Le problème c'est que ce coeur il se heurte souvent à la réalité, mais sinon je suis parfaitement d'accord que dans l'idéal il faudrait qu'on fasse tous comme ca.
C'est pour cela qu'il est important de savoir ou se situe son ambition, certains diront le contraire en disant qu'il faut plonger dans le vide sans savoir ou on va mais en faisant bien les choses, bien entendu c'est un point de vue plein de bon sens mais supérieur a cela je crois que c'est simplement de connaitre son ambition dans la vie. Ou est ce qu'on veut aller ?
Qu'est ce qui me rendra heureux ? De quoi ai je besoin pour vivre en harmonie et dans la joie ?
C'est très juste ce que tu dis, mais je pense pas qu'il y ait forcément d'évènement traumatisant à creuser derrière, et surtout je pense pas que ce soit très important d'aller chercher de ce côté. Clairement Océ sort la tête de l'eau, c'est le principal.
Évidemment que si c'est essentiel, un trauma ne peut rester ignoré sans nous bouffer la vie. Il faut le prendre en charge, plutôt que les symptômes en eux-mêmes (ça, ça serait plutôt la façon des approches quantitatives, ce que je déconseille fortement, encore plus dans son cas, parce que si on ne se concentre sur ses signes, sans vraiment chercher à comprendre ce qu'ils représentent, le diagnostic qui pourrait tomber pourrait parfaitement être absurde, des trucs du genre "baisse de volonté dans ses études + repli + idées noires = entrée dans la schizophrénie", c'est un peu caricatural certes et pourtant y a eu plein d'histoires comme ça, tout simplement parce qu'on ne cherchait pas ce qu'il y avait derrière).
Océanologue ne pourra réellement sortir la tête de l'eau tant que quelque chose en lui le fera souffrir. Parce que c'est tout simplement lié au fait qu'il ait "la tête dans l'eau". Si c'est pour en sortir puis deux mois après replonger, c'est pas si super que ça.
PS : Si y a forcément un élément traumatisant, un enfant de 10 ans ne tombe pas en dépression sans justification, on ne peut pas encore parler de dépression endogène à cet âge-là. Après, à voir ce que tu entends par "élément traumatisant", ça peut vouloir signifier plein de choses, et non forcément un drame horrible. Mais tout de même quelque chose qui a assez d'importance et d'influence sur la vie du sujet pour devoir y pencher notre attention.
Citation:
Des séances vides, chiantes, et inutiles, jusqu'à ce que j'associe le mot "étranger", à une chanson qu'il se trouve que mon père écoute souvent
Non mais c'est pas parce que ça n'a pas marché sur toi que c'est pas efficace. Surtout que toi, tu es allé consulté un psychiatre, dont l'approche serait plus associée à celle quantitative décrite ci-dessus.
Moi je parle de psys comme je le serai, qui ont surtout suivi une formation sur le rapport avec l'individu, sur l'appréciation des signifiants, etc.. les psychiatres ont surtout eu une formation essentiellement basée sur la médecine, sur des mécanismes plus universels, sur la détermination des signes d'une pathologie. L'aspect psychanalytique il est un peu trop mis de côté, et à mon sens, les seuls bons psychiatres seront toujours ceux qui finalement s'y seront intéressés en parallèle (et je peux t'assurer que ceux qui s'y connaissent vraiment ne s'amuseraient pas à jouer à l'apprenti sorcier dès le moindre lapsus.. déjà un bon psy c'est un psy qui évite de pondre des interprétations à tout va dès que tu dis un mot, et qui devrait plus amener le patient à parler plutôt qu'à le forcer de l'écouter).
Bien sûr donc ça dépendra toujours du médecin, les psychologues ne sont pas forcément tous bons non plus, ça reste des hommes, et les hommes y en a toujours avec qui ça colle, d'autres avec qui ça colle pas, mais le patient pourra toujours trouver chaussure à son pied.
Y a 5 ans certains événements de ma vie ont fait que j'ai eu besoin d'une thérapie, je peux t'assurer que ça m'a vraiment aidé à réinvestir mon Soi. Et ça m'a tellement fait du bien qu'au jour d'aujourd'hui je suis un étudiant en psychologie :p
Citation:
je crois que c'est à recommander surtout si la personne n'a personne d'autre avec qui discuter, et qu'elle a besoin d'extérioriser ce qui va pas, de se sentir écoutée.
Non mais je ne sais pas sur quels gus tu es tombés, mais une thérapie c'est pas du tout "discuter avec une personne" comme là on le fait actuellement sur ce topic.
Je suis pas en train de me farcir 3 années de licence, 2 années de master, et je ne sais combien de thèse pour que mes entretiens se limitent à "racontez moi ce que vous faites de beau dans la vie et pourquoi vous souffrez.. tiens vous avez vu il fait soleil aujourd'hui !".
Y a des outils et notamment des aspects à prendre en compte, à privilégier, tel le transfert, ou les types de conflits, d'angoisse, de défenses prépondérantes, et de mode de relation aux objets d'investissements. Y a aussi tout le travail consistant à amener le sujet à mettre par lui-même la main sur les origines de sa souffrance, à le pousser à se révéler entant que sujet, situé entre ses propres représentations, tout en passant outre de tout ce qui est commun.
Et encore, ça, ce n'est que la moindre des choses.
La rancoeur que tu as eu l'égard de tes psychiatres ne doit pas te pousser à l'absolu et encore moins à stigmatiser la psychologie qui n'y est pour rien, ni même à dénier la possibilité d'être utile à une personne qui semble prisonnière de ses symptômes parce qu'elle serait prisonnière d'états plus antérieurs.
Je pense que DarkSonic est dans le vrai sur pas mal de points, je m'étais déjà fait la réflexion aussi en observant les gens les plus "sociaux" se comporter, s'agit souvent de porter de se montrer "poliment hypocrite", au final.
ouf, enfin quelqu'un qui réagit plutôt positivement à mes propos, vu que personne n'y avait réponde jcommençais à me dire que j'avais écrit de la grosse merde sans intérêt ^^
Tyva>>>Je vais pas m'étendre, la conversation m'avait déjà pas mal gonflé par MP, juste préciser que j'ai vu un seul psychiatre, tous les autres étaient psychologues. J'évoque toujours l'idée quand quelqu'un va mal, mais je préfère pas trop miser là-dessus, je suis loin d'être le seul à avoir enchaîné les psys décevants, avec qui rien n'avançait. Alors quand on est aussi près du but, je vois pas trop l'intérêt...
Après, tout le monde fait comme il veut, je pense pas que ça puisse faire concrètement du mal d'aller consulter. Toutefois même avec quelqu'un blindé de diplômes rien n'est garanti, ça finit par revenir cher et ça prend un temps fou pour en arriver quelque part, pour peu que ça aille quelque part en premier lieu.
Je me pose juste une question vis-à-vis de Océ, et attention c'est simplement une interrogation, vu que justement je n'ai aucune connaissance en psychologie, mais....
Je me demande si c'est vraiment une bonne chose pour lui d'aller voir un psy, dans le sens où ça ferait encore plus remuer tout le merdier dans sa tête, et que ça le conforterait encore plus dans l'idée qu'en ce moment il n'est vraiment pas bien.
Connaissant océ je crois pas qu'il soit dans la pire des merdes non plus, il faudrait surtout un boost de motivation ou de bonne volonté, dunno.
Enfin voilà, peut-être que je me fais une fausse idée des suivis par les psy, mais dans son cas ça me paraît quand même assez précipité :P
Spoiler ▼▲
Il est cool, sociable et sympa le océ ! (et plutôt bg !)
Et non je ne fais pas de hors-sujet !
PS : Après ça vient aussi peut-être du fait que j'ai de TRES MAUVAIS à prioris au sujet de la psychanalyse.
Je ne vois pas de quel but Océanologue serait si près.
De quel but? De commencer à reprendre goût à la vie, justement, de sortir de sa détresse? Quoi d'autre?
Pour quelqu'un qui m'a avoué ne pas avoir la prétention de jouer aux apprentis psy sur le net, j'ai du mal à pas être mis mal à l'aise quand tu établis un verdict clair et net en un post, en te basant sur une seule phrase... Ca fait très syndrome Doctissimo, avec tout ces anonymes qui vont te trouver des tumeurs, des cancers, et autres maladies impensables à partir de la moindre douleur dans le dos.
Enfin, c'est à lui de voir si il veut creuser, après, évidemment. Perso je suis pas en pleines études de psychanalyse, j'ai pas les moyens d'étaler ma science partout comme tu le fais, je suis juste passé par là, et j'ai connu beaucoup de gens qui sont passés par là, et au discours qu'il tient, j'ai pas l'impression qu'il y ait de raison de chercher beaucoup trop loin, ça me semble pas très raisonnable... Après, "better safe than sorry" j'imagine, mais que ça l'angoisse pas pour rien, ça que je veux dire. :/
Je me demande si c'est vraiment une bonne chose pour lui d'aller voir un psy, dans le sens où ça ferait encore plus remuer tout le merdier dans sa tête, et que ça le conforterait encore plus dans l'idée qu'en ce moment il n'est vraiment pas bien.
Si tout le monde partait de cette optique, personne n'irait jamais consulter :p
Et si allait voir un psy ça se limitait à remuer le merdier, la psychothérapie n'existerait déjà plus.
Il est vrai qu'à l'instant où on réactualise des événements plus ou moins refoulés, c'est douloureux. Mais le psy sait bien que ce n'est pas seulement en réveillant ce qu'il y a derrière que le patient va être soulagé. Dès lors où c'est déballé et où le travail peut vraiment commencé, où la souffrance est maintenant mieux cernée, elle peut être prise en charge avec plus d'exactitude.
Citation:
Connaissant océ je crois pas qu'il soit dans la pire des merdes non plus, il faudrait surtout un boost de motivation ou de bonne volonté, dunno.
La motivation elle va et vient, toutefois si ce fardeau continue à s'engrainer, les épisodes dépressifs continueront à freiner son quotidien. Après je n'émets que l'hypothèse de ce fardeau, je n'en sais rien concrètement, mais je pense qu'il serait bon d'aller consulter pour voir ce qu'il en est, ne serait-ce par ailleurs pour essayer de voir si déjà ça peut lui apporter quelque chose de bénéfique, avant d'exclure d'office cette éventualité. Après tout qu'a-t-il à perdre ?
Citation:
Enfin voilà, peut-être que je me fais une fausse idée des suivis par les psy, mais dans son cas ça me paraît quand même assez précipité :P
On ne va pas voir un psy forcément quand on est au bord du gouffre.
Je ne sais pas quelle idée tu te fais d'un suivi de psy, mais si Océanologue va se renseigner auprès par exemple donc de BAPU, ça sera des entretiens hebdomadaires, dont le principal outil sera la parole (mais attention, j'insiste encore une fois, la parole dans le cadre d'une psychothérapie, pas juste du bavardage).
Ca sera quelque chose de serein, surtout si c'est auprès d'un psy affilié à une approche qualitative, traitant le sujet selon une optique de subjectivation (soit de considérer le sujet comme un individu unique, gérant ses symptômes de façon unique, ceux-ci représentant pour lui quelque chose d'unique ; et non comme un ensemble de signes communs à tous, cela étant plus propre à la logique d'objectivation).
Citation:
De quel but? De commencer à reprendre goût à la vie, justement, de sortir de sa détresse? Quoi d'autre?
Et tu le trouves près de ce but ? Y a deux pages il était justement en train de dire qu'il n'arrivait même pas à réinvestir le goût.
Citation:
Pour quelqu'un qui m'a avoué ne pas avoir la prétention de jouer aux apprentis psy sur le net, j'ai du mal à pas être mis mal à l'aise quand tu établis un verdict clair et net en un post, en te basant sur une seule phrase...
Je n'ai pas lu la même conversation, tout comme je n'ai pas le souvenir d'avoir écrit un verdict, seulement des suppositions. Ou du moins, le seul verdict que je pourrais assumer avoir prononcé, est celui que pour y voir plus clair dans sa situation, un suivi psychologique réel serait plus adapté.
Il est vrai que toutefois, ma formation en psychologie, et le savoir qui m'a été enseigné, me permet quand même un minimum d'estimer quand une personne a besoin d'une aide plus thérapeutique.
J'ose supposer que ce n'est nouveau qu'Océanologue vienne sur ce topic pour faire part de ses états d'âme, si ceux-ci ne se sont jamais améliorés, c'est que les conseils qui lui sont apportés ici ne sont pas assez efficaces, et dans le doute où ses problèmes pourraient être beaucoup plus profonds qu'ils ne semblent être estimés, c'est vers un professionnel qu'il faut le diriger. S'épancher auprès de ses amis, sur le net ou irl, c'est une bonne chose, mais ça ne doit pas être sa seule béquille.
Quant au reproche comme quoi je jouerais aux apprentis psys... hmm... je suis en train de le diriger vers des psys qualifiés, pas en train de lui dire qu'un simple échange avec moi va changer toute sa vie, ni non plus qu'il n'a pas besoin de voir un spécialiste, que tout va se tasser de soi-même (et qu'il devrait en attendant se replier dans ses jeux ?!).
Citation:
je suis juste passé par là, et j'ai connu beaucoup de gens qui sont passés par là
Non Tetra ! Je le répète, pas tout le monde est pareil ! Tu peux trouver des similitudes dans son comportement, mais tu ne peux absolument pas te faire une idée sur lui juste par rapport à ça. Et c'est justement ça aussi le travail du psy (approche qualitative bien sûr), qu'est de se détacher de ce qui est commun pour tendre vers ce qui est unique (soit, donc, de trouver le sujet). C'est trop réducteur de vouloir prendre les gens comme s'ils fonctionnaient comme tous les autres d'une même catégorie qu'on se fixerait alors.
Déjà il a déclaré un point essentiel (ça j'ai même pas besoin de me prendre pour ce que je ne suis pas encore pour y prêter énormément d'importance) : une dépression à 10 ans. As-tu eu une dépression à 10 ans, les gens que tu connais ont-ils eu une dépression à 10 ans (d'ailleurs, peut-être qu'eux-mêmes avaient un vécu que tu ignorais) ? Peux-tu être sûr de la signification de cette dépression à 10 ans pour te dire que ça ne nécessite pas même qu'on s'y attarde, qu'on se pose des questions dessus (y a du doute, on ne peut ni avoir la conviction que c'est inutile ni celle que c'est hyper-important, mais pour avoir une réponse, faut quand même creuser) ?
Il présente peut-être de mêmes signes, mais peut-être pas forcément pour les mêmes raisons, car il n'est pas forcément pareil. Je sais que tu as envie de l'aider, mais il faut tout envisager.
Dans le doute il faut voir si une thérapeutique psychologique, qui peut-être n'a pas été adaptée pour ton cas, puisse ou non lui être favorable. Ou bien il y a quelque chose derrière, quelque chose qu'il a endossé pendant longtemps, et dans ce cas le fait d'y travailler dessus lui fera du bien ; ou bien non (voire ou bien si mais ça ne marchera pas) et dans cet autre cas il pourra arrêter son suivi dès qu'il le voudra.
Après ça vient aussi peut-être du fait que j'ai de TRES MAUVAIS à prioris au sujet de la psychanalyse.
Ça dépend un peu des gens et des psy (c'est donc extrêmement variable), mais si je m'en tenais à mon expérience personnelle je dirai que les psy n'ont aucune utilité. =p
Grossomerdo le travail qu'ils vont te faire faire tu peux le faire tout seul. Mais personne a dit que c'était simple.
PS: je savais pas que ce topic existait encore o_o
ID Wii U : BoOKahuZAC
Représentant du Parti Pessimiste. =|
C'est pour cela qu'il est important de savoir ou se situe son ambition, certains diront le contraire en disant qu'il faut plonger dans le vide sans savoir ou on va mais en faisant bien les choses, bien entendu c'est un point de vue plein de bon sens mais supérieur a cela je crois que c'est simplement de connaitre son ambition dans la vie. Ou est ce qu'on veut aller ?
Qu'est ce qui me rendra heureux ? De quoi ai je besoin pour vivre en harmonie et dans la joie ?
Évidemment que si c'est essentiel, un trauma ne peut rester ignoré sans nous bouffer la vie. Il faut le prendre en charge, plutôt que les symptômes en eux-mêmes (ça, ça serait plutôt la façon des approches quantitatives, ce que je déconseille fortement, encore plus dans son cas, parce que si on ne se concentre sur ses signes, sans vraiment chercher à comprendre ce qu'ils représentent, le diagnostic qui pourrait tomber pourrait parfaitement être absurde, des trucs du genre "baisse de volonté dans ses études + repli + idées noires = entrée dans la schizophrénie", c'est un peu caricatural certes et pourtant y a eu plein d'histoires comme ça, tout simplement parce qu'on ne cherchait pas ce qu'il y avait derrière).
Océanologue ne pourra réellement sortir la tête de l'eau tant que quelque chose en lui le fera souffrir. Parce que c'est tout simplement lié au fait qu'il ait "la tête dans l'eau". Si c'est pour en sortir puis deux mois après replonger, c'est pas si super que ça.
PS : Si y a forcément un élément traumatisant, un enfant de 10 ans ne tombe pas en dépression sans justification, on ne peut pas encore parler de dépression endogène à cet âge-là. Après, à voir ce que tu entends par "élément traumatisant", ça peut vouloir signifier plein de choses, et non forcément un drame horrible. Mais tout de même quelque chose qui a assez d'importance et d'influence sur la vie du sujet pour devoir y pencher notre attention.
Non mais c'est pas parce que ça n'a pas marché sur toi que c'est pas efficace. Surtout que toi, tu es allé consulté un psychiatre, dont l'approche serait plus associée à celle quantitative décrite ci-dessus.
Moi je parle de psys comme je le serai, qui ont surtout suivi une formation sur le rapport avec l'individu, sur l'appréciation des signifiants, etc.. les psychiatres ont surtout eu une formation essentiellement basée sur la médecine, sur des mécanismes plus universels, sur la détermination des signes d'une pathologie. L'aspect psychanalytique il est un peu trop mis de côté, et à mon sens, les seuls bons psychiatres seront toujours ceux qui finalement s'y seront intéressés en parallèle (et je peux t'assurer que ceux qui s'y connaissent vraiment ne s'amuseraient pas à jouer à l'apprenti sorcier dès le moindre lapsus.. déjà un bon psy c'est un psy qui évite de pondre des interprétations à tout va dès que tu dis un mot, et qui devrait plus amener le patient à parler plutôt qu'à le forcer de l'écouter).
Bien sûr donc ça dépendra toujours du médecin, les psychologues ne sont pas forcément tous bons non plus, ça reste des hommes, et les hommes y en a toujours avec qui ça colle, d'autres avec qui ça colle pas, mais le patient pourra toujours trouver chaussure à son pied.
Y a 5 ans certains événements de ma vie ont fait que j'ai eu besoin d'une thérapie, je peux t'assurer que ça m'a vraiment aidé à réinvestir mon Soi. Et ça m'a tellement fait du bien qu'au jour d'aujourd'hui je suis un étudiant en psychologie :p
Non mais je ne sais pas sur quels gus tu es tombés, mais une thérapie c'est pas du tout "discuter avec une personne" comme là on le fait actuellement sur ce topic.
Je suis pas en train de me farcir 3 années de licence, 2 années de master, et je ne sais combien de thèse pour que mes entretiens se limitent à "racontez moi ce que vous faites de beau dans la vie et pourquoi vous souffrez.. tiens vous avez vu il fait soleil aujourd'hui !".
Y a des outils et notamment des aspects à prendre en compte, à privilégier, tel le transfert, ou les types de conflits, d'angoisse, de défenses prépondérantes, et de mode de relation aux objets d'investissements. Y a aussi tout le travail consistant à amener le sujet à mettre par lui-même la main sur les origines de sa souffrance, à le pousser à se révéler entant que sujet, situé entre ses propres représentations, tout en passant outre de tout ce qui est commun.
Et encore, ça, ce n'est que la moindre des choses.
La rancoeur que tu as eu l'égard de tes psychiatres ne doit pas te pousser à l'absolu et encore moins à stigmatiser la psychologie qui n'y est pour rien, ni même à dénier la possibilité d'être utile à une personne qui semble prisonnière de ses symptômes parce qu'elle serait prisonnière d'états plus antérieurs.
ouf, enfin quelqu'un qui réagit plutôt positivement à mes propos, vu que personne n'y avait réponde jcommençais à me dire que j'avais écrit de la grosse merde sans intérêt ^^
Tyva>>>Je vais pas m'étendre, la conversation m'avait déjà pas mal gonflé par MP, juste préciser que j'ai vu un seul psychiatre, tous les autres étaient psychologues. J'évoque toujours l'idée quand quelqu'un va mal, mais je préfère pas trop miser là-dessus, je suis loin d'être le seul à avoir enchaîné les psys décevants, avec qui rien n'avançait. Alors quand on est aussi près du but, je vois pas trop l'intérêt...
Après, tout le monde fait comme il veut, je pense pas que ça puisse faire concrètement du mal d'aller consulter. Toutefois même avec quelqu'un blindé de diplômes rien n'est garanti, ça finit par revenir cher et ça prend un temps fou pour en arriver quelque part, pour peu que ça aille quelque part en premier lieu.
Message supprimé
Je me pose juste une question vis-à-vis de Océ, et attention c'est simplement une interrogation, vu que justement je n'ai aucune connaissance en psychologie, mais....
Je me demande si c'est vraiment une bonne chose pour lui d'aller voir un psy, dans le sens où ça ferait encore plus remuer tout le merdier dans sa tête, et que ça le conforterait encore plus dans l'idée qu'en ce moment il n'est vraiment pas bien.
Connaissant océ je crois pas qu'il soit dans la pire des merdes non plus, il faudrait surtout un boost de motivation ou de bonne volonté, dunno.
Enfin voilà, peut-être que je me fais une fausse idée des suivis par les psy, mais dans son cas ça me paraît quand même assez précipité :P
PS : Après ça vient aussi peut-être du fait que j'ai de TRES MAUVAIS à prioris au sujet de la psychanalyse.
De quel but? De commencer à reprendre goût à la vie, justement, de sortir de sa détresse? Quoi d'autre?
Pour quelqu'un qui m'a avoué ne pas avoir la prétention de jouer aux apprentis psy sur le net, j'ai du mal à pas être mis mal à l'aise quand tu établis un verdict clair et net en un post, en te basant sur une seule phrase... Ca fait très syndrome Doctissimo, avec tout ces anonymes qui vont te trouver des tumeurs, des cancers, et autres maladies impensables à partir de la moindre douleur dans le dos.
Enfin, c'est à lui de voir si il veut creuser, après, évidemment. Perso je suis pas en pleines études de psychanalyse, j'ai pas les moyens d'étaler ma science partout comme tu le fais, je suis juste passé par là, et j'ai connu beaucoup de gens qui sont passés par là, et au discours qu'il tient, j'ai pas l'impression qu'il y ait de raison de chercher beaucoup trop loin, ça me semble pas très raisonnable... Après, "better safe than sorry" j'imagine, mais que ça l'angoisse pas pour rien, ça que je veux dire. :/
Si tout le monde partait de cette optique, personne n'irait jamais consulter :p
Et si allait voir un psy ça se limitait à remuer le merdier, la psychothérapie n'existerait déjà plus.
Il est vrai qu'à l'instant où on réactualise des événements plus ou moins refoulés, c'est douloureux. Mais le psy sait bien que ce n'est pas seulement en réveillant ce qu'il y a derrière que le patient va être soulagé. Dès lors où c'est déballé et où le travail peut vraiment commencé, où la souffrance est maintenant mieux cernée, elle peut être prise en charge avec plus d'exactitude.
La motivation elle va et vient, toutefois si ce fardeau continue à s'engrainer, les épisodes dépressifs continueront à freiner son quotidien. Après je n'émets que l'hypothèse de ce fardeau, je n'en sais rien concrètement, mais je pense qu'il serait bon d'aller consulter pour voir ce qu'il en est, ne serait-ce par ailleurs pour essayer de voir si déjà ça peut lui apporter quelque chose de bénéfique, avant d'exclure d'office cette éventualité. Après tout qu'a-t-il à perdre ?
On ne va pas voir un psy forcément quand on est au bord du gouffre.
Je ne sais pas quelle idée tu te fais d'un suivi de psy, mais si Océanologue va se renseigner auprès par exemple donc de BAPU, ça sera des entretiens hebdomadaires, dont le principal outil sera la parole (mais attention, j'insiste encore une fois, la parole dans le cadre d'une psychothérapie, pas juste du bavardage).
Ca sera quelque chose de serein, surtout si c'est auprès d'un psy affilié à une approche qualitative, traitant le sujet selon une optique de subjectivation (soit de considérer le sujet comme un individu unique, gérant ses symptômes de façon unique, ceux-ci représentant pour lui quelque chose d'unique ; et non comme un ensemble de signes communs à tous, cela étant plus propre à la logique d'objectivation).
Et tu le trouves près de ce but ? Y a deux pages il était justement en train de dire qu'il n'arrivait même pas à réinvestir le goût.
Je n'ai pas lu la même conversation, tout comme je n'ai pas le souvenir d'avoir écrit un verdict, seulement des suppositions. Ou du moins, le seul verdict que je pourrais assumer avoir prononcé, est celui que pour y voir plus clair dans sa situation, un suivi psychologique réel serait plus adapté.
Il est vrai que toutefois, ma formation en psychologie, et le savoir qui m'a été enseigné, me permet quand même un minimum d'estimer quand une personne a besoin d'une aide plus thérapeutique.
J'ose supposer que ce n'est nouveau qu'Océanologue vienne sur ce topic pour faire part de ses états d'âme, si ceux-ci ne se sont jamais améliorés, c'est que les conseils qui lui sont apportés ici ne sont pas assez efficaces, et dans le doute où ses problèmes pourraient être beaucoup plus profonds qu'ils ne semblent être estimés, c'est vers un professionnel qu'il faut le diriger. S'épancher auprès de ses amis, sur le net ou irl, c'est une bonne chose, mais ça ne doit pas être sa seule béquille.
Quant au reproche comme quoi je jouerais aux apprentis psys... hmm... je suis en train de le diriger vers des psys qualifiés, pas en train de lui dire qu'un simple échange avec moi va changer toute sa vie, ni non plus qu'il n'a pas besoin de voir un spécialiste, que tout va se tasser de soi-même (et qu'il devrait en attendant se replier dans ses jeux ?!).
Non Tetra ! Je le répète, pas tout le monde est pareil ! Tu peux trouver des similitudes dans son comportement, mais tu ne peux absolument pas te faire une idée sur lui juste par rapport à ça. Et c'est justement ça aussi le travail du psy (approche qualitative bien sûr), qu'est de se détacher de ce qui est commun pour tendre vers ce qui est unique (soit, donc, de trouver le sujet). C'est trop réducteur de vouloir prendre les gens comme s'ils fonctionnaient comme tous les autres d'une même catégorie qu'on se fixerait alors.
Déjà il a déclaré un point essentiel (ça j'ai même pas besoin de me prendre pour ce que je ne suis pas encore pour y prêter énormément d'importance) : une dépression à 10 ans. As-tu eu une dépression à 10 ans, les gens que tu connais ont-ils eu une dépression à 10 ans (d'ailleurs, peut-être qu'eux-mêmes avaient un vécu que tu ignorais) ? Peux-tu être sûr de la signification de cette dépression à 10 ans pour te dire que ça ne nécessite pas même qu'on s'y attarde, qu'on se pose des questions dessus (y a du doute, on ne peut ni avoir la conviction que c'est inutile ni celle que c'est hyper-important, mais pour avoir une réponse, faut quand même creuser) ?
Il présente peut-être de mêmes signes, mais peut-être pas forcément pour les mêmes raisons, car il n'est pas forcément pareil. Je sais que tu as envie de l'aider, mais il faut tout envisager.
Dans le doute il faut voir si une thérapeutique psychologique, qui peut-être n'a pas été adaptée pour ton cas, puisse ou non lui être favorable. Ou bien il y a quelque chose derrière, quelque chose qu'il a endossé pendant longtemps, et dans ce cas le fait d'y travailler dessus lui fera du bien ; ou bien non (voire ou bien si mais ça ne marchera pas) et dans cet autre cas il pourra arrêter son suivi dès qu'il le voudra.
Franci Rave a dit
Ça dépend un peu des gens et des psy (c'est donc extrêmement variable), mais si je m'en tenais à mon expérience personnelle je dirai que les psy n'ont aucune utilité. =p
Grossomerdo le travail qu'ils vont te faire faire tu peux le faire tout seul. Mais personne a dit que c'était simple.
PS: je savais pas que ce topic existait encore o_o
ID Wii U : BoOKahuZAC
Représentant du Parti Pessimiste. =|
Arrêtez avec ce genre de clichés, s'il vous plaît :)