A Plague Tale : Innocence (3/11)
3ème partie de l'épopée A Plague Tale : Innocence
3ème partie de l'épopée A Plague Tale : Innocence
Nouvelle épopée sur A Plague Tale : Innocence
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4ème partie de l'épopée A Plague Tale : Innocence
5ème partie de l'épopée A Plague Tale : Innocence
6ème partie de l'épopée A Plague Tale : Innocence
28 Commentaires
Saleté de ratanas nous obligés a tué un cochon pour passer
Ça va être de l'infiltration avec Hugo pendant tout le jeu ?
Rhoooo Hooper, il est déjà 21h, tu vas pas encore attendre minuit pour sortir le nouvel épisode, pense à nous :p
Salut,
C'est le genre d'expériences que j'adore suivre en let's play. Tout sur le visuel, tout sur le sensoriel, l'égal d'un film horrifique. Une épreuve cinématographique assez éprouvante. La DA est franchement dérangeante, un vrai plongeon dans l'horreur et la putréfaction : mises à mort sanglantes et immédiates, cadavres humains et animaux omniprésents, les rats... On ne respire que lors des phases contemplatives et on replonge, toujours plus bas.
Et c'est justement ce qui me fait peur. La peur d'une surenchère systématique et programmée. Nous n'en sommes même pas au tiers du jeu que nous avons déjà assisté au pire, pense-t-on. Mais comment imaginer les développeurs emprunter un autre chemin pour les chapitres suivants...
Après les charniers, quoi ? Après les dépeçages, quoi ? Les viols ? Les massacres de villageois ? Des enfants dévorés vivant par les rats ?
La DA est excellente, oui.
L'ambiance sonore est extraordinaire, oui.
Mais j'ai l'impression que c'est un très mauvais jeu vidéo au gameplay lambda et limité, un film voyeuriste et sadique type des séries B gore de chez Netflix. Et pourtant je vais continuer à regarder.
Je ne connaissais pas. Je suis l'aventure et la découvre au rythme des mises en ligne. Le dégoût visiblement me fascine. C'est dérangeant.
Il est pas mauvais et sera un jour remplacé, parce que hormis qu'il soit techniquement ouf et que l'immersion soit très bien rendu, effectivement tous le reste est lambda, ça reste une bonne expérience cela dit.
Petite nature :p
Cela n'a rien à voir avec mon inconsistance à pouvoir supporter des situations de stress ou d'horreur dans les jeux vidéos, notamment les Survival Horror. Nous ne parlons peut-être pas des mêmes choses.
Lorsqu'on parle de malaise, j'ai trois jeux qui me viennent imédiatement à l'esprit : Inside, Papers Please et Spec Ops The Line. Les trois m'ont profondément dérangé, voire pour l'un carrément remis en question. Dans les trois, j'étais acteur, soit en tant que témoin soit comme jouant le bourreau, réel ou supposé. Dans les trois, un message. Dans A Plague Tale, l'horreur est spectacle, c'est un tableau. Toujours plus loin, plus fort, plus glauque (en tout cas, de ce que j'en vois jusqu'à présent).
Je sais bien que c'est un choix de narration, l'innocente enfance et la cruauté du monde adulte ou un truc du genre. S'il n'y a aucune réflexion sur la violence du monde qui nous entoure, alors les charniers ne sont qu'un décor et un choix artistique. J'espère me tromper mais ces images ne doivent pas être banalisées et, oui, je crains la surenchère car il n'y a que ça finalement. On verra.
Et pourtant on dirai pas comme ça :p
Le contexte du jeu montrant bien que ces massacres sont horribles, je ne pense pas que quelqu'un ressortira de là en se disant "trop cool la mort" ^^
Ah Doki Doki je l'ai fait, il est gratos sur Steam il me semble. J'étais très intrigué par les commentaires conseillant aux gens psychologiquement sensibles ou fragiles de passer leur chemin. Vu le titre et le visuel on s'attend à une histoire mignonne, légère, le tout aspergé d'eau de rose bien naïve. Donc j'ai tenté le coup et effectivement l'histoire évolue de façon... Inattendue. Bon après je trouve quand même que les avertissements étaient un brin exagérés mais force est de constater que le jeu m'a tout de même marqué puisque j'en garde des souvenirs assez précis.
Pour moi, un simulateur de viol où tu contrôles un prédateur, ça c'est dérangeant (et doit être interdit), un jeu où tu dois ouvrir le feu sur des étudiants dans une école, ça c'est dérangeant (leurs points communs est que ce sont tous de mauvais jeux)
J'ai beaucoup aimé Inside, une super ambiance avec un fond intéressant, je n'ai jamais entendu parler des deux autres donc merci de l'info, Papers Please a l'air très particulier.
La question n'est pas de savoir si les personnes trouvent la mort artistique ou esthétique au point de se dire que "trop cool la mort", mais si cette exposition répétée les désinhibe par rapport à de telles représentations par trop "réalistes". C'est d'autant plus problématique que, le joueur étant spectateur et l'horreur un simple prétexte, une distance s'installe. Et pour briser l'habitude, on surenchérit.
Evidemment, il n'abandonnerait jamais un vrai gamin au milieu de vrais cadavres, même après avoir fini le jeu. Mais dans le jeu, il trouve ça marrant.
Je comprends ce que tu veux dire. Cependant, les jeux vidéos ont toujours eu leurs tabous : la représentation des sexes et de l'acte, le gore, la mort d'enfants, la religion, etc. Ils suivent finalement les codes normatifs de nos sociétés. Ce qui m'intéresserait davantage serait de savoir si ces éléments s'intègrent dans une trame mature mais aussi (et surtout) si le libre-arbitre est de rigueur. Par exemple, dans MW2, dans la scène de l'aéroport, tu as le choix de tirer sur la foule ou non. La scène est choquante et elle provoque, mais justement le joueur n'est pas spectateur et a le choix... de ne pas jouer. Je trouve ça assez pertinent.
Juste pour te dire : dans Spec Ops The Line, tu traverses à un moment
Dans A Plague Tale, tu n'as jamais le choix : sacrifier le cochon c'est la seule option pour sortir, sacrifier un garde, c'est la seule option pour passer. Toujours de la façon la plus gore. Même le père à l'agonie sur son lit de mort, Hooper ne pouvait même pas l'achever. Et pourquoi pas ? Le père était à l'article de la mort et les rats arrivaient. Une mort certaine et possiblement horrible, dévoré vivant. Eh bien non, le jeu n'a soit pas pris cette option en compte car le gameplay dirigiste interdit toute initiative, ou bien les développeurs dans leur délire de l'ambiance n'avait même pensé à cette alternative, ou alors pire encore les développeurs ont défini ce qui est bien et ce qui est mal. Dans tous les cas, il y a un problème.
Tu enlèves le côté horrifique au jeu, que reste-t-il ? Plus grand chose en fait. Ce qui fait que l'expérience apparaît intense, c'est la DA très réussie.
C'est simple, d'une part ce genre de jeu narratif plus ou moins couloiresque ne propose généralement que peu d'interaction avec le décor, d'autre part on rappelle que peu après tu as une cinématique qui précisément n'aurait aucun sens si le vieux était déjà mort... Cinématique qui met précisément l'accent sur ce qui lui arrive alors que les autres personnages sont obligés de se barrer. Donc tolérer la mort du vieux dans le gameplay à coups de fronde de Hooper, ça voulait dire soit ça entraîne un game over (après tout pourquoi pas, surtout qu'il y a des checkpoints à la pelle donc pas pénalisant de recommencer une petite scène), ou alors il aurait fallu intégrer sa mort dans un scénario à embranchements en mettant juste une cinématique un peu alternative pour éviter le non-sens et le côté un peu décalé de la cinématique d'origine en pareil cas.
Bref les devs ne voulaient pas, ils voulaient juste raconter leur histoire à l'intérieur des conventions du jeu d'aventure couloiresque qui font que tu peux te permettre ce genre de non-interaction puisque tous les autres jeux à côté font pareil et que tu ne te feras ainsi pas lyncher par les joueurs pour ta flemme ou ton parti pris.
Voilà, très bonne réponse.
L'immersion est juste excellente. Les musiques sont bien choisis et au bon moment. Les persos sont cohérents, l'histoire promet d'être très bien ficelé. À part le gameplay qui est limité, je ne vois pas le mal d'avoir un gamin, même pas chiant d'ailleurs, juste un enfant qui ne comprends pas tout et qui a des pensés pure. La relation frère et soeur et bien foutue. Un peu tendu, mais Amicia commence à s'attacher à lui et va comprendre pour sa mère.
Moi ca me dérange pas si c'est du vu et revu à partir du mon´ment que ce soit bien fait. Mais comme je disais plus haut, l'immersion me suffit avec une bonne histoire.
La suite :)
Je l'ai fini, pour mon petit verdict, c'est le genre d'expérience vidéo-ludique qu'on ne fait qu'une fois et qui ne brille pas par son gameplay et ses mécaniques, ni par sa narration, mais le sacré travail sur la DA et l'immersion de l'univers mérite que l'on lui accorde un intérêt, car on s'y croirait presque, je kifferai un prochain titre From Software avec la même gueule.
L'univers me parle, donc j'y ai pris du plaisir dans l'ensemble,après soyons francs, il finira comme les autres et sera mis de côté le jour où un prochain fera pareille ou mieux.
Pas convaincu par le jeu.
Ok c'est français, ok la da est pas mal, mais bordel c'est du vu revu rerevu jusqu'a l'indigestion.
Les gardes avec leur repliques quand ils sont douteux qui font pitié.
l'infiltration moisie déjà vu 1 milliard de fois, je distrais je passe, je distrais je passe, je me cache dans les buisssons,...
Le gamin casse bonbon.
Et j'allume la torche pour etre en sécurité, vite vite la torche va s'éteindre je dois atteindre le brasier suivant, l'ia au ras des pâquerettes,...
Des couloirs et des murs invisibles partout.
Je suis le seul a froler l'overdose?
Y'a rien de neuf pour ce qui est du gameplay ou de la progression couloiresque. Là où ça marque beaucoup de points par contre c'est dans l'immersion.
On ne critique pas des jeux comme Limbo ou Indise qui ont pourtant un gameplay très limité. Et si on les aime c'est pour leur ambiance et leur originalité.
Ce jeu, de très loin il ressemble à un last of us, mais de près il n'y a pas de gameplay. Mais pour ce qui est de l'ambiance, de la crédibilité des environnements, du fait qu'on se sente transporté littéralement dans une autre époque, ça fait mouche.
Moi j'ai toujours rêvé de jeux qui soient des reconstitutions réussies d'une époque, sans rien de plus. Ce jeu se rapproche de ce concept.
Oui on voit beaucoup de jeux dans un univers médiéval mais ici c'est le traitement qui en est fait qui est original. Ca mélange réalisme et fantastique ce qui fait mouche chez moi.
Puis les persos qu'on croise (ou qu'on incarne) ont les mentalités du moyen age. Ils sont croyants, y'a des inquisiteurs, la chimie pour eux c'est de la sorcellerie. Enfin habituellement dans un jeu le perso qu'on incarne est omniscient, là non il est lamba pour son époque et ça c'est cool.
À l'image du visage de l'héroïne, cet univers est plein d'aspérités.
*Sauf pour les inquisiteurs.
Parce que le jeu reprend des clichés lancés et propagés par la physique cartésienne, qui a voulu bannir définitivement l'alchimie, l'accusant d'être une pseudo-science pratiqué par des imposteurs et des illuminés, mais à l'époque, ses pratiquants (certains l'ont surement utilisés et interprétés différemment), désireux eux-aussi de comprendre le monde qui les entouraient, l'étudiaient et la pratiquaient comme une science et non comme de la sorcellerie, seule différence, pas les mêmes moyens et les connaissances étaient déjà élevés, l'échec de la transmutation des métaux a juste été une expérimentation raté comme il y'en a eu d'autres.
C'est du déjà-vu, mais ça reste pas mal.
Non ce que tu dis est tout à fait juste, mais il faut essayer simplement de "donner sa chance au jeu" ; il y a du travail, et ce travail a été fait sérieusement et ça se voit, presque à tous les niveaux (je ne dis pas que...).
Il faut saluer l'initiative, et encourager, pour du meilleur a venir : car un tel travail peut vraiment augurer du bon pour le futur, je pense.
Ni plus ni moins :-).
Ce jeu me laisse mitigé il est très soigné visuellement mais est ce que c'est juste cet aspect visuel qui le rend bon ? Le gameplay a l'air limité et dirigiste après la DA rend ce point moins dérangeant même si c'est pas non plus du jamais vu. Bref on va voir la suite.
Mort de rire le moment avec le cochon; Hugo qui arrive à convaincre Hooper de pas éteindre les lampes!