes...
Sinon, ben j'aurai du peut-être plus appuyier le fait qu'en effet le film est quand même hyper riche, y'a des scènes qui change de tons, on passe du comique, à l'action, au sérieux, je me rapelle la scèe où ken dit: "les morts reviennes parce qu'il n'y a plus de place en enfer...".
Enfin, j'ai dit que j'allais bâcler hein...hélas pas trop le temps, jvais essayer de faire the thing ce soir...ça va être pareil j'en ai peur
Oui ça doit être ça, j'ai vu plus tard qu'il y avait plusieurs montages, je m'étais pas renseigné, j'ai vu le premier montage de romano, le film de base quoi...
Conseil aimable: lancer la vidéo suivante pour vous mettre dans l'ambiance, c'est la bo du film en plus:
Jesus, it’s everywhere…
...Les hommes se réchauffent autour d’un café chaud, le fusil à l’épaule, chemises à carreau rouges, chapeaux de cow-boys, cheveux longs ou moustache épaisse ; de grosses ardes touffues, des joues rouges bien nourries ! … on ouvre les cannettes de ‘Ron City Beer ‘ et ça fait cercle, Willy se vante de ses exploits, Randy tel crée la surprise en racontant comment Bill « en a eu deux », Jenny sourit timidement, Walter rit grassement aux blagues de Ted…Jeff et Gary posent leur bières à leurs pieds, ajustent vaguement deux types le visage tartiné de vert qui s’avancent et tirent…Jeff et Gary, pas les types… Et la musique va bon train :
- …I never wake up early in the morning,
- Don’t get home too late at night,
- Don’t believe in overworking,
- ‘n’ I never treat a women right,
- ‘Cause I’m a man, ‘cause I’m a man…
Trois hommes-vert avancent pesamment sur l’horizon grisâtre, dans une friche d’herbe coupée à ras…On retrouve Walter et Bill, deux figurants qui devait être des potes du réalisateur pour avoir droit à une scène en gros plan…
…et l’hélico s’en va, un peu plus loin vers d’autres zombies à trucider…
On est donc aux US, Monroeville, Pennsylvania exactement ; on est dans un film ‘indé’ italo-américain ; on est dans les années 80, l’époque des brushings à frisettes, aux choucroutes faux-blond et aux franges touffues qui tombent sur les yeux pour filles…comme pour les garçons ! Les années post-70 sont encore cool, et Dawn of the dead, au-delà de son nom, l’est aussi. Il est difficile d’avoir peur dans Dawn of the dead, pour nous autres du 21ème siècle, mais sans doute pas beaucoup plus déjà à l’époque…Les maquillages façon « masque visage à la courgette » et les giclée de sauce tomate à gogo en sont un peu pour quelque choses. On ne va pas critiquer, le film fait clairement preuve d’amateurisme, mais c’est un film indépendant, tourné avec un budget de 1,5 million de dollars seulement, et puis on est en 78…Bon, ce n’est pas non plus rien 1,5M, pour donner une échelle, Alien en 1979 c’est 10 Millions de dollars. On serait donc en droit de reprocher à Romero d’avoir été un peu léger sur les effets spéciaux (Alien c’est quand même carrément mieux avec seulement 5 fois le budget)… Mais il n’y a pas que cet aspect du film qui fait un peu négligé, nous le verrons.
Quelques échantillon tout de même:
ou
Dawn of the dead c’est d’abord un film de zombie de 2 h 07, détail qui a son importance, d’autant plus que sur les deux heures, il se passera bien 1h 30 dans une seule et même place, un immense Mall, supermarché-géant à l’américaine. Le Mall de Monroeville est le cœur de la structure du film, comme son inspiration, c’est en effet à la suite d’une visite de celui-ci que Romero, s’étant fait dire que le Mall était tellement fourni en tout qu’on pouvait y survivre pendant des mois sans jamais en sortir, eu l’idée du scénario…
Dawn of the dead est un film d’action, sans aucun doute, d’une ampleur toutefois importante, comme on en faisait encore à l’époque (je pense à quelques films d’action très longs mais les titres ne me reviennent pas là, du style starship troopers mais dans les années 80….fin bref). C’est l’un des bons points du film, j’aime bien personnellement ce genre d’action, qui prend son temps, qui s’installe, développe non pas une histoire, mais une chaine d’actions ambitieuses, qui alternera les moments intenses avec des phases « de détentes » on l’on s’attachera aux petites histoires entre les personnages ou il se passera des scènes disons « d’interludes » gai entre des moments plus tendus.
Dawn of the dead c’est aussi un film iconique, qui eut un succès fou à sa sortie et qui aura sans aucun doute marqué un genre, même si personnellement je ne peux m’en rendre compte – je n’étais alors pas né – je ne m’appesantirais donc pas sur ce point. Mais il est certain que le film installe une ambiance, un style aussi, qui lui est propre. Et il comporte pas mal de scènes vraiment appréciable, marrantes ou d’action…
Autre bon point, l’ost qui est tout à fait respectable, très bonne même par moment si on aime le rock progressif des années 80…
Quelques bonnes pistes du groupe Goblin de la bo du film:
Si l’on est indulgent, et il est facile de l’être aujourd’hui, après tout on ne va pas cracher sur un vieux film, on pourrait dire que Dawn of the dead est un bon film. Je serais indulgent et je m’en tiendrais là, toutefois, il faut reconnaître que le film souffre de gros défauts. S’il n’était pas un film de zombie et s’il n’était pas de 78, lui serait impardonnable. Le scénario tout d’abord, s’il est bon dans son ensemble, l’idée du Mall « assiégé » est même devenue un poncif des films de zombies depuis, quelques bonnes idées d’action aussi, fin marrante et originale (du style la course de cadi avec les zombies…hahaha), le scénar concernant les personnages sonne faux (du style, juste un exemple, au début lorsqu’ils arrivent au mall en pleine nuits les mecs qui se cassent en mode commando avec des rires de gamins en laissant la fille toute seule, sans même une arme…mais oui). Les dialogues, là encore ça vole pas très haut, surtout les remarques machistes à tout bout de champs qui font vraiment pecno du midwest pour le coup… Bon, on s’y croit à Monroeville, Pennsylvanie, mais aujourd’hui ça ne peut plus passer…et c’est là qu’on se rend compte à quel point de rapport aux femmes à tout de même évolué en 40 ans. Et puis autre point noir les acteurs…Bon que les figurants soient un peu dans la farine, passe encore, c’est le côté « film amateur » habituel, et puis ils sont tartiné de purée de pois chiche c’est déstabilisant on imagine, mais les acteurs principaux…Non seulement ils sont pas charismatiques, genre Roger, le ptit blondinet…tellement pas bien dans son rôle de gros bras, suffit de le comparer à notre on vieux Bruce (armageddon) on y est pas… Encore la fille ça va (à par le prénom francine….non je rigole) mais les mecs c’est pas possible, et ils jouent mal, Stephen sur joue tellement son rôle de beau gosse c’est insupportable, faut dire que la mise en scène y aide, comme par hasard il est toujours en blouson de cuir aviateur et en rayban aviator…mais oui.
Bref, de grosses lacunes et un film qui à pris un sacré coup de vieux, mais qui mérite néanmoins d’être vu, pour le patrimoine cinématographique qu’il représente et bon nombres de bonnes scènes bien marrantes !
PS : j’ai vu la version anglaise, pas director’s cut malheureusement, j’ai appris son existence après, il existe aussi une autre version par le co-réalisateur italien, plus courte. Le version française je n’ai aucune idée de ce qu’elle donne un matière de doublage, en tout cas le titre est pas fameux : Zombie – Le crépuscule des morst-vivants, sérieux ? Tu veux pas rajouter un sous-titre ??
On se laisse sur des bonnes vielles images des années 80, entre les coupes de cheveux et les figurants...mais chuut, faut pas dire que c'est ringard ;) :
@Kalameet, qu'est ce que ça va être quand tu vas prendre ton temps pour écrire une critique, va falloir que je pause un congé pour la lire ou comment ça se passe?
Obligé de répondre à 2 ou 3 trucs vu que c'est un film que j'aime beaucoup:
Etonné des 2 ziks que tu proposes, elles sont loin de correspondre à l'ambiance du film, j'aurais plus vu celle là:
Ensuite je trouve que tu skip un peu trop le début du film, alors certes ça ne fait pas spécialement peur mais la découverte du parcage de zombies dans l'immeuble posait une ambiance terriblement malsaine.
Tu oublies aussi un point crucial du film, la critique de la société de consommation avec justement le choix du centre commercial et des zombies qui déambulent à l'intérieur, comme par réflexe.
Enfin tu parles des acteurs en oubliant ken foree, certainement le meilleur et le plus charismatique.
@Quenthi sympa ta critique de The devil's reject, j'ai apprécié la finesse de ta vidéo et de tes photos, seulement c'est la boulette, il y a 2 nanas dans le jury ce mois ci...
Content que tu apprécies la patte Zombie, il t'en reste 4 à voir...
Video Club hooperien
Pour Zombie y a 3 versions différentes avec des musiques différentes.
La version qui est aujourd'hui reconnue comme la plus réussie est celle avec le montage d'Argento. Je crois malheureusement que ce n'est pas celle qui a été vue par Kalameet.
Voici ma critique rapide de Walt Disney, proposé par Teufeu :
Walt Disney est un reportage/documentaire sur la vie du célèbre paternel de Mickey. Étant donné de la nature du film, il sera donc, "inexplicablement" délicat de parler de performances d'acteurs, d'intensité dramatique et scénaristique, et tout ce qui va avec. Walt Disney est un documentaire extrêmement intéressant, et complet, sur un sujet qui ne m'intéresse pas, et là est mon problème avec le film. Selon moi, il fait fausse route, et se trompe de sujet, je trouverai bien plus intéressant de vraiment se concentrer sur la création, et l'évolution de l'empire Disney, que vraiment sur le bonhomme. Bien sûr, le docu parle des débuts du studio, de sa création, de son essor, et ses déboires, mais seulement par le prisme de l'impact que tout ça aura sur Walter Disney. Et je trouve ça dommage, parce que, même si son parcours est intéressant et hors du commun, en soi, je m'en fout un peu, et ça c'est MON problème.
J'ai pas grand chose de plus à dire, c'est extrêmement complet, mais ce n'est pas le docu que je voulait voir, et encore une fois, ce n'est pas à imputer au film. Si vraiment vous vous intéressez au bonhomme, au personnage qu'il s'est créé, alors Walt Disney, malgré sa longue durée est vraiment un indispensable.
Avant d'aller regarder le film, j'avais vu quelques images, et je trouvais ça très laid, limite écœurant. Mais finalement, une fois dans le film, c'est même plutôt chatoyant, le style Minikeums (désolé, mais c'est le premier truc qui m'était venu à l'esprit) marche très bien, notamment les Gelfling qui sont véritablement trop choupinous. Le chambellan est aussi un personnage intéressant, avec ses "mmmhhh", mais qui peuvent devenir vite redondant, un Jar Jar Binks avant l'heure (oui, je l’ai cherché loin cette comparaison). Les décors sont assez bien foutus, avec un style assez artisanal (comme les marionnettes d'ailleurs). Mais gros bémol, les fonds verts de la fin sont extrêmement hideux, ils n’ont même pas mis d’ombres, et là ça ne devient plus du tout crédible. Une horreur.
Bref, une petite épopée sympa qui mange pas de pain, surtout remarquable pour la technique utilisée, mais après ça, boarf, pas grand-chose à retenir.
Petit documentaire sympa sur la rencontre coincidenciaire de deux jumelles adoptées. Pas forcément facile à rendre intéressant sur la durée, mais ici c'est plutôt réussi et bien monté. L'histoire est touchante, mais quelques moments malaisants sont de la partie, notamment la rencontre IRL des deux sœurs : avec toutes les caméras qui filment le truc, ça enlève le caractère intimiste de la chose, on a plus l'impression d'être dans un show, pas vraiment très fan. Surtout que la rencontre est très malaisante, elles ne savent plus où se mettre. Etant un consommateur assidu de malaise, cela m'a relativement plu. D'ailleurs un autre passage, où une des jumelles est filmée pendant son réveil, son téléphone sonne à (à peu près) 0 dB, et genre là, elle fait semblant de faire "no, stop", genre "quel réveil difficile OLALA", alors qu'on ne sait pas comment l'alarme a pu la réveiller, puisqu'on l'entendait à peine, c'est vachement crédible. Et puis bon, si elle couche avec son caméraman, ce n’est pas notre problème, ça relève de la vie privée.
Bref, petit docu mignon. Petit bémol, je trouve qu'il force sacrément beaucoup sur la musique larmoyante, rarement eu cette impression qu'on essayait de manipuler mes émotions. Bon, on n’a pas eu la rencontre finale avec la mère biologique, mais il faut savoir s'arrêter, et c'est pas plus mal au final. « Do you have this expression as well in English : "le meilleur est l'ennemi du bien" ? ».
https://www.youtube.com/watch?v=MqVjvj83wuI
Je l’avais vu le premier avril de cette année, et ça n’est sûrement pas un hasard, vu comment il sent le poisson. Film qui joue beaucoup sur le suspense, en le traînant bien longtemps, pour nous surprendre très violemment. Il traine tellement le suspense que je me fais chier pendant les 3 quarts du film, c’est véritablement ballot. Mais ne soyons pas taquin, j’aime bien, mais pas plus que ça.
Venez me voir en live sur
https://www.twitch.tv/tiflorg
Et pour le jury bah tant pis, il me reste une chance avec les votes des Hooperiens ! :-) D'ailleurs c'est qui le jury ce mois-ci ?
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Symphonia, SoOkie et moi :)
Sérieux?! Voilà pkoi les ziks ne me disaient rien, cette infamie...
Video Club hooperien
Haha oui el tourteau jfrai un post de 3 pages! non, non, mais jferai moins d'oublie tout en étant plus efficace... Comme tu l'a relevé j'ai oublié pleins de trucs jss d'accord. Je suis tout a fait d'accord avec les points de tu rajoute. Et oui la musique que tu met en lien est mieux, elle est plus représentative du film c'est vrai, c'est même le thème principal il me semble à y réfléchir. Oui le passage des zombies au debut, j'aurai du en parler...apres ken, mouais, je suis d'accord il est meilleur que les autres m'enfin c'est pas non plus du grand mendes...
Sinon, ben j'aurai du peut-être plus appuyier le fait qu'en effet le film est quand même hyper riche, y'a des scènes qui change de tons, on passe du comique, à l'action, au sérieux, je me rapelle la scèe où ken dit: "les morts reviennes parce qu'il n'y a plus de place en enfer...".
Enfin, j'ai dit que j'allais bâcler hein...hélas pas trop le temps, jvais essayer de faire the thing ce soir...ça va être pareil j'en ai peur
Oui ça doit être ça, j'ai vu plus tard qu'il y avait plusieurs montages, je m'étais pas renseigné, j'ai vu le premier montage de romano, le film de base quoi...