Red Dead Redemption 2 (5/13)

Je voulais pas trop regarder cette épopée vu que tu disais que c'était d'la merde dans tes lives postérieurs, à une période où je m'auto-hypé pour ce jeu et maintenant que je l'ai terminé et que j'en suis à ce niveau là de l'histoire sur mon second run en essayant d'explorer au maximum et même d'avoir les médailles d'or sur les missions, je trouve (pour le moment) que tu es plutôt juste sur le jeu finalement.

Il y a un parti pris radical qui donne au jeu des qualités qu'on ne trouvera dans aucun autre et... ben, pareil pour les défauts. En même temps, ces particularités elles sont dans tous les jeux Rockstar que j'ai fait - depuis GTA 3 quoi. Ce qui est le plus déstabilisant c'est la dichotomie entre la liberté qu'on veut rendre la plus poussée possible (quoique ça restera toujours relatif) dans l'univers le plus immersif et la rigidité cinématographique des missions - big up aux missions d'infiltrations qui auraient pu être super sympa si on avait pas un échec dés qu'on se fait chopper...

la preuve de la débilité des missions strictes : je dois vendre une peau de couguar au boucher de strawberry mais je bouscule un piéton et du coup le boucher m'agresse et je le mets ko et je fais comment moi alors ??? on se dit on va à un autre boucher et tu te prends un échec sortie de zone pfff ridicule

M'enfin ?! Qu'est-ce que j'ai dit ?! Mais ?! Môomaaaaaaaan !!!

Je retourne à "mon" (snifou) topikouu :P !

Je suis toute tristesse....

Ootoyteoooo !!! (dans ton pseudo, ya toooooy :P !)

Pourquoi tant de haine ! Mais, j'aime bin RDR2 moi !

Je parlais plus en profondeur..... ! ou pas ?!

:_-)

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Ootoyteoo, Katakuri, Pang Tong, Umbasa, vous venez quand à la maison ^^ !?! Allez !!!

Je vais vous dire, moi, quel problème à ce jeu (racontons à la va vite, un peu n'importe quoi ^^) :

"le tout (illusion d'un tout, grâce à la trame scénaristique, aux personnages, à leurs caractères, histoires personnelles et communes, etc.) n'est pas la somme des parties", même lorsque l'on te magnifie chaque partie de la manière la plus sublimée qui soit !

RDR2 fait tout pour déjouer ce principe. Il y arrive pour ceux qui se prêtent au....jeu (pas la même notion du "jeu" à ce niveau...? à méditer) de faire "tout", de faire "corps" avec lui.

La question du film interactif (ou pas) est intéressante à ce niveau d'ailleurs : où se situe la focale, les fondements/fondations de ce "jeu": sont elles plutôt extrinsèques, intrinsèques...? Encore une fois, les deux mon capitaine :-) !?

Je n'en suis pas si sûr.

Est-ce que je fais vivre l'aventure que je veux (vivre) au personnage ? Est-ce le personnage qui me fait vivre une aventure, qui sera la sienne ? Est-ce une aventure qui se partage (on me dira, c'est le partage, etc. etc.).

On en revient d'ailleurs à cette distinction anglaise entre le "game" et le "play"...

Mais attention, à un moment donné, lorsque le game prend une tournure où tu deviens le "jouet" du personnage que tu crois incarner (et que tu contrôles...? non ?), c'est Rockstar qui joue avec ses joueurs, ce ne sont plus les joueurs qui jouent aux jeux de Rockstar (qui ne sont plus tout à fait des jeux, vous l'aurez compris...).

Preuve à l'appui : le........GAME-PLAY ! C'est la seule chose qu'ils peuvent pas........ : et à ce niveau, NINTENDO sont infiniment plus honnêtes et artistes ! (ils t'enfument avec leurs...............gadgets, eux !!! Loul : le tout et les parties, vous dis-je !^^ !)

...En vérité, la maniabilité est "abominable" (ou vraiment pas de bonne facture) précisément parce qu'au fond, les liens qui tissent le joueur au personnage sont....factices ! Même si l'emballage est waouuuuuuuuh ^^. A ce niveau, le silence de Link est plus fédérateur (au sens même du gameplay, n'est-ce pas) que tout ce que l'on peut ta raconter en veux-tu en voilà d'intrigues, d'ascenseurs émotionnels, de "révélations", etc.