The Evil Within 2 (1/11)

La 3D donne moins la gerbe j'ai l'impression...

Par contre, les trucs incompréhensibles, ça fait longtemps que c'est dépassé pour moi... pas pour la majorité des gens apparemment...

Salut Hooper, je viens de finir ce Evil Within et je peux te confirmer une chose : il est meilleur dans TOUS les points, mais vraiment, le boss de fin, tu verra, sera bien meilleur que le premier.

Par contre !!!! Quand tu dis "mais c'est une imagination Sebastian, c'est pas un humain il est pas vraiment mort" quand tu trouves le mort dans la voiture plein de vers : non. C'est certes une ville imaginé de toutes pièces mais les humains, eux, sont de VRAIS humains. Ils sont tous connectés au STEM, donc si un humain meurt dans le STEM, un humain meurt dans la réalité.

Aussi tu dis qu'on comprends rien, je peux t'assurer (surtout avec nos bagages du premier opus) qu'on comprends absolument TOUT. Perso j'ai tout compris, tout est expliqué donc c'est parfait, bien mieux que dans le premier, après, faudra faire marcher ton instinct de déduction peu commun !!!!^^

Pressé de voir tes autres vidéos, le petit quartier ouvert est vraiment très bien maîtrisé, tu as toujours du contenu, toujours de quoi faire et découvrir, ça donne vraiment envie d'explorer, encore et toujours, on a envie d'y retourner :)

Bref, pressé de connaître ton avis final !!!

On est back dans ce fuc*ing STEM ! Même scénario brumeux que pour le premier opus mais avec, cette fois, une progression plus "compréhensible" en début de jeu qui permet de fonder les bases de ce raisonnement très spécial !
Ici, exit la simplicité narrative d'il y a 3 ans (dans le jeu, comme en IRL) en insérant une "mise en scène" plus travaillée et subtile. Les doublages sont toujours au top et le background semble quand même plus intéressant que pour le premier. Ce travail plus étoffé passe aussi par les graphismes plus élaborés.
Tout comme le relève Hooper, on sent que la sphère vidéo-ludique impose un cahier des charges en terme de progression dramatique en début de jeu, le scénario étant expédié très (trop), rapidement. Par contre, par la suite, l'ambiance oppressante du STEM est bien amenée par une lenteur qui fait glisser l'horreur vers l'éblouissement esthétique de la DA. Il aurai, selon moi, été préférable, une entrée en matière dans le monde "réel" plus approfondie pour donner du corps aux personnages, tellement superficiels qu'ils frôlent la caricature. En amplifiant pendant une bonne demie heure la vie d'ex flic vieillissant et alcoolo (pas très original mais la VF de Sebastian le rend crédible). Puis, par la suite, amener plus rapidement les phases en "monde ouvert" et les phases du gameplay pur.
Petit problème d'équilibre les enfants !
Mais soit, on est dans le bain et ça n'a pas l'air naze du tout. Le scénario toujours aussi kafkaïen et absurde, mais pas incohérent (bah oui on est dans un rêve enfin !). Par contre je me demande si le perso principal a conscience qu'il est dans la matrice ou si il pense qu'il reçoit les ordres de Nicole en vrai. Vu les répliques, il est préférable de penser que notre pote Castellanos a sa pleine capacité cognitive. Mais si il se la joue à la

ça pourrai justifier ses "Mais qu'est-ce qui passe ici" ! Mais on n'est plus a ça près quand même :p Le prétexte du STEM est en effet très facile pour amener des éléments visuels et des situations complètement What the Hell, mais ne me paraît pas justifier de manière houleuse certaines incohérences parce que du coup, les dèvs font ce qu'ils veulent avec ce système. Par contre, là où on pourra s'énerver, c'est si il est usé et abusé de ce système pour parachever le prisme horrifique du jeu en amenant des effets flippants carrément pas justifiés et ultra faciles, au delà de ce qu'a effectué le premier volet (d'une saga qui ne peut pas s'étendre en longueur vu sa matière première). Le survival horror du bouzin serai ici bafoué et ce serai bien dommage.
Mais pour l'instant, l'esthétique semble primer sur le glauque, ce qui varie grandement des autres noms de ce secteur déjà bien fourni, et c'est vraiment pas mal. Il nous faudrait encore plus d'effets stylistiques avec un gameplay étoffé et une mise en scène bien stressante pour un bon survival horror à l'ancienne (c'est possible, ayons seulement foi !)

Pour le Blade Runner 2049, c'est du OMG total, on va évoquer quelques éléments du film sous les bannières "spoiler" donc fuyez pauvres fous si vous n'avez pas vu ce film d’envergure. Quand j'ai vu, il y a quelques années, que le projet d'une suite du chef d'oeuvre monumental de Scott était prévue, et ce, 35 ans après l'original, j'ai d'abord cru à une vaste blague. Comment un cinéaste actuel, aussi talentueux soit-il (même des génies s'en seraient mordu les doigts), aurai pu réussir à retranscrire la puissance plastique et surtout, même dans une mesure infiniment moindre, son ambiance ? Cette atmosphère qui me hérisse tous les poils dès le premier plan, les premières notes du thème de Vangelis, les premiers mots. Ce qui est marrant, c'est que quand Hooper décrivait son rapport à ce film, je me suis rendu compte que j'ai eu exactement le même. Après un premier visionnage frôlant l'incompréhension, on se rend compte après persistance de l'impact émotionnel que procure ce film qui fait parti immédiatement des plus grands de tous les temps. Ridley Scott a révolutionné le genre de la science fiction, qu'il avait déjà transformé avec son phénoménal Alien, 3 ans auparavant. Il faut laisser le temps à ce film d'installer son ambiance. Ici, pas question de jouer sur la facilité de le rythmer à outrance ou de procurer un sentiment artificiel. Tout est métaphorique (à la manière de la série Westworld), tout est à contre sens total des autres blockbusters, et c'est ce qui n'a pas plu à l'époque (pression des producteurs pour retourner des scènes dont la fin, dans une logique plus ouverte, plus grand publique et plus acceptable). Mais le réalisateur, distille avant tout un climat pluvieux et philosophique.

Il est l'un des premiers a baser un film entier sur son monde, son univers palpable et sensationnel, qui est en fait le personnage principal de son métrage. Tout dans ce film est beau, calculé et maîtrisé d'une telle virtuosité que l'on peut se demander comment ne pas remettre en question la qualité de tous les films de science fiction. Tous ces mythes sont phénoménaux car ils osent s'affranchir du carcan habituel (ce film étant même contesté de l'intérieur !) des œuvres d'art, créées pour donner du plaisir immédiat et être comprises du premier coup. Quelle illusion que tout cela et c'est l'aura que dégage cet exceptionnel et rarissime chef d'oeuvre absolu auquel personne ne peut adhérer immédiatement. Bref, le nom de Villeneuve sort du lot pour réaliser peut être le projet de suite le plus inouï de l'histoire du cinéma, et j'ai sauté de joie. Seul ce génie récent qui, lui même applique sa logique de non ouverture au grand public et à la facilité dans quasiment tous ses films. Il n'y eu pas de meilleure idée que de lui confier les clefs de cet univers homérique. Il ne réalise pas une suite, mais embelli le premier film, lui donne du corps et lui déclare son amour et par ce biais, effectue un hommage vibrant au cinéma. Ceci passe tout d'abord par son insertion dans un univers tangible et crédible, que le film de 1982 laissait seulement transpirer, ici, on peut analyser une société où l'écologie est ruinée, tout comme les relations entre les individus (ce qui va arriver en somme en 2049, on est bien parti avec Trump et la numérisation à outrance). Villeneuve nous montre le Los Angeles sous tous les angles comme ce qu'aurai pu filmer Scott dans son film originel avec une grande limitation dans les effets visuels, par une volonté de créer un maximum de décors, comme l'a opéré l'autre réalisateur. DA verticale, bureaux, buildings, barrage, champs de panneaux solaires, zone de décharge industrielle de sinistrés, prennent sens de manière logique et hiérarchisées. C'est le plus gros point fort du film, son esthétique, privilégiée au dépend de l'action facile. La prestation des acteurs est extraordinaire (Gosling, intense comme jamais et l'immense révélation Sylvia Hoeks), le scénario met en valeur le film canonique de manière intelligente. Au final, j'ai ressenti exactement la même chose qu'au sortir de Blade Runner "1", et c'est magnifique. C'est tout ce dont le fan de cet univers que je suis, pouvait rêver, je suis encore choqué de certaines scènes d'une somptuosité rarement égalées. Villeneuve confirme qu'il est un pur génie qui s'affranchit de toutes règles pouvant encadrer les blockbusters actuels. Certaines personnes dans la salles ont dit à la clôture du film "il faudra quand même qu'on m'explique pour la fin" et un autre lui répond "mais quelle fin ?" pour troller le film. Ce genre de réflexions sont l’archétype même de ceux que Denis Villeneuve veut affoler par une oeuvre OVNI et qui confirment qu'il est bien compliqué de nos jours de faire ce genre de cinéma expérimental au risque d'être trouvé long, lent et chiant.
Enfin la musique de Hans Zimmer et Benjamin Wallfisch ajoute à cet hommage monumental, en composant des morceaux tellement hallucinants d'ambiances, qu'ils auraient pu être ceux Vangelis laissés non utilisés il y a 35 ans et réutilisés en 2017. Par exemple ce moment qui a failli me tirer les larmes de 0:40 à 1:40. l'atmosphère a été captée, et ce n'est pas rien. Dans les années 80, on peut avoir tendance à penser que ce genre d'ambiance n'était pas si compliquée à exécuter. Imaginez de nos jours où toute la sphère cinématographique du blockbuster est formatée et où les films ne se réalisent et ne se structurent radicalement pas de la même façon. Sortir de ce cadre préconçu et confortable est de manière quasi-systématique synonyme d'échec commercial. C'est ce qui est en train de se passer ici. Désespérant.

Je suis infiniment désolé d'avoir pondu de pavé absolument indigeste, en plus sous la vidéo pour the Evil Within 2, en espérant qu'elle ne soit pas trop hors sujet, car Hoopy en parle au début. Mais j'espère fondamentalement nuancer certaines critiques mal éclairées sur ce film qui m'a retourné, ému et mis les frissons en salle, comme rarement je les avaient eu dans ma vie, tous moments confondus. Les mots ne sont pas simples à trouver pour décrire des expériences comme celles de Blade Runner et maintenant de sa magnifique suite où 4h ne m'auraient guère gêné. Ainsi que mettre en valeur l'importance de ce genre d’œuvres pour le futur de l'histoire du cinéma à l'heure où abondent les Marvels (même s'ils ne sont pas tous si catastrophiques) et autres Transformers et Fast and Furious que beaucoup absorbent sans le moindre sens critique, et c'est bien le but recherché et tranché par Villeneuve, loin des personnages stéréotypés. En espérant que le Hooper ai vu ce film (attention, tu connais la sentence !) et l'ai apprécié. Le verdict incessamment sous les bons gros pneus ? :p
Mais en ce qui concerne ce genre de personnes qui trollent gratuitement cet art à la photographie légendaire et à l'atmosphère élégiaque, dans les cinémas; ces purs produits de consommation, personne ne les entendra conspuer.

Bon dieu, heureusement que tu nous avais fait le premier en live sinon je pense que ça aurait été impossible de suivre quoique ce soit.

En tout cas on peut dire qu'on est vite dans le vif du sujet, je pensais pas qu'on serai déjà dans le Stem après 5mn de jeu c'est un peu abusé ce raccourci scénaristique. xD

Même si c'est pas encore tout à fait commencé, on sent que ça va être plus punchy que le premier avec l'arme à feu, mais bon rajouter un arbre de compétence et du craft ne veut pas dire que ça va être exceptionnel non plus, à voir...

C'est Silent Hill !

L'une des premières fois que je rate un live mais en excuse je devais me lever tôt pour aller au parc Astérix le lendemain matin :D

..."Sebastian pourquoi tu dis toujours:"qu est ce que c est que ca?, qu est ce que j' fous là? C est quoi c' bordel?!!"
... mais Sebastiaaaan!!!! Tu es dans la matriiiiice, tu devrais l' savoir!!! Alors arrêtes de poser cette question!!!"

Un peu plus tard... à 1'22"25

Ouai d accord ok!!! ils ont tous popé là!!! mais loul!!! La blague... la blague!!!

Bah...Il est toujours dans la matrice la non? :-/

a 51:00 il a pas vu l'oeil geant qui le regarde

4:28 Blade Runner 2049: effectivement, pas du tout pan-pan boom-boom, gros film d'ambiance sur fond d'enquête, j'ai adoré !

Quel enfoiré ce Hooper !

J'avais pas prévu d'acheter TEW2 tout de suite mais quand j'ai vu la rediff live
de publié sur le site je voulais la regarder mais j'me suis dit "Faut que je fasse le jeu avant", du coup j'ai été l'acheter :/

J'ai fait les 2 premiers chapitres, putain le 1er est mou, il se passe rien,
ont avance dans des couloirs, assez pourrie je trouve, dans le premier TEW c'était
pareil sauf qu'il y avait de l'action et c'était beaucoup plus oppressant.

J'espère que le jeu va vite se lancer.

Je trouve la maniabilité du perso moins bonne que dans le premier, il va me falloir
un petit temps d'adaptation.

C'est fou comme ce jeu abuse des références (Last of Us,Resident Evil, Bioshock, Left 4 Dead, Silent Hill... et j'en oublie) dans ses mécaniques ou ses idées sans qu'à aucun moment il ne les dépasse. C'est un maxi best of de tout et il aurait pu sortir y'a dix ans. Après à voir en live ça passe, c'est pas si dégueulasse par contre foutre de l'argent là-dedans non. J'ai du mal à comprendre l’intérêt de cette suite et pourtant je pense que c'est pas une bouse. Oh puis cette animation trop datée.

Avec tout sa obligé j'me re écoute là bande son de Silent Hill du 1 au 4 inoubliable!!!!!
Loul

Marrant je trouve cette partie 1 moins glauque que le debut du 1. En tout cas le premier monstre ma scié xD

Cet univers est trop glauque pour moi. Complètement con ma réaction, j'ai joué a pire pourtant mdr.

Un futur bon survival sera probablement le futur Call of Cthulhu.

Ps : Quel lèche cul cet Archibald :P