Pour la vox poppuli, oui, c'est courant, en même temps quand y'a des gens opprimés à ce point, on s'attend à ce genre de chose, et le fait de ne pas le faire aurait été une erreur.
Donc autant ne pas parler d'oppression dés le départ, si c'est pour nous donner une énième lutte de classes pendant plusieurs heures, c'est pas la peine.
Citation:
d'ailleurs ils sont pas tombé dans la facilité "les méchant profiteurs contre les gentil opprimés", il est plus subtile que la plupart de oeuvres ou on trouve effectivement ça.
Peut-être plus subtil que les gentils opprimés prennent le pouvoir et tout devient beau les inégalités n'existent plus et une unification du peuple est née, comme on a pu voir cela des dizaines de fois ?...
Moralité de l'histoire : Comstock ou Daisy Fitzroy = même manière d'agir avec juste des idéologies différentes sur les espèces, les classes etc...
On ne peut répondre à la haine par la haine. Ca ne fera que perpétuer le cycle déjà mis en place.
Parce que "Ne pas répondre à la haine par la haine" c'est subtil comme message peut être ?
Non, toute cette histoire de Vox Populi c'est juste des pauvres qui font une révolution parce qu'ils en ont marre d'être asservis, je vois pas où vous avez vu que c'était subtil ni même très recherché. Le niveau Shantytown est assez parlant, tant visuellement il constitue un gros stéréotype du quartier populaire vu et revu.
Et pour être honnête toute cette partie tombe complètement à plat dans l'histoire tant le gros point fort à ce niveau, ce sont les failles temporelles et les multivers. Au final la Vox ne sert juste qu'à justifier un décors simili post-apo et des nouveaux ennemis. D'ailleurs de mémoire on ne nous apprend même pas le fin mot de cette révolution.
D'ailleurs de mémoire on ne nous apprend même pas le fin mot de cette révolution.
Spoiler ▼▲
Quel fin mot de cette révolution ? Daisy est morte et Comstock de même, qu'est-ce que tu voudrais savoir de plus ?... Jusqu'à la fin du jeu on se fait harceler par les troupes de la Vox et de Comstock, je ne vois pas pourquoi on devrait justifier une pseudo finalité à cette révolution.
Comment tu veux qu'on la connaisse alors que quand nous sommes "partis" de Columbia les affrontements étaient toujours omniprésents ?
Le rapport avec la révolution en tant que telle ? Tu parlais de la subtilité de celle-ci, moi je t'ai apporté mes réponses.
Effectivement la vox poupuli n'est pas là pour être un truc hyper original, on est d'accord, mais elle a son utilité, est bien intégré, et à une évolution plutôt surprenante, ce n'est en aucun cas une faille (sans mauvais jeu de mot) du scénario, et n'a rien d’aberrante.
"là, on a voulu montrer ce que pouvait être une telle cité, comme celle de Rapture, en ses temps primordiaux, et montrer ce qui se passe lorsqu'elle se déchire." (ken levine)
Oui les révoltes des opprimés et/ou des laissés pour compte, c'est courant et pas originale (d'ailleurs bioshock 1 l'avait déjà fait), maintenant ca ne veut pas dire que ca sera mauvais scénaristiquement, et là, c'est bien fait, et ça amène beaucoup de réflexions, notamment sur la nature humaine (et pas que, "faut répondre à la haine par la haine, non).
Le scénario de bioshock infinite est difficilement critiquable, le point de la vox poppuli, c'est pareil. Si ils nous avaient juste montré qu'il y avait de la pauvreté etc, sans mettre la vox puppuli, ça aurait été moins bien, je suis désolé, et l'ambition de Levine n'aurait pas abouti.
Comment tu veux qu'on la connaisse alors que quand nous sommes "partis" de Columbia les affrontements étaient toujours omniprésents ?
Justement on ne peut pas la connaitre puisque comme dit plus haut, le jeu a été fini sans que cet événement (super important dans l'intrigue en plus) ne soit développé plus que ça.
Quant à savoir ce que j'aurais voulu savoir de plus, ben ça c'est pas à moi de le dire, il y a une infinité de dénouements possibles, manque de bol Levine n'as pas été jusqu'au bout de son idée.
Citation:
Effectivement la vox poupuli n'est pas là pour être un truc hyper original, on est d'accord, mais elle a son utilité, est bien intégré, et à une évolution plutôt surprenante, ce n'est en aucun cas une faille (sans mauvais jeu de mot) du scénario, et n'a rien d’aberrante.
Je n'ai pas parlé d'une faille de scénario, ni même d'une quelconque incohérence. C'est effectivement bien implanté dans le tout, c'est juste pas original pour un sous et ça a été développé des milliards de fois dans à peu prés tous les médias, ce qui est quand même fortement dommage, surtout quand à côté on a un scénario super ambitieux et très bien trouvé concernant les failles temporelles.
En passant la lutte des classes n'était qu'un élement de background dans Bioshock, elle n'était là que pour donner un semblant d'explication à la déchéance de la ville, et encore, c'est plus compliqué que ça. Mais ce n'était pas un élement de l'intrigue principale et encore heureux.
Quant aux réflexions sur la nature humaine... bah nan je vois rien d'extraordinaire à ce niveau là non plus.
Citation:
Si ils nous avaient juste montré qu'il y avait de la pauvreté etc, sans mettre la vox puppuli, ça aurait été moins bien, je suis désolé, et l'ambition de Levine n'aurait pas abouti.
Là on parle du mec qui a écrit le génial System Shock 2, et je le pense bien capable de raconter une histoire efficacement sans tomber dans le piège de la critique de la pauvreté et de l'oppression du bas peuple. Surtout quand il s'agit de raconter la manière dont se "déchire" une cité entière, bah désolé mais je trouve ça très pauvre dans l'idée (pas forcément dans le traitement).
bah désolé mais je trouve ça très pauvre dans l'idée (pas forcément dans le traitement).
Spoiler ▼▲
Donc quoi qu'il arrive, même si ça aurait été plus développé et que ça serait sorti du "vu et revu de la lutte des classes" (enfin moi je trouve que ça a été parfaitement dosé) tant qu'on prend pour base une "révolution fasse à l'oppresseur" tu aurais quand même trouvé ça pauvre comme idée ?
tant qu'on prend pour base une "révolution fasse à l'oppresseur" tu aurais quand même trouvé ça pauvre comme idée ?
La question n'as aucun sens puisque "révolution fasse à l'oppresseur" c'est vachement vague. Ça peut en outre être raconté de plein de façons différentes, on ne peut donc pas être aussi catégorique.
Pour te donner un semblant de réponse ce n'est pas l'idée (au demeurant universelle, et qui ne date pas d'hier mais j'avoue que j'me suis mal exprimé) qui est pauvre, c'est le traitement. Je trouve que le traitement dans Bioshock est très limité, ce qui ne veut absolument pas dire que le sujet n'est pas abordable de la meilleure des façons.
Donc autant ne pas parler d'oppression dés le départ, si c'est pour nous donner une énième lutte de classes pendant plusieurs heures, c'est pas la peine.
Ah ? Plus subtil dans quelle mesure ?
Peut-être plus subtil que les gentils opprimés prennent le pouvoir et tout devient beau les inégalités n'existent plus et une unification du peuple est née, comme on a pu voir cela des dizaines de fois ?...
Moralité de l'histoire : Comstock ou Daisy Fitzroy = même manière d'agir avec juste des idéologies différentes sur les espèces, les classes etc...
On ne peut répondre à la haine par la haine. Ca ne fera que perpétuer le cycle déjà mis en place.
Parce que "Ne pas répondre à la haine par la haine" c'est subtil comme message peut être ?
Non, toute cette histoire de Vox Populi c'est juste des pauvres qui font une révolution parce qu'ils en ont marre d'être asservis, je vois pas où vous avez vu que c'était subtil ni même très recherché. Le niveau Shantytown est assez parlant, tant visuellement il constitue un gros stéréotype du quartier populaire vu et revu.
Et pour être honnête toute cette partie tombe complètement à plat dans l'histoire tant le gros point fort à ce niveau, ce sont les failles temporelles et les multivers. Au final la Vox ne sert juste qu'à justifier un décors simili post-apo et des nouveaux ennemis. D'ailleurs de mémoire on ne nous apprend même pas le fin mot de cette révolution.
Effectivement la vox poupuli n'est pas là pour être un truc hyper original, on est d'accord, mais elle a son utilité, est bien intégré, et à une évolution plutôt surprenante, ce n'est en aucun cas une faille (sans mauvais jeu de mot) du scénario, et n'a rien d’aberrante.
"là, on a voulu montrer ce que pouvait être une telle cité, comme celle de Rapture, en ses temps primordiaux, et montrer ce qui se passe lorsqu'elle se déchire." (ken levine)
Oui les révoltes des opprimés et/ou des laissés pour compte, c'est courant et pas originale (d'ailleurs bioshock 1 l'avait déjà fait), maintenant ca ne veut pas dire que ca sera mauvais scénaristiquement, et là, c'est bien fait, et ça amène beaucoup de réflexions, notamment sur la nature humaine (et pas que, "faut répondre à la haine par la haine, non).
Le scénario de bioshock infinite est difficilement critiquable, le point de la vox poppuli, c'est pareil. Si ils nous avaient juste montré qu'il y avait de la pauvreté etc, sans mettre la vox puppuli, ça aurait été moins bien, je suis désolé, et l'ambition de Levine n'aurait pas abouti.
Il ne me semble pas avoir dit que c'était la seule chose à retenir.
D_y à dit ça.
Je n'ai pas parlé d'une faille de scénario, ni même d'une quelconque incohérence. C'est effectivement bien implanté dans le tout, c'est juste pas original pour un sous et ça a été développé des milliards de fois dans à peu prés tous les médias, ce qui est quand même fortement dommage, surtout quand à côté on a un scénario super ambitieux et très bien trouvé concernant les failles temporelles.
En passant la lutte des classes n'était qu'un élement de background dans Bioshock, elle n'était là que pour donner un semblant d'explication à la déchéance de la ville, et encore, c'est plus compliqué que ça. Mais ce n'était pas un élement de l'intrigue principale et encore heureux.
Quant aux réflexions sur la nature humaine... bah nan je vois rien d'extraordinaire à ce niveau là non plus.
Là on parle du mec qui a écrit le génial System Shock 2, et je le pense bien capable de raconter une histoire efficacement sans tomber dans le piège de la critique de la pauvreté et de l'oppression du bas peuple. Surtout quand il s'agit de raconter la manière dont se "déchire" une cité entière, bah désolé mais je trouve ça très pauvre dans l'idée (pas forcément dans le traitement).
La question n'as aucun sens puisque "révolution fasse à l'oppresseur" c'est vachement vague. Ça peut en outre être raconté de plein de façons différentes, on ne peut donc pas être aussi catégorique.
Pour te donner un semblant de réponse ce n'est pas l'idée (au demeurant universelle, et qui ne date pas d'hier mais j'avoue que j'me suis mal exprimé) qui est pauvre, c'est le traitement. Je trouve que le traitement dans Bioshock est très limité, ce qui ne veut absolument pas dire que le sujet n'est pas abordable de la meilleure des façons.