Margin Call place les spectateurs au cœur du monde de la finance, laissant derrière lui les moins chevronnés. L'argent est synonyme de pourvoir, J. C. Chandor réalise ici un film sombre, glacial et sectaire. On se laisse porter par l'intrigue, le casting assure son rôle avec brio.
Un thriller à part qui comporte quelques longueurs mais rien de bien méchant.
'Margin Call' est un pur film, aux frontières du chef d'oeuvre presque au même titre que 'Wall Street'.
Certes, ca se la pète un peu en réalisation sensée expliquée les tenants et aboutissants de la finance mondiale mais outre ce semblant d'explication du krach de 2007-08, ce n'est qu'une partie de l'iceberg (c'est bien plus complexe et il y a plus de critères pertinents explicatifs que cela).
Après, rien que pour le casting et Spacey en tête, ca vaut le coup!
ma critique ▼▲
L'accroche annonce 'Le meilleur film jamais réalisé sur Wall Street' mais non ! Le meilleur film sur Wall Street est 'Wall Street' à l'heure actuelle tout simplement. Alors comment ne pas faire un rapprochement immédiat avec ce film mythique s'il en est ? Un thème similaire de 87 à 2008, un réalisateur qui a un père dans le business (celui de Stone était trader rappelons-le), Une ambiance plutôt froide façonnée dans ces grandes tours impersonnelles... Le ton est donné et le spectateur sentira bien que le scénario est la clé de ce thriller haletant (bien que très explicatif et sans être orienté façon docu) et c'est même pour cela qu'un tel casting à été réuni --- pour ce premier long--- : Kevin Spacey (le bras droit du boss en conflit à cause de son éthique), Jeremy Irons (le PDG carnassier et sans coeur), Paul Bettany (chef de salle aux traits tendus qui a une expérience et sait bien s'entourer), Demi Moore (grande dame responsable mais meurtrie), Simon Baker (le requin de la bande qui a des vues évidentes sur le poste de PDG), Stanley Tucci (fidèle cadre à la gestion du risque pourtant licencié) et bien d'autres forment cette meute ultime finalement attachée à cet avenir pourtant incertain au sein de 'la firme'. Comment est-ce que le monde de la haute finance américaine est montré pour le choc qu'ont été les années 2007-08 ? Telle est la grande question qui anime l'essentiel des attentes sur le film et son scénario... Les chiffres ne sont pas exposés, ni les calculs de risque pointus, ni le jargon de Wall Street. Étant donné que même les plus grands pontes de cette société fictive à la capitalisation immense ne comprennent même pas les détails techniques, ce qui paraît très insolite d'ailleurs, l'état financier est grosso modo sur-évalué face aux schémas historiques classiques maintenant erronés (titres MBS en cause et effet de levier explosif dangereux). Donc inutile d'embrouiller le spectateur avec des détails pointus, l'idée est plus de mettre en scène des super gueules de la finance dans une ambiance froide sous tension permanente et c'est justement cette dernière qui amène la peur d'avoir une crise financière et économique majeure dans les jours à suivre suite au vent de panique générale. On sait bien que les subprimes et donc le secteur immobilier est en grande partie à l'origine de ce dévissage en règle mais il ne faut pas négliger les méthodes fragiles d'évaluation des actifs qui laissaient à désirer et étaient loin de la réalité dans ce courant d'optimisme avoué et c'est ce point de départ découvert par Eric Dale alors qu'il est sur le point d'être viré que tout commence. Au final, le scénario en lui-même ne présente qu'une partie de la grande explication en réalité plus complexe (ni J.C. Chandor ni Irons n'ont pas complètement raison à ce sujet donc même s'ils le disent dans le making of). Un jeune premier plein d'espoir (Zachary Quinto, pas trop mal dans le rôle) reprend son travail de manière curieuse et intéressée puis rend un rapport des plus horribles pour l'image de la firme et sa valeur sur le marché. De là, les esprits s'échauffent car de multiples clans s'opposent évoquant la survie économique, l'éthique, la prévention contre le risque non respectée, les conséquences futures des actes à suivre... Irons contre Spacey est par ce biais un très grand moment conflictuel qui apporte bien des soucis à la cohésion globale de l'entreprise. D'ailleurs, malgré les avertissements, l'erreur va voir voir apparaître des conséquences dramatiques mais ce n'est pas pour autant de ce fait que le film se transforme en véritable critique du capitalisme ou quoi que ce soit d'autre accusant les soi-disant responsables puisqu'il s'agit plutôt de se pencher sur les choix des personnes aptes à prendre de telles décisions même si en réalité, comme le disent certains, il n'y a jamais de choix : La survie économique importe plus que tout même si les résultats sur la société peuvent être catastrophiques. Dans tous les cas, 'this is it' et à partir de ce constat terrifiant, Jeremy Irons signe l'arrêt de mort de toute la crédibilité qu'a pu gagné sa société en la jetant au cœur de la folie financière qui va suivre. Grâce à la diversité des caractères, les ambitions de chacun et leurs liens mutuels, la finance montre un nouveau visage avec des jeunes en remplacement (Baker est hiérarchiquement au-dessus de Spacey par exemple), des horizons et des passés divers et variés (un ingénieur, un expert en fusées!), du chantage brutal concernant les bonus pots-licenciement, des carrières montantes parfois injustes... Le plus impressionnant reste le trajet de cette information de premier ordre, découverte presque par hasard, qui voyage en une nuit et cette rapidité dans la réaction des membres de la firme tout en sachant que le pire moment (le plus redouté) est l'ouverture de Wall Street. Du coup, on regrettera les bons tuyaux à l'ancienne de Gordon Gekko et la finance façon 80. C'est même un point faible que d'avoir tout laissé porter sur les grands esprits ainsi que la tension continue allant crescendo tout au long du thriller économique, en effet on ne sait par quels moyens le secteur opère ni quel est le fonctionnement -même expliqué approximativement- du marché et des rumeurs sur celui-ci. Le problème est intrinsèque car le spectateur sait très bien ce qu'il arrivera à posteriori (le film sortant quelques années après les analyses) mais la tension engendre une peur au vu de l'incertitude de ce qui se passera, cela manque tout de même d'informations plus techniques, là où 'Trader' était par exemple plus complet et où la compréhension y gagnait. Heureusement, la mise en scène est assez novatrice en desservant correctement le récit car les plans sont tranchants, variés si bien que ce huit clos est finalement très dynamique malgré ces mêmes couleurs ternes et froides ainsi que le ton dramatique employé. Un très grand film sur la finance mondiale, ses tenants et aboutissants et révélateur de la complexité du système si bien qu'il n'arrive qu'en partie à parler du sujet mais avec une prestance et une aura toute trouvées.
Dantesqueman a écrit:
Very Bad Trip 3
0/20
Mouais enfin c'est pas terrible mais c'est pas non plus horrible. ""On monte! On est dans un ascenseur!"" Ahahah^^
Argo : Une réalisation irréprochable et une histoire en or pour le cinéma. Tout se concentre sur la fameuse extraction, ce qui devrait rendre le reste du film relativement vide. Mais ils réussissent à maintenir la tension du début à la fin.
Je n'emploierais pas mieux qu'irréprochable pour la réalisation et je pourrais presque qualifier le jeu d'Affleck d'inerte ou fadasse. Mais j'ai plutôt envie de dire modeste. Tout ce film me renvoie une impression d'humilité et la volonté de retranscrire les événements de façon honnête. J'ai vraiment aimé.
Frozen : Je trouve qu'il n'entre pas dans les standards de Disney en matière d'identité,... de magie. Mais je l'ai quand même trouvé très bon. Le fait qu'ils s'amusent des conventions pour ce genre d'histoires m'a suffit et comme tous les millions de fans de moins de 10 ans, j'ai été conquis par "Let It Go" (précision : j'ai maté en VO). J'ignore ce qu'il y a dans cette chanson, mais dès le refrain j'ai compris tout l'enthousiasme autour de cette seule chanson.
Gravity : Super réalisation, super bande originale, super duo. Je ne vois pas quoi redire sur ce film. Je l'ai surtout apprécié dans la mesure où je me suis dit que c'était vraiment un blockbuster digne de ce nom et comme on n'en voit plus beaucoup. Les effets spéciaux ne comblent pas leur manque de réalisme par l'abondance et la démesure, puis il y a un véritable sentiment d'aventure qui se dégage du film selon moi. J'avais vraiment l'impression de suivre une épopée haletante.
12 Years A Slave : Deux heures d'apnée. J'étais un brin sceptique avant de le voir. J'aurais parié que McQueen avait fait un film pour le moins réussi, mais j'aurais pas été étonné que le film ne me parle pas une seconde. Des films sur la traite des noirs, j'ai l'impression d'en avoir bouffé plus jeune et j'ai eu peur d'un autre documentaire suintant le misérabilisme. C'est pourquoi je trouve le film excellent.
La violence et les détails en tous genre sur la condition des esclaves sont suffisamment bien gérés pour qu'on ne soit pas anesthésié à la moitié du film. On ressent vraiment une gradation au film des événements. Puis l'idée de plus raconter le film à travers les maîtres de plantation qu'à travers Solomon est géniale. Les personnages sont entiers, dépeints avec humanité. A l'exception des femmes blanches qui se contentent d'avoir le mauvais rôle, tout le casting est intéressant. En particulier le personnage joué par Fassbender qui révulse autant qu'il captive. J'ai d'ailleurs limite l'impression que l'acteur bénéficie presque d'un privilège d'ancienneté auprès de McQueen, car son rôle éclipse tout le reste.
__________________
Lockoss > T'as suivi la cérémonie en direct ? Je suis encore dégoûté que DiCaprio n'ait pas eu l'Oscar. Je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais idéale d'enfin le récompenser. Mais au final, je me suis dit que ce film n'était peut-être pas le bon pour être primé. Les histoires fortes telles que Dallas Buyers Club et 12 Years A Slave ont été vivement soutenues en comparaison. The Wolf of Wall Street est vraiment une histoire et un film énorme à mes yeux, mais l'académie n'a peut-être pas souhaité accorder plus de crédit aux mésaventures de Belfort. Autrement, je ne peux pas comprendre que le film soit parti sans une seule statuette.
Gravity : Super réalisation, super bande originale, super duo. Je ne vois pas quoi redire sur ce film. Je l'ai surtout apprécié dans la mesure où je me suis dit que c'était vraiment un blockbuster digne de ce nom et comme on n'en voit plus beaucoup. Les effets spéciaux ne comblent pas leur manque de réalisme par l'abondance et la démesure, puis il y a un véritable sentiment d'aventure qui se dégage du film selon moi. J'avais vraiment l'impression de suivre une épopée haletante.
Est-ce-que tu l'as vu en 3D avec l'équipement adéquat? Je vais me prendre la version Ultime Edition pour voir si sans cette fameuse 3D le film a un intérêt. Comme je l'avais dit sur ce topic, on oublie vite ce scénario minimaliste tant la réalisation et l'immersion sont indéniables.
D'habitude je suis hermétique aux films diffusés en 3D, à part un mal de yeux et une image sombre et parfois flou je ne trouve rien d'alléchant. Vu les retours positifs sur Gravity et notamment sur sa 3D je me suis immédiatement précipité avec mes lunettes(j'envisageais déjà à aller le voir mais en séance normale).
Citation:
Lockoss > T'as suivi la cérémonie en direct ? Je suis encore dégoûté que DiCaprio n'ait pas eu l'Oscar. Je me suis dit que c'était l'occasion ou jamais idéale d'enfin le récompenser.
Idem je suis dégoûté...
J'ai un peu suivi mais pas entièrement.
J'ai vu Gravity dans une version classique et je ne suis pas particulièrement curieux quant à la version 3D. La 3D me gênait plus qu'autre chose avec les quelques films que j'ai vu dans ce support.
Des pirates somaliens prennent d'assaut un tanker américain, l'équipage tente alors de survivre a cette situation de crise, tiré d'événements réels
mon avis...
A voir au moins une fois...
Le film bénéficie d'une mise en scène sans fioriture, ici pas d'effet de style spectaculaires, ni de vision artistique particulière, le film est résolument sérieux, ce qui au vu du sujet, mérite d'être salué.
Mais le tout fonctionne très bien, le film réussi a mettre l'accent sur la tension et le jeu d'acteur de Tom Hanks est une fois de plus extrêmement juste.
En effet on est plongé au cœur des évènements, tant du coté des Pirates qui sont tout sauf de dangereux professionnels et se lancent dans une entreprise aux risques inconsidérés, que du coté de l'équipage et la panique qui règne (a juste titre) a la vue de leurs assaillants.
S'installe alors, une guerre d'usure psychologique, entre le capitaine et le chef des pirates, duel ou chacun éssai de tirer le meilleur parti de cette situation désespérée.
J'usqu'au moment fatidique ou le valeureux capitaine accepte d'être otage afin de garantir la survie de son équipage s'ensuit alors un long chapitre, ou ce dernier est en captivité et ce qui m'amène au principal reproche que j'aurai a faire ici...
c'est long !
C'est voulu, cette interminable tension, mais on en ressort fatigués.
j'ai été conquis par "Let It Go" (précision : j'ai maté en VO). J'ignore ce qu'il y a dans cette chanson, mais dès le refrain j'ai compris tout l'enthousiasme autour de cette seule chanson.
S'il y a bien une chose qu'on doit retenir de ce Disney c'est évidemment cette chanson (perso j'ai adoré la VF) ! Je dis pas que le film est moyen, je l'ai trouvé très bon et si Disney reste dans cette optique, on a toutes les chances d'assister à un nouvel âge d'or de leur part.
Citation:
Gravity
Masterpiece ! J'ai pratiquement aucun reproche à lui faire non plus, si le scénario m'a beaucoup ému que dire d'autre pour le reste !
Citation:
Vu les retours positifs sur Gravity et notamment sur sa 3D je me suis immédiatement précipité avec mes lunettes (j'envisageais déjà à aller le voir mais en séance normale).
La 3D est plutôt sympa mais c'est surtout sa qualité sonore qui m'a agréablement surpris, notamment en salle dont le rendu est franchement excellent, le revoir en DVD dans le salon me chagrine un peu.
Citation:
12 Years A Slave
Ou 12 ans au club med ^^
Sympathique et choquant à souhait mais j'ai été gêné par certains points tout au long du film, notamment le fait qu'on a vraiment pas l'impression qu'il a vécu cet enfer pendant 12 ans.
Citation:
Capitaine Phillips.
le film réussi a mettre l'accent sur la tension et le jeu d'acteur de Tom Hanks est une fois de plus extrêmement juste.
C'est aussi comme ça que je vois les choses, la tension est palpable et est parfaitement maîtrisée, on suit avec attention l'état mental du capitaine qui décroît doucement mais sûrement jusqu'à l'explosion, le tout jouer avec brio par Tom Hanks (comme d'habitude).
Un bon film en somme mais je ne pense pas le revoir non plus.
Mulholland Drive
Grosse claque, il me tarde de le revoir pour décortiquer tout ça :)
Une claque visuelle, une bouffée d'air frais dans cet air vicié du ciné US 2013.
Vraiment j'ai trouvé tout bien dans ce film, il y a une vrai identité visuelle, de magnifiques ralentis qui pour une fois servent vraiment le scénar, scénar qui lui est simple mais diablement efficace, je ne me suis pas ennuyé une seconde.
Et oui ce film surpasse de loin le nanar Stallonien des 90's
Si vous n'avez pas vu DREDD et que vous voulez voir quelque chose de nouveau Foncez.
Bon, je l'ai vu, mission accomplie !... et très franchement, c'est vrai que ça vaut le détour !
attention ! méga spoil sur le film▼▲
Tout d'abord, j'ai été surpris par la violence extrême du film : les gerbes de sang, les têtes qui explosent sous les impacts de balles, les corps qui font "splotch !" quand ils atterrissent après leur chute libre, l'image furtive du dépeçage...etc...bref, pas mal de ces séquences m'ont arraché une moue de dégoût. Un film à ne pas montrer à n'importe qui.
Passées ces "surprises", je dois avouer que ce film a du chien. Les ralentis sont franchement jouissifs et très esthétiques. Le scénario sans être d'une grande originalité (2 juges devant survivre dans un milieu hostile), tient en haleine. Les scènes d'action sont rythmées, brutales et spectaculaires ('tain, le passage du feu d'artifice de sulfateuses qui pulvérisent tout un étage, wahou !).
Karl Urban est juste parfait dans le rôle de ce juge sans émotion, flegmatique et glacial. Mention spéciale également à la baronne de la drogue, Mama, (dont j'ai oublié le nom d'actrice. Toujours est-il qu'elle dans Game of Thrones et 300) fascinante de brutalité et de cruauté.
Les seules critiques que j'émettrais c'est le rôle de la recrue Anderson dont le rôle et le don psychique qu'elle possède sont, à mon sens, sous-exploités et aussi le fait que ce soit une sorte de huis-clos. J'aurais bien aimé avoir plus d'open-world, déambuler dans les différents quartiers sinistrés de la Mega-City.
Bref, c'est quand même un bon film devant lequel j'ai passé un très bon moment.
Tim Burton revisite l'oeuvre de James Whale avec Edward aux mains d'argent. Cette sorte de Frankenstein possède une détermination plus évoluée et des motivations moins floues bien qu'il en reste une création tout aussi inachevée, timide, fragile et crédule.
Ce film transpire de poésie et de beauté implacable, Johnny Depp parvient à rendre son personnage attendrissant au travers de son jeu.
Un conte moderne sur la différence, saisissant et marquant.
'Margin Call' est un pur film, aux frontières du chef d'oeuvre presque au même titre que 'Wall Street'.
Certes, ca se la pète un peu en réalisation sensée expliquée les tenants et aboutissants de la finance mondiale mais outre ce semblant d'explication du krach de 2007-08, ce n'est qu'une partie de l'iceberg (c'est bien plus complexe et il y a plus de critères pertinents explicatifs que cela).
Après, rien que pour le casting et Spacey en tête, ca vaut le coup!
Mouais enfin c'est pas terrible mais c'est pas non plus horrible.
""On monte! On est dans un ascenseur!"" Ahahah^^
Bon aller sincèrement 2/20 pour les deux blagues qui valent le coup, c'est tout.
Argo : Une réalisation irréprochable et une histoire en or pour le cinéma. Tout se concentre sur la fameuse extraction, ce qui devrait rendre le reste du film relativement vide. Mais ils réussissent à maintenir la tension du début à la fin.
Je n'emploierais pas mieux qu'irréprochable pour la réalisation et je pourrais presque qualifier le jeu d'Affleck d'inerte ou fadasse. Mais j'ai plutôt envie de dire modeste. Tout ce film me renvoie une impression d'humilité et la volonté de retranscrire les événements de façon honnête. J'ai vraiment aimé.
Frozen : Je trouve qu'il n'entre pas dans les standards de Disney en matière d'identité,... de magie. Mais je l'ai quand même trouvé très bon. Le fait qu'ils s'amusent des conventions pour ce genre d'histoires m'a suffit et comme tous les millions de fans de moins de 10 ans, j'ai été conquis par "Let It Go" (précision : j'ai maté en VO). J'ignore ce qu'il y a dans cette chanson, mais dès le refrain j'ai compris tout l'enthousiasme autour de cette seule chanson.
Gravity : Super réalisation, super bande originale, super duo. Je ne vois pas quoi redire sur ce film. Je l'ai surtout apprécié dans la mesure où je me suis dit que c'était vraiment un blockbuster digne de ce nom et comme on n'en voit plus beaucoup. Les effets spéciaux ne comblent pas leur manque de réalisme par l'abondance et la démesure, puis il y a un véritable sentiment d'aventure qui se dégage du film selon moi. J'avais vraiment l'impression de suivre une épopée haletante.
12 Years A Slave : Deux heures d'apnée. J'étais un brin sceptique avant de le voir. J'aurais parié que McQueen avait fait un film pour le moins réussi, mais j'aurais pas été étonné que le film ne me parle pas une seconde. Des films sur la traite des noirs, j'ai l'impression d'en avoir bouffé plus jeune et j'ai eu peur d'un autre documentaire suintant le misérabilisme. C'est pourquoi je trouve le film excellent.
La violence et les détails en tous genre sur la condition des esclaves sont suffisamment bien gérés pour qu'on ne soit pas anesthésié à la moitié du film. On ressent vraiment une gradation au film des événements. Puis l'idée de plus raconter le film à travers les maîtres de plantation qu'à travers Solomon est géniale. Les personnages sont entiers, dépeints avec humanité. A l'exception des femmes blanches qui se contentent d'avoir le mauvais rôle, tout le casting est intéressant. En particulier le personnage joué par Fassbender qui révulse autant qu'il captive. J'ai d'ailleurs limite l'impression que l'acteur bénéficie presque d'un privilège d'ancienneté auprès de McQueen, car son rôle éclipse tout le reste.
__________________
Lockoss > T'as suivi la cérémonie en direct ? Je suis encore dégoûté que DiCaprio n'ait pas eu l'Oscar. Je me suis dit que c'était l'occasion
ou jamaisidéale d'enfin le récompenser. Mais au final, je me suis dit que ce film n'était peut-être pas le bon pour être primé. Les histoires fortes telles que Dallas Buyers Club et 12 Years A Slave ont été vivement soutenues en comparaison. The Wolf of Wall Street est vraiment une histoire et un film énorme à mes yeux, mais l'académie n'a peut-être pas souhaité accorder plus de crédit aux mésaventures de Belfort. Autrement, je ne peux pas comprendre que le film soit parti sans une seule statuette.Est-ce-que tu l'as vu en 3D avec l'équipement adéquat? Je vais me prendre la version Ultime Edition pour voir si sans cette fameuse 3D le film a un intérêt. Comme je l'avais dit sur ce topic, on oublie vite ce scénario minimaliste tant la réalisation et l'immersion sont indéniables.
D'habitude je suis hermétique aux films diffusés en 3D, à part un mal de yeux et une image sombre et parfois flou je ne trouve rien d'alléchant. Vu les retours positifs sur Gravity et notamment sur sa 3D je me suis immédiatement précipité avec mes lunettes(j'envisageais déjà à aller le voir mais en séance normale).
Idem je suis dégoûté...
J'ai un peu suivi mais pas entièrement.
J'ai vu Gravity dans une version classique et je ne suis pas particulièrement curieux quant à la version 3D. La 3D me gênait plus qu'autre chose avec les quelques films que j'ai vu dans ce support.
Capitaine Phillips.
Des pirates somaliens prennent d'assaut un tanker américain, l'équipage tente alors de survivre a cette situation de crise, tiré d'événements réels
mon avis...
A voir au moins une fois...
Le film bénéficie d'une mise en scène sans fioriture, ici pas d'effet de style spectaculaires, ni de vision artistique particulière, le film est résolument sérieux, ce qui au vu du sujet, mérite d'être salué.
Mais le tout fonctionne très bien, le film réussi a mettre l'accent sur la tension et le jeu d'acteur de Tom Hanks est une fois de plus extrêmement juste.
En effet on est plongé au cœur des évènements, tant du coté des Pirates qui sont tout sauf de dangereux professionnels et se lancent dans une entreprise aux risques inconsidérés, que du coté de l'équipage et la panique qui règne (a juste titre) a la vue de leurs assaillants.
S'installe alors, une guerre d'usure psychologique, entre le capitaine et le chef des pirates, duel ou chacun éssai de tirer le meilleur parti de cette situation désespérée.
J'usqu'au moment fatidique ou le valeureux capitaine accepte d'être otage afin de garantir la survie de son équipage s'ensuit alors un long chapitre, ou ce dernier est en captivité et ce qui m'amène au principal reproche que j'aurai a faire ici...
c'est long !
C'est voulu, cette interminable tension, mais on en ressort fatigués.
Le jeu vidéo est-t'il un art ?
Non, c'est l'art qui est un jeu.
Playlist spotify funk pour soirée chill:
https://open.spotify.com/playlist/43X0D7Gyzj7zVqI1S5v9ug?si=3dbd3ec35e1047af
S'il y a bien une chose qu'on doit retenir de ce Disney c'est évidemment cette chanson (perso j'ai adoré la VF) ! Je dis pas que le film est moyen, je l'ai trouvé très bon et si Disney reste dans cette optique, on a toutes les chances d'assister à un nouvel âge d'or de leur part.
Masterpiece ! J'ai pratiquement aucun reproche à lui faire non plus, si le scénario m'a beaucoup ému que dire d'autre pour le reste !
La 3D est plutôt sympa mais c'est surtout sa qualité sonore qui m'a agréablement surpris, notamment en salle dont le rendu est franchement excellent, le revoir en DVD dans le salon me chagrine un peu.
Ou 12 ans au club med ^^
Sympathique et choquant à souhait mais j'ai été gêné par certains points tout au long du film, notamment le fait qu'on a vraiment pas l'impression qu'il a vécu cet enfer pendant 12 ans.
C'est aussi comme ça que je vois les choses, la tension est palpable et est parfaitement maîtrisée, on suit avec attention l'état mental du capitaine qui décroît doucement mais sûrement jusqu'à l'explosion, le tout jouer avec brio par Tom Hanks (comme d'habitude).
Un bon film en somme mais je ne pense pas le revoir non plus.
Mulholland Drive
Grosse claque, il me tarde de le revoir pour décortiquer tout ça :)
Bon, je l'ai vu, mission accomplie !... et très franchement, c'est vrai que ça vaut le détour !
Edward aux mains d'argent
Tim Burton revisite l'oeuvre de James Whale avec Edward aux mains d'argent. Cette sorte de Frankenstein possède une détermination plus évoluée et des motivations moins floues bien qu'il en reste une création tout aussi inachevée, timide, fragile et crédule.
Ce film transpire de poésie et de beauté implacable, Johnny Depp parvient à rendre son personnage attendrissant au travers de son jeu.
Un conte moderne sur la différence, saisissant et marquant.