"The Thing" est un film, mêlant habilement l'horreur et la science-fiction, de John Carpenter et sorti en 1982. Malgré son statut de remake du film "La Chose d'un autre monde" de Christian Nyby sorti en 1951, le film se veut une nouvelle adaptation cinématographique du livre "La Bête d'un autre monde" ("Who goes there" en VO) de John W. Campbell.
En effet, pour le réalisateur américain le film de 1951 n'est pas une adaptation très fidèle du livre. On y retrouve pas cette ambiance si particulière à la "Dix petits Nègres" où chaque protagonistes se fait éliminer un par un, le tout dans une atmosphère de paranoïa générale et en insistant également sur la psychologie des personnages plus que sur la menace en elle-même. Pour cela John Carpenter s'accompagne d'une poigné de gars des plus talentueux dans leur domaine, Ennio Morricone ("Le Bon, la Brute et le Truand") à la musique, Rob Bottin ("Hurlements") aux effets spéciaux et de Albert Whitlock ("L'homme qui en savait trop") responsable des effets "matte-painting" pour ne citer qu'eux. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est magistrale !
Pour l'histoire il s'agit d'une station de recherches américaine se trouvant en Antarctique, et qui voit débarquer un jour d'hiver 1982 deux Norvégiens armés voulant à tout prix tuer un husky qu'ils poursuivaient par hélicoptère.
Après s'être débarrassé des deux Scandinaves et récupéré le chien, le pilote d'hélicoptère Mc Ready et un scientifique décident de se rendre sur la base et y découvrent la station complètement saccagé et une sorte de sarcophage de glace, et ramène ce qui semble être un corps humain calciné et déformé.
Ce que les Américains ne savent pas c'est que les Norvégiens ont trouvé non loin de leur base un vaisseau extra-terrestre et qu'ils ont ramené l'occupant à leur base et que ce dernier s'est réveillé, à tué la quasi-totalité des Scandinaves et s'est échappé sous la forme c'un chien husky. Chien qui a été recueillit pas les Américains et qui compte rééditer la tuerie dans la station américaine. Dés lors le soupçon et la paranoïa s'installe parmi l'équipe. Ou se cache la créature et surtout qui habite-t-elle ?
Alors pour mon avis n'y allons pas par quatre chemins, j'ai adoré ce film et je l'adore toujours autant aujourd'hui ! Sérieux ce film a été une claque pour moi, véridique la première fois que j'ai vu le film j'ai du me mater la fameuse scène avec les chiens dans l'enclot huit fois d'affilés ! Entre comprendre ce qui s'était passé et apprécié le réalisme des effets spéciaux, j'ai été littéralement scotché devant ma télé à l'époque ! Il faut quand même le reconnaître, ce film qui n'utilise aucun effet numérique pour les apparitions de la Chose et qui se composent uniquement de marionnettes et automates envoient du lourd du point de vue réalisme. Et au delà de la qualité des effets spéciaux, c'est la manière dont ils ont été pensé qui est assez impressionnant.
A l'image de ce passage (voir photo) où le spectateur lambda ne verra qu'une sorte de fleur organique avec des dents mais qui est en réalité une langue géante composé d'une multitudes de langue de chiens avec une dent à chaque extrémité.
Spoiler ▼▲
Et c'est je pense pourquoi ces effets spéciaux ont aussi bien vieillit, c'est l'imagination dont les gars ont fait preuve pour mettre en œuvre leurs idées et leurs créatures.
Mais outre ces passages un peu gore et très impressionnants qui ne composent qu'une petite partie du film, c'est également cette atmosphère tendue et de méfiance générale qui rend le film si réussit. En effet du fait que la créature puisse prendre la forme de n'importe quelle créature organique, le doute s'installe chez hommes de la station pour savoir qui est réellement qui. Sentiment renforcé par les musiques d'ambiances signé Ennio Morricone qui retranscrivent parfaitement le genre du huit-clos sous haute tension. Et puis finalement on se rend compte petit à petit que la vraie menace du film n'est pas la Chose mais bel et bien les hommes, qui à cause de leur paranoïa et de leur individualisme se conduisent eux-mêmes à leur perte. D'où cette idée d'Apocalypse car les Hommes n'arrivent pas à se soutenir et préfèrent savoir qui condamner plutôt que savoir qui sauver.
Donc pour conclure, "The Thing" est pour moi un chef-d'œuvre incontestable du cinéma d'horreur qui grâce à des effets spéciaux qui transpirent l'amour du genre, le tout avec un savoir-faire certain et une imagination débordante, et une atmosphère remplie de suspicions et de paranoïas font de ce film un modèle du genre arrivant même à dépasser un certains "Alien: Le huitième passager".
Synopsis : La jeune Akko Kagari entre dans une prestigieuse école de sorcière, inspirée par son idole. / Deux hommes, un jeune et un plus âgé, se rencontrent dans un bar mystérieux. Le barman les force à jouer au billard avec pour enjeu leur propre vie.
Pourquoi le voir ?
- Deux court-métrages réalisés dans le cadre de l'Anime Mirai : les studios sont financés par le gouvernement afin de développer la créativité de leurs animateurs.
- Deux styles totalement différents
- De l'animation 2D très agréable à l'oeil, mais aussi des décors splendides
- Des séries TV ont été créées/annoncées afin de prolonger l'expérience de chaque court-métrage
Creature from the Black Lagoon (L'étrange créature du lac noir) (1954) de Jack Arnold IMDB Sens Critique
Genre : Horreur, Science-fiction
Origine : USA
Synopsis : Un groupe de scientifiques explore la jungle amazonienne et se retrouve coincé en compagnie d'un monstre.
Pourquoi le voir ?
- Un superbe costume, et donc un monstre très charismatique
- Culte, un classique des films horrifiques de l'époque
- De très jolies scènes filmées sous l'eau
- Une tension palpable
- Des personnages à fortes personnalités
- Quelques enjeux écolos super subtils, plus profonds qu'on ne le penserait
Synopsis : Un adolescent autiste se sert des MMORPG comme moyen de survivre face au harcèlement scolaire.
Pourquoi le voir ?
- Greg Timmermans brille par son interprétation du syndrome d'Asperger
- Un film poignant, émouvant, qui fout le malaise
- Une représentation juste de l'autisme et de ses conséquences
- Un montage et une mise en scène très originale, mélangeant virtuel et réalité
- Une fin osée
Film de Wong Kar Wai sorti en 1995. Ca raconte en gros l'histoire de deux flics nouvellement célibataires vu qu'ils ont été largués. En fait c'est une sorte de film à sketch, vu que les deux flics font l'objets de deux histoires indépendantes et non connectées, bien qu'ils se croisent à certains moments du film. Le premier flic noie son chagrin dans l'alcool au bar Chunkging House et rencontre une femme avec une coiffure blonde, tandis que le second fréquente le fast food Midnight Express et rencontre une femme du nom de Faye. C'est très simple au niveau du scénario, mais ça fonctionne bien, le film se révélant touchant par moments, bien filmé avec des couleurs bien choisies, et baignant dans une ambiance douce-amère, voire désillusionnée. Un film qui préfigure In the Mood for Love.
Appel d'Urgence:
C'est un film américain sorti en 1988. Ca commence comme une comédie romantique, avec un homme qui tombe amoureux d'une femme, jusqu'au moment où il apprend, au détour d'un appel téléphonique qui ne lui était pas adressé, que des missiles nucléaires vont atteindre Los Angeles d'ici une heure. En fait, ce film est une sorte de remake du conte Chicken Little, où un mec propage l'annonce d'une apocalypse imminente, avec le doute que cela soit un canular, le tout mélangé à de la comédie tragique avec cette histoire d'amour du couple. Peu à peu, le ton du film bascule vers la paranoïa et le chaos dans la ville de Los Angeles, avec les hommes qui finissent par paniquer complètement, avec tous les débordements qu'on peut imaginer. J'ai bien aimé, c'était assez original.
The Thing:
Il s'agit du film de John Carpenter, remake du film La Chose d'un Autre Monde. Tout le monde connaît le film, mais en gros ça se passe vers une base militaire de l'Antarctique, en proie à une entité extraterrestre métamorphe, c'est-à-dire prenant la forme des êtres vivants qui y vivent. Le film installe peu à peu une ambiance de paranoïa où on ne sait plus du tout à qui se fier, avec de jolis effets horrifiques et une ambiance claustrophobe à la Alien. Le film diffère de La Chose d'un Autre Monde au niveau de la nature du monstre qui était d'origine, on va dire, "végétale" et n'était pas métamorphe, et le film d'origine était plus ancré dans cette ambiance de Guerre Froide (surtout à la fin). Les dialogues sont également beaucoup moins bien écrits que dans le film d'origine. Enfin, on ressent aussi beaucoup l'inspiration de la nouvelle de Lovecraft Les Montagnes Hallucinées, où il était aussi question d'un décor d'Antarctique et d'ancienne menace extraterrestre. Un film qui a marqué son époque, c'est sûr, même si ce n'est pas mon préféré du réalisateur (je préfère New York 1997).
Identité: Film allemand, français, belge et luxembourgeois, comédie dramatique réalisé par Sam Garbarski sorti en 2010 avec Pascal Greggory, Jonathan Zaccaï, Alexandra Maria Lara.
Synopsis: Thomas a la cinquantaine, marié, père de famille. L'ennui flottant de son existence lui pèse. Rentrant d'un voyage professionnel en province, il se trompe de train et prend la direction opposée. Le prochain arrêt n'est autre que la ville où il a passé son enfance et son adolescence. Il n'y était pas retourné depuis longtemps. Il profite de ce détour imprévu pour se recueillir sur la tombe de sa mère. Il songe à elle, à son père, disparu sans plus donner signe de vie, il y a quarante ans, le soir de son anniversaire.
Identité: Film Français, comédie et drame réalisé par Jean-Jacques Annaud sorti en 1979 avec Patrick Dewaere, France Dougnac, Dorothée Jemma.
Synopsis: François joue dans l'équipe de Trincamp. Le président du club est aussi son patron. Après un coup de gueule, il est renvoyé du terrain et de l'usine.
Qui dit novembre, dit armistice du 11 novembre 1918, donc c'est parti pour ma sélection spéciale guerre! On va quand même essayer de faire un truc varié dans ma sélection.
A l'Ouest Rien de Nouveau: Il y a plusieurs versions, donc je choisis le téléfilm de 1979 fait par Delbert Mann. C'est une adaptation du roman éponyme de Lemarque, retraçant la première guerre mondiale vue du côté allemand.
Kagemusha, l'Ombre du Guerrier:
Curieux de voir ce film culte d'Akira Kurosawa dans la liste des films "méconnus" selon senscritique, mais bon, ça me permet de le citer. Cette fois, on change de décor avec une guerre de clan pour le contrôle du Japon, sur fond de complot et manipulations politiques. Un classique.
MASH:
Là, on change totalement de registre: le film met en scène un groupe de chirurgiens provocateurs, dans une comédie satirique se passant pendant la Guerre de Corée. Là encore, il s'agit d'un classique très connu pourtant, mais sous la barre des 5000 notes sur senscritique.
Bon, je ne vais pas vraiment faire une critique en bonne et du forme, mais en total freestyle.
Hélas, que dire? Après de si bonnes critiques, notamment celle de Romano, Lenneth ou Nady. Vous avez tous émis des avis dithyrambiques, ainsi, il ne me reste plus qu'à faire encore mon relou à toujours critiquer... Le problème c'est que je ne sais pas trop quoi dire, vu que The Thing est un excellent film, que j'apprécie particulièrement. Mais mes chers amis, sachez qu'il y a toujours une petite bête à trouver, d'autant plus dans un film où il y en a une si grosse qui se ballade!
Je dirais qu'on pourrait éventuellement critiquer deux choses dans ce film, déjà, le jeu d'acteur est bon, certes, mais pas non plus exceptionnel. C'est bien mais sans plus, faut pas déconner... je dirais genre 7/10 pour le jeu d'acteur global.
Et par contre, j'ai été très surpris, mais personne n'a trouvé à redire aux effets spéciaux?! Bon, mis à part le fait que pour l'époque c'était très bien, ils faisaient avec leur moyens (sur ce plan, j'ai remater les effets d'Alien, c'est à peu près la même qualité), mis à part par ailleurs qu'en effet le design des formes de la créature est fort inventif. Mis à part ça donc, on est d'accord que c'est carrèmenent pas impressionant quoi...fin faut pas qu'il bouge haha. Autant le coup des autopsies c'est vraiment excellent, autant les métamorphoses de la créature...ça a pris un sacré coup de vieux... Beaucoup plus que pour Alien par exemple, tout simplement parce que The Thing est beaucoup plus ambitieux sur ce plan là, et donc les scènes sont longues, et la forme de la créature complexe, et elle bouge tout saccadé comme un robot en pleines convulsions...fin moi je trouve ça ridicule. D'ailleurs chose amusante à noter, c'est durant ces scènes que l'on a le moins peur...cherchez l'erreur. Le coup des pattes d'araignée par exemple, je pense qu'ils aurait pu s'abstenir...
Enfin, c'est une critique légère, parce qu'encore une fois, et d'une on ne peut rien leur reprocher là-dessus vu l'époque du film et de deux, parce que l'esthétique des formes de la créature est excellente ; mais quand même. Il faut être honnête : ça a sacrément viellit.
Bah sinon, juste deux petites remarques. A propos de la thèse que certain avance sur une possible méthapore su sida dans The Thing, ce n'est tout simplement pas possible historiquement. Le premier article scientifique relatant des cas de sida parait en 1981, mais à l'époque, la maladie n'est pas identifiée et cela reste très confidentiel. Personne n'est au courant et on pense que c'est une maladie "gay". Le virus du sida est identifié pour la première fois seulement en 1983, après le film, et le nom ne sera même donné qu'en 1986 alors...
Par contre, je suis plutôt d'accord avec l'analyse de Player-fou, fin je l'a trouve intéressante en tout cas. En effet, la façon dont Carpenter traite les relations entre les personnages, le scénario, le script bref tout laisse penser qu'il met l'accent sur la folie, la paranoia qui peut s'emparer des hommes dans des conditions d'isolement extrème. Il y a donc sans aucun doute une portée métaphorique dans ce film, qui en fait, en effet, toute sa force.
Et puis quand même les gars : le titre. The Thing ça fait "La Chose" j'vous rappelle...tout de suite en français ça le fait moins n'est ce pas? Mais je vous assure, en anglais c'est pareil...The thing, et pourquoi pas "The Stuff"? Je me pose la question...
PS: merci Nady de m'avoir fait connaitre la première version du film de 1951! Intéressant...
Bonsoir, désolé du retard, j'ai vraiment vraiment géré mon temps comme une buse anthropophage ce mois ci, du coup je vais vais faire très très court...
The Thing: j'avais adoré quand je l'avais vu, j'adore toujours autant en le revoyant -> 18/20
Nonfilm: j'aime beaucoup les films de Quentin Dupieux, celui-ci ne fait pas exception -> 15/20
Strange Days: au début du film j'étais sceptique mais finalement un très bon film -> 17/20
Ghost in the Shell 2 Innocence: j'avais bien aimé le premier Ghost in the Shell, mais celui-la un peu moins -> 12/20
Je fais une pause Trimovies pour novembre et décembre car je n'aurai pas le temps de rendre justice aux films proposés par mes binomes.
ça marche GreenSnake ! Encore merci pour tes jolies contributions très plaisantes à lire, comme toujours :)
Citation:
Bonsoir, désolé du retard, j'ai vraiment vraiment géré mon temps comme une buse anthropophage ce mois ci, du coup je vais vais faire très très court...
Pas de souci Pech, on le dira jamais assez: il vaut mieux ça que rien du tout :p
Bon, tout le monde a rendu son travail c'est cool.
Maintenant à vos votes , prêts ? et Participez ! (pour la prochaine session :p)
Pas de souci Pech, on le dira jamais assez: il vaut mieux ça que rien du tout :p
Bah je préférerais encore qu'il y ai rien du tout. J'ai rien dit la session précédente mais niveau irrespect ça se pose là aussi.
On va encore dire que je craque mon slip mais, ça sert à quoi de poser des règles de bannissements s'il suffit pour les éviter d'écrire une phrase à la con du genre : "J'aime bien la tartiflette, mais celle là un peu moins." ?
Quand tu partages un film, tu veux savoir ce qu'en penses le binôme en retour, c'est le but du jeu il me semble.
Là, le contrat n'est pas respecté, y'a aucun argument, y'a zéro effort de donné. Bref, c'est pas un avis.
C'est à se demander s'il a vraiment vu les films en fait.
"The Thing" est un film, mêlant habilement l'horreur et la science-fiction, de John Carpenter et sorti en 1982. Malgré son statut de remake du film "La Chose d'un autre monde" de Christian Nyby sorti en 1951, le film se veut une nouvelle adaptation cinématographique du livre "La Bête d'un autre monde" ("Who goes there" en VO) de John W. Campbell.
En effet, pour le réalisateur américain le film de 1951 n'est pas une adaptation très fidèle du livre. On y retrouve pas cette ambiance si particulière à la "Dix petits Nègres" où chaque protagonistes se fait éliminer un par un, le tout dans une atmosphère de paranoïa générale et en insistant également sur la psychologie des personnages plus que sur la menace en elle-même. Pour cela John Carpenter s'accompagne d'une poigné de gars des plus talentueux dans leur domaine, Ennio Morricone ("Le Bon, la Brute et le Truand") à la musique, Rob Bottin ("Hurlements") aux effets spéciaux et de Albert Whitlock ("L'homme qui en savait trop") responsable des effets "matte-painting" pour ne citer qu'eux. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat est magistrale !
Pour l'histoire il s'agit d'une station de recherches américaine se trouvant en Antarctique, et qui voit débarquer un jour d'hiver 1982 deux Norvégiens armés voulant à tout prix tuer un husky qu'ils poursuivaient par hélicoptère.
Après s'être débarrassé des deux Scandinaves et récupéré le chien, le pilote d'hélicoptère Mc Ready et un scientifique décident de se rendre sur la base et y découvrent la station complètement saccagé et une sorte de sarcophage de glace, et ramène ce qui semble être un corps humain calciné et déformé.
Ce que les Américains ne savent pas c'est que les Norvégiens ont trouvé non loin de leur base un vaisseau extra-terrestre et qu'ils ont ramené l'occupant à leur base et que ce dernier s'est réveillé, à tué la quasi-totalité des Scandinaves et s'est échappé sous la forme c'un chien husky. Chien qui a été recueillit pas les Américains et qui compte rééditer la tuerie dans la station américaine. Dés lors le soupçon et la paranoïa s'installe parmi l'équipe. Ou se cache la créature et surtout qui habite-t-elle ?
Alors pour mon avis n'y allons pas par quatre chemins, j'ai adoré ce film et je l'adore toujours autant aujourd'hui ! Sérieux ce film a été une claque pour moi, véridique la première fois que j'ai vu le film j'ai du me mater la fameuse scène avec les chiens dans l'enclot huit fois d'affilés ! Entre comprendre ce qui s'était passé et apprécié le réalisme des effets spéciaux, j'ai été littéralement scotché devant ma télé à l'époque ! Il faut quand même le reconnaître, ce film qui n'utilise aucun effet numérique pour les apparitions de la Chose et qui se composent uniquement de marionnettes et automates envoient du lourd du point de vue réalisme. Et au delà de la qualité des effets spéciaux, c'est la manière dont ils ont été pensé qui est assez impressionnant.
A l'image de ce passage (voir photo) où le spectateur lambda ne verra qu'une sorte de fleur organique avec des dents mais qui est en réalité une langue géante composé d'une multitudes de langue de chiens avec une dent à chaque extrémité.
Et c'est je pense pourquoi ces effets spéciaux ont aussi bien vieillit, c'est l'imagination dont les gars ont fait preuve pour mettre en œuvre leurs idées et leurs créatures.
Mais outre ces passages un peu gore et très impressionnants qui ne composent qu'une petite partie du film, c'est également cette atmosphère tendue et de méfiance générale qui rend le film si réussit. En effet du fait que la créature puisse prendre la forme de n'importe quelle créature organique, le doute s'installe chez hommes de la station pour savoir qui est réellement qui. Sentiment renforcé par les musiques d'ambiances signé Ennio Morricone qui retranscrivent parfaitement le genre du huit-clos sous haute tension. Et puis finalement on se rend compte petit à petit que la vraie menace du film n'est pas la Chose mais bel et bien les hommes, qui à cause de leur paranoïa et de leur individualisme se conduisent eux-mêmes à leur perte. D'où cette idée d'Apocalypse car les Hommes n'arrivent pas à se soutenir et préfèrent savoir qui condamner plutôt que savoir qui sauver.
Donc pour conclure, "The Thing" est pour moi un chef-d'œuvre incontestable du cinéma d'horreur qui grâce à des effets spéciaux qui transpirent l'amour du genre, le tout avec un savoir-faire certain et une imagination débordante, et une atmosphère remplie de suspicions et de paranoïas font de ce film un modèle du genre arrivant même à dépasser un certains "Alien: Le huitième passager".
Note: 10/10 <3
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Et c'est reparti~ J'ai encore plein de films à proposer :D
Du coup j'inaugure avec deux courts-métrage (de 25 min chacun) !
IMDB / IMDB
Sens Critique / Sens Critique
Genre : Fantastique / Drame
Origine : Japon
Pourquoi le voir ?
- Deux court-métrages réalisés dans le cadre de l'Anime Mirai : les studios sont financés par le gouvernement afin de développer la créativité de leurs animateurs.
- Deux styles totalement différents
- De l'animation 2D très agréable à l'oeil, mais aussi des décors splendides
- Des séries TV ont été créées/annoncées afin de prolonger l'expérience de chaque court-métrage
IMDB
Sens Critique
Genre : Horreur, Science-fiction
Origine : USA
Pourquoi le voir ?
- Un superbe costume, et donc un monstre très charismatique
- Culte, un classique des films horrifiques de l'époque
- De très jolies scènes filmées sous l'eau
- Une tension palpable
- Des personnages à fortes personnalités
- Quelques enjeux écolos super subtils, plus profonds qu'on ne le penserait
IMDB
Sens Critique
Genre : Drame
Origine : Belgique, Pays-Bas
Pourquoi le voir ?
- Greg Timmermans brille par son interprétation du syndrome d'Asperger
- Un film poignant, émouvant, qui fout le malaise
- Une représentation juste de l'autisme et de ses conséquences
- Un montage et une mise en scène très originale, mélangeant virtuel et réalité
- Une fin osée
Chunkging Express:
Film de Wong Kar Wai sorti en 1995. Ca raconte en gros l'histoire de deux flics nouvellement célibataires vu qu'ils ont été largués. En fait c'est une sorte de film à sketch, vu que les deux flics font l'objets de deux histoires indépendantes et non connectées, bien qu'ils se croisent à certains moments du film. Le premier flic noie son chagrin dans l'alcool au bar Chunkging House et rencontre une femme avec une coiffure blonde, tandis que le second fréquente le fast food Midnight Express et rencontre une femme du nom de Faye. C'est très simple au niveau du scénario, mais ça fonctionne bien, le film se révélant touchant par moments, bien filmé avec des couleurs bien choisies, et baignant dans une ambiance douce-amère, voire désillusionnée. Un film qui préfigure In the Mood for Love.
Appel d'Urgence:
C'est un film américain sorti en 1988. Ca commence comme une comédie romantique, avec un homme qui tombe amoureux d'une femme, jusqu'au moment où il apprend, au détour d'un appel téléphonique qui ne lui était pas adressé, que des missiles nucléaires vont atteindre Los Angeles d'ici une heure. En fait, ce film est une sorte de remake du conte Chicken Little, où un mec propage l'annonce d'une apocalypse imminente, avec le doute que cela soit un canular, le tout mélangé à de la comédie tragique avec cette histoire d'amour du couple. Peu à peu, le ton du film bascule vers la paranoïa et le chaos dans la ville de Los Angeles, avec les hommes qui finissent par paniquer complètement, avec tous les débordements qu'on peut imaginer. J'ai bien aimé, c'était assez original.
The Thing:
Il s'agit du film de John Carpenter, remake du film La Chose d'un Autre Monde. Tout le monde connaît le film, mais en gros ça se passe vers une base militaire de l'Antarctique, en proie à une entité extraterrestre métamorphe, c'est-à-dire prenant la forme des êtres vivants qui y vivent. Le film installe peu à peu une ambiance de paranoïa où on ne sait plus du tout à qui se fier, avec de jolis effets horrifiques et une ambiance claustrophobe à la Alien. Le film diffère de La Chose d'un Autre Monde au niveau de la nature du monstre qui était d'origine, on va dire, "végétale" et n'était pas métamorphe, et le film d'origine était plus ancré dans cette ambiance de Guerre Froide (surtout à la fin). Les dialogues sont également beaucoup moins bien écrits que dans le film d'origine. Enfin, on ressent aussi beaucoup l'inspiration de la nouvelle de Lovecraft Les Montagnes Hallucinées, où il était aussi question d'un décor d'Antarctique et d'ancienne menace extraterrestre. Un film qui a marqué son époque, c'est sûr, même si ce n'est pas mon préféré du réalisateur (je préfère New York 1997).
Video Club hooperien
Identité: Film américain, comédie et action réalisé par James Gunn sorti en 2011 avec Rainn Wilson, Ellen Page et Liv Tyler.
Synopsis: Un homme décide de devenir un super-héros après avoir vu sa femme succomber aux charmes d'un dealer. Mais il n'a pas de super-pouvoirs...
Identité: Film allemand, français, belge et luxembourgeois, comédie dramatique réalisé par Sam Garbarski sorti en 2010 avec Pascal Greggory, Jonathan Zaccaï, Alexandra Maria Lara.
Synopsis: Thomas a la cinquantaine, marié, père de famille. L'ennui flottant de son existence lui pèse. Rentrant d'un voyage professionnel en province, il se trompe de train et prend la direction opposée. Le prochain arrêt n'est autre que la ville où il a passé son enfance et son adolescence. Il n'y était pas retourné depuis longtemps. Il profite de ce détour imprévu pour se recueillir sur la tombe de sa mère. Il songe à elle, à son père, disparu sans plus donner signe de vie, il y a quarante ans, le soir de son anniversaire.
Identité: Film Français, comédie et drame réalisé par Jean-Jacques Annaud sorti en 1979 avec Patrick Dewaere, France Dougnac, Dorothée Jemma.
Synopsis: François joue dans l'équipe de Trincamp. Le président du club est aussi son patron. Après un coup de gueule, il est renvoyé du terrain et de l'usine.
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Qui dit novembre, dit armistice du 11 novembre 1918, donc c'est parti pour ma sélection spéciale guerre! On va quand même essayer de faire un truc varié dans ma sélection.
A l'Ouest Rien de Nouveau: Il y a plusieurs versions, donc je choisis le téléfilm de 1979 fait par Delbert Mann. C'est une adaptation du roman éponyme de Lemarque, retraçant la première guerre mondiale vue du côté allemand.
Kagemusha, l'Ombre du Guerrier:
Curieux de voir ce film culte d'Akira Kurosawa dans la liste des films "méconnus" selon senscritique, mais bon, ça me permet de le citer. Cette fois, on change de décor avec une guerre de clan pour le contrôle du Japon, sur fond de complot et manipulations politiques. Un classique.
MASH:
Là, on change totalement de registre: le film met en scène un groupe de chirurgiens provocateurs, dans une comédie satirique se passant pendant la Guerre de Corée. Là encore, il s'agit d'un classique très connu pourtant, mais sous la barre des 5000 notes sur senscritique.
Faites la guerre, pas l'amour! ^^
The Thing - John Carpenter - 1982 - 1 h 49
Bon, je ne vais pas vraiment faire une critique en bonne et du forme, mais en total freestyle.
Hélas, que dire? Après de si bonnes critiques, notamment celle de Romano, Lenneth ou Nady. Vous avez tous émis des avis dithyrambiques, ainsi, il ne me reste plus qu'à faire encore mon relou à toujours critiquer... Le problème c'est que je ne sais pas trop quoi dire, vu que The Thing est un excellent film, que j'apprécie particulièrement. Mais mes chers amis, sachez qu'il y a toujours une petite bête à trouver, d'autant plus dans un film où il y en a une si grosse qui se ballade!
Je dirais qu'on pourrait éventuellement critiquer deux choses dans ce film, déjà, le jeu d'acteur est bon, certes, mais pas non plus exceptionnel. C'est bien mais sans plus, faut pas déconner... je dirais genre 7/10 pour le jeu d'acteur global.
Et par contre, j'ai été très surpris, mais personne n'a trouvé à redire aux effets spéciaux?! Bon, mis à part le fait que pour l'époque c'était très bien, ils faisaient avec leur moyens (sur ce plan, j'ai remater les effets d'Alien, c'est à peu près la même qualité), mis à part par ailleurs qu'en effet le design des formes de la créature est fort inventif. Mis à part ça donc, on est d'accord que c'est carrèmenent pas impressionant quoi...fin faut pas qu'il bouge haha. Autant le coup des autopsies c'est vraiment excellent, autant les métamorphoses de la créature...ça a pris un sacré coup de vieux... Beaucoup plus que pour Alien par exemple, tout simplement parce que The Thing est beaucoup plus ambitieux sur ce plan là, et donc les scènes sont longues, et la forme de la créature complexe, et elle bouge tout saccadé comme un robot en pleines convulsions...fin moi je trouve ça ridicule. D'ailleurs chose amusante à noter, c'est durant ces scènes que l'on a le moins peur...cherchez l'erreur. Le coup des pattes d'araignée par exemple, je pense qu'ils aurait pu s'abstenir...
Enfin, c'est une critique légère, parce qu'encore une fois, et d'une on ne peut rien leur reprocher là-dessus vu l'époque du film et de deux, parce que l'esthétique des formes de la créature est excellente ; mais quand même. Il faut être honnête : ça a sacrément viellit.
Bah sinon, juste deux petites remarques. A propos de la thèse que certain avance sur une possible méthapore su sida dans The Thing, ce n'est tout simplement pas possible historiquement. Le premier article scientifique relatant des cas de sida parait en 1981, mais à l'époque, la maladie n'est pas identifiée et cela reste très confidentiel. Personne n'est au courant et on pense que c'est une maladie "gay". Le virus du sida est identifié pour la première fois seulement en 1983, après le film, et le nom ne sera même donné qu'en 1986 alors...
Par contre, je suis plutôt d'accord avec l'analyse de Player-fou, fin je l'a trouve intéressante en tout cas. En effet, la façon dont Carpenter traite les relations entre les personnages, le scénario, le script bref tout laisse penser qu'il met l'accent sur la folie, la paranoia qui peut s'emparer des hommes dans des conditions d'isolement extrème. Il y a donc sans aucun doute une portée métaphorique dans ce film, qui en fait, en effet, toute sa force.
Et puis quand même les gars : le titre. The Thing ça fait "La Chose" j'vous rappelle...tout de suite en français ça le fait moins n'est ce pas? Mais je vous assure, en anglais c'est pareil...The thing, et pourquoi pas "The Stuff"? Je me pose la question...
PS: merci Nady de m'avoir fait connaitre la première version du film de 1951! Intéressant...
Bonsoir, désolé du retard, j'ai vraiment vraiment géré mon temps comme une buse anthropophage ce mois ci, du coup je vais vais faire très très court...
The Thing: j'avais adoré quand je l'avais vu, j'adore toujours autant en le revoyant -> 18/20
Nonfilm: j'aime beaucoup les films de Quentin Dupieux, celui-ci ne fait pas exception -> 15/20
Strange Days: au début du film j'étais sceptique mais finalement un très bon film -> 17/20
Ghost in the Shell 2 Innocence: j'avais bien aimé le premier Ghost in the Shell, mais celui-la un peu moins -> 12/20
ça marche GreenSnake ! Encore merci pour tes jolies contributions très plaisantes à lire, comme toujours :)
Pas de souci Pech, on le dira jamais assez: il vaut mieux ça que rien du tout :p
Bon, tout le monde a rendu son travail c'est cool.
Maintenant à vos votes , prêts ? et Participez ! (pour la prochaine session :p)
Bah je préférerais encore qu'il y ai rien du tout. J'ai rien dit la session précédente mais niveau irrespect ça se pose là aussi.
On va encore dire que je craque mon slip mais, ça sert à quoi de poser des règles de bannissements s'il suffit pour les éviter d'écrire une phrase à la con du genre : "J'aime bien la tartiflette, mais celle là un peu moins." ?
Quand tu partages un film, tu veux savoir ce qu'en penses le binôme en retour, c'est le but du jeu il me semble.
Là, le contrat n'est pas respecté, y'a aucun argument, y'a zéro effort de donné. Bref, c'est pas un avis.
C'est à se demander s'il a vraiment vu les films en fait.