Bon j'ai pas énormément de temps en ce moment, mais j'ai quand même vu un film ! Il m'en reste un pour satisfaire Kaz-san et son sabre-à-ban aussi juste qu'efficace. Mais je voulais juste réagir à deux-trois trucs :
1. Rickola a semble-t-il quitter le forum
Spoiler ▼▲
2. Apparement y a du débat concernant Sunny (Anderson)
3. Je vais vous donner moi aussi un teaser de ma prochaine critique, je vais utiliser un mot : "film"
Mais arrêtons d'enchainer les blagues tel un Patrice Drevet des grands soirs et voilà ma première critique de la sélection "Iran Tour Operator" de Gastondu :
Une séparation :
Il semblerait que je sois, pour l'instant, abonné aux oscars du meilleur film en langue étrangère puis qu’après Dans ses Yeux, j'ai pu voir le lauréat de l'édition 2012 qui s'était aussi adjugé l'ours d'or à Berlin et le césar du meilleur film étranger plus un tas de récompenses j'imagine. Il s'agit du film iranien Une séparation d'Ashgar Farhadi. Un grand film, qui comme Dans ses Yeux, respire la vie à tel point que je me demande si on un grand film peut opérer une séparation avec la vie pour accéder à ce statut.
L'histoire d'Une séparation est toujours très réelle et très plausible et souvent aussi complexe et implacable que la vie. L'histoire d'un couple à la dérive parce que la femme (Siman) veut émigrer et que le mari (Nader) veut rester surtout pour son père atteint de la maladie d'Alzheimer. Un couple que se quitte mais qui ne se déchire pas vraiment devant une fille (Termeh) indécise... La mère décide de prendre du recul et vivre chez ses parents ce qui entraîne l'emploi d'une femme (Razieh) de ménage/garde malade qui va rapidement faillir à sa fonction entraînant la colère de Nader. Il va chasser cette femme enceinte qui va perdre son enfant en fausse couche dans la soirée, semble-t-il à cause de lui. Évidement le mari de la victime et la justice vont se mêler de cette affaire qui à des allures d'épreuve de trop pour ce couple à la dérive...
Farhadi n'a pas semblé vouloir instaurer de séparation entre la vie et le cinéma dans ce scénario et ce film qui est souvent comparé à un documentaire pour de multiples raisons. Cette envie de filmer la vie confère à ce film un profond humanisme, si ce n'est un amour des autres et un regard lucide sur les femmes comme les hommes. Si on veut filmer la vie, il faut rendre compte de sa complexité et de la duplicité qui est en chacun de nous et que retranscrit parfaitement Farhadi. Chaque personnage du film est attachant car on est autant d'accord que pas d'accord avec lui. En tout cas on comprend toujours ce qu'il fait et pourquoi... Le traitement de l'Iran est aussi très intéressant car le cinéaste n'a pas choisi entre un idéalisme naïf de la République islamique et une condamnation en bloc d'un pays souvent trop méconnu. Farhadi offre une photographie de la société iranienne des années 2010 qui montre autant le positif que le négatif... Il envoie paître les clichés de la femmes musulmane soumise tout en montrant l'existence d'une classe moyenne finalement assez éloignée des préoccupations religieuses tout en ne faisant pas l'impasse sur une justice un peu chaotique et le poids de la religion sur certain(e)s notamment cette femme de ménage qui ne sait pas si elle a le droit de nettoyer un octogénaire qui s'est oublié...
Si le film respire la vie, ça ne veut pas dire qu'il a opéré une totale séparation avec le cinéma à qui il continue d'emprunter des mécaniques bien précises pour nous faire plonger dans son histoire avec un rythme assez soutenu ou des ellipses assez bien choisies. Il en va de même pour les acteurs qui sont tous très justes car ce sont tous des professionnels qui ont déjà travaillé avec Farhadi, notamment pour A propos d'Elly. Pour mélanger aussi habilement vie et cinéma, on sent que Farhadi a retenu quelques préceptes de la Nouvel Vague ou du Nouvel Hollywood (ou alors du cinéma d'auteur mondial peut-être...) à savoir une recherche de la vérité avec une mise en scène simple mais efficace et des comédies qui habitent vraiment l'écran sans oublier la volonté de ne tourner quasiment qu'en décors réels.
Cette volonté de n'effectuer qu'une mince séparation entre le cinéma et la vie fonctionne ici à plein régime et propose un grand film profondément universel qui montre que les amours et les emmerdes des Iraniens restent les nôtres dans une société pourtant si différente. La séparation entre un cinéma qui fait entrer la vie dans sa pellicule et un cinéma qui ne s'embarrasse peut être vu comme une séparation entre le Cinéma et le divertissement. J'aime les deux, mais Une séparation a véritablement ce quelque chose ne plus qui reste en tête après sa vision et qui est tellement intelligent qu'on aimerait voir plus de films comme ça. Le seul problème c'est qu'à vouloir trop rapprocher le cinéma de la vie, on fait un film parfois trop terre à terre et qui fonctionne sur nous surtout pour son dépaysement... Plus de sensations et d'émotions auraient peut-être été vulgaire mais il manque quand même une certaine folie à ce film...
Bon encore une fois, j'ai fait tellement long (cmb) que j'ai pas eu le temps de bien corriger. Si vous voulez un résumé musical du film, je peux quand même proposer ça :
C'est quand la fin de cette session pour le trimovie déjà ?
Me semble que je suis un peu dans le caca mais bon, c'est histoire de savoir si je le suis complètement ou juste a moitié :D.
Tu sais, j'ai même pas eu le temps d'y jouer beaucoup, je suis à 4h de jeu, c'est à dire une clopinette pour un jeu comme ça xD
Bon, faut que je me motive a regarder un film... mais bon, après un lever a 6h30 et un retour a 19h passé, je dois avouer que c'est difficile x)
Il nous manque encore quelqu'un pour compléter le jury de septembre.
Content que tu aies apprécié Une Séparation GreenSnake, pour info le réalisateur (Asghar Farhadi) nous a pondu un autre film pour cette année (le client) et devrait sortir le 09 novembre en salles si tout se passe bien ! ;)
L'histoire débute dans une maison de campagne près d'un petit lac, un couple est à l'intérieur tandis que leurs deux enfants jouent à l'extérieur, soudain c'est le drame, leur petite fille se noie, son père (ayant eu une prémonition) arrive tout de même trop tard, ce qui aura une grande importance pour la suite du film.
J'ai tout de suite eu du mal à rentrer dans le film, notamment à cause du montage lors de cette fameuse scène de noyade, certains adoreront, moi pas.
De ce fait j'ai vite compris que le film allait être assez vite compliqué pour moi et malheureusement la suite me donna raison, c'était même pire lorsque l'on se retrouve quelques années plus tard à Venise avec le couple qui semble être passé à autre chose, tout est assez lent, il ne se passe pas grand chose...
Et soudain! Oula non, non, toujours rien à signaler..
Vous me direz "oui mais bon ça devait être joli à Venise", et bah non, la saison hivernale approche, les hôtels ferment, il n'y a personne dans les rues et les bâtiments sont très délabrés, on se croirait en Pologne, c'est triste et austère et pourtant ça colle parfaitement avec les évènements qui vont suivre.
C'est alors que subitement, arf non pas encore...
On comprend petit à petit qu'il y a quelque chose de louche mais on ne sait pas vraiment quoi, de plus des cadavres sont régulièrement repêchés dans les canaux, bref ça sent la trouille et le réalisateur prend un malin plaisir à essayer de nous perdre en multipliant les pistes, joli coup de sa part, ça marche, sauf que moi il m'a réellement perdu et je me retrouvais quasi désintéressé de l'intrigue.
Et brusquement! Euh beh non c'est toujours calme...
On suit le couple dans leur vie quotidienne, le père (donald sutherland) étant architecte et actuellement entrain de restaurer une église, on aura le droit à quelques jolis décors et beaux plans sur de belles statues.
Ils rencontreront certains personnages, en particulier deux soeurs anglaises dont une aveugle et voyante, qui auront une part prépondérante dans l'intrigue.
Soudainement la voiture s'envole et explose, arf non je me trompe de film...
Don't look now fait parti de ce genre de films qui passe une heure et demi à vous préparer la fin et j'avoue que je ne suis pas spécialement fan, surtout quand on s'aperçoit qu'on s'est fait balader, pourtant il y a certains films de cette veine que j'ai apprécié mais là non, ça n'a pas fonctionné sur moi.
C'est à ce moment là que... tatata, faut attendre la fin je vous ai dit rhooo...
En ayant analysé un peu le film après son visionnage je lui reconnais pas mal de qualités et nul doute qu'il plaira à beaucoup de personnes (genre Sympho (y a un côté giallo) ou Fuz (c'est très lent et il ne se passe rien)) qui prendront plaisir à relever tous les petits détails, d'ailleurs j'avoue que ce film doit être plus intéressant dans une seconde lecture tant on ne savait pas dans quoi on s'embarquait la première fois, mais sincèrement j'ai pas le courage là...
Et c'est à cet instant précis que le tourteau se jeta abruptement dans son lit et s'endormit en étoile de mer...
désolé de t'avoir fait perdre 2 heures
je me doutais un peu que tu n'apprécierais pas trop film vu la lenteur de son rythme
de mon côté j'ai vu "une pure formalité", j'ai globalement bien aimé même si j'ai été un poil déçu par la fin, enfin j'en parlerai dans ma critique
par contre je pense zapper "seafog" sinon je risque de faire une overdose de chinoiserie et aussi parce que le plot ne m'intéresse pas trop.
De mon coté je confirme bien ma présence à la session d'Octobre avec un p'tit thème bien sympa ! J'espère juste que mon prochain binôme n'est pas pédiophobique ! ^^
Ne t'inquiètes pas Lenneth je n'ai pas le sentiment d'avoir perdu 2 heures, vu le style du film j'aurai vraiment pu accrocher, mais des fois ça se joue à rien de rentrer dedans ou pas.
Et Don't look now reste un film intéressant malgré mon ressenti, il parlera à d'autres que moi.
Ah ouais étonnant, alors hâte de voir ce que tu as pensé de la fin justement.
Pour Sea fog pas de soucis, ne te force pas, je ne suis moi même pas sur de regarder After the wedding.
Pour répondre à ce que tu disais sur les films de requins, ouais The shallows est sorti il y a peu et je l'ai bien apprécié aussi, dans un registre plus réaliste je te conseillerai The reef, sinon oui c'est vrai qu'il y a beaucoup de nanars dans ce genre mais on a le droit à quelques films plus que correctes depuis quelques années.
Bon, alors j'ai vu le film imposé par sympho, et... Bon on va dire que j'ai trouvé ça pas mal. Alors je dis pas que j'ai aimé, mais objectivement j'ai juste trouvé ça pas mal, cet espèce de buddy movie féminin, ha ça peut aller, franchement on a le droit de le détester, mais on pas dire que ce film est une daube, nan ça c'est pas vrai. Bon alors sinon, les points négatifs: La mise en scène, de base elle est correct, mais y a des moments où je m'étais dis "oh, c'était trop prévisible, oh ils auraient pu faire mieux, oh c'est trop déjà vu, ça!" Mais au-delà de ça, ce qui m'a vraiment rebuté c'est le jeu d'acteur de la perso principale au début du film. Bon alors le coup de la nouvelle nana toute timide, ok, mais si en plus elle tremble comme une feuille sur un sol qui subit un tremblement de terre, et qui est AUSSI crispée, sans déconner moi j'ai pas pu, ha non là elle en a trop fait. Heureusement qu'elle s'améliore au moment où elle est recrutée par le gang Sunny, là. Ensuite à part ça, le coup de la meuf principale qui subit un coup de foudre dès qu'elle voit le mec "beau gosse" (du moins pour les coréens *troll :)) et qui se rend compte à la fin... Bon enfin non jvais pas spoiler mais sans déconner, tu vois bien que c'est useless, puisque ça n'a aucun impact sur le déroulement du film, ce qu'on voit vers la fin entre le mec et la meuf principale. Et puis hé, j'en passe et des meilleurs: la scène où le gang au moment où elles sont toutes adultes, qui viennent tabasser les collégiennes qui s'en prenaient à la fille de la meuf principale... Bon ok, je sais que tous parents rêveraient de faire ça, mais tu touche un enfant en tant qu'adulte, heu... Tu t'en sors pas comme ça, alors qu'elles, non non, elles les ont marav, ok elles se font embarquer, mais elles ont rien, elles ressortent comme aç, peinardes. Bon alors en même temps c'est cool, parce que ça fait le côté justice, vengeance, tout ça, mais c'est quand même n'importe quoi, excuse moi dans la vraie vie, tu fais pas ça :p
Sinon en ce qui concerne les points positifs, ben... J'ai bien aimé l'intrigue, le scénario, mais... Enfin tu sens que durant tout le film ça reste plat quoi, c'est juste la meuf qui navigue dans les flashbacks de son adolescence, qui retrouve ses copines du collèges, et puis basta, y a quasiment rien qui se passe en fait, il y a pas vraiment de rebondissements... Et puis les musiques, pfffoouu, franchement les termes "ignorance" et "banal", n'ont jamais été aussi bien définis pour les décrire.
Mais bon sinon voilà à part ça c'est un film tout à fait correct, je ne vous le conseille pas pour autant, mais bon il y a pas de quoi le descendre non plus.
Voilà ce que je penses du choix de Sympho, original mais moyen :p
Bon j'ai pas énormément de temps en ce moment, mais j'ai quand même vu un film ! Il m'en reste un pour satisfaire Kaz-san et son sabre-à-ban aussi juste qu'efficace. Mais je voulais juste réagir à deux-trois trucs :
1. Rickola a semble-t-il quitter le forum
2. Apparement y a du débat concernant Sunny (Anderson)
3. Je vais vous donner moi aussi un teaser de ma prochaine critique, je vais utiliser un mot : "film"
Mais arrêtons d'enchainer les blagues tel un Patrice Drevet des grands soirs et voilà ma première critique de la sélection "Iran Tour Operator" de Gastondu :
Une séparation :
Il semblerait que je sois, pour l'instant, abonné aux oscars du meilleur film en langue étrangère puis qu’après Dans ses Yeux, j'ai pu voir le lauréat de l'édition 2012 qui s'était aussi adjugé l'ours d'or à Berlin et le césar du meilleur film étranger plus un tas de récompenses j'imagine. Il s'agit du film iranien Une séparation d'Ashgar Farhadi. Un grand film, qui comme Dans ses Yeux, respire la vie à tel point que je me demande si on un grand film peut opérer une séparation avec la vie pour accéder à ce statut.
L'histoire d'Une séparation est toujours très réelle et très plausible et souvent aussi complexe et implacable que la vie. L'histoire d'un couple à la dérive parce que la femme (Siman) veut émigrer et que le mari (Nader) veut rester surtout pour son père atteint de la maladie d'Alzheimer. Un couple que se quitte mais qui ne se déchire pas vraiment devant une fille (Termeh) indécise... La mère décide de prendre du recul et vivre chez ses parents ce qui entraîne l'emploi d'une femme (Razieh) de ménage/garde malade qui va rapidement faillir à sa fonction entraînant la colère de Nader. Il va chasser cette femme enceinte qui va perdre son enfant en fausse couche dans la soirée, semble-t-il à cause de lui. Évidement le mari de la victime et la justice vont se mêler de cette affaire qui à des allures d'épreuve de trop pour ce couple à la dérive...
Farhadi n'a pas semblé vouloir instaurer de séparation entre la vie et le cinéma dans ce scénario et ce film qui est souvent comparé à un documentaire pour de multiples raisons. Cette envie de filmer la vie confère à ce film un profond humanisme, si ce n'est un amour des autres et un regard lucide sur les femmes comme les hommes. Si on veut filmer la vie, il faut rendre compte de sa complexité et de la duplicité qui est en chacun de nous et que retranscrit parfaitement Farhadi. Chaque personnage du film est attachant car on est autant d'accord que pas d'accord avec lui. En tout cas on comprend toujours ce qu'il fait et pourquoi... Le traitement de l'Iran est aussi très intéressant car le cinéaste n'a pas choisi entre un idéalisme naïf de la République islamique et une condamnation en bloc d'un pays souvent trop méconnu. Farhadi offre une photographie de la société iranienne des années 2010 qui montre autant le positif que le négatif... Il envoie paître les clichés de la femmes musulmane soumise tout en montrant l'existence d'une classe moyenne finalement assez éloignée des préoccupations religieuses tout en ne faisant pas l'impasse sur une justice un peu chaotique et le poids de la religion sur certain(e)s notamment cette femme de ménage qui ne sait pas si elle a le droit de nettoyer un octogénaire qui s'est oublié...
Si le film respire la vie, ça ne veut pas dire qu'il a opéré une totale séparation avec le cinéma à qui il continue d'emprunter des mécaniques bien précises pour nous faire plonger dans son histoire avec un rythme assez soutenu ou des ellipses assez bien choisies. Il en va de même pour les acteurs qui sont tous très justes car ce sont tous des professionnels qui ont déjà travaillé avec Farhadi, notamment pour A propos d'Elly. Pour mélanger aussi habilement vie et cinéma, on sent que Farhadi a retenu quelques préceptes de la Nouvel Vague ou du Nouvel Hollywood (ou alors du cinéma d'auteur mondial peut-être...) à savoir une recherche de la vérité avec une mise en scène simple mais efficace et des comédies qui habitent vraiment l'écran sans oublier la volonté de ne tourner quasiment qu'en décors réels.
Cette volonté de n'effectuer qu'une mince séparation entre le cinéma et la vie fonctionne ici à plein régime et propose un grand film profondément universel qui montre que les amours et les emmerdes des Iraniens restent les nôtres dans une société pourtant si différente. La séparation entre un cinéma qui fait entrer la vie dans sa pellicule et un cinéma qui ne s'embarrasse peut être vu comme une séparation entre le Cinéma et le divertissement. J'aime les deux, mais Une séparation a véritablement ce quelque chose ne plus qui reste en tête après sa vision et qui est tellement intelligent qu'on aimerait voir plus de films comme ça. Le seul problème c'est qu'à vouloir trop rapprocher le cinéma de la vie, on fait un film parfois trop terre à terre et qui fonctionne sur nous surtout pour son dépaysement... Plus de sensations et d'émotions auraient peut-être été vulgaire mais il manque quand même une certaine folie à ce film...
Bon encore une fois, j'ai fait tellement long (cmb) que j'ai pas eu le temps de bien corriger. Si vous voulez un résumé musical du film, je peux quand même proposer ça :
Sell kids for food
C'est quand la fin de cette session pour le trimovie déjà ?
Me semble que je suis un peu dans le caca mais bon, c'est histoire de savoir si je le suis complètement ou juste a moitié :D.
Juste à moitié, il te reste 10 jours!
Va falloir lâcher Dragon Quest ;p
Tu sais, j'ai même pas eu le temps d'y jouer beaucoup, je suis à 4h de jeu, c'est à dire une clopinette pour un jeu comme ça xD
Bon, faut que je me motive a regarder un film... mais bon, après un lever a 6h30 et un retour a 19h passé, je dois avouer que c'est difficile x)
Heureusement il y a les weekends :)
9 jours !
Il nous manque encore quelqu'un pour compléter le jury de septembre.
Content que tu aies apprécié Une Séparation GreenSnake, pour info le réalisateur (Asghar Farhadi) nous a pondu un autre film pour cette année (le client) et devrait sortir le 09 novembre en salles si tout se passe bien ! ;)
Ne prenez pas trop de retard svp
*part affûter son sabre à ban*
L'histoire débute dans une maison de campagne près d'un petit lac, un couple est à l'intérieur tandis que leurs deux enfants jouent à l'extérieur, soudain c'est le drame, leur petite fille se noie, son père (ayant eu une prémonition) arrive tout de même trop tard, ce qui aura une grande importance pour la suite du film.
J'ai tout de suite eu du mal à rentrer dans le film, notamment à cause du montage lors de cette fameuse scène de noyade, certains adoreront, moi pas.
De ce fait j'ai vite compris que le film allait être assez vite compliqué pour moi et malheureusement la suite me donna raison, c'était même pire lorsque l'on se retrouve quelques années plus tard à Venise avec le couple qui semble être passé à autre chose, tout est assez lent, il ne se passe pas grand chose...
Et soudain! Oula non, non, toujours rien à signaler..
Vous me direz "oui mais bon ça devait être joli à Venise", et bah non, la saison hivernale approche, les hôtels ferment, il n'y a personne dans les rues et les bâtiments sont très délabrés, on se croirait en Pologne, c'est triste et austère et pourtant ça colle parfaitement avec les évènements qui vont suivre.
C'est alors que subitement, arf non pas encore...
On comprend petit à petit qu'il y a quelque chose de louche mais on ne sait pas vraiment quoi, de plus des cadavres sont régulièrement repêchés dans les canaux, bref ça sent la trouille et le réalisateur prend un malin plaisir à essayer de nous perdre en multipliant les pistes, joli coup de sa part, ça marche, sauf que moi il m'a réellement perdu et je me retrouvais quasi désintéressé de l'intrigue.
Et brusquement! Euh beh non c'est toujours calme...
On suit le couple dans leur vie quotidienne, le père (donald sutherland) étant architecte et actuellement entrain de restaurer une église, on aura le droit à quelques jolis décors et beaux plans sur de belles statues.
Ils rencontreront certains personnages, en particulier deux soeurs anglaises dont une aveugle et voyante, qui auront une part prépondérante dans l'intrigue.
Soudainement la voiture s'envole et explose, arf non je me trompe de film...
Don't look now fait parti de ce genre de films qui passe une heure et demi à vous préparer la fin et j'avoue que je ne suis pas spécialement fan, surtout quand on s'aperçoit qu'on s'est fait balader, pourtant il y a certains films de cette veine que j'ai apprécié mais là non, ça n'a pas fonctionné sur moi.
C'est à ce moment là que... tatata, faut attendre la fin je vous ai dit rhooo...
En ayant analysé un peu le film après son visionnage je lui reconnais pas mal de qualités et nul doute qu'il plaira à beaucoup de personnes (genre Sympho (y a un côté giallo) ou Fuz (c'est très lent et il ne se passe rien)) qui prendront plaisir à relever tous les petits détails, d'ailleurs j'avoue que ce film doit être plus intéressant dans une seconde lecture tant on ne savait pas dans quoi on s'embarquait la première fois, mais sincèrement j'ai pas le courage là...
Et c'est à cet instant précis que le tourteau se jeta abruptement dans son lit et s'endormit en étoile de mer...
Video Club hooperien
désolé de t'avoir fait perdre 2 heures
je me doutais un peu que tu n'apprécierais pas trop film vu la lenteur de son rythme
de mon côté j'ai vu "une pure formalité", j'ai globalement bien aimé même si j'ai été un poil déçu par la fin, enfin j'en parlerai dans ma critique
par contre je pense zapper "seafog" sinon je risque de faire une overdose de chinoiserie et aussi parce que le plot ne m'intéresse pas trop.
De mon coté je confirme bien ma présence à la session d'Octobre avec un p'tit thème bien sympa ! J'espère juste que mon prochain binôme n'est pas pédiophobique ! ^^
Signé: Clone Tr'Hooper Quenthi
DuelsCiné recherche un repreneur. Faites-vous connaitre pour la reprise !
Ne t'inquiètes pas Lenneth je n'ai pas le sentiment d'avoir perdu 2 heures, vu le style du film j'aurai vraiment pu accrocher, mais des fois ça se joue à rien de rentrer dedans ou pas.
Et Don't look now reste un film intéressant malgré mon ressenti, il parlera à d'autres que moi.
Ah ouais étonnant, alors hâte de voir ce que tu as pensé de la fin justement.
Pour Sea fog pas de soucis, ne te force pas, je ne suis moi même pas sur de regarder After the wedding.
Pour répondre à ce que tu disais sur les films de requins, ouais The shallows est sorti il y a peu et je l'ai bien apprécié aussi, dans un registre plus réaliste je te conseillerai The reef, sinon oui c'est vrai qu'il y a beaucoup de nanars dans ce genre mais on a le droit à quelques films plus que correctes depuis quelques années.
Video Club hooperien
Critique Sunny (film imposé)
Bon, alors j'ai vu le film imposé par sympho, et... Bon on va dire que j'ai trouvé ça pas mal. Alors je dis pas que j'ai aimé, mais objectivement j'ai juste trouvé ça pas mal, cet espèce de buddy movie féminin, ha ça peut aller, franchement on a le droit de le détester, mais on pas dire que ce film est une daube, nan ça c'est pas vrai. Bon alors sinon, les points négatifs: La mise en scène, de base elle est correct, mais y a des moments où je m'étais dis "oh, c'était trop prévisible, oh ils auraient pu faire mieux, oh c'est trop déjà vu, ça!" Mais au-delà de ça, ce qui m'a vraiment rebuté c'est le jeu d'acteur de la perso principale au début du film. Bon alors le coup de la nouvelle nana toute timide, ok, mais si en plus elle tremble comme une feuille sur un sol qui subit un tremblement de terre, et qui est AUSSI crispée, sans déconner moi j'ai pas pu, ha non là elle en a trop fait. Heureusement qu'elle s'améliore au moment où elle est recrutée par le gang Sunny, là. Ensuite à part ça, le coup de la meuf principale qui subit un coup de foudre dès qu'elle voit le mec "beau gosse" (du moins pour les coréens *troll :)) et qui se rend compte à la fin... Bon enfin non jvais pas spoiler mais sans déconner, tu vois bien que c'est useless, puisque ça n'a aucun impact sur le déroulement du film, ce qu'on voit vers la fin entre le mec et la meuf principale. Et puis hé, j'en passe et des meilleurs: la scène où le gang au moment où elles sont toutes adultes, qui viennent tabasser les collégiennes qui s'en prenaient à la fille de la meuf principale... Bon ok, je sais que tous parents rêveraient de faire ça, mais tu touche un enfant en tant qu'adulte, heu... Tu t'en sors pas comme ça, alors qu'elles, non non, elles les ont marav, ok elles se font embarquer, mais elles ont rien, elles ressortent comme aç, peinardes. Bon alors en même temps c'est cool, parce que ça fait le côté justice, vengeance, tout ça, mais c'est quand même n'importe quoi, excuse moi dans la vraie vie, tu fais pas ça :p
Sinon en ce qui concerne les points positifs, ben... J'ai bien aimé l'intrigue, le scénario, mais... Enfin tu sens que durant tout le film ça reste plat quoi, c'est juste la meuf qui navigue dans les flashbacks de son adolescence, qui retrouve ses copines du collèges, et puis basta, y a quasiment rien qui se passe en fait, il y a pas vraiment de rebondissements... Et puis les musiques, pfffoouu, franchement les termes "ignorance" et "banal", n'ont jamais été aussi bien définis pour les décrire.
Mais bon sinon voilà à part ça c'est un film tout à fait correct, je ne vous le conseille pas pour autant, mais bon il y a pas de quoi le descendre non plus.
Voilà ce que je penses du choix de Sympho, original mais moyen :p