Celeste (1/7)

Cette "épopée" a l'air absolument délicieuse !
Hooper redonne à ce style de jeux leurs lettres de noblesse et c'est complètement énorme. Ses vidéos épopées sur Super Meat Boy font parties de ses meilleures vidéos ever donc ça promet !
En fait, il aurait dû appeler le perso principal Maïté ! (D'ailleurs le doublage du Hoopy ressemble à une mutation de celui qu'il avait pondu pour Ghirahim donc ça n'inspire rien de bon et c'est génial ! Ses doublages sont hilarants sérieux, on dirait on sociopathe de haut niveau qui essaye de lire une histoire à des enfants pour les endormir en ne sachant pas comment s'y prendre, c'est énorme, et ce, au grand dam du Chaton qui doit s'arracher tous ses gros poils ! :p)
Le jeu semble surfer, en effet, sur la vague (de facilité) de l'air du renouveau avec l'ancien, à savoir du pixeland post Minecraft (puisque que ça marche...). Les musiques sont vraiment sympa et surtout la difficulté fait terriblement plaisir en 2018. Merci à ces artisans des studios indés qui nous servent encore quelques rations de cette espèce en voie d'extinction plus qu'imminente. On retrouve l’exigence d'un bon vieux die and retry à l'ancienne ! Bien cool aussi, toujours à la manière d'un SMB, les morts ne pénalisent pas trop car on repop sur le même tableau super rapidement, juste ce qu'il fallait pour ce jeu quoi ! Pas mal pour l'instant avec de bonnes trouvailles de concept de gameplay (au poil comme SMB, c'est exactement ce qu'il faut) comme les "blob" à traverser en dash ou les méchants touts vilains qui suivent le perso principal après le coup du miroir. On sent une grande influence (un grand pompage ?) sur SMB et le retour du Dark Mario de Super Mario Galaxy (il est trop Dark) pour la dernière mécanique intéressante.
Évidemment pour 20 boules, il ne faut pas être trop regardant sur le scénario mais c'est vrai que SMB avait une véritable et superbe DA personnelle alors que celle de ce jeu est assez quelconque, c'est dommage mais l'idée de gravir la montagne est bonne. Mais l'aspect assez singulier qui tranche un peu avec la masse, est son système de narration et ses niveaux "labyrinthiques" qui "dérangent" un peu au début, comparé à la vivacité requise d'un jeu de ce genre, mais lui forgent, au final, un certain cachet.
Le contenu in game importe ici plus que le visuel, pourquoi pas, c'est en effet, l'essentiel et le cœur d'un jeu.
Ce qui est très étonnant, c'est que malgré les critiques qui veulent le Hooper lent et aveugle, il montre encore une fois qu'il a la pleine capacité pour maîtriser particulièrement des jeux hard, il se débrouille pour l'instant vachement bien (no joke).
En tout cas, bien content que l'Ours nous propose ce jeu et essaye de chopper un maximum de fraises des bons gros bois. Ce Celeste promet, s'il continue ainsi crescendo en difficulté, non seulement d'être un bon jeu vidéo, mais, encore plus important, de figurer instantanément parmi les plus gros pétages de câblito de Notre Ourson, avec entre autres, son mal de doigt, et ainsi donc, de ses meilleurs vidéos. Le lien de causalité est vite trouvé ! :p