Capcom a voulu singer l'esprit occidental avec des designers japonais. RE6 me fait penser au film italien Alien: la créature des abysses. Un film fait pas des italiens donc mais qui singe l'esprit américain de la saga Alien sans rien comprendre de ce qui a fait son succès. Derrière un film ou un jeu américain bien réalisé, il y a toute une culture, une sensibilité occidendale qu'il faut prendre la peine de déchiffrer en profondeur pour ne pas tomber dans la caricature. Sinon on fait du "Alien-spaghetti". Ou du "Night of the living Sushi"
Franchement RE6 me fait penser aux jeux de plateformes des nineties. Ya la la neige, l'eau, le feu. Il ne manque plus que le niveau du désert avec les pyramides (ou un niveau style Shump dans l'espace) !!
Ce qui tue Silent Hill a petit feu en revanche c'est l'élistisme de ses fans. Quand je prenais des news du développement de Downpour, j'étais dégoûté par les mecs qui disaient : "Si Akira yamaoka n'est pas de la partie, ce sera sans moi" ou encore "c'est pas fait par la Silent Team, c'est de la merde". Y en même qui déploraient le fait que le développement était confié à des américains (alors que ce sont des tchèques). Et Les remarques sur le héros qui ressemblait selon eux à un beauf, et vas-y...
C'est pour ça que je trouve ça bien que des personnes ici défendent Homecoming ou The Room. C'est vrai quoi, c'est chiant ce consensus autour de SH2... C'est mon épisode préféré OK, mais on a le droit de lui préferer Homecoming. Je ne connais même pas Homecoming donc je ne vais pas commencer à baver dessus sans savoir.
Ah et je comprend bien ce que tu veux dire Jackal car pour moi, c'est la même chose : l'atmosphère avant tout. Ton dernier post résume bien tout la façon dont j'appréhende moi aussi les intrigues de SH.
Oh putain, alors là je ne suis absolument pas d'accord!!! Il n'y a pas de "théories fumeuses", c'est juste le scénario de Silent Hill et je te rappelle qu'il y a livre intitulé The Lost Memories qui explique les scénarios des quatre premiers Silent Hill.
Chercher le point de vue des développeurs sur le scénario d'un Survival-Horror de ce calibre, c'est pour moi se priver d'une bonne partie de l'intérêt du jeu. Le propre d'un Silent Hill est pour moi de se faire sa propre opinion basée sur le ressenti et l'expérience de jeu (et les discussions entre joueurs), donc NON à The Lost Memories, OUI aux théories fumeuses ! :p
*se prépare à se faire démonter* O=)
Et comme l'a dit Jackal: << un Silent Hill ça ne s'explique pas, ça se resent >>
Et il a bien raison ! =)
Citation:
Jouer à Silent Hill sans chercher à comprendre ce qui se passe est absolument sans intérêt puisque tu rates 50% du jeu!
Et ne se baser que sur The Lost Memories pour établir tes propres théories te fait rater les autres 50%.. Je ne dit pas que ce n'est pas intéressant de connaitre le point de vue des développeurs, mais ne se baser que sur cela c'est pour moi rater une grosse partie de l'univers du jeu qui te force à cogiter par toi même et interpréter à ta propre façon les événements qui te sont accessibles dans le jeu. Moi je préfère m'approprier l'univers et établir ma propre opinion sur ce que le jeu m'a offert.
Citation:
Alors là je doit tout de suite rectifier : je n'ai jamais dit ni sous-entendu qu'il n'était pas charismatique. Bien au contraire...
Par la phrase que tu releves, je voulais dire, et ça ne s'applique d'ailleurs pas qu'a Silent Hill, que lorsque l'ambiance est assez puissante, je trouve que chercher a rationnaliser l'univers dans lequel on évolue est un gachis.
Encore une fois, personne ne cherche à rationaliser l'univers comme tu dis, on cherche juste à reconstituer l'histoire de chaque épisode et donc à analyser chaque personnage en utilisant tous les éléments mis à notre disposition à savoir les notes qu'on trouve dans le jeu, les cinématiques, les environnements et surtout le symbolisme qui est très présent dans chaque épisode, j'ai un exemple très précis (mais ce serait un spoiler) dans le 2 qui montre bien ça si tu veux le savoir. Voilà c'est tout, on ne cherche pas une certaine logique dans cet univers, on explique juste le vécu de chaque personnage et quand on est fan, c'est vraiment intéressant puisque ça donne des points de vue variés qui parfois se complètent! Je n'ai rien du tout contre toi et je comprends que tu aimes flipper avant tout ce qui est normal étant donné que c'est un Survival Horror et un vrai de vrai ^^! Il faut juste comprendre qu'il est assez rare de voir des jeux avec un scénario profond, des personnages travaillés comme Silent Hill, MGS... ils proposent une histoire prenante qui mérite d'être analysée.
Vu la dégénérescence Resident Evil, on peut dire que Silent Hill s'en tire pas trop mal.
J'avoue! Le pire, c'est que RE a coûté tellement de pognon alors qu'avec nettement moins d'argent on a eu le droit à un bon jeu. Cependant, Downpour ne s'est pas du tout bien vendu, certains l'ont descendu alors qu'ils n'ont aucune crédibilité (je pense à Gamekult quand je dis ça) mais ce RE6 malgré toutes les critiques s'est plutôt bien vendu en occident et au Japon! C'est triste quelque part mais ce n'est pas la première fois que ce genre de situation se produit: Bayonetta, Madworld... Par contre pour acheter le dernier Call Of tout le monde se précipite. Il faut je pense se rendre à l'évidence: il y a certainement des studios et des licences qu'on apprécie qui vont disparaître.
Vu le nombre de pages sur le sujet, je n'ai pas tout épeluché mais je me demande si je suis le seul a considérer l'épisode 4, The Room, comme le meilleur de la série.
J'ai trouvé ce jeu parfaitement terrifiant, meme si le 2 et le 3 étaient très forts, pour moi The Room atteind des sommets par sa subtilité, ses scénes chocs.
Evidemment, la sensation de peur, c'est subjectif mais là, c'est une subjective unanimité qui me laisse bien seul dans ma room...
Silent Hill 4: The Room est en effet l'épisode le plus effrayant de toutes la saga, à mes yeux en tout cas. J'étais vraiment mal tout du long. En particulier à cause des victims, nouvelle sorte d'ennemis (invincibles) ne laissant aucun répit au joueur, couplé à l'appartement qui passe d'endroit salvateur à l'endroit où l'on veut le moins se retrouver, mais qui est paradoxalement un passage obligatoire très régulièrement, pour sauvegarder et refaire son inventaire.
Très très très éprouvant. Ce jeu est malgré tout bourré de trop nombreux défauts pour en faire mon SH préféré. Déjà sa trop grande difficulté. Je trouve que c'est le SH le plus difficile, avec Homecoming et ses combats digne d'un jeu de baston. Dans The Room, tu dois te débarrasser des ennemis, des chiens en particulier. Car pour une fois, ils courent plus vite que toi et ne te lâchent jamais. De plus, ils sont sur la défensive quand tu les attaquent, ce qui rend les combats bien plus compliqués.
Ensuite, la vie y est très rare, et l'appartement perd ses vertus curative au fur et à mesure du jeu pour devenir un lieu où l'on peut très facilement mourir. Mais c'est aussi ce qui est génial, car la vue à la première personne et le fait de se déplacer lentement donne une sensation de claustrophobie couplées à la peur de son appartement, et de ses changements.
Pour le coup du spoiler, hélas, je n'avais même pas remarqué ça pendant ma partie, je suis dégouté :(
Et sinon, le deuxième SH le plus effrayant à mes yeux est le premier, à cause de son ambiance sonore, en particulier ses moments de silence dans des salles, où arrivent un son bien plus fort que le reste, type screamer ! On panique pour un rien, alors qu'en fait il ne se passe rien ! Du coup on panique manette en main, et il m'est arrivé de tirer un coup de feu dans le vide ne serait-ce qu'à cause d'un bruit ! L'effet Silent Hill dans toute sa splendeur !
Merci de contribuer a rendre justice a la Room ;),
Citation:
J'étais vraiment mal tout du long. En particulier à cause des victims, nouvelle sorte d'ennemis (invincibles) ne laissant aucun répit au joueur, couplé à l'appartement qui passe d'endroit salvateur à l'endroit où l'on veut le moins se retrouver, mais qui est paradoxalement un passage obligatoire très régulièrement, pour sauvegarder et refaire son inventaire.
La montée angoissante passe par la transformation progressive de la chambre où on est cloitré qui fini par devenir l'endroit qu'on redoute le plus et en plus d'etre très efficace, c'est un pari risqué et très original comparé aux autres Silent Hill.
Avec le recul, je me dis que Silent Hill : The Room joue sur une autre tonalité, plus subtile mais moins audible que les précédents volets, comme s'ils avaient pour but de nous habituer au morbide et a l'étrange, nous promettre un endroit sain pour nous en soustraire, en vain, evidemment.
Ce spoiler là ce n'était qu'un exemple et malgrès l'age (ça fait 8 ans quand meme) il y en a d'autres qui me sont restés en tete :
Spoiler ▼▲
le petit chat de la voisine qu'on retrouve dans le frigo
Spoiler ▼▲
lorsque les esprits envahissent notre appartement, un bébé tombe d'une fenetre au détours d'un coups d'oeil anodin
Maintenant, je me souviens aussi que la maniabilité était extremement rigide, parait-il pour participer au sentiment de panique ( ça c'est sur que mettre un coups de tuyau de poele avec un temps de réaction de cinq secondes sur un clebs qui court dans tous les sens, c'est la panique...). Techniquement le jeu était assez bien fichu sinon, surtout les musiques, celles chantées que j'ai trouvé vraiment reussies et que j'écoute encore avec plaisir :
.
Finalement, je résumerai The Room comme un Fleurs du Mal du jeu vidéo, beau (on se comprend ;)), dérangeant et implacable.
Jackal, je viens d'écrire un test de Silent hill 4 : the room. Je t'invite à faire de même pour le défendre, lol.
Points forts :
Le scénario : Le 2ème meilleur des 4 opus principaux developpés en interne par Konami, point barre. Complexe, mais pas boursouflé, il semble avoir été travaillé en amont ou concomitamment au développement. Pas parfait, voire un peu con-con dans une ou deux de ses caractéristiques, mais nettement au dessus de ceux du 1 et du 3.
Les graphismes : Point fort parmi les points forts du soft. Par moment, on se demande si on est bien face à un jeu appartenant à la 6ème génération de console ou au début de la 7ème. Malheureusement, on peut déplorer que l’esthétique soit moins effrayante en elle-même que dans le 1 ou le 3.
La peur : Contrairement au 2 dont il s’inspire en partie pour l’ambiance "froide", ce silent hill est effrayant. Mais à l’opposé des 3 épisodes précédents, celui-ci s’appuie davantage sur les mécanismes du jeu pour susciter la peur que sur le décorum. Ennemis invincibles qui traversent les salles, armes à feu peu efficaces et limitées en nombres. Et l’appartement ou l’on sauvegarde qui devient dangereux alors qu’il constituait la « safe place » du jeu auparavant.
Le héros : avec son nez aquilin (cf : ce topic) et ses épaules de déménageur, Henry ressemble… à un homme ! « Oh mon dieu, quelle horreur, la silent team est possédée, ils ont modélisé un beauf ! » (J’essaie d’imiter un fan lambda de la saga qui s’offusque du manque de féminité du protagoniste principal. Bref…)
Points faibles :
Le level design : Trop peu de décors et par conséquent trop d’aller-retour et trop de réutilisation de décors pour allonger artificiellement la durée de vie. Mais où est passée l’alternance entre un monde horrifique mais à peu près sensé et sa plus glauque et plus malsaine version, l’otherworld ? Ici tout est du même tonneau.
L’ergonomie et la maniabilité : Inventaire de merde, qui doit sans doute son existence au fait qu’à l’origine ce SH n’en est pas un, il est par son caractère limité absolument inadapté aux nombreux objets que contiennent les niveaux contrairement à ce qui se produisait dans les premiers Resident Evil. Personnage trop lourd et trop lent qui tranche avec la rapidité et l’agilité de certains ennemis. Mais c’est ce vériable boulet que les dev’ ont attaché au pied du héros pour la deuxième partie du jeu qui rend cette maniabilité insupportable et brise le sentiment de peur du joueur en le contraignant à vivre des scènes d’attente surréalistes où l’on campe dans une salle alors que l’on est submergé de toutes parts.
L’exploitation en demi-teinte de la « room » : La peur que contient sa métamorphose est à base de superstitions, là où j’attendais un envahissement par des monstres, des couleurs rougeâtres, un champ de ruine et de dévastation…
Conclusion : un épisode qui frise potentiellement l’excellence mais qui pâtit de son intégration tardive et artificielle au processus de production d’un Silent Hill. Le cul entre deux chaines, il est miné par des défauts rédhibitoires qui m’avaient dissuadé de le terminer. La faute à des figures de style imposées ? Qui sait si Room 302 n’aurait pas été meilleur si avait été développé indépendamment de la saga jusqu’à son achèvement ?
Un test ?
Non, je ne crois pas que ce soit opportun. Un test, c'est utile pour informer de potentiels joueurs lorsqu'on a un avantage par rapport a eux (la plupart du temps, avoir le jeu a disposition avant sa sortie officielle).
D'ailleurs , et je m'en excuse par avance, ton test qui reprend les avis qu'on peut lire partout et qu'on a lu partout depuis la sortie du jeu n'est pas intéressant. Je trouve qu'une conversation reste plus constructive qu'un exposé :).
Capcom a voulu singer l'esprit occidental avec des designers japonais. RE6 me fait penser au film italien Alien: la créature des abysses. Un film fait pas des italiens donc mais qui singe l'esprit américain de la saga Alien sans rien comprendre de ce qui a fait son succès. Derrière un film ou un jeu américain bien réalisé, il y a toute une culture, une sensibilité occidendale qu'il faut prendre la peine de déchiffrer en profondeur pour ne pas tomber dans la caricature. Sinon on fait du "Alien-spaghetti". Ou du "Night of the living Sushi"
Franchement RE6 me fait penser aux jeux de plateformes des nineties. Ya la la neige, l'eau, le feu. Il ne manque plus que le niveau du désert avec les pyramides (ou un niveau style Shump dans l'espace) !!
Ce qui tue Silent Hill a petit feu en revanche c'est l'élistisme de ses fans. Quand je prenais des news du développement de Downpour, j'étais dégoûté par les mecs qui disaient : "Si Akira yamaoka n'est pas de la partie, ce sera sans moi" ou encore "c'est pas fait par la Silent Team, c'est de la merde". Y en même qui déploraient le fait que le développement était confié à des américains (alors que ce sont des tchèques). Et Les remarques sur le héros qui ressemblait selon eux à un beauf, et vas-y...
C'est pour ça que je trouve ça bien que des personnes ici défendent Homecoming ou The Room. C'est vrai quoi, c'est chiant ce consensus autour de SH2... C'est mon épisode préféré OK, mais on a le droit de lui préferer Homecoming. Je ne connais même pas Homecoming donc je ne vais pas commencer à baver dessus sans savoir.
Ah et je comprend bien ce que tu veux dire Jackal car pour moi, c'est la même chose : l'atmosphère avant tout. Ton dernier post résume bien tout la façon dont j'appréhende moi aussi les intrigues de SH.
Chercher le point de vue des développeurs sur le scénario d'un Survival-Horror de ce calibre, c'est pour moi se priver d'une bonne partie de l'intérêt du jeu. Le propre d'un Silent Hill est pour moi de se faire sa propre opinion basée sur le ressenti et l'expérience de jeu (et les discussions entre joueurs), donc NON à The Lost Memories, OUI aux théories fumeuses ! :p
*se prépare à se faire démonter* O=)
Et comme l'a dit Jackal: << un Silent Hill ça ne s'explique pas, ça se resent >>
Et il a bien raison ! =)
Et ne se baser que sur The Lost Memories pour établir tes propres théories te fait rater les autres 50%.. Je ne dit pas que ce n'est pas intéressant de connaitre le point de vue des développeurs, mais ne se baser que sur cela c'est pour moi rater une grosse partie de l'univers du jeu qui te force à cogiter par toi même et interpréter à ta propre façon les événements qui te sont accessibles dans le jeu. Moi je préfère m'approprier l'univers et établir ma propre opinion sur ce que le jeu m'a offert.
Je sais. ^_^
Encore une fois, personne ne cherche à rationaliser l'univers comme tu dis, on cherche juste à reconstituer l'histoire de chaque épisode et donc à analyser chaque personnage en utilisant tous les éléments mis à notre disposition à savoir les notes qu'on trouve dans le jeu, les cinématiques, les environnements et surtout le symbolisme qui est très présent dans chaque épisode, j'ai un exemple très précis (mais ce serait un spoiler) dans le 2 qui montre bien ça si tu veux le savoir. Voilà c'est tout, on ne cherche pas une certaine logique dans cet univers, on explique juste le vécu de chaque personnage et quand on est fan, c'est vraiment intéressant puisque ça donne des points de vue variés qui parfois se complètent! Je n'ai rien du tout contre toi et je comprends que tu aimes flipper avant tout ce qui est normal étant donné que c'est un Survival Horror et un vrai de vrai ^^! Il faut juste comprendre qu'il est assez rare de voir des jeux avec un scénario profond, des personnages travaillés comme Silent Hill, MGS... ils proposent une histoire prenante qui mérite d'être analysée.
Vu la dégénérescence Resident Evil, on peut dire que Silent Hill s'en tire pas trop mal.
J'avoue! Le pire, c'est que RE a coûté tellement de pognon alors qu'avec nettement moins d'argent on a eu le droit à un bon jeu. Cependant, Downpour ne s'est pas du tout bien vendu, certains l'ont descendu alors qu'ils n'ont aucune crédibilité (je pense à Gamekult quand je dis ça) mais ce RE6 malgré toutes les critiques s'est plutôt bien vendu en occident et au Japon! C'est triste quelque part mais ce n'est pas la première fois que ce genre de situation se produit: Bayonetta, Madworld... Par contre pour acheter le dernier Call Of tout le monde se précipite. Il faut je pense se rendre à l'évidence: il y a certainement des studios et des licences qu'on apprécie qui vont disparaître.
Silent Hill 4: The Room est en effet l'épisode le plus effrayant de toutes la saga, à mes yeux en tout cas. J'étais vraiment mal tout du long. En particulier à cause des victims, nouvelle sorte d'ennemis (invincibles) ne laissant aucun répit au joueur, couplé à l'appartement qui passe d'endroit salvateur à l'endroit où l'on veut le moins se retrouver, mais qui est paradoxalement un passage obligatoire très régulièrement, pour sauvegarder et refaire son inventaire.
Très très très éprouvant. Ce jeu est malgré tout bourré de trop nombreux défauts pour en faire mon SH préféré. Déjà sa trop grande difficulté. Je trouve que c'est le SH le plus difficile, avec Homecoming et ses combats digne d'un jeu de baston. Dans The Room, tu dois te débarrasser des ennemis, des chiens en particulier. Car pour une fois, ils courent plus vite que toi et ne te lâchent jamais. De plus, ils sont sur la défensive quand tu les attaquent, ce qui rend les combats bien plus compliqués.
Ensuite, la vie y est très rare, et l'appartement perd ses vertus curative au fur et à mesure du jeu pour devenir un lieu où l'on peut très facilement mourir. Mais c'est aussi ce qui est génial, car la vue à la première personne et le fait de se déplacer lentement donne une sensation de claustrophobie couplées à la peur de son appartement, et de ses changements.
Pour le coup du spoiler, hélas, je n'avais même pas remarqué ça pendant ma partie, je suis dégouté :(
Et sinon, le deuxième SH le plus effrayant à mes yeux est le premier, à cause de son ambiance sonore, en particulier ses moments de silence dans des salles, où arrivent un son bien plus fort que le reste, type screamer ! On panique pour un rien, alors qu'en fait il ne se passe rien ! Du coup on panique manette en main, et il m'est arrivé de tirer un coup de feu dans le vide ne serait-ce qu'à cause d'un bruit ! L'effet Silent Hill dans toute sa splendeur !
Hébéééé! Ce jeu n'a aucun sens !
Je ne l'espère pas.
Merci de contribuer a rendre justice a la Room ;),
Avec le recul, je me dis que Silent Hill : The Room joue sur une autre tonalité, plus subtile mais moins audible que les précédents volets, comme s'ils avaient pour but de nous habituer au morbide et a l'étrange, nous promettre un endroit sain pour nous en soustraire, en vain, evidemment.
Ce spoiler là ce n'était qu'un exemple et malgrès l'age (ça fait 8 ans quand meme) il y en a d'autres qui me sont restés en tete :
Maintenant, je me souviens aussi que la maniabilité était extremement rigide, parait-il pour participer au sentiment de panique ( ça c'est sur que mettre un coups de tuyau de poele avec un temps de réaction de cinq secondes sur un clebs qui court dans tous les sens, c'est la panique...). Techniquement le jeu était assez bien fichu sinon, surtout les musiques, celles chantées que j'ai trouvé vraiment reussies et que j'écoute encore avec plaisir :
.
Finalement, je résumerai The Room comme un Fleurs du Mal du jeu vidéo, beau (on se comprend ;)), dérangeant et implacable.
Jackal, je viens d'écrire un test de Silent hill 4 : the room. Je t'invite à faire de même pour le défendre, lol.
Points forts :
Le scénario : Le 2ème meilleur des 4 opus principaux developpés en interne par Konami, point barre. Complexe, mais pas boursouflé, il semble avoir été travaillé en amont ou concomitamment au développement. Pas parfait, voire un peu con-con dans une ou deux de ses caractéristiques, mais nettement au dessus de ceux du 1 et du 3.
Les graphismes : Point fort parmi les points forts du soft. Par moment, on se demande si on est bien face à un jeu appartenant à la 6ème génération de console ou au début de la 7ème. Malheureusement, on peut déplorer que l’esthétique soit moins effrayante en elle-même que dans le 1 ou le 3.
La peur : Contrairement au 2 dont il s’inspire en partie pour l’ambiance "froide", ce silent hill est effrayant. Mais à l’opposé des 3 épisodes précédents, celui-ci s’appuie davantage sur les mécanismes du jeu pour susciter la peur que sur le décorum. Ennemis invincibles qui traversent les salles, armes à feu peu efficaces et limitées en nombres. Et l’appartement ou l’on sauvegarde qui devient dangereux alors qu’il constituait la « safe place » du jeu auparavant.
Le héros : avec son nez aquilin (cf : ce topic) et ses épaules de déménageur, Henry ressemble… à un homme ! « Oh mon dieu, quelle horreur, la silent team est possédée, ils ont modélisé un beauf ! » (J’essaie d’imiter un fan lambda de la saga qui s’offusque du manque de féminité du protagoniste principal. Bref…)
Points faibles :
Le level design : Trop peu de décors et par conséquent trop d’aller-retour et trop de réutilisation de décors pour allonger artificiellement la durée de vie. Mais où est passée l’alternance entre un monde horrifique mais à peu près sensé et sa plus glauque et plus malsaine version, l’otherworld ? Ici tout est du même tonneau.
L’ergonomie et la maniabilité : Inventaire de merde, qui doit sans doute son existence au fait qu’à l’origine ce SH n’en est pas un, il est par son caractère limité absolument inadapté aux nombreux objets que contiennent les niveaux contrairement à ce qui se produisait dans les premiers Resident Evil. Personnage trop lourd et trop lent qui tranche avec la rapidité et l’agilité de certains ennemis. Mais c’est ce vériable boulet que les dev’ ont attaché au pied du héros pour la deuxième partie du jeu qui rend cette maniabilité insupportable et brise le sentiment de peur du joueur en le contraignant à vivre des scènes d’attente surréalistes où l’on campe dans une salle alors que l’on est submergé de toutes parts.
L’exploitation en demi-teinte de la « room » : La peur que contient sa métamorphose est à base de superstitions, là où j’attendais un envahissement par des monstres, des couleurs rougeâtres, un champ de ruine et de dévastation…
Conclusion : un épisode qui frise potentiellement l’excellence mais qui pâtit de son intégration tardive et artificielle au processus de production d’un Silent Hill. Le cul entre deux chaines, il est miné par des défauts rédhibitoires qui m’avaient dissuadé de le terminer. La faute à des figures de style imposées ? Qui sait si Room 302 n’aurait pas été meilleur si avait été développé indépendamment de la saga jusqu’à son achèvement ?
Un test ?
Non, je ne crois pas que ce soit opportun. Un test, c'est utile pour informer de potentiels joueurs lorsqu'on a un avantage par rapport a eux (la plupart du temps, avoir le jeu a disposition avant sa sortie officielle).
D'ailleurs , et je m'en excuse par avance, ton test qui reprend les avis qu'on peut lire partout et qu'on a lu partout depuis la sortie du jeu n'est pas intéressant. Je trouve qu'une conversation reste plus constructive qu'un exposé :).