Horizon : Forbidden West | A l'ouest, rien de nouveau, finalement. Par Noël Malware | le 14 février 2022 | Modifié le 15 février 2022
Avez-vous vu les signes, avez-vous entendu la prophétie des anciens ? « Tous les cinq ans, quand le jeu vidéo sera en danger, une étoile se lèvera au deuxième mois. Suivez-la. Elle annonce la venue du messie. Apportez or, myrrhe et encens car, avec la venue de l'horizon, vient celle de la nouvelle aube. » Voilà. La prophétie est accomplie à nouveau. Vivement le messie, vivement Elden Ring après Breath of the Wild, dont Horizon semble, encore une fois, être l'étoile du berger.
J'annonce : je vais être un peu sec. Pourtant, Horizon : Forbidden West, la suite de Zero Dawn, n'est pas un mauvais jeu. Je pense qu'il plaira sans souci à ceux qui ont aimé le premier épisode. L'histoire est chouette et facilement accessible dès le début pour raccrocher les wagons si, comme moi, vous aviez laissé tomber le grand-frère au bout de quelques dizaines d'heures, sans en garder un souvenir ni désagréable ni impérissable. Mille ans avant les événements du premier opus, un entrepreneur dans le style d'Elon Musk a sévèrement déconné en essayant de construire une armée de robots autorépliquants. Il y a eu un bug, les robots sont devenus hors de contrôle. Rapidement, tous les gens un peu intelligents se sont rendu compte que l'humanité était foutue. Coup de bol, une autre scientifique, Elisabeth Sobeck (qui a bossé avec le faux Elon Musk, mais on s'en fout) avait un peu anticipé le truc en réfléchissant à une intelligence artificielle capable de soigner la planète et de recréer l'être humain en cas de désastre majeur : Gaïa. Tout le monde s'est mis au boulot pour terminer Gaïa et ses huit intelligences artificielles subordonnées, et nous voilà, mille ans plus tard, alors que tout s'est presque passé comme prévu : les oiseaux gazouillent, les rivières clapotent et l'herbe verte donne envie de se rouler dedans et de s'embrasser fougueusement en écoutant du Michel Fugain.
Les mystères de l'Ouest prohibé. Tout s'est presque passé comme prévu, et c'est le presque qui est important : Elon Musk, toujours lui (« je déteste ce type », nous dit l'héroïne dans un éclair de lucidité) a quand même pris soin d'effacer l'une des intelligences artificielles avant la mise en route, précisément celle qui était chargée d'enseigner aux être humains ce qui était arrivé à leurs ancêtres. Des tribus orphelines se retrouvent donc, mille ans plus tard, à repeupler la Terre au milieu de robots en forme d'animaux et de dinosaures créés par Gaïa, sans bien comprendre leur origine, ni qui sont les constructeurs de toutes ces ruines, gratte-ciel et routes qu'on trouve un peu partout. Deuxième point : 17 ans avant les événements du premier jeu, un signal venu de l'espace a fait vriller l'une des intelligences de Gaïa, qui a préféré s'autodétruire plutôt que de prendre le risque de faire du mal aux êtres humains. Depuis, les robots-animaux sont devenus fous, ils ont arrêté de brouter paisiblement et se montrent assez taquins dès qu'on fait l'erreur de passer dans leur territoire. D'où venait ce signal ? Peut-on réparer Gaïa ? Est-ce que les rastas blancs gagnent à la fin ? C'est la réponse à toutes ces questions que Horizon : Forbidden West propose de découvrir.
Citation:
C'est toujours un monde ouvert, très grand, trop grand même pour son propre bien.
Le faire à repasser. Le pitch me plaît : c'est de la bonne science-fiction, tout à fait convenable et crédible (dans les limites de la science-fiction) et le jeu regorge, jusqu'à en dégueuler, de bouts de textes, d'hologrammes et d'enregistrements pour mieux comprendre les moindres détails de l'histoire. Rien à dire du côté du monde d'Horizon, donc : c'est solide, beaucoup plus que l'écriture qui repose sur des personnages caricaturaux au possible, une héroïne aussi charismatique que Christine Boutin et des lignes de dialogues qui se bornent à dire l'information en y mettant le moins d'émotion possible. J'aurais vraiment voulu poursuivre et tout savoir de ce nouvel Horizon mais, malheureusement, comme son aîné, au bout de quarante heures de jeu, je me vois contraint de laisser tomber, parce que je n'ai pas que ça à faire. Je n'ai pas que ça à faire de jouer à un jeu qui, dans sa structure, n'a pas évolué depuis 2017. C'est toujours un monde ouvert, très grand, trop grand même pour son propre bien, toujours aussi caillouteux avant sa deuxième moitié, où il faut monter sur des tours (ici des grandes machines, ce qui était original en 2017, mais beaucoup moins marquant aujourd'hui) pour débloquer des dizaines de points d'interrogation sur la carte, points d'interrogation qui seront autant de camps d'ennemis à vider, de zones de chasse à réussir, d’arènes de combat à terminer ou de tours à escalader. Pas que ça à faire de ramasser le loot, toujours le même, qui déborde sans aucune raison dans chaque centimètre carré du jeu. Pas que ça à faire d'accomplir les milliers de petits services qui consistent, neuf fois sur dix, à chasser une machine pour récupérer un élément qui sera vendu à un PNJ.
Attention dino danger. Horizon : Forbidden West a un autre élément que son scénario à faire valoir : ses machines et robots, qui sont les vraies stars du jeu. On vous en propose ici une quarantaine, plus ou moins grandes, ce qui représente un bon total, à cela près qu'on retombe finalement tout le temps sur les mêmes. Ce n'est pas très grave : elles sont belles, elles s'affrontent différemment, ont des points faibles qu'il faut viser et des tonnes d'animations. Les combats, souvent anecdotiques et un peu bordéliques, savent néanmoins se faire rudes et épiques quand il le faut. Cela dit, il reste cette impression que j'aurais pu voir toutes ces machines et m'amuser autant sur un jeu beaucoup plus resserré, plutôt que d'avoir à combattre chacune d'entre elles des centaines de fois
La folie des grandeurs. Je comprends mieux la prise de parole du directeur du studio qui s'est senti trahi quand Dying Light 2 a fait sa communication sur ses 500 heures de jeu. Alors que le monde entier se foutait de sa gueule, il n'y a eu que Guerilla Games pour enchérir en disant : « Eh bah nous, c'est encore plus. » Oui, effectivement, Horizon 2 est grand, et même beaucoup trop grand, finalement, pour ne pas avoir l'impression de perdre son temps à faire des activités annexes ou de passer à côté d'un élément du scénario sympa, justement, parce qu'on a décidé d'avancer un peu, plutôt que de ratisser tous les points d'interrogation un par un. Sur beaucoup de points, la suite d'Horizon améliore le jeu précédent : les dialogues sont un peu mieux mis en scène, avec des personnages qui glissent d'ailleurs fréquemment dans la vallée de l'étrange à cause d'un excès d'animation quand il ne se passe rien, mais c'est tout de même moins sec. Aloy peut escalader de nombreuses parois, ce qui rend l'exploration un peu moins fastidieuse. Le combat au corps-à-corps a été retravaillé pour que l'expérience soit plus agréable et plus variée. Il n'en reste pas moins que Guerilla n'a bossé que sur la forme : dans le fond, Horizon reste, à un point terrible, un monde ouvert de 2017, le même qui s'était déjà pris Breath of the Wild frontalement, et qui risque de vivre la même chose avec Elden Ring.
Horizon 2022. C'est peut-être un peu cruel de balayer d'un revers de la main un jeu qui fait tant d'effort pour proposer un monde sur lequel passer des centaines d'heures, avec un travail assez remarquable sur la direction artistique et les graphismes. En 2018, j'avais collé un 9/10 à Assassin's Creed Odyssey auquel cet Horizon est assez comparable : démesure et contenu titanesque au service de beaucoup de répétitivité. Mais, à l'époque, ACO me semblait être un chant du cygne, un baroud d'honneur des jeux à la Ubisoft avant que l'industrie ne change de formule. En 2022, on est loin, déjà, et tant de jeux sont passés par là. En 2020, Ghost of Tsushima, qui reprend la même formule archi connue, récoltait un 8/10. Mais il avait l'élégance d'être beaucoup plus condensé et neuf dans ses décors. En voyant la première séquence de gameplay de ce nouvel Horizon, j'avais écrit : « D'accord, c'est du gameplay scripté et l'expérience ne ressemblera pas à ça, mais quand même : ça bouge beaucoup plus comme un Uncharted au pays des dinosaures mécaniques qu'un monde ouvert où l'on va cueillir des champignons pendant des heures. » Après 40 heures à ramasser des champignons virtuels, je peux le dire : malheureusement, j'avais tort. Hormis quelques séquences bien mises en scène, la plupart du temps, Horizon : Forbidden West est un jeu beaucoup trop fastidieux et vieilli dans ses mécaniques pour que j'aie envie d'y passer le temps qu'il demande et découvrir tous les aspects de son monde de science-fiction préhistorique, aussi intéressant soit-il.
Horizon : Forbidden West | Notre avis : 6 Par Noël Malware | le 14 février 2022 | Modifié le 15 février 2022
Dommage pour son scénario de science-fiction tout à fait convenable, dommage pour ses combats contre des robots-dinosaures parfois épiques et rudes, dommage pour l'effort de mise en scène qui a été fait sur quelques moments-clés de l'histoire. Horizon : Forbidden West, comme son prédécesseur, m'est tombé des mains à cause d'une structure en monde ouvert qui était déjà un peu vieillie en 2017, et qui n'a vraiment pas rajeuni avec le temps.
Merci pour le partage.
Par contre le style très lourd a lire.
Citation:
En 2018, j'avais collé un 9/10 à Assassin's Creed Odyssey auquel cet Horizon est assez comparable...Mais, à l'époque, ACO me semblait être un chant du cygne, un baroud d'honneur des jeux à la Ubisoft avant que l'industrie ne change de formule.
Cette phrase n'a aucun sens.
On dirait qu'il cherche a justifier sa note d'ACO tout aussi moisi ^^
Effectivement, on dirait qu'il se rend compte à postériori qu'il a clairement surnoté le jeu ACO. Il cherche donc à trouver un prétexte "logique" à cette surnotation, mais celui-ci est complètement alambiqué, son argumentaire ne tient pas debout.
De tous les tests que j'ai pu lire, voici sans doute le plus nuancé et intéressant.
Citation:
une héroïne aussi charismatique que Christine Boutin et des lignes de dialogues qui se bornent à dire l'information en y mettant le moins d'émotion possible
C'est ça... C'est un souci des studios occidentaux à la course aux personnages "réalistes", le tout saupoudrés d'une petite touche Marvel pour rendre ça rigolo. Ca ne rend pas leur jeu plus stylé. Bien au contraire.
Cinq lignes. Il aura fallu 5 lignes pour que l'ami Noel mentionne Breath of the Wild. Dans ce test d'Horizon Forbidden West, la première mention de Breath of the Wild arrive avant la première mention d'Horizon.
Le ton est donné ...
Citation:
une héroïne aussi charismatique que Christine Boutin
Pardon mais si c'est ça être nuancé, alors Rockman est très nuancé quand il parle de Nintendo et je suis très nuancé quand je parle de From Software. C'est du troll gratuit, et ça n'a rien à foutre dans un test professionnel.
Les fanzouzes d'Hooper sont vraiment prêtes à regarder un mec brailler et faire un caca nerveux ininterrompu de 50h ?
Je vous rappelle que votre monarque, Hooper (a.k.a le représentant des "vrais gamers") avait dans mes souvenirs, dit qu'il ne ferait pas ce second volet.
Mais l'appétit financier aiguisé du gros ours l'a fait revenir à la raison.
Ne pas streamer un jeu très attendu ? Se passer de multiples dons ?
Bien sûr que non, je plaisante ! C'est pour la passion, pour le bien commun qu'Hooper nous fait cette épopée !
Heu il n'a clairement pas fait ces lives pour les dons il n'a quasiment rien eu c'est beaucoup plus simple pour faire du pognon de faire d'autre jeux comme du retro populaire ou jeu demandé, la personne voulais le voir sur Horizon.
D'ailleurs personne ne sais pourquoi il à fait autant de live dessus vu que des les 1ères minutes il étais ronchon sur le jeu suis sur même lui, il sais pas pourquoi il à continué le jeu autant de lives. xD
Franchement, pour savoir ou comprendre pourquoi tel ou tel joueur fait ou aime tel ou tel jeu, là on va carrément rentrer dans des questions sociologiques...
Je prends un exemple simple que beaucoup fustigent dans HZ ou dans plein d'open-world : la répétitivité.
Combien de temps, comme Hooper et plein de monde, sont près à passer à se déglinguer le cerveau pendant 300h sur Monster Hunter, 200h sur Destiny ou des milliers d'heures sur divers MMO à grinder comme des cons (avec le respect) alors qu'excusez-moi, ces jeux-là, au bout de 10h, on a tout compris du jeu et la boucle de gameplay est la même ? Pourquoi ?
La réponse est simple : parce que certains y trouvent leur compte, ont un objectif final, ou alors ne sont tout simplement pas rebuté par telle ou telle répétitivité. C'est LE critère subjectif par excellence, comme beaucoup d'autres dans le jeu vidéo.
Moi par exemple, les MMO ou jeux à grind abusif me gonflent, et de l'autre côté, ça ne me dérange pas plus que ça de looter un peu partout dans un monde ouvert ou autre.
Paradoxal mais vrai. Ça dépend aussi du contexte dans lequel tout ça est représenté, éventuellement la narration, etc.
Des joueurs comme moi vont se faire chier dans BOTW parce qu'il trouve le monde vide et pas intéressant, avec peu de narration qui te pousse à avancer, d'autres vont kiffer plutôt défoncer du robot dans les plaines de l'ouest Interdit.
Après, on ne peut pas non plus se battre contre la hype, les notes, le marketing, etc. Ça fait partie de tous les médias et faut l'accepter.
Et enfin, il faut aussi mettre en perspective ce que sont les "joueurs", cette masse informe indéfinissable, qui n'est pas nous je le rappelle et qui ne font pas des jeux leur passion mais une occupation occasionnelle.
Je ne sais pas en effet si vous le savez, mais il y a des gens bizarre dans ce monde qui ont des enfants, une famille, bossent et jouent peu. Donc quand ils rentrent le soir après une journée de merde à l'usine pour bouffer, baiser sa femme et engueuler ses gosses, quand il pose son gros cul de consumériste sur le canapé Poltron et Sofa, je ne pense pas en effet qu'il se demande s'il y a trop de loot dans Horizon.
Peut-être qu'il va y jouer 5h, puis le lâcher. La plupart des joueurs ne finissent pas les jeux. Même les Call of qui durent 5h.
Que vous le vouliez ou non, il faut composer avec eux, c'est un fait. Mais il est trop facile de faire de ce public casu le responsable de tout car il est trop con de ne rien voir (ce n'est pas ce que tu fais d'ailleurs Hooper mais beaucoup trop le pense).
Cela évidemment n'excuse pas les défauts objectifs d'un jeu comme l'écriture ou autre, mais je pense que beaucoup, inconsciemment ou pas, on cet adage en tête : l'ensemble vaut mieux que la some de ses parties. On peut ne pas adhérer à cette philosophie mais c'est à mon avis l'esprit global.
De la même manière, l'approche est différente selon les licences. Beaucoup de gens j'en suis sûr, pour un GTA par exemple, VEULENT que l'open world ne soit QU'UN décor, un bac à sable où tu roules en bagnole pour défoncer des putes sur le trottoir... Si on foutait des énigmes environnementales là dedans, non seulement ça n'y aurait pas sa place, mais les gens n'y retrouveraient pas ce qu'ils y cherchent.
Ce n'est pas la peine de travestir au forceps le game-design d'un jeu pour le pousser à faire ce qui ne fonctionnera pas pour sa licence. C'est ce qui a poussé notamment pas mal de licence linéaires à se tarbiscoter pour offrir de l'ouverture qui ne sert à rien.
À trop vouloir pousser dans le sens inverse, on créera un appel d'air qui transformeront tous les OW en monde organique et ce sont EUX qui deviendront les jeux génériques. En tout cas c'est que je pense.
Bref il faut raison garder et se dire que tout ça est un tout petit peu plus compliqué que ce qu'on pense.
Combien de temps, comme Hooper et plein de monde, sont près à passer à se déglinguer le cerveau pendant 300h sur Monster Hunter, 200h sur Destiny ou des milliers d'heures sur divers MMO à grinder comme des cons (avec le respect) alors qu'excusez-moi, ces jeux-là, au bout de 10h, on a tout compris du jeu et la boucle de gameplay est la même ? Pourquoi ?
La réponse est simple : parce que certains y trouvent leur compte, ont un objectif final, ou alors ne sont tout simplement pas rebuté par telle ou telle répétitivité. C'est LE critère subjectif par excellence, comme beaucoup d'autres dans le jeu vidéo.
Oui c'est vrai que le gameplay dans les MMO est en effet très élaboré... Le clique de la souris pour déclencher des compétences les gars !
C'est ça le secret et je ne l'avais point vu !!
C est vrai que t avais pas vu que les possibilités offertes par la présence d’humains avec ou en face de toi donnant des intéractions plus élaborées, imprévues, constamment renouvelées et exigeants que des IA complètement débiles, prévisibles ou on peut refaire systématiquement la même chose pour le même résultat ?
Oui bon après, appuyer sur un bouton pour déclencher une action, c'est juste la base de n'importe quel gameplay en fait. Ça tourne un peu au vinaigre cette histoire :P
Hormis cette incartade je suis d'accord avec Kylor : être amusé par une boucle de gameplay ou pas est une question entièrement subjective. Et effectivement, Horizon n'a rien d'intrinsèquement plus répétitif que les jeux cités ici. C'est juste que, quand une boucle de gameplay n'amuse pas le joueur, tous les artifices s'envolent, le faux plafond s'écroule, et on voit tous les câbles qui pendouillent. Ici y'a quelques joueurs qui sont vraiment, mais alors vraiment allergiques à la boucle de gameplay d'Horizon, ce qui dénude complètement la répétitivité du bordel pour eux. Ma foi, ce sont des choses qui arrivent.
114 Commentaires
On va tellement se régaled avec les lives de Elden Ring :)
Pour ceux que ça intéresse, il y a Canard PC qui a rendu gratuit temporairement son test d'Horizon 2 : https://www.canardpc.com/jeu-video/test-jeu-video/horizon-forbidden-west-2/
Enfin un test de la presse jeux vidéo française un peu plus mesuré que les autres, avec une note de 6/10 !
Voici la retranscription du test :
Merci pour le partage.
Par contre le style très lourd a lire.
Cette phrase n'a aucun sens.
On dirait qu'il cherche a justifier sa note d'ACO tout aussi moisi ^^
Effectivement, on dirait qu'il se rend compte à postériori qu'il a clairement surnoté le jeu ACO. Il cherche donc à trouver un prétexte "logique" à cette surnotation, mais celui-ci est complètement alambiqué, son argumentaire ne tient pas debout.
De tous les tests que j'ai pu lire, voici sans doute le plus nuancé et intéressant.
C'est ça... C'est un souci des studios occidentaux à la course aux personnages "réalistes", le tout saupoudrés d'une petite touche Marvel pour rendre ça rigolo. Ca ne rend pas leur jeu plus stylé. Bien au contraire.
Merci pour la retranscription.
Cinq lignes. Il aura fallu 5 lignes pour que l'ami Noel mentionne Breath of the Wild. Dans ce test d'Horizon Forbidden West, la première mention de Breath of the Wild arrive avant la première mention d'Horizon.
Le ton est donné ...
Pardon mais si c'est ça être nuancé, alors Rockman est très nuancé quand il parle de Nintendo et je suis très nuancé quand je parle de From Software. C'est du troll gratuit, et ça n'a rien à foutre dans un test professionnel.
C'est pas du troll. C'est pas ça troller. L'auteur recourt à une comparaison. Christine Boutin, c'est un peu fort, je le reconnais haha.
Il aurait pu dire Christine Boudin là y'aurait eu troll :p
Oui ^^. : Christine Cousin, ça aurait été fou aussi.
Les fanzouzes d'Hooper sont vraiment prêtes à regarder un mec brailler et faire un caca nerveux ininterrompu de 50h ?
Je vous rappelle que votre monarque, Hooper (a.k.a le représentant des "vrais gamers") avait dans mes souvenirs, dit qu'il ne ferait pas ce second volet.
Mais l'appétit financier aiguisé du gros ours l'a fait revenir à la raison.
Ne pas streamer un jeu très attendu ? Se passer de multiples dons ?
Bien sûr que non, je plaisante ! C'est pour la passion, pour le bien commun qu'Hooper nous fait cette épopée !
Heu il n'a clairement pas fait ces lives pour les dons il n'a quasiment rien eu c'est beaucoup plus simple pour faire du pognon de faire d'autre jeux comme du retro populaire ou jeu demandé, la personne voulais le voir sur Horizon.
D'ailleurs personne ne sais pourquoi il à fait autant de live dessus vu que des les 1ères minutes il étais ronchon sur le jeu suis sur même lui, il sais pas pourquoi il à continué le jeu autant de lives. xD
Don't feed the Troll XD
Hooper reprendra t-il la barre mercredi soir ou son avis est définitif de faire d'abord Elden Ring day one et donc sans les patchs ?
Sire que le jeux est numéro un des vente dans tout les pays
(Edit)
Franchement, pour savoir ou comprendre pourquoi tel ou tel joueur fait ou aime tel ou tel jeu, là on va carrément rentrer dans des questions sociologiques...
Je prends un exemple simple que beaucoup fustigent dans HZ ou dans plein d'open-world : la répétitivité.
Combien de temps, comme Hooper et plein de monde, sont près à passer à se déglinguer le cerveau pendant 300h sur Monster Hunter, 200h sur Destiny ou des milliers d'heures sur divers MMO à grinder comme des cons (avec le respect) alors qu'excusez-moi, ces jeux-là, au bout de 10h, on a tout compris du jeu et la boucle de gameplay est la même ? Pourquoi ?
La réponse est simple : parce que certains y trouvent leur compte, ont un objectif final, ou alors ne sont tout simplement pas rebuté par telle ou telle répétitivité. C'est LE critère subjectif par excellence, comme beaucoup d'autres dans le jeu vidéo.
Moi par exemple, les MMO ou jeux à grind abusif me gonflent, et de l'autre côté, ça ne me dérange pas plus que ça de looter un peu partout dans un monde ouvert ou autre.
Paradoxal mais vrai. Ça dépend aussi du contexte dans lequel tout ça est représenté, éventuellement la narration, etc.
Des joueurs comme moi vont se faire chier dans BOTW parce qu'il trouve le monde vide et pas intéressant, avec peu de narration qui te pousse à avancer, d'autres vont kiffer plutôt défoncer du robot dans les plaines de l'ouest Interdit.
Après, on ne peut pas non plus se battre contre la hype, les notes, le marketing, etc. Ça fait partie de tous les médias et faut l'accepter.
Et enfin, il faut aussi mettre en perspective ce que sont les "joueurs", cette masse informe indéfinissable, qui n'est pas nous je le rappelle et qui ne font pas des jeux leur passion mais une occupation occasionnelle.
Je ne sais pas en effet si vous le savez, mais il y a des gens bizarre dans ce monde qui ont des enfants, une famille, bossent et jouent peu. Donc quand ils rentrent le soir après une journée de merde à l'usine pour bouffer, baiser sa femme et engueuler ses gosses, quand il pose son gros cul de consumériste sur le canapé Poltron et Sofa, je ne pense pas en effet qu'il se demande s'il y a trop de loot dans Horizon.
Peut-être qu'il va y jouer 5h, puis le lâcher. La plupart des joueurs ne finissent pas les jeux. Même les Call of qui durent 5h.
Que vous le vouliez ou non, il faut composer avec eux, c'est un fait. Mais il est trop facile de faire de ce public casu le responsable de tout car il est trop con de ne rien voir (ce n'est pas ce que tu fais d'ailleurs Hooper mais beaucoup trop le pense).
Cela évidemment n'excuse pas les défauts objectifs d'un jeu comme l'écriture ou autre, mais je pense que beaucoup, inconsciemment ou pas, on cet adage en tête : l'ensemble vaut mieux que la some de ses parties. On peut ne pas adhérer à cette philosophie mais c'est à mon avis l'esprit global.
De la même manière, l'approche est différente selon les licences. Beaucoup de gens j'en suis sûr, pour un GTA par exemple, VEULENT que l'open world ne soit QU'UN décor, un bac à sable où tu roules en bagnole pour défoncer des putes sur le trottoir... Si on foutait des énigmes environnementales là dedans, non seulement ça n'y aurait pas sa place, mais les gens n'y retrouveraient pas ce qu'ils y cherchent.
Ce n'est pas la peine de travestir au forceps le game-design d'un jeu pour le pousser à faire ce qui ne fonctionnera pas pour sa licence. C'est ce qui a poussé notamment pas mal de licence linéaires à se tarbiscoter pour offrir de l'ouverture qui ne sert à rien.
À trop vouloir pousser dans le sens inverse, on créera un appel d'air qui transformeront tous les OW en monde organique et ce sont EUX qui deviendront les jeux génériques. En tout cas c'est que je pense.
Bref il faut raison garder et se dire que tout ça est un tout petit peu plus compliqué que ce qu'on pense.
NEIN!
Le gameplay!
Oui c'est vrai que le gameplay dans les MMO est en effet très élaboré... Le clique de la souris pour déclencher des compétences les gars !
C'est ça le secret et je ne l'avais point vu !!
C est vrai que t avais pas vu que les possibilités offertes par la présence d’humains avec ou en face de toi donnant des intéractions plus élaborées, imprévues, constamment renouvelées et exigeants que des IA complètement débiles, prévisibles ou on peut refaire systématiquement la même chose pour le même résultat ?
Effectivement ça rend le système basique moins chiant. Mais ça reste basique et un peu moins chiant avec d'autres gens en effet.
1 point pour Safedream. Égalité balle au centre. Je te laisse engager le prochain quatre à la suite. Tu prends la main ?
Oui bon après, appuyer sur un bouton pour déclencher une action, c'est juste la base de n'importe quel gameplay en fait. Ça tourne un peu au vinaigre cette histoire :P
Hormis cette incartade je suis d'accord avec Kylor : être amusé par une boucle de gameplay ou pas est une question entièrement subjective. Et effectivement, Horizon n'a rien d'intrinsèquement plus répétitif que les jeux cités ici. C'est juste que, quand une boucle de gameplay n'amuse pas le joueur, tous les artifices s'envolent, le faux plafond s'écroule, et on voit tous les câbles qui pendouillent. Ici y'a quelques joueurs qui sont vraiment, mais alors vraiment allergiques à la boucle de gameplay d'Horizon, ce qui dénude complètement la répétitivité du bordel pour eux. Ma foi, ce sont des choses qui arrivent.