Re: Consoles ratées, votons pour la plus regrettable.
Bien sûr que si le nombre de bits compte, surtout pour l'époque ! Cela influe sur le nombre d'informations qu'un système peut traiter dans un laps de temps donné. Et comme les processeurs de l'époque avaient des fréquences très faibles, souvent similaires, un processeur 8 ou 16 bits, ce n'était pas la même chose du tout. Ca se voit au niveau du grain : les jeux SNES ou MD sont plus fins. Par la suite cet argument est devenu fallacieux (128 bits = n'importe quoi) mais à l'époque, ça comptait.
De plus, l'impossibilité de proposer un second layer en hardware limitait trop le résultat final pour que l'on puisse parler de graphismes de niveau "16 bits". Il y a de belles réussites sur la console mais dès que l'on parlait de scrolling multidirectionnel la console était à la rue. C'est à mon avis pour cette raison que les jeux de plateformes, hormis l'excellent Rondo of Blood que tu cites, avaient ce côté ultra linéraire. Les programmeurs de l'époque ont usé et abusé de la méthode "raster" pour créer des defilements parallaxe. Et cela les contraignait soit à rester "en ligne droite" soit à excécuter des effets de parallaxe moins contraignants. Les développeurs de Rondo of Blood ont intelligemment abandonné les effets de pronfondeur clinquants pour privilégier le gameplay dans pas mal de niveaux. Du coup l'aspect graphique s'en ressent et si tu regarde l'épopée de hooper, il se plaint lui-même du caractère inégal des graphismes.
Pour moi, on ne peut pas dire qu'elle était en avance sur son temps tout simplement parce que technologiquement parlant elle proposait une config "entre deux" ; ça tombe bien puisqu'elle est précisément sortie entre 2 générations de consoles. C'est cet avantage qui n'a été que très furtif qui a permis à la PC engine d'acquerir une réputation un peu flatteuse. Et l'escroquerie intellectuelle, c'est l'exagération dont à fait l'objet cette console quand à sa supériorité technique. Je pense que les vrais raisons de ce culte sont à chercher du côté de son aspect japanisant à l'extrême (à raison car il s'agit d'un objet de grande valeur culturellement parlant), de sa petite taille, de la petite taille des hu-card.
Ce n'est définitivement pas une mauvaise machine et j'adore certains de ses jeux mais la hype, le snobisme autour de ce support m'a toujours irrité un peu comme la hype qui entoure une certaine marque à la pomme. Le sharp x68000 était lui réellement en avance.
Re: Consoles ratées, votons pour la plus regrettable.
Vu sa réussite commerciale, s'il est aisé de considérer aujourd'hui la chose comme culte, à l'époque, peu de monde à franchi le cap. J'ai eu, à l'époque, l'occasion d'y jouer, à la dénommée Coregrafx. Excellente machine. Maintenant, bien trop chère. Mal vendue par son fabricant. Et incomprise à l'époque par les joueurs, qui n'ont pas pris le risque de parier dessus. Je trouve amusant de vouer un culte à cette machine aussi, mais pas pour les mêmes raisons (parce que j'ai du respect pour cette bécane mésestimée par les joueurs de l'époque qui s'en torchaient total). On en revient un peu à la Dreamcast. On sent aujourd'hui pas mal de joueurs vanter ses mérites. Aujourd'hui. La plupart d'entre eux n'ont pas fait son acquisition pour autant.
Re: Consoles ratées, votons pour la plus regrettable.
Citation:
Pour moi, on ne peut pas dire qu'elle était en avance sur son temps tout simplement parce que technologiquement parlant elle proposait une config "entre deux" ; ça tombe bien puisqu'elle est précisément sortie entre 2 générations de consoles. C'est cet avantage qui n'a été que très furtif qui a permis à la PC engine d'acquerir une réputation un peu flatteuse. Et l'escroquerie intellectuelle, c'est l'exagération dont à fait l'objet cette console quand à sa supériorité technique. Je pense que les vrais raisons de ce culte sont à chercher du côté de son aspect japanisant à l'extrême (à raison car il s'agit d'un objet de grande valeur culturellement parlant), de sa petite taille, de la petite taille des hu-card.
Ce n'est définitivement pas une mauvaise machine et j'adore certains de ses jeux mais la hype, le snobisme autour de ce support m'a toujours irrité un peu comme la hype qui entoure une certaine marque à la pomme. Le sharp x68000 était lui réellement en avance.
En 1987 aucune console de jeu ne proposait 128 couleurs affichable sur un écran et même la Megadrive sortie un ans plutard au Japon de propose même pas çà. Quand on pense à l'importance des graphismes à l'époque, rien qu'à ce niveau c'était une révolution.
Maintenant il est difficile de juger d'une machine qui était telment mal distribué chez nous qu'elle a était quasiment inexistante. La plupart des gens l'on découvert avec l'émulation. Donc je peux comprendre que l'on puisse la mettre dans cette liste.
Par contre au Japon cette machine avait telment de succès que c'est elle qui a forcé Nintendo à sortir la Super Famicom pour reprendre des part de marcher.
La Supergrafx ,elle n'a pas marché car elle a été boudée par les éditeurs tiers qui ne l'a considéré pas asser supérieur à la PC Engine de base et donc ne voulaient pas investir dans un système qui proposait pratiquement les même choses.
NEC est sorti du marché des consoles avec la PC FX car ils ne croyaient pas dans le succès des jeux en 3D et même si c'est une machine puissante ,elle ne savait faire que de la 2D et donc c'est fait mangé par la Saturn et la Playstation.
Re: Consoles ratées, votons pour la plus regrettable.
Soyons clair, la Supergrafx fut un four total tandis que la PC engine ne fut qu'un semi-échec.
Mais même au Japon l'engin a connu des problèmes à cause de Nintendo qui a empêché NEC d'obtenir le soutien des éditeurs tiers via des contrats d'exclusivité illégaux.
Le service Marketing du constructeur devait être peuplé d'idiots ou d'incompétents:
- aux USA, sortie de la console sans s'être préocupé du goût des américains qui a l'époque préféraient les grosses machines bien massives (gros volume=grosse quantité de composant=grosse qualité). ça peut paraître stupide de la part des consommateurs américains mais quand on veut pénétrer un marché,une culture, il faut se renseigner un minimum auparavant....
- toujours aux USA, naming de la console en "turbografx-16" pour entretenir la confusion et la faire passer pour une machine 16 bits. ça fait typiquement arnaqueur ce genre de pratique. Quelle erreur...
- en Europe, aucune considération ou presque pour ce marché. En France, ce sont des passionnés qui se sont occupés de combler les lacunes de la firme en faisant des pieds et des mains pour qu'elle approvisionne des boutiques spécialisées.
La SFX possède la meilleure deuxième meilleure version de salon de Ghouls and ghosts (après celle du X68000). Street Fighter 2 est très bien programmé sur la PC engine et dépasse à mon avis les premiers portages effectués sur SNES ou MD grâce à des sprites plus gros. On voit bien qu'il s'agissait d'une console intéressante malgré tout. Mais ce que j'aime avant tout dans ce support, c'est qu'il me fait redécouvrir l'ère 8 bits sans le côté austère de ses concurentes. On dirait une NES ou une SMS gavée au stéroïdes.
Bien marketée, elle aurait pu connaître un immense succès au niveau mondial notamment parce qu'elle a réussi au Japon là où le Mega-CD a échoué.
Re: Consoles ratées, votons pour la plus regrettable.
En même temps, on a le droit de considérer une console comme ratée, indépendamment de sa réussite commerciale.
Parmi les consoles ratées, la Pippin (ou Pip-pin, Pipain, Pipp!n, peu importe...) c'est vraiment du très lourd. Dommage que l'AVGN ne l'ai jamais testée car elle constitue en elle-même LE modèle de ce qui ne faut pas faire : prix elevé, bibliothèque de sofwares inexistante, décalage complet vis à vis du marché de l'époque (les mec ont conçu le truc lors d'un séjour en antartique pendant lequel ils n'avaient accès à aucun moyen de communication ?)
La Pippin ferait passer le CDI ou la 32x pour des merveilles vidéoludiques.
Mais le Virtual Boy est pas mal non plus (voir la video de l'AVGN)
Bien sûr que si le nombre de bits compte, surtout pour l'époque ! Cela influe sur le nombre d'informations qu'un système peut traiter dans un laps de temps donné. Et comme les processeurs de l'époque avaient des fréquences très faibles, souvent similaires, un processeur 8 ou 16 bits, ce n'était pas la même chose du tout. Ca se voit au niveau du grain : les jeux SNES ou MD sont plus fins. Par la suite cet argument est devenu fallacieux (128 bits = n'importe quoi) mais à l'époque, ça comptait.
De plus, l'impossibilité de proposer un second layer en hardware limitait trop le résultat final pour que l'on puisse parler de graphismes de niveau "16 bits". Il y a de belles réussites sur la console mais dès que l'on parlait de scrolling multidirectionnel la console était à la rue. C'est à mon avis pour cette raison que les jeux de plateformes, hormis l'excellent Rondo of Blood que tu cites, avaient ce côté ultra linéraire. Les programmeurs de l'époque ont usé et abusé de la méthode "raster" pour créer des defilements parallaxe. Et cela les contraignait soit à rester "en ligne droite" soit à excécuter des effets de parallaxe moins contraignants. Les développeurs de Rondo of Blood ont intelligemment abandonné les effets de pronfondeur clinquants pour privilégier le gameplay dans pas mal de niveaux. Du coup l'aspect graphique s'en ressent et si tu regarde l'épopée de hooper, il se plaint lui-même du caractère inégal des graphismes.
Pour moi, on ne peut pas dire qu'elle était en avance sur son temps tout simplement parce que technologiquement parlant elle proposait une config "entre deux" ; ça tombe bien puisqu'elle est précisément sortie entre 2 générations de consoles. C'est cet avantage qui n'a été que très furtif qui a permis à la PC engine d'acquerir une réputation un peu flatteuse. Et l'escroquerie intellectuelle, c'est l'exagération dont à fait l'objet cette console quand à sa supériorité technique. Je pense que les vrais raisons de ce culte sont à chercher du côté de son aspect japanisant à l'extrême (à raison car il s'agit d'un objet de grande valeur culturellement parlant), de sa petite taille, de la petite taille des hu-card.
Ce n'est définitivement pas une mauvaise machine et j'adore certains de ses jeux mais la hype, le snobisme autour de ce support m'a toujours irrité un peu comme la hype qui entoure une certaine marque à la pomme. Le sharp x68000 était lui réellement en avance.
Vu sa réussite commerciale, s'il est aisé de considérer aujourd'hui la chose comme culte, à l'époque, peu de monde à franchi le cap. J'ai eu, à l'époque, l'occasion d'y jouer, à la dénommée Coregrafx. Excellente machine. Maintenant, bien trop chère. Mal vendue par son fabricant. Et incomprise à l'époque par les joueurs, qui n'ont pas pris le risque de parier dessus. Je trouve amusant de vouer un culte à cette machine aussi, mais pas pour les mêmes raisons (parce que j'ai du respect pour cette bécane mésestimée par les joueurs de l'époque qui s'en torchaient total). On en revient un peu à la Dreamcast. On sent aujourd'hui pas mal de joueurs vanter ses mérites. Aujourd'hui. La plupart d'entre eux n'ont pas fait son acquisition pour autant.
En 1987 aucune console de jeu ne proposait 128 couleurs affichable sur un écran et même la Megadrive sortie un ans plutard au Japon de propose même pas çà. Quand on pense à l'importance des graphismes à l'époque, rien qu'à ce niveau c'était une révolution.
Maintenant il est difficile de juger d'une machine qui était telment mal distribué chez nous qu'elle a était quasiment inexistante. La plupart des gens l'on découvert avec l'émulation. Donc je peux comprendre que l'on puisse la mettre dans cette liste.
Par contre au Japon cette machine avait telment de succès que c'est elle qui a forcé Nintendo à sortir la Super Famicom pour reprendre des part de marcher.
La Supergrafx ,elle n'a pas marché car elle a été boudée par les éditeurs tiers qui ne l'a considéré pas asser supérieur à la PC Engine de base et donc ne voulaient pas investir dans un système qui proposait pratiquement les même choses.
NEC est sorti du marché des consoles avec la PC FX car ils ne croyaient pas dans le succès des jeux en 3D et même si c'est une machine puissante ,elle ne savait faire que de la 2D et donc c'est fait mangé par la Saturn et la Playstation.
Soyons clair, la Supergrafx fut un four total tandis que la PC engine ne fut qu'un semi-échec.
Mais même au Japon l'engin a connu des problèmes à cause de Nintendo qui a empêché NEC d'obtenir le soutien des éditeurs tiers via des contrats d'exclusivité illégaux.
Le service Marketing du constructeur devait être peuplé d'idiots ou d'incompétents:
- aux USA, sortie de la console sans s'être préocupé du goût des américains qui a l'époque préféraient les grosses machines bien massives (gros volume=grosse quantité de composant=grosse qualité). ça peut paraître stupide de la part des consommateurs américains mais quand on veut pénétrer un marché,une culture, il faut se renseigner un minimum auparavant....
- toujours aux USA, naming de la console en "turbografx-16" pour entretenir la confusion et la faire passer pour une machine 16 bits. ça fait typiquement arnaqueur ce genre de pratique. Quelle erreur...
- en Europe, aucune considération ou presque pour ce marché. En France, ce sont des passionnés qui se sont occupés de combler les lacunes de la firme en faisant des pieds et des mains pour qu'elle approvisionne des boutiques spécialisées.
La SFX possède la meilleure deuxième meilleure version de salon de Ghouls and ghosts (après celle du X68000). Street Fighter 2 est très bien programmé sur la PC engine et dépasse à mon avis les premiers portages effectués sur SNES ou MD grâce à des sprites plus gros. On voit bien qu'il s'agissait d'une console intéressante malgré tout. Mais ce que j'aime avant tout dans ce support, c'est qu'il me fait redécouvrir l'ère 8 bits sans le côté austère de ses concurentes. On dirait une NES ou une SMS gavée au stéroïdes.
Bien marketée, elle aurait pu connaître un immense succès au niveau mondial notamment parce qu'elle a réussi au Japon là où le Mega-CD a échoué.
La Wii! ;p
T'es trop en mode troll en ce moment Straight, tu cherches à te faire des contrib faciles
Absolument pas.
Bref la console ratée pour moi, c'est la Virtual Boy. (sur le plan commercial, c'est juste un désastre)
En même temps, on a le droit de considérer une console comme ratée, indépendamment de sa réussite commerciale.
Parmi les consoles ratées, la Pippin (ou Pip-pin, Pipain, Pipp!n, peu importe...) c'est vraiment du très lourd. Dommage que l'AVGN ne l'ai jamais testée car elle constitue en elle-même LE modèle de ce qui ne faut pas faire : prix elevé, bibliothèque de sofwares inexistante, décalage complet vis à vis du marché de l'époque (les mec ont conçu le truc lors d'un séjour en antartique pendant lequel ils n'avaient accès à aucun moyen de communication ?)
La Pippin ferait passer le CDI ou la 32x pour des merveilles vidéoludiques.
Mais le Virtual Boy est pas mal non plus (voir la video de l'AVGN)
Oui, on a le droit! (je pense que l'aspect commercial révèle un aspect de la machine)