j'aurais une remarque à émettre au sujet de : la Science.
Cette remarque sera introduite sous forme de question.
Ma question initiale est la suivante : quelle est la définition générique de la Science ? (en lien avec son objet, et sa méthode d'étude).
Vous pourriez répondre à cette question sur la base de toutes les idées que vous pourriez avoir. Et ceci est valable pour moi également.
...Toutefois, et sans prendre le temps de donner un semblant de réponse à cette question (vous m'en excuserez), voici ma remarque : si la science est "ce que l'on sait pour l'avoir appris", une connaissance de, "fondées sur des relations objectives vérifiables", sur des méthodes "rigoureuses, vérifiables et reproductibles", et qu'elles sont à la fois "le produit et l'outil de production de ces connaissances"....navré de le dire, mais là il y a un problème...
Si la Science a pour objet d'étude, un objet qui du fait de la définition de la science elle-même, doit réunir un certain nombre de critères, et que la méthode d'étude de cet objet implique des critères qui ont à voir avec les critères inhérents à l'objet que l'on étudie (selon la définition première de la science) et que la méthode employée pour vérifier la valeur des connaissances de l'objet ou en lien à l'objet implique des processus qui usent des critères dont l'objet lui-même est pourvu, il y a un souci, non :D !?
En bref, si la science a à avoir avec une connaissance "pour l'avoir appris" et "fondées sur des relations objectivables vérifiables" (notamment, depuis les Grecs, qui considéraient très tôt déjà que "l'on pouvait expliquer les phénomènes naturels par des causes naturelles"), alors que l'on sait aussi pertinemment (grâce notamment à cette faculté qu'est donc, n'est-ce pas, la Connaissance) que l'on ne connaît pas tout, pourquoi avons nous affaire, sans cesse, à une dichotomie si primitive entre le "scientifique" et le "religieux" (dont on nous dit -et c'est en vérité quelque chose que l'on nous a inculqué..., qu'il se prétend également dire/être le Vrai, mais qu'il n'est pas ouvert à la critique et la révision) ?
Ainsi, pour faire simple, si j'étudie ce qui est dit "observable" (de l'infiniment petit à l'infiniment grand...) et qui remplit un certain nombre de critères (dont évidemment celui d'être observable, 1/dans ce qu'il est, 2/lors de sa mise en expérience (lorsqu'il est soumis à l'étude), 3/lors des résultats (et malgré toutes les modifications dont il pourra être l'objet, etc.), et que les outils qui me permettent de l'observer, de l'évaluer, et d'en tirer des conclusions seront fait eux-mêmes de ces critères là...encore une fois, il y a problème !
Le comble dans cette histoire, c'est que la référence première de ladite définition et application, est l'homme, qui sait lui-même qu'il ne comprend pas comment lui-même est fait et comment il fonctionne....et qu'on apprend qu'un certain Freud (pour l'exemple, et il y en a bien sûr qui l'on précédé), nous dit qu'il y a l'inconscient, des défenses psychiques, le psychisme (qui au passage, est loin d'être observable, sauf à passer par la "voie royale" des rêves, rêves eux-mêmes fait d'un contenu latent et d'un contenu manifeste, etc., etc.) qui est loin d'être observable et rationnel (et qui pourtant, fait partie de la question de la Connaissance...)
....et puis bing!, qu'est-ce qu'on découvre et qu'on nous sort : la mécanique quantique ! XD
(mais bien sûr qu'il y a "mécanique dite "quantique")
C'est qu'ils sont pas bêtes, les bougres... Evidemment, il aura fallu assez vite mettre de côté tous ceux qui parlent vrai, pour nous sortir les articles...scientifiques :D !
Et nous avons un Occident qui se dit à la fois de civilisation judéo-chrétienne et grecque !?!
...C'est qu'ils sont vraiment pas bêtes. A ce niveau, j'admire sincèrement leur art du...louvoiement, on va dire :D ! (là bien entendu, je fais une petite référence à la "théorie du complot" ;-))
Non sérieux, j'ai pas compris, tu peux répéter essayant de résumer ta pensée ?
Si tu parles de l'idée que la science est à la recherche d'une explication de ce qui nous entoure, c'est bien le cas. Cependant, elle n'est pas vraiment dans le même principe que la religion, puisque ceci ne se base que sur ce qui est matériel, observable.
Pour ainsi dire, le raisonnement scientifique n'admet pas de vérités, juste des théories non-fausses. Une théorie devient fausses lorsque les expériences ont montré que celle-ci devenait caduque,et une nouvelle théorie voit le jour.
à ce propos, la psychanalyse est considéré par quelque scientifique comme peu rigoureuses (en tout cas, celle de freud).
Il me semble que des bouquins comme "le livre noir de la philosophie" en parle. étant donnée que ce n'est pas mon domaine, je ne suis pas certains de pouvoir attester de quoique ce soit à ce sujet.
Mes remarques ont avant tout pour fonction d'interpeller, ni plus ni moins. Une pointe d'ironie en plus, il est vrai...
Je partage totalement la façon dont tu as présenté la science, et j'ai apprécié la simplicité avec laquelle tu l'as fait (pour changer de moi...loul...;-)). Je crois, bien entendu, comme toi, que la science "est à la recherche d'une explication de ce qui nous entoure", et il est aussi vrai qu'elle n'a pas le même "principe" initial que la religion.
Il est vrai que l'épistémologie, le positivisme, etc., dit ce que tu as évoqué, en effet.
Mais, et pour faire retour sur ce que moi-même j'énonçais en premier post, en reprenant tes mots : je crois qu'il y a, quelque part, un problème du fait même que l'on ne peut (uniquement), lorsque l'on expérimente le Matériel et l'observable, avoir pour outil d'expérimentation ce même Matériel et ce même observable ! Il y a collusion de quelque chose. Quand bien même on nous dirait que ce matériel (observable) a été étalonné sur la base de.....et bien sur la base d'un autre Matériel et d'un autre observable :D !
Lorsque l'on dit "le raisonnement scientifique n'admet pas de vérité", c'est la théorie de la théorie ça (pour la boutade). Car il est, à mon sens, tout à fait improbable (voire impossible) pour l'expérimentateur, fait de cette même matière (au passage), qu'il observe, de ne pas, au neurone près, considérer que ce qu'il étudie (ce qu'il pense, ce qu'il fait, ce qu'il touche, ce qu'il voit, etc.) est vrai !
Si on croit que lorsqu'on porte une blouse blanche, on met de côté ce qui fait ce que nous sommes, là encore il y a problème. Car le scientifique est avant tout un être humain, un organisme vivant, etc. et quand bien même on pourrait me dire que le scientifique est une entité à part entière, je répondrai alors, qu'on ne pourrait (au moins) par le séparer d'autre chose, c.à.d. du fait qu'il est un être humain, etc. (sinon, il y a problème !)
Il est, encore une fois à mon avis tout subjectif..., impossible qu'une personne humaine puisse traiter de quoi que ce soit sans lui accorder quelque chose (et là on revient au psychisme qui, par les scientifiques eux-mêmes, qui en ont un de psychisme, non...loul XD !?) du vrai...
Le raisonnement scientifique tel qu'il est défini (par "n'admet pas de vérité") pourra s'appliquer dans l'espace-temps qui est le nôtre, peut-être, à un traitement computationnel, c'est à dire, informatique. Or, l'être humain, n'est pas une machine (bien qu'il puisse avoir de l'animal, de la machine, etc., etc.)
(Bien sûr qu'après on nous parle de physique quantique... et je crois évidemment à la physique quantique... ça peut paraître évident aussi, mais bien sûr, il faut mettre à l'épreuve la physique quantique elle-même, qui pourtant, selon les scientifiques, n'admet pas pour principes, les principes qu'on nous a enseignés depuis x générations...évidemment, à ce niveau là, c'est secret défense... Mais ça n'empêchait pas tout de même un certain Einstein de dire, à propos de la mécanique quantique, que "Dieu ne joue pas au Dé..." :-))
Bref, je pense avoir suffisamment étayé l'idée ?
Merci de m'avoir lu :-)
(ps : à ce titre, si l'on ne comprend pas, par exemple, que le choix même des expressions, telle que "particule de Dieu", attribuée au Boson de Higgs, ne renvoie pas à tout une systémique de la pensée occidentale, c'est que soit on est très naïf (la naïveté à ce niveau n'est pas une tare, elle peut-être d'innocence, ou d'inhibition intellectuelle ou affective...) soit on prend les occidentaux pour des imbéciles, ce qu'ils sont très, mais très loin d'être ;-) !)
Si on croit que lorsqu'on porte une blouse blanche, on met de côté ce qui fait ce que nous sommes, là encore il y a problème. Car le scientifique est avant tout un être humain, un organisme vivant, etc. et quand bien même on pourrait me dire que le scientifique est une entité à part entière, je répondrai alors, qu'on ne pourrait (au moins) par le séparer d'autre chose, c.à.d. du fait qu'il est un être humain, etc. (sinon, il y a problème !)
Il est, encore une fois à mon avis tout subjectif..., impossible qu'une personne humaine puisse traiter de quoi que ce soit sans lui accorder quelque chose (et là on revient au psychisme qui, par les scientifiques eux-mêmes, qui en ont un de psychisme, non...loul XD !?) du vrai...
Le raisonnement scientifique tel qu'il est défini (par "n'admet pas de vérité") pourra s'appliquer dans l'espace-temps qui est le nôtre, peut-être, à un traitement computationnel, c'est à dire, informatique. Or, l'être humain, n'est pas une machine (bien qu'il puisse avoir de l'animal, de la machine, etc., etc.)
Oui mais justement, pour parer a toute forme de "subjectivité scientifique", la science a installé un corpus, une methodologie, un cahier des charges a suivre pour valider un fait scientifique.
Oui, mais le "cahier", il est fait de quelle matière ? XD ?!
Si on me répond qu'il ne s'agit pas de matière, je répondrais alors, au moins...la matière grise, non !?
Jolie dérobade Yess mais tu repond pas a ma question, a savoir:
Faudrait il donc revoir la méthodologie de la recherche scientifique qui, d'apres toi, ne cadenasserait pas assez les ideologies et les a-priori du chercheur?
A vrai dire, non, je ne pense pas qu'il faille (forcément) revoir la méthodologie scientifique, acquise de longue lutte (de toutes natures). La Science est, sans nul doute, quelque chose de noble.
Mais, je dois t'avouer que je n'accepte plus ((peut-être ne l'ai-je jamais accepté, depuis qu'on m'a dit gamin, après m'avoir baratiné (pour l'exemple rigolo, hein !) de batteries d'apprentissage des mathématiques (les chiffres, nombre, opérateurs, etc., etc.) que l'on doit trouver une inconnue (le fameux "x") et que ce sont les chiffres eux-mêmes, sur la base d'un certain nombre de manoeuvres (ces manoeuvres là, en fait, nécessitent autre chose que le langage mathématique au sens propre, mais bon...) qui vont me permettre de trouver la réponse, et que la réponse (l'inconnue donc) est un chiffre aussi :D loul !)). Donc, je n'accepte plus la scission primaire entre la Science et autre chose que la science. On pourra l'appeler comme on veut..., notamment religion(s) , croyance(s) etc., mais à mon sens, il est impossible de séparer (sauf artificiellement) ces choses-là.
C'est un leurre. C'est tout.
(le problème c'est que ce leurre là, marche très bien ! C'est bien pour ça qu'il joue la fonction de...leurre ! ;-))
Donc, je n'accepte plus la scission primaire entre la Science et autre chose que la science. On pourra l'appeler comme on veut..., notamment religion(s) , croyance(s) etc., mais à mon sens, il est impossible de séparer (sauf artificiellement) ces choses-là.
Si, il y en a qui suivent une méthode précise, d'autres non.
donc ton propos, c'est, on étudie le monde observable avec le monde observable, c'est cela ?
Je te répondrai assez simplement Question, en te disant que je crois, malgré le paradoxe apparent (et sur-appris), que c'est précisément lorsqu'on fait un suffisamment bon retour à la Croyance (pour utiliser un terme générique, mais tu me comprendras, et puis bien sûr, je parle de quelque croyance que ce soit, car c'est le phénomène qui importe) que l'on comprend bien mieux ce que l'on appelle la "Science". Je ne suis pas en train de parler, forcément, de mécanisme conscient, loin s'en faut (je ne parle certainement pas là, ni de pratiques religieuses, etc., ni de toute autre conduite spirituelle ad hoc...), mais d'un élan de l'esprit qui, et malgré tout ce qu'on nous aura inculqué (sachant que celui qui inculque aura été inculqué...pour le petit clin d'oeil Bourdieusien), fédérera. Je pense, et au risque de me répéter, qu'une dynamique mentale qui lie l'approche dite scientifique à autre chose, serait profitable pour une meilleure compréhension de la science elle-même, voire d'autres choses...
Je ne souhaite pas entrer davantage dans le détail, parce que je serais un peu obligé de donner un avis très personnel, mais je reste persuadé que les grands penseurs, les grands découvreurs, contrairement à ce que l'on en dit (en général, je veux dire...) n'ont pas traité leur(s) objet(s) d'étude comme on voudrait nous le faire croire (réf. à l'apprentissage scolaire, par exemple). On croit souvent à ce titre (avec l'aura qui les entoure, etc.) que soit il s'agit d'un extrême de traitement (mental, etc.), soit d'une façon de concevoir le choses différemment (et là on peut parler du don, etc.).
Certainement qu'il doit y avoir un peu des deux (une pensée poussée à son extrême, mais encore une fois, pas comme nous concevrions l'extrême) et une autre façon de comprendre le monde.
Et bien je répondrai au passage ci-dessus, et en parlant strictement de moi, qu'on pourra me dire ou me donner une infinité d'explications "académiques", je répondrai : cet extrême et cette conception originale, ont avoir avec autre chose que l'objet-même qu'ils étudient, bien qu'il lui soit quelque part relié, et que la question de la Croyance, à ce niveau là, est fondamentale.
Lorsque je parle de Croyance, de prime abord, je parle du processus psychique en lui-même (donc ce qui m'importe, c'est ce traitement singulier). Secondement je parle de la façon dont il se déploie et s'organise (à ce niveau, je pourrais dire que de grands théologiens ont pensé leur religion en déployant un raisonnement et une méthode des plus rigoureuses et des plus strictes...malgré leur objet de croyance), et troisièmement je parle de l'objet de cette croyance. Ces trois éléments, à mon avis, devront être en cohérence (car ils le sont !) avec l'approche scientifique, et de là, la manifestation d'une sublimation, d'une pensée nouvelle, d'une découverte, d'un autre chose, qui était là, mais qui ne peut prendre la forme de l'observable (loul ;-)) que si l'esprit qui l'aura traité (avec les moyens, etc.) aura fait appel à autre chose...
Bonjour Stouch,
j'aurais une remarque à émettre au sujet de : la Science.
Cette remarque sera introduite sous forme de question.
Ma question initiale est la suivante : quelle est la définition générique de la Science ? (en lien avec son objet, et sa méthode d'étude).
Vous pourriez répondre à cette question sur la base de toutes les idées que vous pourriez avoir. Et ceci est valable pour moi également.
...Toutefois, et sans prendre le temps de donner un semblant de réponse à cette question (vous m'en excuserez), voici ma remarque : si la science est "ce que l'on sait pour l'avoir appris", une connaissance de, "fondées sur des relations objectives vérifiables", sur des méthodes "rigoureuses, vérifiables et reproductibles", et qu'elles sont à la fois "le produit et l'outil de production de ces connaissances"....navré de le dire, mais là il y a un problème...
Si la Science a pour objet d'étude, un objet qui du fait de la définition de la science elle-même, doit réunir un certain nombre de critères, et que la méthode d'étude de cet objet implique des critères qui ont à voir avec les critères inhérents à l'objet que l'on étudie (selon la définition première de la science) et que la méthode employée pour vérifier la valeur des connaissances de l'objet ou en lien à l'objet implique des processus qui usent des critères dont l'objet lui-même est pourvu, il y a un souci, non :D !?
En bref, si la science a à avoir avec une connaissance "pour l'avoir appris" et "fondées sur des relations objectivables vérifiables" (notamment, depuis les Grecs, qui considéraient très tôt déjà que "l'on pouvait expliquer les phénomènes naturels par des causes naturelles"), alors que l'on sait aussi pertinemment (grâce notamment à cette faculté qu'est donc, n'est-ce pas, la Connaissance) que l'on ne connaît pas tout, pourquoi avons nous affaire, sans cesse, à une dichotomie si primitive entre le "scientifique" et le "religieux" (dont on nous dit -et c'est en vérité quelque chose que l'on nous a inculqué..., qu'il se prétend également dire/être le Vrai, mais qu'il n'est pas ouvert à la critique et la révision) ?
Ainsi, pour faire simple, si j'étudie ce qui est dit "observable" (de l'infiniment petit à l'infiniment grand...) et qui remplit un certain nombre de critères (dont évidemment celui d'être observable, 1/dans ce qu'il est, 2/lors de sa mise en expérience (lorsqu'il est soumis à l'étude), 3/lors des résultats (et malgré toutes les modifications dont il pourra être l'objet, etc.), et que les outils qui me permettent de l'observer, de l'évaluer, et d'en tirer des conclusions seront fait eux-mêmes de ces critères là...encore une fois, il y a problème !
Le comble dans cette histoire, c'est que la référence première de ladite définition et application, est l'homme, qui sait lui-même qu'il ne comprend pas comment lui-même est fait et comment il fonctionne....et qu'on apprend qu'un certain Freud (pour l'exemple, et il y en a bien sûr qui l'on précédé), nous dit qu'il y a l'inconscient, des défenses psychiques, le psychisme (qui au passage, est loin d'être observable, sauf à passer par la "voie royale" des rêves, rêves eux-mêmes fait d'un contenu latent et d'un contenu manifeste, etc., etc.) qui est loin d'être observable et rationnel (et qui pourtant, fait partie de la question de la Connaissance...)
....et puis bing!, qu'est-ce qu'on découvre et qu'on nous sort : la mécanique quantique ! XD
(mais bien sûr qu'il y a "mécanique dite "quantique")
C'est qu'ils sont pas bêtes, les bougres... Evidemment, il aura fallu assez vite mettre de côté tous ceux qui parlent vrai, pour nous sortir les articles...scientifiques :D !
Et nous avons un Occident qui se dit à la fois de civilisation judéo-chrétienne et grecque !?!
...C'est qu'ils sont vraiment pas bêtes. A ce niveau, j'admire sincèrement leur art du...louvoiement, on va dire :D ! (là bien entendu, je fais une petite référence à la "théorie du complot" ;-))
Je ne sais pas vous, mais moi, ça me fait rire !
EN fait, tu veux dire quoi ?
Non sérieux, j'ai pas compris, tu peux répéter essayant de résumer ta pensée ?
Si tu parles de l'idée que la science est à la recherche d'une explication de ce qui nous entoure, c'est bien le cas. Cependant, elle n'est pas vraiment dans le même principe que la religion, puisque ceci ne se base que sur ce qui est matériel, observable.
Pour ainsi dire, le raisonnement scientifique n'admet pas de vérités, juste des théories non-fausses. Une théorie devient fausses lorsque les expériences ont montré que celle-ci devenait caduque,et une nouvelle théorie voit le jour.
à ce propos, la psychanalyse est considéré par quelque scientifique comme peu rigoureuses (en tout cas, celle de freud).
Il me semble que des bouquins comme "le livre noir de la philosophie" en parle. étant donnée que ce n'est pas mon domaine, je ne suis pas certains de pouvoir attester de quoique ce soit à ce sujet.
Aspirant aux jeux vidéo ?
qu'est-ce qu'un anime de saison ?
Bonjour Question,
Mes remarques ont avant tout pour fonction d'interpeller, ni plus ni moins. Une pointe d'ironie en plus, il est vrai...
Je partage totalement la façon dont tu as présenté la science, et j'ai apprécié la simplicité avec laquelle tu l'as fait (pour changer de moi...loul...;-)). Je crois, bien entendu, comme toi, que la science "est à la recherche d'une explication de ce qui nous entoure", et il est aussi vrai qu'elle n'a pas le même "principe" initial que la religion.
Il est vrai que l'épistémologie, le positivisme, etc., dit ce que tu as évoqué, en effet.
Mais, et pour faire retour sur ce que moi-même j'énonçais en premier post, en reprenant tes mots : je crois qu'il y a, quelque part, un problème du fait même que l'on ne peut (uniquement), lorsque l'on expérimente le Matériel et l'observable, avoir pour outil d'expérimentation ce même Matériel et ce même observable ! Il y a collusion de quelque chose. Quand bien même on nous dirait que ce matériel (observable) a été étalonné sur la base de.....et bien sur la base d'un autre Matériel et d'un autre observable :D !
Lorsque l'on dit "le raisonnement scientifique n'admet pas de vérité", c'est la théorie de la théorie ça (pour la boutade). Car il est, à mon sens, tout à fait improbable (voire impossible) pour l'expérimentateur, fait de cette même matière (au passage), qu'il observe, de ne pas, au neurone près, considérer que ce qu'il étudie (ce qu'il pense, ce qu'il fait, ce qu'il touche, ce qu'il voit, etc.) est vrai !
Si on croit que lorsqu'on porte une blouse blanche, on met de côté ce qui fait ce que nous sommes, là encore il y a problème. Car le scientifique est avant tout un être humain, un organisme vivant, etc. et quand bien même on pourrait me dire que le scientifique est une entité à part entière, je répondrai alors, qu'on ne pourrait (au moins) par le séparer d'autre chose, c.à.d. du fait qu'il est un être humain, etc. (sinon, il y a problème !)
Il est, encore une fois à mon avis tout subjectif..., impossible qu'une personne humaine puisse traiter de quoi que ce soit sans lui accorder quelque chose (et là on revient au psychisme qui, par les scientifiques eux-mêmes, qui en ont un de psychisme, non...loul XD !?) du vrai...
Le raisonnement scientifique tel qu'il est défini (par "n'admet pas de vérité") pourra s'appliquer dans l'espace-temps qui est le nôtre, peut-être, à un traitement computationnel, c'est à dire, informatique. Or, l'être humain, n'est pas une machine (bien qu'il puisse avoir de l'animal, de la machine, etc., etc.)
(Bien sûr qu'après on nous parle de physique quantique... et je crois évidemment à la physique quantique... ça peut paraître évident aussi, mais bien sûr, il faut mettre à l'épreuve la physique quantique elle-même, qui pourtant, selon les scientifiques, n'admet pas pour principes, les principes qu'on nous a enseignés depuis x générations...évidemment, à ce niveau là, c'est secret défense... Mais ça n'empêchait pas tout de même un certain Einstein de dire, à propos de la mécanique quantique, que "Dieu ne joue pas au Dé..." :-))
Bref, je pense avoir suffisamment étayé l'idée ?
Merci de m'avoir lu :-)
(ps : à ce titre, si l'on ne comprend pas, par exemple, que le choix même des expressions, telle que "particule de Dieu", attribuée au Boson de Higgs, ne renvoie pas à tout une systémique de la pensée occidentale, c'est que soit on est très naïf (la naïveté à ce niveau n'est pas une tare, elle peut-être d'innocence, ou d'inhibition intellectuelle ou affective...) soit on prend les occidentaux pour des imbéciles, ce qu'ils sont très, mais très loin d'être ;-) !)
Oui mais justement, pour parer a toute forme de "subjectivité scientifique", la science a installé un corpus, une methodologie, un cahier des charges a suivre pour valider un fait scientifique.
Flex-o (je te taquine hein) :
Oui, mais le "cahier", il est fait de quelle matière ? XD ?!
Si on me répond qu'il ne s'agit pas de matière, je répondrais alors, au moins...la matière grise, non !?
Jolie dérobade Yess mais tu repond pas a ma question, a savoir:
Faudrait il donc revoir la méthodologie de la recherche scientifique qui, d'apres toi, ne cadenasserait pas assez les ideologies et les a-priori du chercheur?
Ou alors j'ai pas compris ton pavé.
Re Flex-o,
A vrai dire, non, je ne pense pas qu'il faille (forcément) revoir la méthodologie scientifique, acquise de longue lutte (de toutes natures). La Science est, sans nul doute, quelque chose de noble.
Mais, je dois t'avouer que je n'accepte plus ((peut-être ne l'ai-je jamais accepté, depuis qu'on m'a dit gamin, après m'avoir baratiné (pour l'exemple rigolo, hein !) de batteries d'apprentissage des mathématiques (les chiffres, nombre, opérateurs, etc., etc.) que l'on doit trouver une inconnue (le fameux "x") et que ce sont les chiffres eux-mêmes, sur la base d'un certain nombre de manoeuvres (ces manoeuvres là, en fait, nécessitent autre chose que le langage mathématique au sens propre, mais bon...) qui vont me permettre de trouver la réponse, et que la réponse (l'inconnue donc) est un chiffre aussi :D loul !)). Donc, je n'accepte plus la scission primaire entre la Science et autre chose que la science. On pourra l'appeler comme on veut..., notamment religion(s) , croyance(s) etc., mais à mon sens, il est impossible de séparer (sauf artificiellement) ces choses-là.
C'est un leurre. C'est tout.
(le problème c'est que ce leurre là, marche très bien ! C'est bien pour ça qu'il joue la fonction de...leurre ! ;-))
Si, il y en a qui suivent une méthode précise, d'autres non.
donc ton propos, c'est, on étudie le monde observable avec le monde observable, c'est cela ?
Oui, et ?
Aspirant aux jeux vidéo ?
qu'est-ce qu'un anime de saison ?
Mince, Question, ta phrase m'a bugué ! :D
...tu m'aurais pas dit ce "Oui", je t'aurais dit "Oui", mais comme tu ajoutes un "et", je reste gros-jean comme devant XD !
(je plaisante hein, mais c'est quand même un peu vrai ;-))
(ben alors, tais-toi Yess XD !)
Je te répondrai assez simplement Question, en te disant que je crois, malgré le paradoxe apparent (et sur-appris), que c'est précisément lorsqu'on fait un suffisamment bon retour à la Croyance (pour utiliser un terme générique, mais tu me comprendras, et puis bien sûr, je parle de quelque croyance que ce soit, car c'est le phénomène qui importe) que l'on comprend bien mieux ce que l'on appelle la "Science". Je ne suis pas en train de parler, forcément, de mécanisme conscient, loin s'en faut (je ne parle certainement pas là, ni de pratiques religieuses, etc., ni de toute autre conduite spirituelle ad hoc...), mais d'un élan de l'esprit qui, et malgré tout ce qu'on nous aura inculqué (sachant que celui qui inculque aura été inculqué...pour le petit clin d'oeil Bourdieusien), fédérera. Je pense, et au risque de me répéter, qu'une dynamique mentale qui lie l'approche dite scientifique à autre chose, serait profitable pour une meilleure compréhension de la science elle-même, voire d'autres choses...
Je ne souhaite pas entrer davantage dans le détail, parce que je serais un peu obligé de donner un avis très personnel, mais je reste persuadé que les grands penseurs, les grands découvreurs, contrairement à ce que l'on en dit (en général, je veux dire...) n'ont pas traité leur(s) objet(s) d'étude comme on voudrait nous le faire croire (réf. à l'apprentissage scolaire, par exemple). On croit souvent à ce titre (avec l'aura qui les entoure, etc.) que soit il s'agit d'un extrême de traitement (mental, etc.), soit d'une façon de concevoir le choses différemment (et là on peut parler du don, etc.).
Certainement qu'il doit y avoir un peu des deux (une pensée poussée à son extrême, mais encore une fois, pas comme nous concevrions l'extrême) et une autre façon de comprendre le monde.
Et bien je répondrai au passage ci-dessus, et en parlant strictement de moi, qu'on pourra me dire ou me donner une infinité d'explications "académiques", je répondrai : cet extrême et cette conception originale, ont avoir avec autre chose que l'objet-même qu'ils étudient, bien qu'il lui soit quelque part relié, et que la question de la Croyance, à ce niveau là, est fondamentale.
Lorsque je parle de Croyance, de prime abord, je parle du processus psychique en lui-même (donc ce qui m'importe, c'est ce traitement singulier). Secondement je parle de la façon dont il se déploie et s'organise (à ce niveau, je pourrais dire que de grands théologiens ont pensé leur religion en déployant un raisonnement et une méthode des plus rigoureuses et des plus strictes...malgré leur objet de croyance), et troisièmement je parle de l'objet de cette croyance. Ces trois éléments, à mon avis, devront être en cohérence (car ils le sont !) avec l'approche scientifique, et de là, la manifestation d'une sublimation, d'une pensée nouvelle, d'une découverte, d'un autre chose, qui était là, mais qui ne peut prendre la forme de l'observable (loul ;-)) que si l'esprit qui l'aura traité (avec les moyens, etc.) aura fait appel à autre chose...
Bref, bref...