Je me sens obligé de répondre une dernière fois. Je suis en effet un individu totalement rationnel.
Citation:
D'où tu sors ça ?
De là :
Citation:
Alors ce que je vais dire n'est pas politiquement correct mais tant pis : certes l'État a généralement un rôle majeur dans la production de misère. Mais il n'y a pas forcément que cela. Un individu ne se définit pas uniquement par des "superstructures". Il est possible que ce soit l'individu lui-même qui ait contribué à se mettre dans cette situation. Je ne dis pas que c'est toujours le cas.
Certes je l'ai dit sans le louvoiement de rigueur.
Citation:
Permet moi de rectifier ta présentation bizarre : il n'y a pas de "pays libéraux" mais il y a seulement des pays plus ou moins libéraux, de façon relative, et dépendant des domaines. Globalement, l'Éthiopie est plus libérale que la Corée du Nord, mais la France est plus libérale que l'Éthiopie, mais le Japon est plus libéral que la France, et enfin la Suisse est plus libérale que le Japon. Et ce qu'on peut constater dans le temps et dans l'espace, c'est que par exemple plus un pays est libéral économiquement parlant, plus il est riche ou a une forte croissance. Et au contraire, moins il l'est, et plus il est pauvre ou s'appauvrit. (Et on peut toujours faire plus libéral que la Suisse.)
Ce qui est un joli truisme. Mais contestable. Etats, marchés et sociétés fonctionnent avec des dynamiques propres et interdépendantes. Imputer la richesse (qui est du reste une construction) au libéralisme, c’est nier par exemple que les USA ont une politique protectionniste (via la monnaie), la crise de 1929 (on a vu ce que ça a donné l’autorégulation par la concurrence…), le New Deal , les 30 glorieuses ; plus récemment, la spéculation sur les matières premières ou la crise de 2008.
Citation:
Ce texte est malheureusement un tissu d'idioties.
Comment ça ? Exemple ? Vas-y explique. (Oui je fais du Gio, mais tu m'avais déjà déçu avec le coup du frère de Polanyi que t'as du chopper rapidement sur un forum).
Citation:
L’intérêt général" est une illusion. Seuls les individus et non la société ont une volonté, des désirs, des besoins, des intérêts et seuls les individus agissent et font des choix, par exemple celui de consommer ou non certains biens ou services. La diversité des besoins, des préférences et des choix propres à chaque individu implique que chacun a des intérêts différents. Il n’existe aucun "intérêt général" qui serait commun à tous sans exception, ou qui pourrait être défini par une agrégation cohérente des différents intérêts individuels. Dans les faits, "l’intérêt général" est ce que la loi ou un juge considèrent comme tel. Or, dans ce cas, bien sûr, il ne s’agit plus "d’intérêt général" mais bien de l’opinion personnelle de quelqu’un, liée le plus souvent à ses intérêts privés. La preuve que "l’intérêt général" n’existe pas, c’est bien qu’il faille l’imposer aux gens par la force de la loi.
Tout est question de perspective, de niveau d’observation. Juste une analyse (de Keynes), il est rationnel pour un individu d’épargner, sauf qu’à terme cela entraîne une baisse de la consommation, donc une baisse de la production, donc une baisse du revenu, donc une baisse de l’épargne. L’individu est alors contraint de limiter sa propre volonté ? Pourtant il ne nuit pas directement à quelqu’un. Des exemples comme ça t’en as à l’infini. Par ailleurs, l'intérêt général n'existe pas en effet en tant "qu'intérêt commun à tous sans exception". Parce qu’il est le fruit de compromis permanents, de contradictions, de politiques, de visions de société, de perspectives différentes, de droits, etc.
Citation:
Dans les faits, "l’intérêt général" est ce que la loi ou un juge considèrent comme tel
Ce qui est faux par omission. C'est aussi une finalité. C'est peut-être un biais de raisonnement propre aux justnaturalistes, enclins justement au gouvernement des juges à partir des droits naturels. Re Edit : je précise que ceci est un troll.
Citation:
Bin si. Tu peux présenter l'État et le marché comme deux institutions, mais tu ne peux pas nier leur différence fondamentale qui est que le marché (on va dire le marché libre) est un phénomène naturel où les individus agissent dans le cadre de consentements mutuels sans usage de la force, et l'État qui constitue le pur produit de l'émergence de la violence dans les sociétés humaines, et qui se maintient par l'usage de la force.
C’est dans la nature humaine d’échanger, peut-être, mais c’est très insuffisant et partial pour expliquer et légitimer (ou non) les dynamiques propres au Marché; et aux marchés, aux acteurs sur ces marchés, etc. L’Etat, par ailleurs, a lui-même le souci de limiter l’arbitraire et l’usage de la force (n’en déplaise à Yoda), à plus forte raison dans le droit (libertés publiques , Etat de droit, etc).
"Certaines personnes ont contribués eux-même à se mettre dans une situation difficile mais l'État y est pour beaucoup"
=
"les pauvres méritent leur condition"
Comme caricature et simplification outrancière, on peut difficilement faire mieux. C'est bien la peine de tenir un discours nuancé quand on voit qu'il en ressort.
D'autant qu'étant moi-même pauvre, tu risques pas de me faire le coup du nanti qui méprise les pauvres.
Lasc a écrit:
Ce qui est un joli truisme. Mais contestable.
Ah, il faut que tu choisisse entre les deux. Soit c'est évident, soit c'est contestable, mais les deux ensemble, c'est pas possible.
Lasc a écrit:
Imputer la richesse (qui est du reste une construction) au libéralisme
La richesse est une construction ? Tu m'en diras tant.
Lasc a écrit:
c’est nier par exemple que les USA ont une politique protectionniste (via la monnaie), la crise de 1929 (on a vu ce que ça a donné l’autorégulation par la concurrence…), le New Deal , les 30 glorieuses ; plus récemment, la spéculation sur les matières premières ou la crise de 2008.
• Personne ne nie que les USA mènent des politiques protectionnistes dans certains domaines. So, what ?
• La crise de 29, à l'instar de la crise de 2008 ne sont pas des crises d'excès de libéralisme, mais des crises dût à des excès d'interventionnisme. (Jouer avec la monnaie, le crédit et les taux d'intérêts, c'est paaaaaas bien.)
• Il n'a jamais été réellement prouvé que le New Deal a résolu la crise de 29. Beaucoup d'économistes s'accordent à dire qu'elle l'a prolongé. Et quand bien même cela aurait marché, cela ne pouvait être le cas qu'à très court terme.
• Les Trente glorieuses :
Se sont faites en dépit de la politique et pas grâce à elle.
L'État était malgré tout moins présent dans l'économie qu'aujourd'hui.
La période des trente glorieuses est très ambivalente. Si les taux de croissance affichés sont effectivement impressionnants, cette croissance repose sur un déséquilibre qu'elle va payer cher : l'inflation. On ne peut pas porter un jugement équilibré sur la croissance des trente glorieuses si on isole cette croissance du contexte historique dans laquelle s'insère cette période : elle suit la seconde guerre mondiale et finit dans la stagflation. Ainsi il ne faut pas réfléchir sur les trente glorieuses sans tenir compte du fait qu'elles débouchent sur une crise économique profonde qui n'a fait que révéler les déséquilibres sur lesquels reposait la croissance de cette période.
• Concernant la spéculation : le spéculateur gagne de l'argent quand il gagne son pari et perd de l'argent quand il perd son pari, donc il fait coller le cours officiel à la meilleure estimation possible de la valeur de l'action. Après bien sûr les humains peuvent se tromper, mais ça évite bien des désillusions. Ce qui peut fausser les cours, c'est la création monétaire disproportionnée que font les banques centrales. Cela se transforme inéluctablement en inflation de telle ou telle valeur.
Les hausses des cours des matières premières existent réellement, celles-ci sont tout à fait logique quand on s'amuse à inonder les marchés de billets (Vive Keynes !), il ne faut pas s'étonner que ces billets aillent être investis sur les cours des matières premières, ce qui se traduit par une hausse des prix dans l'alimentaire tôt ou tard.
Bref, tu déroules tes exemples comme si c'était des évidences, alors qu'il n'en est rien.
Bien sûr que l'on peut trouver sur certains points et dans certaines situations des défaillances des conséquences de la liberté, mais il n'en reste pas moins que la tendance générale reste toujours vrai : plus il y a de liberté, plus il y a de développement humain. (J'aimerais bien que ce soit un truisme.)
Mais personne n'a dit que le libéralisme amenait un monde parfait tout beau avec des bisounours qui s'embrassent partout.
"Les socialistes, élevés dans l’idéologie, ne peuvent concevoir qu’il existe d’autres formes d’activité intellectuelle. Ils débusquent partout cette systématisation abstraite et moralisatrice qui les habite et les soutient. Ils croient que toutes les doctrines qui les critiquent copient la leur en se bornant à l’inverser et qu’elles promettent, comme la leur, la perfection absolue, mais simplement par des voies différentes.
Si, par exemple, un libéral dit à un socialiste : « A l’usage, le marché semble être un moins mauvais moyen d’allocation des ressources que la répartition autoritaire et planifiée », le socialiste répond aussitôt : « Le marché ne résout pas tous les problèmes. » Certes ! Qui a jamais soutenu pareille ânerie ? Mais, comme le socialisme, lui, a été conçu dans l’illusion de résoudre tous les problèmes, ses partisans prêtent à leurs contradicteurs la même prétention. Or tout le monde n’est pas mégalomane, heureusement. Le libéralisme n’a jamais eu l’ambition de bâtir une société parfaite. Il se contente de comparer les diverses sociétés qui existent ou ont existé et de retenir les leçons à tirer de l’étude de celles qui fonctionnent ou ont fonctionné le moins mal."
Jean-François Revel
Lasc a écrit:
Tout est question de perspective, de niveau d’observation. Juste une analyse (de Keynes), il est rationnel pour un individu d’épargner, sauf qu’à terme cela entraîne une baisse de la consommation, donc une baisse de la production, donc une baisse du revenu, donc une baisse de l’épargne. L’individu est alors contraint de limiter sa propre volonté ? Pourtant il ne nuit pas directement à quelqu’un. Des exemples comme ça t’en as à l’infini.
Et donc la solution c'est la dépense publique, la planche à billet et la réglementation, c'est bien connu. Ah le keynésianisme, cette merveilleuse théorie économique qui prétend que pour faire de bonnes récoltes, il est nécessaire de bouffer les semences avant même de les avoir mises en terre et qu’il suffit ensuite d’emprunter à son voisin qui, lui, a semé en temps et en heure de quoi se nourrir.
Marx avait au moins une qualité : il n'était pas keynésien.
D'abord tu mélanges un peu tout. Le libéralisme et le capitalisme ce n'est pas tout à fait la même chose. Le libéralisme repose sur la liberté individuelle. Et sur un marché libre, personne n'est obligé d'épargner.
Il n'y a pas de "contrainte à la volonté", chacun est libre d'épargner s'il le veut, ou de consommer s'il le veut.
Ensuite, je connais Keynes figure toi, et c'est effectivement de la merde en barre. Le virus économique de notre époque. En France on s'amuse à multiplier les "plans de relances" (par la consommation) à chaque fois qu'il y a un problème, et cela n'a jamais rien résolu. Ou bien cela règle partiellement quelques problèmes à très court termes en créant parallèlement de plus gros soucis à long terme. (Comme par exemple une giga dette publique.) Bref cette solution proposée par Keynes, le "multiplicateur", n'a jamais prouvé son efficacité dans les faits, et son absurdité a été démontré par nombre d'économistes, comme par exemple Murray Rothbard dans cet extrait de Man, Economy and State.
L'épargne ne disparaît pas du circuit économique, bien au contraire elle est investie (au moment opportun déterminé par le marché) et permet la croissance future. L'investissement et l'innovation, qui sont les seuls vecteurs d'accroissement de la productivité nécessitent l'épargne. Ne pas décourager l'épargne est le moyen de stimuler la croissance économique et d'améliorer le niveau de vie à long terme. La seule "relance" possible est la relance par l'épargne. Il ne faut pas non plus "encourager" l'épargne, mais simplement supprimer tous les obstacles qui freinent sa formation.
C'est un peu comme si tu m'avais dit "Oui mais n'oublie pas que Marx a dit..." sauf que les théories de Marx, on le sait, ont l'apparence du bon sens mais n'ont jamais marchés nul part parce qu'elles nient une multitudes de variables et de paramètres. (Comme toutes les théories qui supposent qu'on peut régler les problèmes par le haut.) Keynes c'est pareil. Et il confond l'épargne et la thésaurisation.
Voir aussi du côté du sophisme de la vitre cassée chez Bastiat. (Réfutation du keynésianisme dès le XIXe...il faut savoir que Keynes était totalement inculte en matière de littérature économique...)
Lasc a écrit:
Comment ça ? Exemple ? Vas-y explique.
Je regrette de devoir me défiler, mais il y a tellement d'idioties (à commencer par le titre, qui invoque quelque chose qui n'existe pas) que cela me prendrait un temps fou de tout reprendre ligne par ligne. Je ne crois pas avoir le temps et l'envie pour l'instant. Et là niveau pavé ce serait hardcore. Mais bon il y a des bouquins hein sinon.
Lasc a écrit:
Oui je fais du Gio, mais tu m'avais déjà déçu avec le coup du frère de Polanyi que t'as du chopper rapidement sur un forum
Tu te déçois tout seul en focalisant sur le truc anecdotique dans ma réponse.
Lasc a écrit:
Ce qui est faux par omission. C'est aussi une finalité.
Tu peux être plus clair stp ? Qu'est ce qui est une finalité ?
Lasc a écrit:
C'est peut-être un biais de raisonnement propre aux justnaturalistes, enclins justement au gouvernement des juges à partir des droits naturels. Re Edit : je précise que ceci est un troll.
Merci de cette précision.
Lasc a écrit:
C’est dans la nature humaine d’échanger, peut-être, mais c’est très insuffisant et partial pour expliquer et légitimer (ou non) les dynamiques propres au Marché; et aux marchés, aux acteurs sur ces marchés, etc.
Pour expliquer ce n'est pas suffisant (mais personne n'a dit ça) mais pour légitimer, c'est déjà une bonne base.
Lasc a écrit:
L’Etat, par ailleurs, a lui-même le souci de limiter l’arbitraire et l’usage de la force (n’en déplaise à Yoda), à plus forte raison dans le droit (libertés publiques , Etat de droit, etc).
Si l'État ne s'occupait que de cela et de rien d'autre, ce serait déjà bien, mais on est loin. Reste ensuite à savoir si dans cette optique (qui est déjà beaucoup plus réduite que celles qui consistent à réglementer les échanges par exemple) il est le meilleur instrument, ou si d'autres solutions sont possibles, par les individus volontaires.
Mais là ce n'est plus un débat libéralisme vs antilibéralisme, c'est un débat libéralisme classique vs libertarianisme.
"Certaines personnes ont contribués eux-même à se mettre dans une situation difficile mais l'État y est pour beaucoup"
=
"les pauvres méritent leur condition"
Comme caricature et simplification outrancière, on peut difficilement faire mieux. C'est bien la peine de tenir un discours nuancé quand on voit qu'il en ressort.
Pardon mais j'avais évacué la seconde assertion en te faisant remarquer juste avant tu ne semblais pas croire en la démocratie. C'est un amalgame volontaire-propagandiste-crypto-socio-bolchévique. Et comme tu ânonnes en permanence les mêmes arguments libertariens, mon esprit étriqué a tout simplement fini par zapper la grande nuance d'analyse. Pour le reste, c'est quand même l'idée de la responsabilité individuelle, donc parler de mérite n'est pas totalement outrancier.
Pardon mais j'avais évacué la seconde assertion en te faisant remarquer juste avant tu ne semblais pas croire en la démocratie.
Et le rapport ?
Lasc a écrit:
Et comme tu ânonnes en permanence les mêmes arguments libertariens...
Je ne fais que répondre à tes remarques, c'est toi qui m'amène sur ce terrain. Et tu ânonnes en permanence les mêmes arguments socialistes.
Lasc a écrit:
...mon esprit étriqué a tout simplement fini par zapper la grande nuance d'analyse.
Et le rapport ?
Lasc a écrit:
Pour le reste, c'est quand même l'idée de la responsabilité individuelle, donc parler de mérite n'est pas totalement outrancier.
Sais-tu ce que c'est que la responsabilité ?
La responsabilité ce n'est pas mériter tout ce qui nous arrive, c'est assumer les conséquences de nos propres actes.
Il y a une fois de plus une nuance qui t'échappe.
La responsabilité ce n'est pas mériter tout ce qui nous arrive, c'est assumer les conséquences de nos propres actes.
D'un côté si tu es responsable de tes actes, tu mérite forcément ce qui t'arrive, peu importe les conséquences.
Mais dans l'ensemble, je suis assez d'accord avec toi.
D'un côté si tu es responsable de tes actes, tu mérite forcément ce qui t'arrive, peu importe les conséquences.
Ce qui t'arrive n'est pas nécessairement lié à tes propres actes. (Si tu te fais agresser...)
Mais autant faire en sorte que ce soit le plus le cas possible.
Ce qui t'arrive n'est pas nécessairement lié à tes propres actes. (Si tu te fais agresser...)
Oui logique, et encore heureux je dois dire que tout ce qui nous arrive n'est pas lié qu'à nos propres actes, car a part les agressions, des gens peuvent t'apporter des choses dans la vie par leurs propres actes, qui sont nécessaire au bonheur et qui sans sa ne donnerait pas grand chose au sens de la vie.
entre pensé et être il y a une sacré différence
: LIVE
Cogito ergo sum. :p
Génération Mega Drive
Je me sens obligé de répondre une dernière fois. Je suis en effet un individu totalement rationnel.
De là :
Certes je l'ai dit sans le louvoiement de rigueur.
Ce qui est un joli truisme. Mais contestable. Etats, marchés et sociétés fonctionnent avec des dynamiques propres et interdépendantes. Imputer la richesse (qui est du reste une construction) au libéralisme, c’est nier par exemple que les USA ont une politique protectionniste (via la monnaie), la crise de 1929 (on a vu ce que ça a donné l’autorégulation par la concurrence…), le New Deal , les 30 glorieuses ; plus récemment, la spéculation sur les matières premières ou la crise de 2008.
Comment ça ? Exemple ? Vas-y explique. (Oui je fais du Gio, mais tu m'avais déjà déçu avec le coup du frère de Polanyi que t'as du chopper rapidement sur un forum).
Tout est question de perspective, de niveau d’observation. Juste une analyse (de Keynes), il est rationnel pour un individu d’épargner, sauf qu’à terme cela entraîne une baisse de la consommation, donc une baisse de la production, donc une baisse du revenu, donc une baisse de l’épargne. L’individu est alors contraint de limiter sa propre volonté ? Pourtant il ne nuit pas directement à quelqu’un. Des exemples comme ça t’en as à l’infini. Par ailleurs, l'intérêt général n'existe pas en effet en tant "qu'intérêt commun à tous sans exception". Parce qu’il est le fruit de compromis permanents, de contradictions, de politiques, de visions de société, de perspectives différentes, de droits, etc.
Ce qui est faux par omission. C'est aussi une finalité. C'est peut-être un biais de raisonnement propre aux justnaturalistes, enclins justement au gouvernement des juges à partir des droits naturels. Re Edit : je précise que ceci est un troll.
C’est dans la nature humaine d’échanger, peut-être, mais c’est très insuffisant et partial pour expliquer et légitimer (ou non) les dynamiques propres au Marché; et aux marchés, aux acteurs sur ces marchés, etc. L’Etat, par ailleurs, a lui-même le souci de limiter l’arbitraire et l’usage de la force (n’en déplaise à Yoda), à plus forte raison dans le droit (libertés publiques , Etat de droit, etc).
C'est bien ce que je pensais.
Donc :
"Certaines personnes ont contribués eux-même à se mettre dans une situation difficile mais l'État y est pour beaucoup"
=
"les pauvres méritent leur condition"
Comme caricature et simplification outrancière, on peut difficilement faire mieux. C'est bien la peine de tenir un discours nuancé quand on voit qu'il en ressort.
D'autant qu'étant moi-même pauvre, tu risques pas de me faire le coup du nanti qui méprise les pauvres.
• La crise de 29, à l'instar de la crise de 2008 ne sont pas des crises d'excès de libéralisme, mais des crises dût à des excès d'interventionnisme. (Jouer avec la monnaie, le crédit et les taux d'intérêts, c'est paaaaaas bien.)
• Il n'a jamais été réellement prouvé que le New Deal a résolu la crise de 29. Beaucoup d'économistes s'accordent à dire qu'elle l'a prolongé. Et quand bien même cela aurait marché, cela ne pouvait être le cas qu'à très court terme.
• Les Trente glorieuses :
• Concernant la spéculation : le spéculateur gagne de l'argent quand il gagne son pari et perd de l'argent quand il perd son pari, donc il fait coller le cours officiel à la meilleure estimation possible de la valeur de l'action. Après bien sûr les humains peuvent se tromper, mais ça évite bien des désillusions. Ce qui peut fausser les cours, c'est la création monétaire disproportionnée que font les banques centrales. Cela se transforme inéluctablement en inflation de telle ou telle valeur.
Les hausses des cours des matières premières existent réellement, celles-ci sont tout à fait logique quand on s'amuse à inonder les marchés de billets (Vive Keynes !), il ne faut pas s'étonner que ces billets aillent être investis sur les cours des matières premières, ce qui se traduit par une hausse des prix dans l'alimentaire tôt ou tard.
Bref, tu déroules tes exemples comme si c'était des évidences, alors qu'il n'en est rien.
Bien sûr que l'on peut trouver sur certains points et dans certaines situations des défaillances des conséquences de la liberté, mais il n'en reste pas moins que la tendance générale reste toujours vrai : plus il y a de liberté, plus il y a de développement humain. (J'aimerais bien que ce soit un truisme.)
Mais personne n'a dit que le libéralisme amenait un monde parfait tout beau avec des bisounours qui s'embrassent partout.
"Les socialistes, élevés dans l’idéologie, ne peuvent concevoir qu’il existe d’autres formes d’activité intellectuelle. Ils débusquent partout cette systématisation abstraite et moralisatrice qui les habite et les soutient. Ils croient que toutes les doctrines qui les critiquent copient la leur en se bornant à l’inverser et qu’elles promettent, comme la leur, la perfection absolue, mais simplement par des voies différentes.
Si, par exemple, un libéral dit à un socialiste : « A l’usage, le marché semble être un moins mauvais moyen d’allocation des ressources que la répartition autoritaire et planifiée », le socialiste répond aussitôt : « Le marché ne résout pas tous les problèmes. » Certes ! Qui a jamais soutenu pareille ânerie ? Mais, comme le socialisme, lui, a été conçu dans l’illusion de résoudre tous les problèmes, ses partisans prêtent à leurs contradicteurs la même prétention. Or tout le monde n’est pas mégalomane, heureusement. Le libéralisme n’a jamais eu l’ambition de bâtir une société parfaite. Il se contente de comparer les diverses sociétés qui existent ou ont existé et de retenir les leçons à tirer de l’étude de celles qui fonctionnent ou ont fonctionné le moins mal."
Jean-François Revel
Marx avait au moins une qualité : il n'était pas keynésien.
D'abord tu mélanges un peu tout. Le libéralisme et le capitalisme ce n'est pas tout à fait la même chose. Le libéralisme repose sur la liberté individuelle. Et sur un marché libre, personne n'est obligé d'épargner.
Il n'y a pas de "contrainte à la volonté", chacun est libre d'épargner s'il le veut, ou de consommer s'il le veut.
Ensuite, je connais Keynes figure toi, et c'est effectivement de la merde en barre. Le virus économique de notre époque. En France on s'amuse à multiplier les "plans de relances" (par la consommation) à chaque fois qu'il y a un problème, et cela n'a jamais rien résolu. Ou bien cela règle partiellement quelques problèmes à très court termes en créant parallèlement de plus gros soucis à long terme. (Comme par exemple une giga dette publique.) Bref cette solution proposée par Keynes, le "multiplicateur", n'a jamais prouvé son efficacité dans les faits, et son absurdité a été démontré par nombre d'économistes, comme par exemple Murray Rothbard dans cet extrait de Man, Economy and State.
L'épargne ne disparaît pas du circuit économique, bien au contraire elle est investie (au moment opportun déterminé par le marché) et permet la croissance future. L'investissement et l'innovation, qui sont les seuls vecteurs d'accroissement de la productivité nécessitent l'épargne. Ne pas décourager l'épargne est le moyen de stimuler la croissance économique et d'améliorer le niveau de vie à long terme. La seule "relance" possible est la relance par l'épargne. Il ne faut pas non plus "encourager" l'épargne, mais simplement supprimer tous les obstacles qui freinent sa formation.
C'est un peu comme si tu m'avais dit "Oui mais n'oublie pas que Marx a dit..." sauf que les théories de Marx, on le sait, ont l'apparence du bon sens mais n'ont jamais marchés nul part parce qu'elles nient une multitudes de variables et de paramètres. (Comme toutes les théories qui supposent qu'on peut régler les problèmes par le haut.) Keynes c'est pareil. Et il confond l'épargne et la thésaurisation.
Voir aussi du côté du sophisme de la vitre cassée chez Bastiat. (Réfutation du keynésianisme dès le XIXe...il faut savoir que Keynes était totalement inculte en matière de littérature économique...)
Mais là ce n'est plus un débat libéralisme vs antilibéralisme, c'est un débat libéralisme classique vs libertarianisme.
Génération Mega Drive
Pardon mais j'avais évacué la seconde assertion en te faisant remarquer juste avant tu ne semblais pas croire en la démocratie. C'est un amalgame volontaire-propagandiste-crypto-socio-bolchévique. Et comme tu ânonnes en permanence les mêmes arguments libertariens, mon esprit étriqué a tout simplement fini par zapper la grande nuance d'analyse. Pour le reste, c'est quand même l'idée de la responsabilité individuelle, donc parler de mérite n'est pas totalement outrancier.
Ah, finalement c'était pas ta dernière réponse.
La responsabilité ce n'est pas mériter tout ce qui nous arrive, c'est assumer les conséquences de nos propres actes.
Il y a une fois de plus une nuance qui t'échappe.
Génération Mega Drive
D'un côté si tu es responsable de tes actes, tu mérite forcément ce qui t'arrive, peu importe les conséquences.
Mais dans l'ensemble, je suis assez d'accord avec toi.
Mais autant faire en sorte que ce soit le plus le cas possible.
Génération Mega Drive
Oui logique, et encore heureux je dois dire que tout ce qui nous arrive n'est pas lié qu'à nos propres actes, car a part les agressions, des gens peuvent t'apporter des choses dans la vie par leurs propres actes, qui sont nécessaire au bonheur et qui sans sa ne donnerait pas grand chose au sens de la vie.
Pour ceux qui ont un peut de culture :
regalez vous :