Re: [Débat] Les jeux vidéo, une "drogue" pour les jeunes d’aujourd’hui ?
Et le remarquable devient forcément médiatique. Et puis ça rassure les gens de mettre ça sur une cible un peu facile que penser que c'est la société elle-même qui peut produire ce genre de monstre.
S'entraîner avec du Call of Duty sinon c'est quand même quelque chose d'assez difficile à croire si le journaliste fait un minimum son boulot. Après c'est sur que ça peut participer à une certaine vision néfaste de civilisations (en prenant la définition débile de de Samuel Huntington je précise) qu'on massacre allègrement dans ce genre de FPS
Re: [Débat] Les jeux vidéo, une "drogue" pour les jeunes d’aujourd’hui ?
Pfff. A mon avis, le rapport de cause à effet est inversé pour rendre l'histoire plus excitante. Si on racontait que le tueur aimait AUSSI jouer aux jeux vidéos car c'est un dégénéré ayant un attrait pour le crime, il y aurait moins d'intérêt à raconter qu'il jouait à COD.
Mais quand on réorganise les choses, il y a tout d'un coup moyen de publier un dossier spécial concernant le meurtre et le jeu vidéo. "COD : le commerce du crime... Chaque année, nos petites têtes blondes sont des millions à acheter un exemplaire de ce jeu rapportant plus que n'importe quelle production hollywoodienne bla-bla-bla..."
Re: [Débat] Les jeux vidéo, une "drogue" pour les jeunes d’aujourd’hui ?
Je vais dire un truc totalement affreux :
Ce qui me choque toujours dans ce genre d'évènement, ce n'est jamais la violence ou la cruauté ou l'injustice, même si je n'approuve pas, je peux essayer de comprendre. Ce que je trouve vraiment monstrueux, c'est comment on en vient à inverser, presque systématiquement, les choses. Au lieu de chercher de remonter de l'effet vers la cause pour comprendre, on inverse l'ordre. Au lieu d'avoir un type violent attiré par les jeux de violences, on a des jeux violents qui transforment les gens en violent. Admettre que l'humain peut parfois être un sadique est trop horrible. Entre le sadique et cette inversion, sans vouloir manquer de respect à quiconque, c'est l'inversion que je trouve la plus terrifiante.
On est tous un peu violent sur les bords, mais c'est peut-être justement l'aspect morale de la violence qui pose problème. Moi, j'aime bien tirer, même si ça m'arrive une fois l'an, j'aime bien faire sauter des trucs, mais c'est pas ma cible qui m'intéresse, c'est l'acte en elle-même. Alors même si je me met à détester les canettes vides, l'acte de violence, ce ne sera pas dicter par ma cible, mais par l'acte. Alors si je suis un peu violent, je déteste pas ça, mais que je me fous de l'aspect morale, tant qu'à choisir, je prends le truc qui me procure le plaisir de l'acte avec le moins de conséquence pour autrui, c'est-à-dire, un vulgaire objet. La violence, à mon sens, n'est pas immorale, c'est l'aspect sadique-domination qui l'est, quand la violence devient un outil pour un but X plutôt qu'une finalité, dans ce cas, c'était la violence comme outil dans un but politique.
Mais ça, c'est un débat beaucoup plus large, qui, je le crains, sort du topic. Mais je veux surtout dire qu'un jeu vidéo violent, n'est pas vraiment responsable de sautage de plombs, c'est toujours le sadisme-domination-souffrance qui l'est.
PS edit : Violence, violence... J'aurais dû dire brutalité, choc, surprise... :-/
Re: [Débat] Les jeux vidéo, une "drogue" pour les jeunes d’aujourd’hui ?
Y'a deux niveaux que moi j'ai toujours distingués :
Le premier que ce serait une drogue. C'est une drogue comme les autres si c'en est une. Je dirai que c'est une instance d'habitude qui apporte du plaisir, donc il n'y a pas de marqueur physiologique et physique mais mental et comportemental, ça c'est une évidence. D'où mon conseil de pousser son esprit a faire la part des choses sur un emploi du temps d'une journée par exemple. Si le jeu vidéo commence à prendre le pas sur le reste.
Ensuite il est faux de croire que le jeux vidéo est l'élément diabolique. Ça en revanche, quiconque étant sérieux et réfléchissant quelques minutes peut avouer que ce n'est pas le jv qui est problématique mais la personne à la base.
Comme j'ai l'habitude de dire, vous avez des gens qui entendent une cuillère tomber, la surprise se transforme en haine il tue leur voisin... Ce n'est qu'un exemple mais pour vous montrer que tout peut-être une agression et pas seulement le jeu vidéo.
Re: [Débat] Les jeux vidéo, une "drogue" pour les jeunes d’aujourd’hui ?
Pour ma part le jeu vidéo reste une passion dévorante, il faut le reconnaitre, mais qui nous libère des affres du quotidien. S'est-on jamais dit ? "Ah je viens de passer une journée pourrie, mon patron m'a engueulé, j'ai insulté deux ou trois mamies en caisse, j'ai commencé à parler en allemand devant mon chien", et ensuite "pourquoi pas une c'thite partie ?"
Je suis de ceux-là : le jeu vidéo me permet de m'évader des soucis et tracas de notre vie, et de découvrir une autre facette du loisir. Le jeu vidéo est aussi un excellent moyen de développer ses compétences mentales et de réflexion. Mon père a quelques soucis de "réactivité" depuis 10-15 ans, et grâce à des jeux requérant de la réflexion (Tomb Raider, Crash Team Racing, GTA, Spyro), il s'amuse et il a une meilleure confiance en soi.
Chacun a sa méthode du "dépaysement total", le jeu vidéo est une de ces méthodes. Encore faut-il l'accepter... une drogue en soi influe sur votre manière de jouer et de l'intérêt que vous portez.
A partir de ce moment-là, on peut ou pas, le qualifier de "drogue" (même si le mot est quelque peu déplacé).
Re: [Débat] Les jeux vidéo, une "drogue" pour les jeunes d’aujourd’hui ?
L'homme n'a pas attendu le JV pour être un être cruel, hypocrite et cynique. Comme tout dans la vie, il faut savoir mesurer ses passions et ses pratiques diverses (nourriture, sport, etc.) Trouver le juste milieu... Il y en a qui sont drogués de cinéma, de travail, de produits illégaux, de sucre... Les addictions sont omniprésentes dans la vie. Je pense qu'il serait nécessaire de placer un cadre dans une passion.
En jouant, je me dis que je joue à un JV. Je n'y crois pas à 100% car c'est pas la réalité. Il n'empêche que l'on ressent du plaisir comme une envie de décharger de la frustration emmagasinée durant notre journée. Le pouvoir cathartique est réel. Il y a bien des gens qui déchargent leur violence dans le sport sans nuire à autrui, je pense que le JV sied parfaitement comme palliatif, procuration.
Ce qui me fait juste marrer, c'est que l'on endosse au JV toute la misère du monde alors que la société est bâtie autour de dirigeants qui inséminent de la violence et de la frustration. Quiconque cherche du travail en ces temps difficiles, me comprendra aisément
Re: [Débat] Les jeux vidéo, une "drogue" pour les jeunes d’aujourd’hui ?
Évidemment par le mot "drogue" je veut dire l'addiction, car le jeu vidéo se rapproche un tout petit de la drogue... c'est pour ça que j'ai mis le mot "drogue" entre guillemets. Le jeux vidéo n'est pas une drogue, je suis tout a fait d'accord.
Le jeux vidéo est très attirant car le plus souvent on fait quelque chose qu'on ne pourra jamais faire dans la vraie vie et en plus, on ne fait de mal à personne. (par exemple les call of duty : on tue des personnes sans vraiment les tuées, on meurt sans vraiment mourir... bref, si on était dans la vraie vie, vous vous prenez une balle vous êtes par terre et c'est nettement moins drôle de tué quelqu'un... et en plus de souffrir...) Le fait de faire des choses surnaturel fait que l'on accroche plus au jeu. (certains jeu n'ont rien de surnaturel et plaise quand même. Ex : Les sims, guitar héro...)
Un jeu est fait pour plaire et non pour rendre accro. (ce qui est le cas des "vrai drogues".)
Re: [Débat] Les jeux vidéo, une "drogue" pour les jeunes d’aujourd’hui ?
Techniquement, le jeu n'est pas une drogue non plus, c'est une dépendance. Une dépendance est soit chimique (drogue), soit psychologique. J'inclus dans psychologique, les réactions physiologiques normales et naturelles (comme l'adrénaline ou les endorphines). Le jeu n'est donc pas une drogue. Est-ce une dépendance ? Logiquement, il est possible que ce soit le cas, mais on l'a dit plus haut, le sport peut en devenir une. Le sport doit libérer beaucoup plus de substances chimiques que les jeux vidéos selon moi.
Maintenant, est-ce que les jeux ont une portions qui tentent de faire fonctionner des mécanismes psychologiques d'association qui vont amener à une dépendance à la manière du chien de Pavlov (pas sûr du nom). Je pense que oui, un peu comme les fétichiste des souliers qui ont fait l'association chaussure=sexualité=plaisir ou confort, si on fait intervenir des mécanismes où le jeu vidéo devient une association au plaisir, une dépendance peut se former. Mais regardons ça d'un autre côté : le fétichiste du soulier, tant que sa sexualité n'est pas uniquement autour de ça, peut-on lui reprocher ? Non, si l'association s'est faite avec d'autres stimulus. Comme le dis plus haut un autre membre, si on est sans plaisir ou bonheur sauf dans le jeu, c'est là que la dépendance néfaste se forme, il n'y a plus d'association au plaisir avec d'autres activités. Est-ce que les mécanismes d'association du jeu vidéo sont assez fort pour surpasser les autres ?
J'en doute, quand je pense à la quantité de chimie qui se déclenche pendant le sport, quand je pense aux jeux de hasard (où le profit est réel, mais la perte "temporaire"), à la boisson, juste au critère de réussites de notre société dans certaines sphères, etc.
Re: [Débat] Les jeux vidéo, une "drogue" pour les jeunes d’aujourd’hui ?
AH mais le sport est un jeu à la base. Enfin, bref...
"Tiens prends uncharted 3, tu vas voir tu vas plaaaanner !"
Ardu,ardu,ardu... Vous pouvez faire comme vous voulez, fumer un jeu vidéo c'est plutôt difficile et cela n'offre pas plus de satisfaction que cela. De même l'injecter, le sniffer, voir le manger (comme les fifa) n'offre pas plus de satisfaction que de regarder le vent souffler. Pis ça peut-être toxique. donc le jeux n'est pas une drogue, au sens psychotrope.
...
...
...
Quoi, qu'est-ce que j'ai dit ?
En fait, oui, on peut être dépendant du jeu vidéo. Et c'est tant mieux, au sens où le jeux vidéo possèdent, en lui, un message. Ce qui fait de lui fondamentalement un art.
Oui les jeux vidéo peuvent rendre violent, comme les films peuvent faire réfléchir les hommes sur leurs actions ou au contraire, les inciter à l'aliénation. Comme certains livres, comme certaines images.
Ce que les gens ne comprennent pas, c'est que la violence n'est pas là où on le croit... Ce qui montre bien l'ignorance sur ce sujet. En fait quand ses gens voient le jeux vidéo, ils ne voient que l'image donc, que l'action du joueur. C'est complétement différent, en vrai. Par le simple fait que ce soit virtuel, le jeux extériorisent la violence dans le jeu et finalement l'inhibent!
Encore une fois une étude sérieuse doit être mener pour vérifier cela.
J'ai tendance à penser que les jeux qui rendent violent sont certainement les jeux très difficile, comme "total recall", "tortue ninja" sur nes, si vous voyez ce que je veux dire...
Pauvre jdg...
Après est-ce que quelqu'un a déjà manger un jeu vidéo ?
Re: [Débat] Les jeux vidéo, une "drogue" pour les jeunes d’aujourd’hui ?
J'ai un pote qui a fait une dépression il y a quelques années. Il s'est progressivement isolé et s'est mis à jouer à des MMORPG sur internet.
Il a finit par perdre pied, jouant tous les jours, jusqu'à 15 heures, perdant progressivement pied avec toute vie sociale.
Puis il peu à peu essayé de s'en sortir et a trouvé un job dans le même service que moi. J'ai alors pu me rendre compte de tout ce qu'il avait perdu en vivant ainsi à l'écart des autres pendant près de 2 ans. Que ce soit en termes de concentration, d'attention, de rythme. Il a vraiment vécu de grands moments de doutes quant à sa capacité à réintégrer la société.
Il a récemment fait une intervention auprès de médecin et de soignants spécialisés en addictologie. Et il a mis l'accent sur un point qu'il considère comme fondamental : la cause de son addiction n'était pas le jeu, mais la dépression dont il souffrait et qui l'avait amené à se désocialiser progressivement.
Voilà, je voulais juste apporter ce témoignage pour que l'on ait toujours à l'esprit que tout excès, toute addiction a une cause qui est liée à un problème psychologique. Le jeu vidéo est un loisir, voire une passion pour beaucoup et la grande majorité le gère très bien. Pour d'autres plus fragiles, comme mon pote à l'époque, cela deviendra plus problématique, mais si on ne garde pas à l'esprit que les causes sont ailleurs, on continuera à entendre un discours de rejet vis à vis des jeux vidéos aussi stérile, qu'inutile.
Quand je dis cela, je ne blâme pas les soignants qui témoignent de leur expérience, mais des pseudo-spécialistes qui se jettent dans la brèche pour attaquer le jeu vidéo, sans aucun argument constructif, si ce n'est de faire culpabiliser les gamer qui vivent très bien avec leur passion.
Et le remarquable devient forcément médiatique. Et puis ça rassure les gens de mettre ça sur une cible un peu facile que penser que c'est la société elle-même qui peut produire ce genre de monstre.
S'entraîner avec du Call of Duty sinon c'est quand même quelque chose d'assez difficile à croire si le journaliste fait un minimum son boulot. Après c'est sur que ça peut participer à une certaine vision néfaste de civilisations (en prenant la définition débile de de Samuel Huntington je précise) qu'on massacre allègrement dans ce genre de FPS
Sell kids for food
Pfff. A mon avis, le rapport de cause à effet est inversé pour rendre l'histoire plus excitante. Si on racontait que le tueur aimait AUSSI jouer aux jeux vidéos car c'est un dégénéré ayant un attrait pour le crime, il y aurait moins d'intérêt à raconter qu'il jouait à COD.
Mais quand on réorganise les choses, il y a tout d'un coup moyen de publier un dossier spécial concernant le meurtre et le jeu vidéo. "COD : le commerce du crime... Chaque année, nos petites têtes blondes sont des millions à acheter un exemplaire de ce jeu rapportant plus que n'importe quelle production hollywoodienne bla-bla-bla..."
Je vais dire un truc totalement affreux :
Ce qui me choque toujours dans ce genre d'évènement, ce n'est jamais la violence ou la cruauté ou l'injustice, même si je n'approuve pas, je peux essayer de comprendre. Ce que je trouve vraiment monstrueux, c'est comment on en vient à inverser, presque systématiquement, les choses. Au lieu de chercher de remonter de l'effet vers la cause pour comprendre, on inverse l'ordre. Au lieu d'avoir un type violent attiré par les jeux de violences, on a des jeux violents qui transforment les gens en violent. Admettre que l'humain peut parfois être un sadique est trop horrible. Entre le sadique et cette inversion, sans vouloir manquer de respect à quiconque, c'est l'inversion que je trouve la plus terrifiante.
On est tous un peu violent sur les bords, mais c'est peut-être justement l'aspect morale de la violence qui pose problème. Moi, j'aime bien tirer, même si ça m'arrive une fois l'an, j'aime bien faire sauter des trucs, mais c'est pas ma cible qui m'intéresse, c'est l'acte en elle-même. Alors même si je me met à détester les canettes vides, l'acte de violence, ce ne sera pas dicter par ma cible, mais par l'acte. Alors si je suis un peu violent, je déteste pas ça, mais que je me fous de l'aspect morale, tant qu'à choisir, je prends le truc qui me procure le plaisir de l'acte avec le moins de conséquence pour autrui, c'est-à-dire, un vulgaire objet. La violence, à mon sens, n'est pas immorale, c'est l'aspect sadique-domination qui l'est, quand la violence devient un outil pour un but X plutôt qu'une finalité, dans ce cas, c'était la violence comme outil dans un but politique.
Mais ça, c'est un débat beaucoup plus large, qui, je le crains, sort du topic. Mais je veux surtout dire qu'un jeu vidéo violent, n'est pas vraiment responsable de sautage de plombs, c'est toujours le sadisme-domination-souffrance qui l'est.
PS edit : Violence, violence... J'aurais dû dire brutalité, choc, surprise... :-/
Y'a deux niveaux que moi j'ai toujours distingués :
Le premier que ce serait une drogue. C'est une drogue comme les autres si c'en est une. Je dirai que c'est une instance d'habitude qui apporte du plaisir, donc il n'y a pas de marqueur physiologique et physique mais mental et comportemental, ça c'est une évidence. D'où mon conseil de pousser son esprit a faire la part des choses sur un emploi du temps d'une journée par exemple. Si le jeu vidéo commence à prendre le pas sur le reste.
Ensuite il est faux de croire que le jeux vidéo est l'élément diabolique. Ça en revanche, quiconque étant sérieux et réfléchissant quelques minutes peut avouer que ce n'est pas le jv qui est problématique mais la personne à la base.
Comme j'ai l'habitude de dire, vous avez des gens qui entendent une cuillère tomber, la surprise se transforme en haine il tue leur voisin... Ce n'est qu'un exemple mais pour vous montrer que tout peut-être une agression et pas seulement le jeu vidéo.
Pour ma part le jeu vidéo reste une passion dévorante, il faut le reconnaitre, mais qui nous libère des affres du quotidien. S'est-on jamais dit ? "Ah je viens de passer une journée pourrie, mon patron m'a engueulé, j'ai insulté deux ou trois mamies en caisse, j'ai commencé à parler en allemand devant mon chien", et ensuite "pourquoi pas une c'thite partie ?"
Je suis de ceux-là : le jeu vidéo me permet de m'évader des soucis et tracas de notre vie, et de découvrir une autre facette du loisir. Le jeu vidéo est aussi un excellent moyen de développer ses compétences mentales et de réflexion. Mon père a quelques soucis de "réactivité" depuis 10-15 ans, et grâce à des jeux requérant de la réflexion (Tomb Raider, Crash Team Racing, GTA, Spyro), il s'amuse et il a une meilleure confiance en soi.
Chacun a sa méthode du "dépaysement total", le jeu vidéo est une de ces méthodes. Encore faut-il l'accepter... une drogue en soi influe sur votre manière de jouer et de l'intérêt que vous portez.
A partir de ce moment-là, on peut ou pas, le qualifier de "drogue" (même si le mot est quelque peu déplacé).
Traduit des trucs (WESSO)
L'homme n'a pas attendu le JV pour être un être cruel, hypocrite et cynique. Comme tout dans la vie, il faut savoir mesurer ses passions et ses pratiques diverses (nourriture, sport, etc.) Trouver le juste milieu... Il y en a qui sont drogués de cinéma, de travail, de produits illégaux, de sucre... Les addictions sont omniprésentes dans la vie. Je pense qu'il serait nécessaire de placer un cadre dans une passion.
En jouant, je me dis que je joue à un JV. Je n'y crois pas à 100% car c'est pas la réalité. Il n'empêche que l'on ressent du plaisir comme une envie de décharger de la frustration emmagasinée durant notre journée. Le pouvoir cathartique est réel. Il y a bien des gens qui déchargent leur violence dans le sport sans nuire à autrui, je pense que le JV sied parfaitement comme palliatif, procuration.
Ce qui me fait juste marrer, c'est que l'on endosse au JV toute la misère du monde alors que la société est bâtie autour de dirigeants qui inséminent de la violence et de la frustration. Quiconque cherche du travail en ces temps difficiles, me comprendra aisément
Compte Steam : Framyo
Évidemment par le mot "drogue" je veut dire l'addiction, car le jeu vidéo se rapproche un tout petit de la drogue... c'est pour ça que j'ai mis le mot "drogue" entre guillemets. Le jeux vidéo n'est pas une drogue, je suis tout a fait d'accord.
Le jeux vidéo est très attirant car le plus souvent on fait quelque chose qu'on ne pourra jamais faire dans la vraie vie et en plus, on ne fait de mal à personne. (par exemple les call of duty : on tue des personnes sans vraiment les tuées, on meurt sans vraiment mourir... bref, si on était dans la vraie vie, vous vous prenez une balle vous êtes par terre et c'est nettement moins drôle de tué quelqu'un... et en plus de souffrir...) Le fait de faire des choses surnaturel fait que l'on accroche plus au jeu. (certains jeu n'ont rien de surnaturel et plaise quand même. Ex : Les sims, guitar héro...)
Un jeu est fait pour plaire et non pour rendre accro. (ce qui est le cas des "vrai drogues".)
Techniquement, le jeu n'est pas une drogue non plus, c'est une dépendance. Une dépendance est soit chimique (drogue), soit psychologique. J'inclus dans psychologique, les réactions physiologiques normales et naturelles (comme l'adrénaline ou les endorphines). Le jeu n'est donc pas une drogue. Est-ce une dépendance ? Logiquement, il est possible que ce soit le cas, mais on l'a dit plus haut, le sport peut en devenir une. Le sport doit libérer beaucoup plus de substances chimiques que les jeux vidéos selon moi.
Maintenant, est-ce que les jeux ont une portions qui tentent de faire fonctionner des mécanismes psychologiques d'association qui vont amener à une dépendance à la manière du chien de Pavlov (pas sûr du nom). Je pense que oui, un peu comme les fétichiste des souliers qui ont fait l'association chaussure=sexualité=plaisir ou confort, si on fait intervenir des mécanismes où le jeu vidéo devient une association au plaisir, une dépendance peut se former. Mais regardons ça d'un autre côté : le fétichiste du soulier, tant que sa sexualité n'est pas uniquement autour de ça, peut-on lui reprocher ? Non, si l'association s'est faite avec d'autres stimulus. Comme le dis plus haut un autre membre, si on est sans plaisir ou bonheur sauf dans le jeu, c'est là que la dépendance néfaste se forme, il n'y a plus d'association au plaisir avec d'autres activités. Est-ce que les mécanismes d'association du jeu vidéo sont assez fort pour surpasser les autres ?
J'en doute, quand je pense à la quantité de chimie qui se déclenche pendant le sport, quand je pense aux jeux de hasard (où le profit est réel, mais la perte "temporaire"), à la boisson, juste au critère de réussites de notre société dans certaines sphères, etc.
AH mais le sport est un jeu à la base. Enfin, bref...
"Tiens prends uncharted 3, tu vas voir tu vas plaaaanner !"
Ardu,ardu,ardu... Vous pouvez faire comme vous voulez, fumer un jeu vidéo c'est plutôt difficile et cela n'offre pas plus de satisfaction que cela. De même l'injecter, le sniffer, voir le manger (comme les fifa) n'offre pas plus de satisfaction que de regarder le vent souffler. Pis ça peut-être toxique. donc le jeux n'est pas une drogue, au sens psychotrope.
...
...
...
Quoi, qu'est-ce que j'ai dit ?
En fait, oui, on peut être dépendant du jeu vidéo. Et c'est tant mieux, au sens où le jeux vidéo possèdent, en lui, un message. Ce qui fait de lui fondamentalement un art.
Oui les jeux vidéo peuvent rendre violent, comme les films peuvent faire réfléchir les hommes sur leurs actions ou au contraire, les inciter à l'aliénation. Comme certains livres, comme certaines images.
Ce que les gens ne comprennent pas, c'est que la violence n'est pas là où on le croit... Ce qui montre bien l'ignorance sur ce sujet. En fait quand ses gens voient le jeux vidéo, ils ne voient que l'image donc, que l'action du joueur. C'est complétement différent, en vrai. Par le simple fait que ce soit virtuel, le jeux extériorisent la violence dans le jeu et finalement l'inhibent!
Encore une fois une étude sérieuse doit être mener pour vérifier cela.
J'ai tendance à penser que les jeux qui rendent violent sont certainement les jeux très difficile, comme "total recall", "tortue ninja" sur nes, si vous voyez ce que je veux dire...
Pauvre jdg...
Après est-ce que quelqu'un a déjà manger un jeu vidéo ?
Aspirant aux jeux vidéo ?
qu'est-ce qu'un anime de saison ?
J'ai un pote qui a fait une dépression il y a quelques années. Il s'est progressivement isolé et s'est mis à jouer à des MMORPG sur internet.
Il a finit par perdre pied, jouant tous les jours, jusqu'à 15 heures, perdant progressivement pied avec toute vie sociale.
Puis il peu à peu essayé de s'en sortir et a trouvé un job dans le même service que moi. J'ai alors pu me rendre compte de tout ce qu'il avait perdu en vivant ainsi à l'écart des autres pendant près de 2 ans. Que ce soit en termes de concentration, d'attention, de rythme. Il a vraiment vécu de grands moments de doutes quant à sa capacité à réintégrer la société.
Il a récemment fait une intervention auprès de médecin et de soignants spécialisés en addictologie. Et il a mis l'accent sur un point qu'il considère comme fondamental : la cause de son addiction n'était pas le jeu, mais la dépression dont il souffrait et qui l'avait amené à se désocialiser progressivement.
Voilà, je voulais juste apporter ce témoignage pour que l'on ait toujours à l'esprit que tout excès, toute addiction a une cause qui est liée à un problème psychologique. Le jeu vidéo est un loisir, voire une passion pour beaucoup et la grande majorité le gère très bien. Pour d'autres plus fragiles, comme mon pote à l'époque, cela deviendra plus problématique, mais si on ne garde pas à l'esprit que les causes sont ailleurs, on continuera à entendre un discours de rejet vis à vis des jeux vidéos aussi stérile, qu'inutile.
Quand je dis cela, je ne blâme pas les soignants qui témoignent de leur expérience, mais des pseudo-spécialistes qui se jettent dans la brèche pour attaquer le jeu vidéo, sans aucun argument constructif, si ce n'est de faire culpabiliser les gamer qui vivent très bien avec leur passion.