Assez rigolo, au début du film, le collectionneur Bellinger dit qu'il a préféré voir lors de la seule et unique diffusion de La fin absolue du Monde lors du festival du film fantastique de Sitges, un autre film qui est L'abominable Dr Phibes. Ce film est également proposé par LENNETH dans sa liste. Alors? Hasard ou choix délibéré?
ah non c'est une simple coïncidence
il faut dire que le film est truffé de références: dans mes souvenirs, on voit des affiches de saw, the devil's reject, antikörper, nosferatu...
il me semble aussi qu'il y a une scène de deep red qui est diffusée dans le cinéma
et d'une façon plus générale, le film m'a fait penser à videodrome au niveau du plot
d'une façon plus générale, le film m'a fait penser à videodrome au niveau du plot
Connais pas du tout Videodrome :(. C'est bien?
Pour les affiches, oui, y a pas mal de références. Je ne connaissais pas tout, mais bon... Mais L'abominable Docteur Phibes est le seul cité et oralement. D'ailleurs pour la petite histoire, il a vraiment été diffusé lors de la première édition du film fantastique de Sitges en 1971 ;)
Videodrome, c'est très bien, l'un des films les plus marquants et réussis de David Cronenberg... et aussi l'un des plus étranges qu'il a réalisés et qui peut mettre mal à l'aise. Mais ça vaut clairement le coup à regarder!
Sinon, belle critique, ça donne envie de voir le film, sachant que j'aime bien ce que fait Carpenter en général (même si mon film préféré de lui restera New York 1997, sous réserve d'avoir vu tous ses films comme Prince des Ténèbres, Fog, Los Angeles 2000 je ne sais plus combien, ou Assaut que j'aimerais beaucoup découvrir aussi).
Proposé par El Tourteau, "La Maison des 1000 morts" est le tout premier film de Rob Zombie. Connut auparavant pour etre le leader d'un groupe de métal, "White Zombie", il a commencé sa carrière de réalisateur en s'occupant de clips, notamment ceux de son groupe. Et c'est en 2000 qu'il se voit proposer par Universal de réaliser son premier film. Voilà pour le background.
Le film maintenant, qu'est-ce qu'il raconte ? En pleine soirée d'Halloween de l'an 1977, quatre jeunes américains un peu concons décident de se faire un road-trip des endroits les plus bizarres qu'ils croiseront au cours de leur charmant périple. Et panne d'essence oblige, le joyeux groupe fait donc escale à la station tenu par le non moins comique, et trop peu exploité, Capitaine Spaulding ! Le clown les briffera sur la légende du Docteur Satan et voilà nos quatre compères parti à la recherche de cette légende urbaine. Malheureusement pour eux la suite du voyage sera plus compliqué car ils feront la connaissance de la famille Firefly qui n'a rien d'une famille joviale. Le début du cauchemar pour nos voyageurs.
Alors ne tournons pas autour du pot, j'ai vraiment beaucoup aimé "La Maison des 100 morts" ! Déjà j'ai été sous le charme du visuel de ce film qui n'hésites pas à se montrer très sanglant mais sans pour autant basculer dans la surenchère. Le film reste donc de ce coté-là plutôt réaliste ce qui donne un aspect très crade et une atmosphère assez dérangeante. Perso je suis fan ! Après le film se distingue également, et surtout, par le folklore de ses personnages. Le monde du cirque est ici clairement mit en avant et en ce sens on a droit à un panel de personnages, avec la famille Firefly, tous plus barges les uns que les autres. Mais pour le coup, ils ont une véritable personnalité et s'imposent comme les stars de ce film, à l'instar des jeunes ou des policiers qui incarnent des personnages trop stéréotypés, mais on sent que c'est clairement voulu.
Il y a également les musiques qui sont géniales et qui collent parfaitement à chaque moment où elles sont utilisés. En même temps c'est le Rob Zombie qui s'est occupé des musiques, donc un peu normal j'ai envie de dire mais quand même. Il n'y a qu'à voir, et entendre, l'intro pour se rendre compte que ca va être du lourd ! D'ailleurs cette intro (voir vidéo en fin de post) est clairement une des mes préféré ! Je pourrais également parler de cette fin qui des plus réussit où l'une des jeunes réussit à s'échapper à son funeste destin et se voit participer à une sorte de train fantôme grandeur nature offrant par ailleurs quelques plans magnifique. Par exemple celui-ci:
Spoiler ▼▲
Je pourrais également vous dire que ce très cher Zombie ne sait pas priver pour nos offrir quelques magnifiques plans de raies de sa femme:
Spoiler ▼▲
Pas celle-là
Spoiler ▼▲
Celle-ci non plus
Spoiler ▼▲
Mais plutôt ca ^^
Et ca aussi
#1èreplace
Mais je ne vais pas le faire car je me suis promis de faire une critique concise.
Pour le moins bon, parce que oui il y a forcément du moins bon que ca n'en déplaise à notre cher crustacé ! ^^ A commencé par le spitch de base qui est beaucoup trop classique. Je suis d'accord qu'il y a une sorte de cahier des charges à respecter pour faire un film d'horreur, mais là non. En effet le sort des quatre jeunes est prévisible à des kilomètres et de ce fait on est pas du tout surpris par le cours des évènements et c'est vraiment dommage car ca enlève une bonne partie du film. J'ai également eu un peu de mal avec certains plans où Zombie film en négatif, ca fait vraiment chelou car on n'y voit que dal, alors quand en plus la caméra ne fait que bouger c'est un véritable gang-bang visuel ! Et dernière chose, le film est censé être horrifique mais il ne fait pas peur une seule seconde. Dommage.
Pour conclure cette courte critique, je dirais que "La Maison des 1000 morts" est une très bonne comédie horrifique qui possède une putain d'identité et qui assume complètement sa direction artistique tout dans le gore et le trash. Malheureusement l'ensemble reste encore un poil trop classique et souffre de quelques longeurs, mais ca sera chose réparé avec "The Devil's Rejects" !
Sympa ta critique Quenthi, pour le fait que le film ne fasse pas vraiment peur c'est à cause de son côté décalé voir grand guignolesque, qui se retrouve d'ailleurs dans pratiquement tous les films de Zombie, mais comme tu l'as dit c'est le côté malsain et crade qui prime.
Ah ah pas mal ! ^^ Je vient juste de voir le passage. Tient en parlant de "The Thing" je vais me le refaire ce soir et inauguré ma version collector avec tous les petits bonus sympas ! :-)
Citation:
Sympa ta critique Quenthi, pour le fait que le film ne fasse pas vraiment peur c'est à cause de son côté décalé voir grand guignolesque, qui se retrouve d'ailleurs dans pratiquement tous les films de Zombie
Merci ! En plus vu que tu es un fan de Rob j'avais l'obligation de faire une bonne critique ! ;-) Sinon ouais ca ne me dérange pas que le film ne fasse pas peur. Mais quandtu passe plus de temps à sourire, comme ca été mon cas, et que dans aucune des description de ce film tu voit le terme de "Comédie", tu te demande s'ils ont réellement vu le film !
Bon on en est déjà à la moitié du mois... Mais je suis prêt !
Spoiler ▼▲
@ Nady : Je pense que je vais malheureusement devoir faire l'impasse sur Godzilla (ce qui ne veut pas dire superposer un Al Pacino barbu sur un gros lézard géant)
Chucky, je crois que tout le monde connait, certainement la saga qui a popularisé le genre des poupées tueuses.
Les puristes ne me parlez pas de Dead of night et de Devil doll, tout le monde s'en fout! ;)
Réalisé en 1988 par tom Holland (Vampires...vous avez dit vampires?, un épisode des contes de la crypte et un master of horror entre autre), bref un mec qui devait souvent faire des cauchemars, tout pour me plaire.
Une éternité que je ne l'avais pas vu et forcément la première question qui me titilla le goliwok fut "Est ce que ça avait mal vieilli?"
La réponse: Non pas vraiment, voir pas du tout par certains aspects.
Le pitch est simple, l'ouverture se fait sur une course poursuite entre un policier et un dangereux tueur en série qui va se conclure par la mort de ce dernier dans un magasin de jouets, adepte du vaudou (1) et se voyant entrain de la glisser, celui ci va faire une incantation afin de prendre possession d'un "good guy", poupée à la mode très prisée par tous les minots américains, et quand on voit la gueule de son bon vieux brad Dourif entrain d'essayer de pénétrer d'investir le corps de la poupée on se doute que rien de bon n'est à venir.
Spoiler ▼▲
Et en effet les catastrophes arrivent lorsque chucky finit dans un foyer monoparentale avec Andy et sa mère.
Toute la première partie du film sera assez calme et jouera sur l'ambiance, le vrai visage de Chucky n'est pas encore dévoilé et ses meurtres sont plus vu comme des "accidents" par les autres.
L'intrigue se portera plus sur la sournoiserie de Chucky à incarner soit une simple poupée, lorsqu'il est en public, soit l'ami extraordinaire qu'Andy rêvait tant lorsqu'il est seul avec lui, et appuiera par la même sur un sujet qui pique, en l'occurrence la faible confiance que porte les adultes aux dires des enfants.
Ca me rappelle l'époque ou ma maman ne croyait pas que mon copain Lazard vivait dans mon armoire et que sa tête
de clown ensanglantée ne reflétait pas le bon coeur qu'il avait... euh désolé je m'égare..
J'en profite pour souligner le côté satirique, à cette époque pas d'internet, et les pubs, dessins animés et autres émissions pour enfants avaient un poids inégalé sur les bambins, après la sortie du film les parents devaient y regarder à deux fois avant de choisir le futur cadeau de noël...
Dans la deuxième partie Chucky se lâche, on le voit plus en action, avec son langage fleuri qui lui est propre,
et avec une animation qui n'a pratiquement pas pris une ride, alors certes les mecs des effets spéciaux ont usé de moulte subterfuges (marionnette, animatronic, enfant, nain? etc...) mais le résultat est là, ça fonctionne et on y croit.
L'ambiance sonore et la musique de joe Renzetti est là encore plus que correcte sans être géniale non plus.
Il y a bien quelques scènes wtf, cependant dans ces moments là le second degré entre en piste et on se fend la poire, à la hache bien sur, étant donné que les scènes de meurtres deviennent de plus en plus hard sans être réellement gores non plus.
Spoiler ▼▲
Enfin on monte en intensité tout le long du film pour conclure sur une scène finale que je trouve assez badass.
Spoiler ▼▲
Bref ce fut un réel plaisir pour moi de redécouvrir ce premier opus, si bien que je compte me refaire toute la saga.
A voir pour les deux du fond qui seraient encore aux champignons et qui ne l'auraient pas encore vu, à revoir pour ceux qui comme moi l'avait presque oublié, et pas de "olalala ça a mal vieilli", si vous pensez ça c'est vous qui avez mal vieilli...
(1) Pour ceux qui s'intéressent au sujet voudou haitien, genèse du mythe des zombies, je vous conseille fortement
L'emprise des ténèbres (The serpent and the rainbow) de feu wes craven que j'ai découvert récemment.
En quelques mots, The Thing, c'est l'histoire de 12 hommes isolés dans une base en antarctique. Une chose d'un autre monde parasite et polymorphe se trouve parmi eux. Qui abrite la chose?
Attention, je pars du principe que vous avez déjà vu le film avant de lire cette critique. Si ce n'est pas le cas, arrêtez-vous là.
Le film The Thing, sorti en 1982, est l'adaptation de la nouvelle Who Goes There de John Wood Campbell, déjà adaptée en film sous le titre The Thing from Another World de Howard Hawkes et Christian Niby. Ce dernier, qui a plutôt mal vieilli dans ses effets, a d'ailleurs plus inspiré Carpenter que la nouvelle. Le réalisateur affirme en effet avoir été très marqué par ce film dans sa jeunesse. Une autre adaptation, peu inspirée, a également vu le jour en 2011.
Au moment du tournage de ce film, Carpenter est en pleine bourre. Le succès de New York 1997 un an auparavant le mets en confiance. S'attaquer à un film d'horreur, après son film Halloween en 1978 où il a posé la définition du slasher, ne lui fait pas peur. Mais en voyant l’Amérique reaganienne du début des années 1980 plébisciter le film E.T., Carpenter pressent, à raison, l'échec commercial de son film. Les gens veulent du merveilleux, et la noirceur de The Thing passe mal. Pourtant, les nombreuses similitudes avec le film Alien, sorti seulement 3 ans auparavant aurait pu augurer du bon.
En effet, les ressemblances avec Alien sont frappantes. Un huis-clos avec un petit nombre de personnes aux prises avec une entité extra-terrestre monstrueusement dangereuse décimant l'équipage petit à petit. La menace semble même plus abstraite dans le film de Carpenter tant la chose n'a pas d'apparence définie et peut prendre l'apparence de n'importe qui. Le mélange des genres marche à merveille. On a un film de science fiction horrifique à tendance thriller. Un genre de pot pourri qui distille une ambiance unique.
La réalisation avec Carpenter est quelque chose qui déçoit rarement. Sans concession et discrète, elle est toujours au service de l'histoire et non l'inverse. En distillant petit à petit les éléments qui vont conduire au final, Carpenter réussit un coup de maître. 35 ans après, le film reste d'une incroyable modernité dans sa narration, son traitement et surtout dans ses effets spéciaux, réalisés d'une main de maître par Rob Bottin. Des têtes qui se tranchent toutes seules, des pattes poussant sur une tête, un ventre s'ouvrant en une grande bouche, une tête de chien se splitant en 4, etc... sont autant d'effets qui hanteront les mémoires pendant longtemps.
D'emblée le réalisateur crée une atmosphère propice au huis-clos en montrant ce désert blanc coupant complètement les hommes de la station d'un quelconque secours. La paranoïa monte petit à petit, à mesure que l'intrigue avance et très vite les hommes sont obligés de coopérer pour s'en sortir sans pour autant pouvoir se faire confiance.
Le point d'orgue de cette paranoïa est naturellement la scène du test sanguin, où les personnages semblent eux-même soulagé de ne pas se savoir contaminés. Mais même comme ça le doute subsiste. Au passage, il est intéressant de noter une analogie avec le virus du sida, faisant des ravages en ce début des années 1980, et contaminant le sang à son insu. L'horreur peut prendre plusieurs visages.
C'est d'ailleurs un point que j'ai trouvé très fort dans ce film. Le pouvoir de la suggestion qu'utilise avec maestria Carpenter. Bien sûr, y a des choses qui sont montrées (et qui sont souvent pas propres), mais les contaminations sont souvent suggérées et se font hors-champs. Il n'est pas rare que le spectateur lui-même ne sache pas qui est contaminé et qui ne l'est pas. La fin d'ailleurs joue pleinement sur ce tableau. Seuls deux personnages restent mais y en a-t-il un de contaminé ou pas? A noter d'ailleurs qu'un indice permet d'avoir la réponse à cette question, il suffit de regarder la buée sortant des bouches ;)
J'ai bien aimé le début du film aussi avec la découverte de la base Norvégienne détruite qui fait froid dans le dos et qui laisse augurer ce qu'il va advenir à la base américaine. L'évocation de la menace, latente et invisible, atteint ici son apogée.
Bref, The Thing est aujourd'hui considéré comme le chef d'oeuvre de Carpenter et plus généralement comme un chef d'oeuvre du cinéma d'horreur. Et si vous voulez mon avis, c'est pas pour rien. Sans doute mon film préféré de Carpenter... avec Invasion Los Angeles... et New York 1997... et Le Prince des Tènèbres aussi... sans oublier Halloween... Merde, il est doué ce con.
La Grande Frousse ou La Cité de l'Indicible Peur (1964)
Je pensais avoir souffert en regardant Sunny mais il n'en est rien à côté de ce... cette chose !
Mon dieu j'en pouvais plus, la délivrance n'en était que plus bonne.
Je n'aime pas Bourvil, De Funès et Fernandel. Mais j'ai surtout horreur des comédies françaises où l'ensemble des acteurs se comportent comme des enfants simplets avec des blagues du même acabit.
Je déteste cette partie du cinéma français, même petit je n'arrivais pas à comprendre l'engouement pour ces films dont leur principale qualité était de réussir à prendre les spectateurs pour des cons sans que ces deniers s'en aperçoivent.
Je pense qu'on peut apprécier ce genre de film avec ce que j’appellerai un bon esprit con con (dans le bon sens du terme), il existe de très bons films français bien cons cons que j'apprécie aussi seulement ceux de Bourvil et De Funès n'en font pas partie...
Au final je n'ai apprécié que la première minute et demi du film,
Spoiler ▼▲
Et puis ce film m'a rappelé que la dernière exécution en France par guillotine remontait à 1977, c'est fou quand même.
pas mal ta critique Romano
ah non c'est une simple coïncidence
il faut dire que le film est truffé de références: dans mes souvenirs, on voit des affiches de saw, the devil's reject, antikörper, nosferatu...
il me semble aussi qu'il y a une scène de deep red qui est diffusée dans le cinéma
et d'une façon plus générale, le film m'a fait penser à videodrome au niveau du plot
Connais pas du tout Videodrome :(. C'est bien?
Pour les affiches, oui, y a pas mal de références. Je ne connaissais pas tout, mais bon... Mais L'abominable Docteur Phibes est le seul cité et oralement. D'ailleurs pour la petite histoire, il a vraiment été diffusé lors de la première édition du film fantastique de Sitges en 1971 ;)
Videodrome, c'est très bien, l'un des films les plus marquants et réussis de David Cronenberg... et aussi l'un des plus étranges qu'il a réalisés et qui peut mettre mal à l'aise. Mais ça vaut clairement le coup à regarder!
Sinon, belle critique, ça donne envie de voir le film, sachant que j'aime bien ce que fait Carpenter en général (même si mon film préféré de lui restera New York 1997, sous réserve d'avoir vu tous ses films comme Prince des Ténèbres, Fog, Los Angeles 2000 je ne sais plus combien, ou Assaut que j'aimerais beaucoup découvrir aussi).
Proposé par El Tourteau, "La Maison des 1000 morts" est le tout premier film de Rob Zombie. Connut auparavant pour etre le leader d'un groupe de métal, "White Zombie", il a commencé sa carrière de réalisateur en s'occupant de clips, notamment ceux de son groupe. Et c'est en 2000 qu'il se voit proposer par Universal de réaliser son premier film. Voilà pour le background.
Le film maintenant, qu'est-ce qu'il raconte ? En pleine soirée d'Halloween de l'an 1977, quatre jeunes américains un peu concons décident de se faire un road-trip des endroits les plus bizarres qu'ils croiseront au cours de leur charmant périple. Et panne d'essence oblige, le joyeux groupe fait donc escale à la station tenu par le non moins comique, et trop peu exploité, Capitaine Spaulding ! Le clown les briffera sur la légende du Docteur Satan et voilà nos quatre compères parti à la recherche de cette légende urbaine. Malheureusement pour eux la suite du voyage sera plus compliqué car ils feront la connaissance de la famille Firefly qui n'a rien d'une famille joviale. Le début du cauchemar pour nos voyageurs.
Alors ne tournons pas autour du pot, j'ai vraiment beaucoup aimé "La Maison des 100 morts" ! Déjà j'ai été sous le charme du visuel de ce film qui n'hésites pas à se montrer très sanglant mais sans pour autant basculer dans la surenchère. Le film reste donc de ce coté-là plutôt réaliste ce qui donne un aspect très crade et une atmosphère assez dérangeante. Perso je suis fan ! Après le film se distingue également, et surtout, par le folklore de ses personnages. Le monde du cirque est ici clairement mit en avant et en ce sens on a droit à un panel de personnages, avec la famille Firefly, tous plus barges les uns que les autres. Mais pour le coup, ils ont une véritable personnalité et s'imposent comme les stars de ce film, à l'instar des jeunes ou des policiers qui incarnent des personnages trop stéréotypés, mais on sent que c'est clairement voulu.
Il y a également les musiques qui sont géniales et qui collent parfaitement à chaque moment où elles sont utilisés. En même temps c'est le Rob Zombie qui s'est occupé des musiques, donc un peu normal j'ai envie de dire mais quand même. Il n'y a qu'à voir, et entendre, l'intro pour se rendre compte que ca va être du lourd ! D'ailleurs cette intro (voir vidéo en fin de post) est clairement une des mes préféré ! Je pourrais également parler de cette fin qui des plus réussit où l'une des jeunes réussit à s'échapper à son funeste destin et se voit participer à une sorte de train fantôme grandeur nature offrant par ailleurs quelques plans magnifique. Par exemple celui-ci:
Je pourrais également vous dire que ce très cher Zombie ne sait pas priver pour nos offrir quelques magnifiques plans de raies de sa femme:
Mais je ne vais pas le faire car je me suis promis de faire une critique concise.
Pour le moins bon, parce que oui il y a forcément du moins bon que ca n'en déplaise à notre cher crustacé ! ^^ A commencé par le spitch de base qui est beaucoup trop classique. Je suis d'accord qu'il y a une sorte de cahier des charges à respecter pour faire un film d'horreur, mais là non. En effet le sort des quatre jeunes est prévisible à des kilomètres et de ce fait on est pas du tout surpris par le cours des évènements et c'est vraiment dommage car ca enlève une bonne partie du film. J'ai également eu un peu de mal avec certains plans où Zombie film en négatif, ca fait vraiment chelou car on n'y voit que dal, alors quand en plus la caméra ne fait que bouger c'est un véritable gang-bang visuel ! Et dernière chose, le film est censé être horrifique mais il ne fait pas peur une seule seconde. Dommage.
Pour conclure cette courte critique, je dirais que "La Maison des 1000 morts" est une très bonne comédie horrifique qui possède une putain d'identité et qui assume complètement sa direction artistique tout dans le gore et le trash. Malheureusement l'ensemble reste encore un poil trop classique et souffre de quelques longeurs, mais ca sera chose réparé avec "The Devil's Rejects" !
Note: 7/10 <3
L'intro:
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Je vous avais bien dit qu'il y avait une suite:
Sympa ta critique Quenthi, pour le fait que le film ne fasse pas vraiment peur c'est à cause de son côté décalé voir grand guignolesque, qui se retrouve d'ailleurs dans pratiquement tous les films de Zombie, mais comme tu l'as dit c'est le côté malsain et crade qui prime.
Jolies photos de Sheri moon!
Video Club hooperien
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Bon on en est déjà à la moitié du mois... Mais je suis prêt !
@ Nady : Je pense que je vais malheureusement devoir faire l'impasse sur Godzilla (ce qui ne veut pas dire superposer un Al Pacino barbu sur un gros lézard géant)
Sell kids for food
Chucky, je crois que tout le monde connait, certainement la saga qui a popularisé le genre des poupées tueuses.
Les puristes ne me parlez pas de Dead of night et de Devil doll, tout le monde s'en fout! ;)
Réalisé en 1988 par tom Holland (Vampires...vous avez dit vampires?, un épisode des contes de la crypte et un master of horror entre autre), bref un mec qui devait souvent faire des cauchemars, tout pour me plaire.
Une éternité que je ne l'avais pas vu et forcément la première question qui me titilla le goliwok fut "Est ce que ça avait mal vieilli?"
La réponse: Non pas vraiment, voir pas du tout par certains aspects.
Le pitch est simple, l'ouverture se fait sur une course poursuite entre un policier et un dangereux tueur en série qui va se conclure par la mort de ce dernier dans un magasin de jouets, adepte du vaudou (1) et se voyant entrain de la glisser, celui ci va faire une incantation afin de prendre possession d'un "good guy", poupée à la mode très prisée par tous les minots américains, et quand on voit la gueule de son bon vieux brad Dourif entrain d'essayer
de pénétrerd'investir le corps de la poupée on se doute que rien de bon n'est à venir.Et en effet les catastrophes arrivent lorsque chucky finit dans un foyer monoparentale avec Andy et sa mère.
Toute la première partie du film sera assez calme et jouera sur l'ambiance, le vrai visage de Chucky n'est pas encore dévoilé et ses meurtres sont plus vu comme des "accidents" par les autres.
L'intrigue se portera plus sur la sournoiserie de Chucky à incarner soit une simple poupée, lorsqu'il est en public, soit l'ami extraordinaire qu'Andy rêvait tant lorsqu'il est seul avec lui, et appuiera par la même sur un sujet qui pique, en l'occurrence la faible confiance que porte les adultes aux dires des enfants.
Ca me rappelle l'époque ou ma maman ne croyait pas que mon copain Lazard vivait dans mon armoire et que sa tête
de clown ensanglantée ne reflétait pas le bon coeur qu'il avait... euh désolé je m'égare..
J'en profite pour souligner le côté satirique, à cette époque pas d'internet, et les pubs, dessins animés et autres émissions pour enfants avaient un poids inégalé sur les bambins, après la sortie du film les parents devaient y regarder à deux fois avant de choisir le futur cadeau de noël...
Dans la deuxième partie Chucky se lâche, on le voit plus en action, avec son langage fleuri qui lui est propre,
et avec une animation qui n'a pratiquement pas pris une ride, alors certes les mecs des effets spéciaux ont usé de moulte subterfuges (marionnette, animatronic, enfant, nain? etc...) mais le résultat est là, ça fonctionne et on y croit.
L'ambiance sonore et la musique de joe Renzetti est là encore plus que correcte sans être géniale non plus.
Il y a bien quelques scènes wtf, cependant dans ces moments là le second degré entre en piste et on se fend la poire, à la hache bien sur, étant donné que les scènes de meurtres deviennent de plus en plus hard sans être réellement gores non plus.
Enfin on monte en intensité tout le long du film pour conclure sur une scène finale que je trouve assez badass.
Bref ce fut un réel plaisir pour moi de redécouvrir ce premier opus, si bien que je compte me refaire toute la saga.
A voir pour les deux du fond qui seraient encore aux champignons et qui ne l'auraient pas encore vu, à revoir pour ceux qui comme moi l'avait presque oublié, et pas de "olalala ça a mal vieilli", si vous pensez ça c'est vous qui avez mal vieilli...
(1) Pour ceux qui s'intéressent au sujet voudou haitien, genèse du mythe des zombies, je vous conseille fortement
L'emprise des ténèbres (The serpent and the rainbow) de feu wes craven que j'ai découvert récemment.
Video Club hooperien
The Thing de John Carpenter.
En quelques mots, The Thing, c'est l'histoire de 12 hommes isolés dans une base en antarctique. Une chose d'un autre monde parasite et polymorphe se trouve parmi eux. Qui abrite la chose?
Attention, je pars du principe que vous avez déjà vu le film avant de lire cette critique. Si ce n'est pas le cas, arrêtez-vous là.
Le film The Thing, sorti en 1982, est l'adaptation de la nouvelle Who Goes There de John Wood Campbell, déjà adaptée en film sous le titre The Thing from Another World de Howard Hawkes et Christian Niby. Ce dernier, qui a plutôt mal vieilli dans ses effets, a d'ailleurs plus inspiré Carpenter que la nouvelle. Le réalisateur affirme en effet avoir été très marqué par ce film dans sa jeunesse. Une autre adaptation, peu inspirée, a également vu le jour en 2011.
Au moment du tournage de ce film, Carpenter est en pleine bourre. Le succès de New York 1997 un an auparavant le mets en confiance. S'attaquer à un film d'horreur, après son film Halloween en 1978 où il a posé la définition du slasher, ne lui fait pas peur. Mais en voyant l’Amérique reaganienne du début des années 1980 plébisciter le film E.T., Carpenter pressent, à raison, l'échec commercial de son film. Les gens veulent du merveilleux, et la noirceur de The Thing passe mal. Pourtant, les nombreuses similitudes avec le film Alien, sorti seulement 3 ans auparavant aurait pu augurer du bon.
En effet, les ressemblances avec Alien sont frappantes. Un huis-clos avec un petit nombre de personnes aux prises avec une entité extra-terrestre monstrueusement dangereuse décimant l'équipage petit à petit. La menace semble même plus abstraite dans le film de Carpenter tant la chose n'a pas d'apparence définie et peut prendre l'apparence de n'importe qui. Le mélange des genres marche à merveille. On a un film de science fiction horrifique à tendance thriller. Un genre de pot pourri qui distille une ambiance unique.
La réalisation avec Carpenter est quelque chose qui déçoit rarement. Sans concession et discrète, elle est toujours au service de l'histoire et non l'inverse. En distillant petit à petit les éléments qui vont conduire au final, Carpenter réussit un coup de maître. 35 ans après, le film reste d'une incroyable modernité dans sa narration, son traitement et surtout dans ses effets spéciaux, réalisés d'une main de maître par Rob Bottin. Des têtes qui se tranchent toutes seules, des pattes poussant sur une tête, un ventre s'ouvrant en une grande bouche, une tête de chien se splitant en 4, etc... sont autant d'effets qui hanteront les mémoires pendant longtemps.
D'emblée le réalisateur crée une atmosphère propice au huis-clos en montrant ce désert blanc coupant complètement les hommes de la station d'un quelconque secours. La paranoïa monte petit à petit, à mesure que l'intrigue avance et très vite les hommes sont obligés de coopérer pour s'en sortir sans pour autant pouvoir se faire confiance.
Le point d'orgue de cette paranoïa est naturellement la scène du test sanguin, où les personnages semblent eux-même soulagé de ne pas se savoir contaminés. Mais même comme ça le doute subsiste. Au passage, il est intéressant de noter une analogie avec le virus du sida, faisant des ravages en ce début des années 1980, et contaminant le sang à son insu. L'horreur peut prendre plusieurs visages.
C'est d'ailleurs un point que j'ai trouvé très fort dans ce film. Le pouvoir de la suggestion qu'utilise avec maestria Carpenter. Bien sûr, y a des choses qui sont montrées (et qui sont souvent pas propres), mais les contaminations sont souvent suggérées et se font hors-champs. Il n'est pas rare que le spectateur lui-même ne sache pas qui est contaminé et qui ne l'est pas. La fin d'ailleurs joue pleinement sur ce tableau. Seuls deux personnages restent mais y en a-t-il un de contaminé ou pas? A noter d'ailleurs qu'un indice permet d'avoir la réponse à cette question, il suffit de regarder la buée sortant des bouches ;)
J'ai bien aimé le début du film aussi avec la découverte de la base Norvégienne détruite qui fait froid dans le dos et qui laisse augurer ce qu'il va advenir à la base américaine. L'évocation de la menace, latente et invisible, atteint ici son apogée.
Bref, The Thing est aujourd'hui considéré comme le chef d'oeuvre de Carpenter et plus généralement comme un chef d'oeuvre du cinéma d'horreur. Et si vous voulez mon avis, c'est pas pour rien. Sans doute mon film préféré de Carpenter... avec Invasion Los Angeles... et New York 1997... et Le Prince des Tènèbres aussi... sans oublier Halloween... Merde, il est doué ce con.
La Grande Frousse ou La Cité de l'Indicible Peur (1964)
Je pensais avoir souffert en regardant Sunny mais il n'en est rien à côté de ce... cette chose !
Mon dieu j'en pouvais plus, la délivrance n'en était que plus bonne.
Je n'aime pas Bourvil, De Funès et Fernandel. Mais j'ai surtout horreur des comédies françaises où l'ensemble des acteurs se comportent comme des enfants simplets avec des blagues du même acabit.
Je déteste cette partie du cinéma français, même petit je n'arrivais pas à comprendre l'engouement pour ces films dont leur principale qualité était de réussir à prendre les spectateurs pour des cons sans que ces deniers s'en aperçoivent.
Je pense qu'on peut apprécier ce genre de film avec ce que j’appellerai un bon esprit con con (dans le bon sens du terme), il existe de très bons films français bien cons cons que j'apprécie aussi seulement ceux de Bourvil et De Funès n'en font pas partie...
Au final je n'ai apprécié que la première minute et demi du film,
Et puis ce film m'a rappelé que la dernière exécution en France par guillotine remontait à 1977, c'est fou quand même.