perso avec elle j'ai juste des soucis de son, un peu faiblard, ce qui m'oblige à mettre le son trois fois plus fort qu'avec les autres consoles.
J'ai une petite télé cathodique de 2002 et une sms 2 avec alex kidd
Mais le cable peritel de la master system est pareil que celui de la megadrive donc il y'a pas de soucis moi j'ai une megadrive et y'a pas de probleme quand je l'a branche sur ma tv hd samsung ou peut etre que j'ai mal compris ce que tu voulais dire
Ah oui mais je parle de la Master System, pas de la Mega Drive. Peut-être qu'avec une Mega Drive y aurait pas ce problème, surement même.
Je dis que l'image sortie par la Master System saute légèrement à quelques moments sur ma télé cathodique à écran plat, mais pas sur la petite bombée.
Citation:
perso avec elle j'ai juste des soucis de son, un peu faiblard, ce qui m'oblige à mettre le son trois fois plus fort qu'avec les autres consoles.
J'ai une petite télé cathodique de 2002 et une sms 2 avec alex kidd
Tu penses que c'est un souci ? Selon les télés le son est différent, la mienne je l'ai mise à 15, j'aurais pu la baisser même. Ce sont mes câbles d'époque en plus, ils ont l'air d'avoir bien résisté au temps par rapport à la Power Base.
Tant qu'à essayer un jour Soun, branche ta MS II sur une télé plate. Même HD, peu importe. Ou quiconque me lise histoire de vérifier si ça fait pareil que chez moi. Parce que pour le coup celui qui n'a qu'un LCD ou un catho derniere génération ça serait balo.
Je suis encore propriétaire d'une MASTER SYSTEM et j'en suis bien content mais si les manettes sont bien...malades.
Jeux inoubliables :
- Alex Kidd in Miracle World (l'incontournable)
- Alex Kidd in High Tech World (le jeu le plus dur du monde sans soluce)
- Golden Axe Warrior ("The Legend of Zelda" de la Master System mais en plus joli)
- Enduro Racer
- Fantasy Zone
- Kenseiden (un super jeu pas connu et pas si facile que çà!)
- Lucky Dime Donald Duck
- The Ninja (super dur)
- Out Run
- Opération Wolf
- Olympic Gold (oh mes pauvres boutons et cette combinaison au saut à la perche...1-2-1-2...bas,haut,1, gauche..pfff)
- Psycho Fox ( le plus beau et au super gameplay)
- RC Grand Prix
- Shinobi
- Les Sonic
- Spellcaster
- Miracle Warriors (le meilleur RPG/Aventure du jeu)
- Spy vs Spy
- Wimbledon 2
- Les Wonderboy (le 3 , mon jeu préféré sur la console)
- Zillion II ( Shoot'em Up hyper rapide rapide et original)
Après avoir terminé récemment l'excellent Golden Axe Warrior (voir ce topic pour plus de détails) et après avoir refait Monster World II : The Dragon's Trap sur ma Mega SG, j'ai voulu retenter Golvellius, après ma première tentative d'il y a quelques semaines où j'avais été un peu échaudé.
Cette fois, la sauce prend, je suis pratiquement à la fin (il me manque le septième boss à vaincre pour avoir le septième cristal).
C'est tout de même un jeu assez curieux, déstabilisant de prime abord (la preuve, j'ai eu du mal à accrocher), avec des trucs que je n'avais jamais vus avant dans aucun autre Action-RPG. C'est un jeu qui se donne un air de Zelda 1, et effectivement on y pense forcément : une carte du monde à parcourir, avec plein de cavernes secrètes dans chaque écran du jeu et qu'il faut dévoiler en faisant certaines actions (comme vaincre un certain nombre d'ennemis, frapper à répétition un élément du décor, ou bien attendre d'avoir fini un certain donjon ou d'avoir obtenu un certain objet). Mais, à côté de ça, pour un jeu sorti à l'origine en 1987 sur MSX (puis un an plus tard sur Master System avec de grosses différences apparemment), il a aussi un côté étonnamment "archaïque" pour son époque :
- impossible de modifier notre équipement : les nouveaux boucliers, épées et anneaux remplacent simplement l'ancien équipement ;
- une seule arme en tout et pour tout : l'épée. Aucune arme seconde, aucune magie, rien ;
- les phases d'action/plate-forme en vue de profil : le personnage ne peut pas se retourner quand on veut revenir à gauche (donc le sprite reste "orienté vers la droite" quand on veut faire demi-tour), le scrolling avance sans retour en arrière avec le joueur (et si on touche la bordure gauche de l'écran, on quitte le niveau pour revenir sur la carte du monde) ;
- même les combats à l'épée sur la carte du monde sont encore plus primaires que dans Zelda 1. C'est même souvent très bordélique avec des moments où on ne peut pas vraiment s'en sortir sans se faire toucher (on se croirait dans un vieux jeu micro-ordinateur 8 bits pour ça).
Les combats sont particulièrement bordéliques quand il y a des ennemis volants, qui se la jouent "kamikaze" en nous fonçant dessus, c'en est inesquivable par moments !
En fait, c'est dingue, mais par moments, j'ai l'impression de jouer à un vieux jeu vidéo japonais sorti avant Zelda 1 sur micro-ordinateur japonais comme le PC-88 ou le MSX (bon, en fait, c'est le cas, vu que le jeu est d'abord sorti sur MSX), mais avec des éléments RPG nettement plus "modernes" (plus ou moins inspirés de Zelda 1) : ça donne lieu à un mélange particulièrement étrange et déroutant. En fait, quand on découvre le jeu pour la première fois, c'est justement ce côté hyper "primaire" et "archaïque" qui saute aux yeux du joueur, mais on ne voit pas encore tous les aspects plus "modernes" qui sont, je l'avoue, très réussis :
- la carte du monde très agréable à explorer, mais vraiment : c'est un plaisir à découvrir, à résoudre les petites énigmes pour trouver les cavernes secrètes ;
Une caverne secrète est cachée sur cette image : saurez-vous la retrouver ?
- trouver les cavernes secrètes, c'est vachement important car ça permet de trouver des PNJ qui peuvent nous donner des indices importants pour la suite, nous soigner, nous donner un nouvel équipement majeur (nouvelle épée, nouveau bouclier…), nous vendent une "potion de soin" (qui fait office de "réceptacle de cœur"), une "Bible" (pour augmenter la quantité maximale d'argent qu'on peut transporter) ;
- trouver des "bottes" ou "anneaux" qui nous donnent de nouvelles capacités d'exploration, comme… marcher sur l'eau, ou bien casser des rochers auparavant indestructibles ;
- les PNJ sont même plus travaillés que la moyenne des Action-RPG de l'époque, avec une traduction "anglais shakespearien" plutôt sympa et même un peu d'humour chez certaines fées (ou celle qui nous insulte si on lui donne pas d'argent pour se faire soigner ^^). Il y a même un vrai sprite qui montre le PNJ ;
"It's dangerous to go alone. Take this ! ". Ah, merde, je me suis trompé de jeu.
- un détail qui tue et contribue grandement au charme du jeu : la musique de la carte du monde change à chaque fois qu'on trouve un équipement majeur (épée ou bouclier). Excellente idée ! Au passage, la cartouche occidentale, tout comme la cartouche japonaise, dispose d'une piste sonore FM : si on a l'équipement qui va avec, comme moi avec la Mega SG, on peut écouter les musiques du jeu en version FM (et ça rend plutôt bien).
Je dois avouer que plus on joue, plus le jeu monte en puissance. Je me suis vraiment pris au jeu de trouver les PNJ cachés pour augmenter ma barre de vie, mais aussi la quantité maximale d'argent qu'on peut transporter (là, pour le coup, le jeu a une avance sur la série Zelda, dans laquelle ce n'est que bien plus tard qu'on nous demandera de trouver des bourses plus importantes pour transporter plus de rubis).
Plus on avance, plus la structure du monde s'ouvre. Au début, la première zone est petite, puis on passe au désert qui est plus grand, puis le cimetière qui est encore plus grand et ouvert. Et après le cimetière, le jeu s'ouvre carrément : on nous laisse le choix d'explorer trois zones géographiques différentes, entre la plaine, le marais et l'océan. Et avec un sentiment d'accomplissement particulièrement grisant à partir du moment où on trouve ces fichues bottes aquatiques qui sont bien cachées alors qu'elles permettent d'explorer des tas de nouveaux écrans de la carte du monde (sur l'océan en particulier) !
Je suis également agréablement surpris par les boss, car après les premiers qui sont assez primaires et s'affrontent au bourrinage, par la suite, non, attention, le bourrinage ne marche plus, il faut vraiment faire attention à bien esquiver les attaques et trouver les bons moments pour attaquer sans trop s'exposer. En fait, ces boss s'apparentent presque à du shoot'em up, à l'image de certaines phases de jeu assez étranges qui se présentent comme un niveau vertical à défilement automatique (signe que le jeu a bel et bien été développé par la société Compile qui est connue pour ses shoot'em up comme Aleste).
Une étrange phase pseudo-shoot'em up.
Et le level-design de la carte du monde est plutôt bon, se révélant encore plus quand on trouve des objets qui permettent de prendre des "raccourcis" (en marchant sur l'eau par exemple) pour arriver plus rapidement vers la zone où on s'était arrêté (car si on meurt, on recommence systématiquement au tout début du jeu, dans la première zone, mais heureusement, il y a un système de sauvegarde par mots de passe, car le jeu est quand même assez long). Dernièrement, je viens d'arriver dans une zone forestière particulièrement… complexe, vraiment labyrinthique, où il faut se frayer un chemin à travers ces sentiers végétaux, tout en trouvant les secrets.
Un labyrinthe végétal, je vous dis !
Dans l'ensemble, ça reste un jeu nettement moins bon que Zelda 1 ou même Golden Axe Warrior, mais… il n'est franchement pas dénué de charme : les musiques sont bonnes et évolutives (on a même une vraie introduction en images fixes qui raconte l'histoire du jeu), le gameplay Action-RPG finalement accrocheur avec un héros qui monte bien en puissance.
C'est juste dommage que les combats à l'épée soient aussi mauvais, bourrins et brouillons (attention, une subtilité non précisée dans la notice, mais que j'ai découverte en cours de jeu : si on maintient temporairement appuyé le bouton d'attaque après avoir frappé à l'épée, le sprite de l'épée reste une seconde à l'écran, et c'est important car ça permet de faire de gros dégâts aux ennemis costauds et aux boss ! ), et que les phases en vue de profil soient aussi "primaires". Mais voilà, le jeu est finalement accrocheur, avec de vraies qualités, il a un certain charme, et heureusement, le jeu n'est pas très dur (on a plein d'endroits pour se faire soigner après avoir pris cher dans les combats bordéliques, et le héros devient quand même de plus en plus puissants et résistant, avec une barre de vie de plus en plus élevée).
Golvellius, un jeu dont j'en avais vu quelque screen et que j'avais déjà testé vite fait en ému, pensant y trouver un Zelda like dans la veine d'un Golden Axe Warrior mais que finalement j'ai été un peu déçu.
Le jeu m'a paru trop bizarre avec des mécaniques chelou et forcément j'avais pas vraiment accroché, faut dire après que je n'ai fait que le début du jeu, c'était histoire de voir à quoi le jeu pouvais ressembler.
Je lui redonnerais peu être sa chance un jour en persistant un peu plus afin de voir comment il évolue.
Comme dit plus haut, le début du jeu est vraiment rebutant. En fait, ce jeu est coincé entre deux âges, entre l'impression de jouer à un jeu PC-88 antérieur à la NES (donc bien archaïque), et un jeu postérieur à Zelda 1. Mais quand on débute le jeu, c'est clairement le côté "archaïque" qui saute malheureusement aux yeux du joueur, qui aura donc tôt fait d'abandonner en tout début de partie sans voir toute la partie "moderne" post-Zelda 1 qu'il a à offrir.
Sinon, je viens de terminer le jeu. Comme je l'avais dit, la dernière zone est bien labyrinthique, mais une fois qu'on l'a bien explorée, et surtout qu'on a trouvé les bottes ultimes, on est en mode "debug" : on peut vraiment marcher à travers (presque) tout, que ce soit les arbres, les rochers, l'eau, les ronces, et mêmes trous ! C'en est particulièrement grisant ! Seuls les rochers externes qui marquent les limites du jeu ne peuvent pas être traversés.
Il faut aussi trouver l'entrée du donjon final menant à Golvellius, un peu cachée, mais il y a quand même un PNJ qui nous donne un gros indice (et j'ai assez bien intuité où chercher).
J'ai aussi trouvé un pendentif semble-t-il ultime qui augmente ma défense au maximum.
La fin du jeu m'a surpris : elle est non seulement aussi soignée que l'introduction du jeu (avec du textes accompagnés d'images fixes et une musique sympa), mais il y a également un vrai petit rebondissement scénaristique final fort appréciable (surtout pour un jeu de 1987-1988, sachant que Zelda 1 et Golden Axe Warrior ont tous deux une fin beaucoup plus simpliste dans sa présentation uniquement textuelle, courte et sans surprise). Un rebondissement et un épilogue qui mène à un "To be continued" où on voit nos personnages partir à nouveau à l'aventure pour rechercher une autre personne disparue… las : il n'y aura jamais eu de suite à ce jeu, donc c'est un peu triste.
Par contre, il y a eu une pseudo suite un peu parodique sortie uniquement au Japon sur MSX2, appelée Super Cooks : ça a l'air assez rigolo et même plutôt réussi, donc je pense qu'à l'occasion, je vais essayer de lancer un peu l'émulation MSX pour découvrir ce jeu.
Autre chose : visiblement, les trois versions du jeu (MSX, Master System et MSX2) sont réellement différentes les unes des autres ! Le jeu est d'abord sorti sur MSX, puis ensuite ils ont fait un "portage" Master System (vraisemblablement avec l'aide de Sega), mais en parallèle, ils ont fait également une autre version sur MSX2 : ces versions ont certes le même gameplay, les mêmes musiques aussi il me semble, mais pas du tout la même topographie de la carte du monde, ni les mêmes donjons ! Il paraît même que la version MSX2 comporte tout un prologue dans un village qui n'existe pas sur Master System, ainsi que quelques différences vers la fin. J'envisage sérieusement de refaire le jeu dans sa version MSX2 à l'occasion, pour voir toutes ces différences.
En tout cas, c'est vraiment un bon jeu d'Action-RPG de la Master System. Il est nettement inférieur à Zelda 1 et Golden Axe Warrior à cause de ces archaïsmes dont souffre un peu le jeu (les combats, l'impossibilité de faire demi-tour dans les phases en vue de profil), quelques petits trucs agaçants dans ces donjons (il y a des culs-de-sac qui sont impossibles à anticiper la première fois, ce qui oblige le joueur à devoir recommencer tout le donjon depuis le début vu qu'on ne peut pas faire demi-tour et qu'on est obligé de "sortir de l'écran"), mais ces archaïsmes s'effacent quand même petit à petit face à la montée en puissance assez jouissive du héros et aux très bonnes idées plus "modernes" qui en font un jeu agréable et pas frustrant ni vraiment difficile. En tout cas, il y a un vrai charme qui se dégage de ce jeu (davantage que dans Golden Axe Warrior d'ailleurs).
perso avec elle j'ai juste des soucis de son, un peu faiblard, ce qui m'oblige à mettre le son trois fois plus fort qu'avec les autres consoles.
J'ai une petite télé cathodique de 2002 et une sms 2 avec alex kidd
Mais le cable peritel de la master system est pareil que celui de la megadrive donc il y'a pas de soucis moi j'ai une megadrive et y'a pas de probleme quand je l'a branche sur ma tv hd samsung ou peut etre que j'ai mal compris ce que tu voulais dire
floflo is back
Ah oui mais je parle de la Master System, pas de la Mega Drive. Peut-être qu'avec une Mega Drive y aurait pas ce problème, surement même.
Je dis que l'image sortie par la Master System saute légèrement à quelques moments sur ma télé cathodique à écran plat, mais pas sur la petite bombée.
Tu penses que c'est un souci ? Selon les télés le son est différent, la mienne je l'ai mise à 15, j'aurais pu la baisser même. Ce sont mes câbles d'époque en plus, ils ont l'air d'avoir bien résisté au temps par rapport à la Power Base.
Tant qu'à essayer un jour Soun, branche ta MS II sur une télé plate. Même HD, peu importe. Ou quiconque me lise histoire de vérifier si ça fait pareil que chez moi. Parce que pour le coup celui qui n'a qu'un LCD ou un catho derniere génération ça serait balo.
Hallo à tous!
Je suis encore propriétaire d'une MASTER SYSTEM et j'en suis bien content mais si les manettes sont bien...malades.
Jeux inoubliables :
- Alex Kidd in Miracle World (l'incontournable)
- Alex Kidd in High Tech World (le jeu le plus dur du monde sans soluce)
- Golden Axe Warrior ("The Legend of Zelda" de la Master System mais en plus joli)
- Enduro Racer
- Fantasy Zone
- Kenseiden (un super jeu pas connu et pas si facile que çà!)
- Lucky Dime Donald Duck
- The Ninja (super dur)
- Out Run
- Opération Wolf
- Olympic Gold (oh mes pauvres boutons et cette combinaison au saut à la perche...1-2-1-2...bas,haut,1, gauche..pfff)
- Psycho Fox ( le plus beau et au super gameplay)
- RC Grand Prix
- Shinobi
- Les Sonic
- Spellcaster
- Miracle Warriors (le meilleur RPG/Aventure du jeu)
- Spy vs Spy
- Wimbledon 2
- Les Wonderboy (le 3 , mon jeu préféré sur la console)
- Zillion II ( Shoot'em Up hyper rapide rapide et original)
Après avoir terminé récemment l'excellent Golden Axe Warrior (voir ce topic pour plus de détails) et après avoir refait Monster World II : The Dragon's Trap sur ma Mega SG, j'ai voulu retenter Golvellius, après ma première tentative d'il y a quelques semaines où j'avais été un peu échaudé.
Cette fois, la sauce prend, je suis pratiquement à la fin (il me manque le septième boss à vaincre pour avoir le septième cristal).
C'est tout de même un jeu assez curieux, déstabilisant de prime abord (la preuve, j'ai eu du mal à accrocher), avec des trucs que je n'avais jamais vus avant dans aucun autre Action-RPG. C'est un jeu qui se donne un air de Zelda 1, et effectivement on y pense forcément : une carte du monde à parcourir, avec plein de cavernes secrètes dans chaque écran du jeu et qu'il faut dévoiler en faisant certaines actions (comme vaincre un certain nombre d'ennemis, frapper à répétition un élément du décor, ou bien attendre d'avoir fini un certain donjon ou d'avoir obtenu un certain objet). Mais, à côté de ça, pour un jeu sorti à l'origine en 1987 sur MSX (puis un an plus tard sur Master System avec de grosses différences apparemment), il a aussi un côté étonnamment "archaïque" pour son époque :
- impossible de modifier notre équipement : les nouveaux boucliers, épées et anneaux remplacent simplement l'ancien équipement ;
- une seule arme en tout et pour tout : l'épée. Aucune arme seconde, aucune magie, rien ;
- les phases d'action/plate-forme en vue de profil : le personnage ne peut pas se retourner quand on veut revenir à gauche (donc le sprite reste "orienté vers la droite" quand on veut faire demi-tour), le scrolling avance sans retour en arrière avec le joueur (et si on touche la bordure gauche de l'écran, on quitte le niveau pour revenir sur la carte du monde) ;
- même les combats à l'épée sur la carte du monde sont encore plus primaires que dans Zelda 1. C'est même souvent très bordélique avec des moments où on ne peut pas vraiment s'en sortir sans se faire toucher (on se croirait dans un vieux jeu micro-ordinateur 8 bits pour ça).
Les combats sont particulièrement bordéliques quand il y a des ennemis volants, qui se la jouent "kamikaze" en nous fonçant dessus, c'en est inesquivable par moments !
En fait, c'est dingue, mais par moments, j'ai l'impression de jouer à un vieux jeu vidéo japonais sorti avant Zelda 1 sur micro-ordinateur japonais comme le PC-88 ou le MSX (bon, en fait, c'est le cas, vu que le jeu est d'abord sorti sur MSX), mais avec des éléments RPG nettement plus "modernes" (plus ou moins inspirés de Zelda 1) : ça donne lieu à un mélange particulièrement étrange et déroutant. En fait, quand on découvre le jeu pour la première fois, c'est justement ce côté hyper "primaire" et "archaïque" qui saute aux yeux du joueur, mais on ne voit pas encore tous les aspects plus "modernes" qui sont, je l'avoue, très réussis :
- la carte du monde très agréable à explorer, mais vraiment : c'est un plaisir à découvrir, à résoudre les petites énigmes pour trouver les cavernes secrètes ;
Une caverne secrète est cachée sur cette image : saurez-vous la retrouver ?
- trouver les cavernes secrètes, c'est vachement important car ça permet de trouver des PNJ qui peuvent nous donner des indices importants pour la suite, nous soigner, nous donner un nouvel équipement majeur (nouvelle épée, nouveau bouclier…), nous vendent une "potion de soin" (qui fait office de "réceptacle de cœur"), une "Bible" (pour augmenter la quantité maximale d'argent qu'on peut transporter) ;
- trouver des "bottes" ou "anneaux" qui nous donnent de nouvelles capacités d'exploration, comme… marcher sur l'eau, ou bien casser des rochers auparavant indestructibles ;
- les PNJ sont même plus travaillés que la moyenne des Action-RPG de l'époque, avec une traduction "anglais shakespearien" plutôt sympa et même un peu d'humour chez certaines fées (ou celle qui nous insulte si on lui donne pas d'argent pour se faire soigner ^^). Il y a même un vrai sprite qui montre le PNJ ;
"It's dangerous to go alone. Take this ! ". Ah, merde, je me suis trompé de jeu.
- un détail qui tue et contribue grandement au charme du jeu : la musique de la carte du monde change à chaque fois qu'on trouve un équipement majeur (épée ou bouclier). Excellente idée ! Au passage, la cartouche occidentale, tout comme la cartouche japonaise, dispose d'une piste sonore FM : si on a l'équipement qui va avec, comme moi avec la Mega SG, on peut écouter les musiques du jeu en version FM (et ça rend plutôt bien).
Je dois avouer que plus on joue, plus le jeu monte en puissance. Je me suis vraiment pris au jeu de trouver les PNJ cachés pour augmenter ma barre de vie, mais aussi la quantité maximale d'argent qu'on peut transporter (là, pour le coup, le jeu a une avance sur la série Zelda, dans laquelle ce n'est que bien plus tard qu'on nous demandera de trouver des bourses plus importantes pour transporter plus de rubis).
Plus on avance, plus la structure du monde s'ouvre. Au début, la première zone est petite, puis on passe au désert qui est plus grand, puis le cimetière qui est encore plus grand et ouvert. Et après le cimetière, le jeu s'ouvre carrément : on nous laisse le choix d'explorer trois zones géographiques différentes, entre la plaine, le marais et l'océan. Et avec un sentiment d'accomplissement particulièrement grisant à partir du moment où on trouve ces fichues bottes aquatiques qui sont bien cachées alors qu'elles permettent d'explorer des tas de nouveaux écrans de la carte du monde (sur l'océan en particulier) !
Je suis également agréablement surpris par les boss, car après les premiers qui sont assez primaires et s'affrontent au bourrinage, par la suite, non, attention, le bourrinage ne marche plus, il faut vraiment faire attention à bien esquiver les attaques et trouver les bons moments pour attaquer sans trop s'exposer. En fait, ces boss s'apparentent presque à du shoot'em up, à l'image de certaines phases de jeu assez étranges qui se présentent comme un niveau vertical à défilement automatique (signe que le jeu a bel et bien été développé par la société Compile qui est connue pour ses shoot'em up comme Aleste).
Une étrange phase pseudo-shoot'em up.
Et le level-design de la carte du monde est plutôt bon, se révélant encore plus quand on trouve des objets qui permettent de prendre des "raccourcis" (en marchant sur l'eau par exemple) pour arriver plus rapidement vers la zone où on s'était arrêté (car si on meurt, on recommence systématiquement au tout début du jeu, dans la première zone, mais heureusement, il y a un système de sauvegarde par mots de passe, car le jeu est quand même assez long). Dernièrement, je viens d'arriver dans une zone forestière particulièrement… complexe, vraiment labyrinthique, où il faut se frayer un chemin à travers ces sentiers végétaux, tout en trouvant les secrets.
Un labyrinthe végétal, je vous dis !
Dans l'ensemble, ça reste un jeu nettement moins bon que Zelda 1 ou même Golden Axe Warrior, mais… il n'est franchement pas dénué de charme : les musiques sont bonnes et évolutives (on a même une vraie introduction en images fixes qui raconte l'histoire du jeu), le gameplay Action-RPG finalement accrocheur avec un héros qui monte bien en puissance.
C'est juste dommage que les combats à l'épée soient aussi mauvais, bourrins et brouillons (attention, une subtilité non précisée dans la notice, mais que j'ai découverte en cours de jeu : si on maintient temporairement appuyé le bouton d'attaque après avoir frappé à l'épée, le sprite de l'épée reste une seconde à l'écran, et c'est important car ça permet de faire de gros dégâts aux ennemis costauds et aux boss ! ), et que les phases en vue de profil soient aussi "primaires". Mais voilà, le jeu est finalement accrocheur, avec de vraies qualités, il a un certain charme, et heureusement, le jeu n'est pas très dur (on a plein d'endroits pour se faire soigner après avoir pris cher dans les combats bordéliques, et le héros devient quand même de plus en plus puissants et résistant, avec une barre de vie de plus en plus élevée).
Golvellius, un jeu dont j'en avais vu quelque screen et que j'avais déjà testé vite fait en ému, pensant y trouver un Zelda like dans la veine d'un Golden Axe Warrior mais que finalement j'ai été un peu déçu.
Le jeu m'a paru trop bizarre avec des mécaniques chelou et forcément j'avais pas vraiment accroché, faut dire après que je n'ai fait que le début du jeu, c'était histoire de voir à quoi le jeu pouvais ressembler.
Je lui redonnerais peu être sa chance un jour en persistant un peu plus afin de voir comment il évolue.
Comme dit plus haut, le début du jeu est vraiment rebutant. En fait, ce jeu est coincé entre deux âges, entre l'impression de jouer à un jeu PC-88 antérieur à la NES (donc bien archaïque), et un jeu postérieur à Zelda 1. Mais quand on débute le jeu, c'est clairement le côté "archaïque" qui saute malheureusement aux yeux du joueur, qui aura donc tôt fait d'abandonner en tout début de partie sans voir toute la partie "moderne" post-Zelda 1 qu'il a à offrir.
Sinon, je viens de terminer le jeu. Comme je l'avais dit, la dernière zone est bien labyrinthique, mais une fois qu'on l'a bien explorée, et surtout qu'on a trouvé les bottes ultimes, on est en mode "debug" : on peut vraiment marcher à travers (presque) tout, que ce soit les arbres, les rochers, l'eau, les ronces, et mêmes trous ! C'en est particulièrement grisant ! Seuls les rochers externes qui marquent les limites du jeu ne peuvent pas être traversés.
Il faut aussi trouver l'entrée du donjon final menant à Golvellius, un peu cachée, mais il y a quand même un PNJ qui nous donne un gros indice (et j'ai assez bien intuité où chercher).
J'ai aussi trouvé un pendentif semble-t-il ultime qui augmente ma défense au maximum.
La fin du jeu m'a surpris : elle est non seulement aussi soignée que l'introduction du jeu (avec du textes accompagnés d'images fixes et une musique sympa), mais il y a également un vrai petit rebondissement scénaristique final fort appréciable (surtout pour un jeu de 1987-1988, sachant que Zelda 1 et Golden Axe Warrior ont tous deux une fin beaucoup plus simpliste dans sa présentation uniquement textuelle, courte et sans surprise). Un rebondissement et un épilogue qui mène à un "To be continued" où on voit nos personnages partir à nouveau à l'aventure pour rechercher une autre personne disparue… las : il n'y aura jamais eu de suite à ce jeu, donc c'est un peu triste.
Par contre, il y a eu une pseudo suite un peu parodique sortie uniquement au Japon sur MSX2, appelée Super Cooks : ça a l'air assez rigolo et même plutôt réussi, donc je pense qu'à l'occasion, je vais essayer de lancer un peu l'émulation MSX pour découvrir ce jeu.
Autre chose : visiblement, les trois versions du jeu (MSX, Master System et MSX2) sont réellement différentes les unes des autres ! Le jeu est d'abord sorti sur MSX, puis ensuite ils ont fait un "portage" Master System (vraisemblablement avec l'aide de Sega), mais en parallèle, ils ont fait également une autre version sur MSX2 : ces versions ont certes le même gameplay, les mêmes musiques aussi il me semble, mais pas du tout la même topographie de la carte du monde, ni les mêmes donjons ! Il paraît même que la version MSX2 comporte tout un prologue dans un village qui n'existe pas sur Master System, ainsi que quelques différences vers la fin. J'envisage sérieusement de refaire le jeu dans sa version MSX2 à l'occasion, pour voir toutes ces différences.
En tout cas, c'est vraiment un bon jeu d'Action-RPG de la Master System. Il est nettement inférieur à Zelda 1 et Golden Axe Warrior à cause de ces archaïsmes dont souffre un peu le jeu (les combats, l'impossibilité de faire demi-tour dans les phases en vue de profil), quelques petits trucs agaçants dans ces donjons (il y a des culs-de-sac qui sont impossibles à anticiper la première fois, ce qui oblige le joueur à devoir recommencer tout le donjon depuis le début vu qu'on ne peut pas faire demi-tour et qu'on est obligé de "sortir de l'écran"), mais ces archaïsmes s'effacent quand même petit à petit face à la montée en puissance assez jouissive du héros et aux très bonnes idées plus "modernes" qui en font un jeu agréable et pas frustrant ni vraiment difficile. En tout cas, il y a un vrai charme qui se dégage de ce jeu (davantage que dans Golden Axe Warrior d'ailleurs).