A Plague Tale : Innocence (11/11)
La fin de l'épopée A Plague Tale : Innocence
La fin de l'épopée A Plague Tale : Innocence
Nouvelle épopée sur A Plague Tale : Innocence
Seconde partie de l'épopée A Plague Tale : Innocence
3ème partie de l'épopée A Plague Tale : Innocence
4ème partie de l'épopée A Plague Tale : Innocence
5ème partie de l'épopée A Plague Tale : Innocence
52 Commentaires
La réussite du jeu est de plusieurs ordres. Tout d'abord, il évacue quasiment d'emblée les considérations purement historiques et telluriques. Une fois débarrassé volontairement de la cohérence qu'aurait imposé l'exercice du réalisme, le studio Asobo déploie d'excellentes idées qui se muent en trouvailles visuelles.
Les rats, funestes symboles craints jusqu'à l'hystérie lors des premières apparitions moyenâgeuses de la peste étaient alors personnifiés avec l'étendue des connaissances d'antan comme l'origine du mal vivant. La cause de tous les mots. Nos architectes bordelais en prennent bonne note et agissent intelligemment alors qu'il aurait été si facile de s'encrer dans le tout-venant. Ici, les rats ne sont pas des organismes vivants mais une véritable masse informe, rampante, glissante, tourbillonnante, presque aqueuse. Une telle logique d'art surréaliste permet à l'œuvre de se développer avec une grande élégance, un peu comme si Del Toro et Burton rencontraient l'absurdité de Dalí et les peintures noires de Goya. Le succès est total et le pari entièrement rempli. Les deux personnages déambulent dans des environnements tant et si beaux que même la noirceur semble capable d'illuminer l'espace. Tel un soleil noir, les tableaux qui nous sont proposés impressionnent durablement et marquent la rétine, le Hooper fait bien d'insister sur ce point.
En sus, outre la prouesse d'une technique pure très rarement prise à défaut (le nombre de rats affiché à l'écran et les graphismes sont de formidables exemples), c'est une profonde atmosphère qui se dégage du jeu, un cachet authentique comme estampant l'art vidéoludique de sa propre marque. Le tout beigné dans un éclairage merveilleux et une direction artistique à tomber et servi par une musique impeccable et parfaitement dans le ton. Il s'agit probablement de la plus grande maestria de l'aventure. Voyager au centre de paysages dans lesquels les joueurs ont rarement eu la possibilité d'évoluer, très détaillés, parfois pour peu de temps mais d'une forte richesse, force le respect.
Au-delà, il y avait ce qui semblait être le ciment du récit, à savoir l'émotion. Cette dernière sera finalement très peu exploitée. Une originalité de plus ? Même s'il est possible de témoigner d'une plus grande froideur que prévu, cette mise à l'écart du lyrisme émotionnel renforce l'aspect dépaysant de l'ensemble et s'axe sur le voyage. Il s'agit plus encore d'une aventure au pays des contes que d'un drame historique dépouillé. L'aspect onirique n'était-il pourtant pas présent sous nos yeux dès le titre : "A Plague Tale" ?
Le gameplay, lui aussi, n'est pas dénué d'intérêt et parvient tant bien que mal à se sortir de son impasse auto induite par sa modalité de base de jeu indépendant mais destiné au succès. Le parcours est régulièrement rythmé par l'octroi de nouvelles capacités pour interagir (surtout sur les rats) et s'étoffe progressivement. Il faut dire qu'envisager tout le bourbier avec une seule fronde aurait pu être légèrement redondant ! En outre, il y aura des facultés pour passer ou dézinguer les gardes et les bons gros ratanas.
Si les idées sont systématiquement bonnes, le jeu reste cependant étrangement à la marge, flottant, comme emprisonné dans sa propre application et reste étonnamment sage. Peut-être aurait-il mieux valu être encore plus disruptif dans l'ambition du projet et moins scolaire. Il n'en demeure pas moins que pour un jeu inaugural de ce type, c'est assez prodigieux. Le scénario s'oriente de plus en plus vers le fantastique avec une certaine maîtrise et parvient à conjuguer mystère et lisibilité. Les personnages sont, quand à eux, attachants et leurs doublages très réussis.
Le défaut majeur du jeu semble être son rattachement à un certain académisme, certes léger, mais qui sclérose un tant soit peu l'œuvre. Ne pouvant se départir totalement du craft, loots et des idées de gameplay impliquant le combat (notamment par vagues de mobs) émoussées. Avec encore plus d'audace, ces orfèvres auraient pu accoucher d'un chef-d'œuvre.
Court mais puissant et moins linéaire que prévu, cette expérience unique est une nouvelle preuve de la place de la France dans la conception vidéoludique et il faut remercier pour cela le studio pour cette belle aventure gorgée de virtuosité. Parfois, l'illusion que le titre provient des États-Unis ou du Japon est totale. Et c'est accompagné d'un Hooper en grande forme que nous nous abandonnons dans les entrailles de ce labyrinthe obscur mais enivrant. Il aura bien approché (et maîtrisé) la bête ! Merci à lui pour cette merveilleuse idée d'épopée rafraichissante, une riche découverte.
Enfin, en creux, les développeurs, français d'autant plus, paraissent utiliser le fléau de la peste comme superbe vecteur métaphorique des épidémies, critiquant l'acte de l'inquisition qui oublie que son véritable ennemi est la peste noire. Ils s'adonnent à une transposition à l'image inédite de Camus et de son visionnaire ouvrage éponyme de ce mal, faisant résonner sa pensée légendaire : « Quand une guerre éclate, les gens disent : "Ça ne durera pas, c'est trop bête." Et sans doute une guerre est certainement trop bête, mais cela ne l'empêche pas de durer. La bêtise insiste toujours, on s’en apercevrait si l’on ne pensait pas toujours à soi. Nos concitoyens à cet égard étaient comme tout le monde, ils pensaient à eux-mêmes, autrement dit ils étaient humanistes : ils ne croyaient pas aux fléaux. Le fléau n’est pas à la mesure de l’homme, on se dit donc que le fléau est irréel, c’est un mauvais rêve qui va passer. Mais il ne passe pas toujours et, de mauvais rêve en mauvais rêve, ce sont les hommes qui passent [...] »
Lorsque le jeu est sorti, j'étais plus que sceptique, je me suis dit "encore un jeu d'escorte de môme dans lequel on va faire de la simulation de courte échelle". Et finalement après avoir entendu toutes les bonnes critiques (dont la conclusion de cette épopée), et ayant envie d'un jeu court et linéaire après m'être farci Death Stranding, je me suis laissé tenter. Et j'ai été très agréablement surpris! Au final ce jeu double A a complètement éclipsé Death Stranding pour moi.
Je suis entièrement d'accord avec le Hooper, ce qui fait la force du jeu, c'est pas tellement sa narration, correcte sans plus (avec en plus des aspects un peu farfelus et anachroniques) c'est la variété des décors (sublimes) et des situations. Le gameplay est basique,mais malgré tout, il s'étoffe tout au long du jeu. Tu refais jamais vraiment la même chose, on est loin d'un Uncharted 4 qui répète ses phases d'escalade et nous fait toujours pousser les mêmes caisses.J'avoue que je m'attendais pas à ça d'un jeu comme ça.Je suis bien content d'avoir attendu de me le faire moi-même avant de mater l'épopée car j'ai vraiment eu du fun manette en main.
ET autre qualité que le Hooper n'a pas assez soulignée: les musiques d'Olivier Derivière sont fantastiques!
Dans l'ensemble c'est pas mal.
La DA moyennageuse est maitrisée doublée par un très bon visuel.
L'histoire est sympathique mais j'ai toujours eu un problème avec les histoires où on ne voyait quasiment que des enfants et où les adultes sont soient tous méchants ou morts (excepté la mère).
L'OST est sympa mais sans plus.
Faut plutôt prendre ce jeu pour une narration interactive parce qu'au niveau du gameplay on est vite limité je trouve.
Il y a quelques erreurs à souligner quand même :
- déjà le simple fait de devoir ratisser la zone pour pouvoir ramasser des pierres...WTF on devrait en avoir illimité elle a juste à en prendre par terre...
- du coup, les ressources devraient seulement être disponibles sur les cadavres des adversaires.
( comme ça on règle le problème de la fouille d'une pierre deux coups loul)
- les dialogues : ils ne se sont pas assez servis du lexique de l'époque, on aurait dû entendre des insultes comme "puterelle", "boursemolle", "ribaude" mais là on dirait que ça été adapté à la gen d'aujourd'hui...
Sinon Hooper, la prochaine fois que tu voudras jouer à un jeu semi-narratif, je t'invite à jouer à Quantum Break développé par Remedy Entertainment (les mêmes qui ont fait Alan Wake) tu as surement du en entendre parler mais en bref tu joues un mec qui maîtrise le temps, ils ont embauché des vrais acteurs pour le coup (le mec qui joue Littlefinger dans GOT par exemple) et c'est plutôt bien foutu dans l'ensemble.
Mais bon peut être que tu y as déjà joué.
Bonne continuation !
Une épopée plutôt agréable que j'ai attendue de voir le temps de terminer le jeu de mon côté.
Pour ma part, le bilan sera globalement positif, sachant que je m'attendais déjà à être devant un jeu assez restrictif en terme de libertés.
Malgré cela, et c'est un des points qui pourra rebuter, on sent vraiment cette restriction qui peut être source de frustration.
Un autre ( petit ) bémol pour moi concernera les personnages : sans être mal écrit, je trouve qu'ils manquent un poil de profondeur psychologique, on reste un peu à la surface des choses. Par exemple, la rancoeur qu'éprouve Amicia par rapport au fait que toute l'attention de sa mère était accaparée par son frère au cours des années aurait pu être un peu plus creusée et être à l'origine d'une sourde déliquescence de la relation entre elle et Hugo tout au long du jeu. Mais, les créateurs ont fait un autre choix, les deux personnages sont finalement plutôt de bonne composition et ne nourrissent pas de sentiments destructeurs ( d'ailleurs, à aucun moment je n'ai cru qu'Hugo aurait pu faire du mal à sa soeur ). Ce choix est peut-être aussi du au fait qu'ils ont trouvé que l'histoire et les environnements du jeu, la peste, les rats, les exactions de certains individus et les crimes de l'Inquisition, étaient déjà suffisamment dark pour en rajouter ^^.
Autre point négatif à mon sens : un vocabulaire utilisé vraiment trop anachronique par moment, du style "Putain", "Fais chier" ou "J'en ai marre de ces conneries" ^^'.
Les visages sont plutôt réussis, globalement, bien que souffrant d'un certain manque d'expression, ils sont un brin figés mais rien de dramatique non plus.
Niveau points positifs, on a quelques séquences qui font leur petit effet : sentiment de claustrophobie quand on est en sous-sol avec les nuées de rats, le jeu est plutôt facile mais arrive tout de même à nous mettre une certaine pression par moment, la scène imaginée par Amicia quand elle s'évanouit et voit Hugo lui échapper pour rejoindre Nicolas le tout puissamment accompagné musicalement...
L'ambiance musicale, justement, très bon point aussi de ce côté-là, j'ai adoré personnellement ( dans le générique de fin on voit qu'ils ont fait appel à des instruments traditionnels, beaucoup de cordes et des percussions ).
Visuellement, c'est du beau travail : les vieilles pierres, les intérieurs, les éclairages...
Je trouve aussi qu'ils ont bien réussi à varier l'utilisation de la fronde ( merci de n'avoir pas suivie la mode de l'arc et d'avoir pensé à une arme qu'on ne voit pas si souvent dans un jeu ) en multipliant les éléments qu'on peut lancer avec elle ce qui apporte une diversité bienvenue. A cela s'ajoutant la capacité de contrôler les rats, le gameplay est plutôt moins figé que ce à quoi je m'attendais.
Enfin, très bonne surprise que ce boss final, assez original pour le coup et qui utilise de manière assez grandiose ce sur quoi le jeu avait communiqué dès le départ, autrement dit des rats par centaines. Et cette arène, la cathédrale totalement transformée et corrompue à l'image du Grand Inquisiteur, magnifique à voir.
Edit : je le fais rarement, mais je voulais aussi dire un mot sur l'illustration de la jaquette du jeu que je trouve très bonne. Relativement sobre mais parlante, avec cette excellente idée que les rats se confondent avec une partie du vêtement d'Hugo et se détachent peu à peu de celui-ci, cette illustration n'est pas dénuée d'élégance.
Et bien c'était en effet un beau jeu que j'ai apprécié de suivre avec le Hooper.
On regrettera qu'il n'y a pas plus de cinématique expliquant ce qu'est exactement la Morsure qui semblait remonter depuis au moins l'époque des Romains, la Macula, l'origine du sang spécial des De Rune et également plus d'explications sur les plans de Vitalis. Tout cela ne nous est expliqué que partiellement au fur et à mesure de la progression mais sans trop approfondir. Mais là encore peut-être que les développeurs n'avaient plus de budget et de temps et qu'ils devaient condenser… sur ce ce sera un plaisir de connaître les nouveaux jeux à venir de Asobo studio en exclusivité avec toi Hooper!
Vraiment bien le combat contre vitalis
Magnifique ce jeu, merci énormément pour ces vidéos hooper ^w^
Super a bien super cool. Mon compte Youtube suspendu et je ne sais pas pourquoi. 6h15 du matin en train de papoter tranquille sur le chat du Hooper et youtube fait des caprices. Bon et bien je regarde le stream en silence. Fite moi signe sur le chat live si vous avez vu ce message :D
Finalement je n'aurait rien compris à l'histoire du jeu .
Pourquoi Béatrice essai au début du jeux de retarder la macula d'Hugo si après elle l'aide à passer le premier seuil?
Pourquoi les domestique s des de Rune ne se font pas manger par les rats alors que amicia,Béatrice et même Hugo peuvent se faire tuer par ces derniers?
Comment Hugo a fait pour se débarrasser des rats en moins de trois jours et à se débarrasser de leurs nids?
Qu'est il arrivé aux rats blancs que seul Vitalis pouvait contrôler ?
Ceci relève plus du détail qu'autre chose mais comment se fait il que les rats peuvent être occupé à manger un cadavre alors que lors de leurs première apparition ils dévorent le prêtre en deux secondes en ne laissant que les os?
Pourquoi Hugo revient aux châteaux après 1 mois passé avec l'Inquisition? Il me semble quand même que la peste est plus importante que de traquer des hérétiques non? Et puis si Hugo est revenu pour tuer amicia pourquoi change t'il d'avis en 10 secondes?
Je ne comprend pas qu'elles étaient les intentions de vitalis pourquoi cherche t'il à créer une armée de gros ratanas blancs alors qu'il avait Hugo a ses côtés pour contrôler les rats noirs? Cela aurait été beaucoup plus simple car si Hugo se serait débarrasser des rats cela aurait permis à Hugo Comme pour l'Inquisition de se poser en sauveur de la France.
Je ne sais pas si c'est moi qui n'ai pas était assez attentif au cours de cette épopée mais il n'empêche que j'ai vraiment eu du mal avec ce jeux contrairement à Hooper malgré l'histoire je reconnais que les décors sont magnifique et que le gameplay se varie plutôt bien au fur et mesure de la progression.
merci pour l'épopée mon cher Hooper, c'était bien sympa !
J'ai adoré suivre cette épopée.
J'ai adoré l'histoire et le duo Amicia/Hugo.
Chapeau bas pour ce studio qui a pondu une vraie merveille. Du lourd.
Très bonne épopée, j'ai passé un bon moment à suivre ces vidéos.
Jeu un peu court mais vraiment original.
Je suis d'accord avec ton avis final, comme toujours d'ailleurs ;)
Je viens de le finir et je partage à peu près le même avis que toi : e gameplay était un peu limité et le gamedesign plutôt pas mais les compétences que j’ai débloqué ont rendu le jeu très et trop facile. J’ai joué sans aucune aide visuelle et je pense que tu aurais pu le faire. Par contre quelques moments un peu chiants notamment la fin ou la séquence du chariot m’a rendu fou (je devais à chaque fois ramasse à nouveau les trucs par terre) + des énigmes qui n’en sont pas. Le délire des choses à collecter aussi était un peu chiant, j’ai bien fouillé et j’ai pas tout trouvé et surtout, j’ai pas réussi à améliorer à fond mon équipement (il ne m’en manquait qu’une)
L’ambiance par contre est très bonne, on sent bien que c’est la merde + la guerre avec les anglais bah on la ressent !
D’accord avec toi aussi, de très beaux décors (pouvoir en profiter en hdr rajoute un petit plus), le scénario était sympa (avec Vitalis palpatine) mais du mal avec tous les personnages sauf les deux méchants et Amicia, les deux voleurs au langage grossier : ça fait bizarre, et Hugo et Lucas sont pas des persos qui m’ont marqué.
Mais ça fait longtemps que j’avais pas joué à un jeu d’aventure jusqu’au bout.
Malheureusement, j’ai du coup pas suivi l’épopée avec toi et j’espère que la prochaine épopée sera pas un jeu commun :p
Bon, je ne connais le jeu que de ce que j'en aurai vu pendant l'épopée. C'est donc un ressenti, peut-être biaisé au final.
Il n'empêche, j'ai suivi le Hooper du début à la fin et je trouve qu'il s'agissait là d'un très mauvais film (sic!). Quand on mise tout sur l'immersion, donc les environnements, en annihilant toute rejouabilité, il faut une trame qui tienne la route, des rebondissements, du contenu historique avéré ou fictif, bref il faut une narration qui ne soit pas qu'imagée.
Les environnements sont magnifiques, la DA est assurément une réussite qui accompagne le spectateur. Mais un beau décor ou un décor marquant ne remplacera pas une écriture de qualité.
Car finalement c'est quoi l'histoire ? La peste representée par les rats sévit pendant la Guerre de Cent ans tandis que l'Inquisition cherche le fils d'une alchimiste, touché par un mal ancestral qui donnera au grand Inquisiteur un pouvoir surnaturel.
C'est un scénario tout pourri que n'importe quel ado aurait pu écrire. Tout sur la forme et rien sur le fond. Et du coup, cela rejaillit sur des dialogues insipides et hors contexte.
Je craignais une surenchère dans l'horreur mais finalement, grâce ou à cause du Hooper, celle-ci n'eût pas l'effet escompté. Le Hooper joue et teste le gameplay. Il passe donc rapidement certains details morbides et glauques (les paysans éviscérés, les cadavres dépecés, etc.).
Et c'est vraiment dommage car oui il y a du talent, oui il y a une ambiance, oui le gameplay limité s'est enrichi progressivement et oui les rats ont une véritable présence.
Mais enlevez la technique et observez les incohérences et les limites scénaristiques. Que veut l'Inquisition ? Quel rapport entre la peste de Justinien et la grande peste ? Quid du château ? La Peste s'abat sur les villages depuis plusieurs jours pu semaines, pourquoi personne n'en parlait ? Qui tue qui ? L'Inquisition tue-t-elle plus que les rats ? Qu'a fait Hugo pendant un mois avec l'Inquisiteur ?
Au final, tout est assez convenu.
Et malgré les évidentes qualités artistiques de l'oeuvre, c'est quand même assez décevant.
Alors effectivement j'ai constaté que la narration n’était pas parfaite a force de nous faire tourner en bourrique, suffit d'enlever tous les chapitres de (maison d'Alicia, Château, Village d'Inquisiteurs pour se rendre compte qu'il reste pas grand chose en dehors) mais je la trouve sympa globalement, et certaines questions que tu te pose ont une réponse.
Acquérir le pouvoir d'Hugo affin de peser politiquement auprès du Pape. (réponse chapitre de la visite)
Visiblement ce qui était remède a la première est transmissible de génération en génération et le descendant le plus récent est Hugo. (réponse dans le chapitre quand Alicia revient chercher le remède chez elle)
Il sert juste d'un abri reculé et abandonné. (chapitre ou Alicia rencontre Luca)
Parce que c'est tabou, ceux qui ont la peste sont tué pour arrêter le mal, il fallait pas les approcher.
Les inquisiteurs et les villageois non contaminés tue les contaminés.
Les rats tuent pour se nourrir et se faire un nid, contaminés ou pas peu importe.
Les Inquisiteur représente la loi, ils tuent les contaminés et ceux qui s'oppose a leurs idées.
Il apprend a contrôler les rats avec le grand Inquisiteur, (réponse fin de chapitre ou Hugo défend sa mère l'inquisiteur dit "Pas mal mais il lui reste beaucoup de chose a apprendre).
=> T’étais peu attentif visiblement ;)
Alors bon d'accord mais non quand même !
Ben vu la tournure des événements, avec des rats blancs nourris du sang et de la chair de ses ouailles, avec son excommunication qui finalement lui en touche une sans toucher l'autre, avec ses anges blancs purificateurs, je me dis que le Grand Inquisiteur avait des desseins autrement plus ambitieux que celui de peser politiquement sur le Pape. Là, il est dans un autre délire, genre le messie ou l'antéchrist d'une nouvelle ère.
Ben vu que rien n'est coïncidence, que rien n'est le fruit du hasard, je pencherai plus sur une hypothèse un peu moins glorieuse : les alchimistes se sont transmis l'histoire de la peste et de génération en génération, pour prévenir le mal, avaient non seulement conçus des laboratoires et des zones de défense, mais qu'en plus Béatrice aura peut-être elle-même testé les remèdes en se servant de son fils comme cobaye. Hugo n'est pas un élu car visiblement, la question paraît davantage biologique que mystique. Cette hypothèse peut tenir autant la route que la tienne mais ça, on ne le saura jamais.
Ben du coup, le château me paraît assez contemporain de l'action. Au pire, il a été construit peu après l'An Mille. Au mieux, il n'est vieux que de quelques dizaines d'années, un siècle tout au plus. Alors quoi ? Il a été oublié si rapidement ? Genre un complexe gigantesque se situant à une dizaine de kilomètres d'une cité comptant plus d'une vingtaine de milliers d'âmes ? Et puis la vraie question : un simple abri ou un lieu d'expérimentation ? Car, désolé, le système de défense semble avoir été testé, son amélioration est empirique. Ce n'est pas juste un abri reculé et abandonné. Mais encore une fois, pas de réponse.
Ben non, les Pestiférés sont tabous, pas la Peste en elle-même. On fuit la Peste et les Pestiférés. Jamais on ne cherche à les tuer. On part vite, loin et longtemps. C'est le credo. Alors du coup, Amicia qui découvre la Peste qui tue depuis plusieurs semaines, c'est un peu surfait. Enfin quoi, j'y crois pas une seconde. Alors du coup, comment se fait-il qu'ils n'avaient jamais croisé le moindre rat avant d'aller voir ce bon docteur ?
Si je posais la question, c'est parce qu'en fait, hormis les phases de jeu où Amicia précipite les rats sur des gardes (et un cochon et les deux moines du début), ben force est d'avouer que les rats sont en fait plus soft que l'Inquisition. A vrai dire, je m'attendais vu comment le jeu partait, à des scènes de panique en ville avec des foules poursuivies et rattrapés par le flux des rats. En fait, la plupart des horreurs sont le fait de l'Inquisition elle-même. Alors du coup, qui sont les véritables ennemis ? Les rats, l'Inquisition, les rats blancs (des rats pervertis) ou même Hugo avec son regard de psychopathe et même Amicia qui tue une armée à elle-seule ? Le parti de montrer progressivement davantage les atrocités commises par la Guerre et l'Inquisition plutôt que celles faites par les rats pose question.
Ben non, regarde ce que l'Inquisiteur fait de ses sous-fifres : il les sacrifie et ces gardes disent eux-mêmes être prêts à mourir. Alors encore une fois, c'est quoi le but de cette Inquisition. Rien à voir avec l'application de la loi, le délire me semble tout autre. Et les rats eux aussi ont un rôle dépassant le statut de simples rongeurs affamés. Les rats sont-ils le Mal et l'Inquisition est-elle le Bien, une lutte biblique finalement. Les trompettes de Jéricho et dans ce bordel, t'as des mecs qui ont embrassé la cause du Malin.
C'est très Star Wars, tout ce bordel.
Alors si moi je ne suis pas attentif, tu m'as l'air en revanche bien naïf et innocent de ton côté :
Je plaisante !!! Mais en même temps, comme tu le dis, la narration laisse sur la faim.
Salut la communauté. Pour ma part c'est un bon jeu, cocorico de Bordeaux, le jeu parfait n'existe pas Hooper, tant que tu t'es amusé c'est l'essentiel. Après j'attends la suite avec un jeu plus ambitieux. ASOBO STUDIO s'est fait un nom !!!!!
Eh ben... Quelle daube ce jeu (selon moi). Pratiquement tout est mauvais : Gameplay approximatif, IA nulle, langage grossier pour plaire au public adolescent, scriptes à gogo, murs invisibles, bugs de colision, visée automatique sur les ennemis qui t'inflige un gros malus quand deux ennemis se superposent, problèmes de mise en scène (J'en reviens toujours pas dans la partie précédente ou Hooper tue tous les ennemis avec le lance-pierre alors qu'il était censé utiliser les rats, et que du coup l'un des personnages à la fin du combat dit "Ils nous ont bien aidé les rats" ou un truc du genre alors qu'ils n'ont pas été utilisé), fin ratée, appauvrissement de tout ce qui se fait en matière de jeu vidéo. Bon en même temps il est pas plus mauvais que la plupart des jeux de ce genre de ces dernières années, mais à titre d'exemple, un jeu comme Hellblade qui est sensiblement du même type (progression linéaire/scénarisé), proposait au moins un système de combat décent avec parade, esquive, attaque légère/lourde, le minimum quoi. Et Hooper, loin de moi l'idée de défendre The Order 1886 (qui est une duabe au même titre que ce jeu pour moi), mais au moins dans The Order 1886, on joue un minimum. On vise, on tire, on se met à couvert. Là à part sortir le lance pierre et laisser la visée auto locker (péniblement) la tête de l'ennemi et utiliser de temps en temps une fiole pour varier le truc, euh... Non. On est à la limite du non-jeu. Seuls points positifs du jeu quand même parce qu'il y en a quelques uns : Les musiques, magnifiques rien à redire, parfaitement dans l'ambiance. Et les graphismes/décors, encore que, les visages sont pas super bien fait mais la direction artistique est excellente je suis d'accord avec toi là dessus, rien que la cathédrale à la fin l'intérieur c'est ouf. Un gros travail a été fourni là-dessus. Bref, globalement une belle daubasse ce jeu, je hais les jeux comme ça qui pour moi sont un affront au jeu vidéo en le rendant totalement décérébré, laissant le joueur complètement passif, dirigé, pour au final une histoire tout juste intéressante et prévisible. Les développeurs ont déjà prévu tout ce que le joueur devait faire : Attends là, vas y là, attaque là, via les scriptes, bref, une honte pour le jeu vidéo. Désolé pour ceux qui aiment, c'est pas contre vous, mais moi des jeux pareils ça me révolte. Ouais j'suis dure, je sais, ne soyez pas trop vilains il fallait que ça sorte ^^
Pas de commentaire sur l'excellent gameplay sur le dernier boss? ^^