Lu La Fille Maudite du Capitaine Pirate, Volume Deuxième de Jeremy A. Bastian.
La fille maudite du Capitaine Pirate poursuit la quête de la recherche de son père sur les mers magiques d'Omerta. Mais bientôt elle apprend que son père a été tué par un autre pirate sanguinaire. Heureusement, il existe un moyen pour récupérer le corps et l'âme de son père. La quête de l'Etoile Vive commence.
Il y a des oeuvres dont il n'est pas facile de tout saisir et pourtant qui vous laissent une empreinte indélébile de par son ambiance et sa direction artistique. Il y a les films de David Lynch au cinéma, des jeux vidéos tels que Limbo, et dans la bande dessinée, il y a La fille maudite du Capitaine Pirate. Sans équivalent, les albums de Jeremy A. Bastian déroutent mais sont surtout une grosse grosse claque graphique. Jouant constamment avec le découpage et la narration, il offre des planches qui tiennent plus de la fresque que de la bande dessinée. Inspirée des enluminures et des gravures du XIXeme siècle, on assiste à un mélange complètement barré et génial entre le travail de Gustave Doré, les univers d'Alice au Pays des Merveilles et de Little Némo. C'est d'une imagination folle et d'une finesse rare, et même si parfois, cela peut sembler abstrait et un peu confus, c'est un tel régal pour les yeux qu'on en redemande. Superbe.
Un mystérieux ennemi avec le visage caché sous des bandelettes a juré la perte du chevalier noir. Assailli de toutes parts par ces anciens ennemis, Batman est au bord de perdre la raison et n'arrive pas à savoir qui est le mystérieux homme orchestrant la bataille. Heureusement, Batman va pouvoir compter sur ses amis, plus nombreux qu'il ne le pense, pour mener à bien son enquête. Sa relation avec Catwoman va ainsi devenir plus ambigüe que jamais.
Jeph Loeb n'a plus rien à prouver dans le monde du comics, et particulièrement dans celui de Batman. Auteur également des très remarquées histoires Un long Halloween et Amère Victoire, il n'en est pas à son coup d'essai lorsqu'il crée Silence avec Jim Lee en 2004. L'album figure aujourd'hui comme un des incontournables du héros masqué aujourd'hui. Silence, c'est d'abord un gigantesque hommage à la série Batman. Quasiment tous les héros et antagonistes de la série s'y trouve et ont leur rôle à jouer. Ensuite, c'est une série feuilleton qui tient en haleine. A mesure que l'histoire avance, le mystère s'épaissit et le lecteur se demande fiévreusement qui peut être derrière tout ça. L'angle abordé sur le chevalier noir est plutôt intéressant. En effet, si l'album met l'accent sur ses ennemis, il met surtout l'accent sur tous ses amis et soutien. Jamais Batman n'a semblé si bien entouré et pour la première fois, le lecteur s'aperçoit à quel point le héros a besoin d'être entouré pour ne pas sombrer dans la folie. Même s'il a du mal à accorder sa confiance. Même s'il préfère faire cavalier seul. Ce n'est pas forcément la facette du Batman que je préfère (je préfère peut-être les épisodes de Batman dans ces débuts qui sont plus sombres et axés sur sa solitude), mais ele est importante dans la construction et l'évolution psychologique du héros. Le final tient ses promesses et est plutôt surprenant. Il est possible de deviner qui tire les ficelles, mais peu ont du réussir. Quant au dessin de Jim Lee, il est superbe. Précis, détaillé et graphique. On peut presque lui reprocher d'être trop beau car même les vilains ont une belle gueule. Le côté crade et sombre de Gotham City ne ressort peut-être du coup pas assez, mais je chipote.
En bref, Silence est un album indispensable pour tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l'univers du Batman. La ré-édition chez Urban Comics jouit en plus d'un carnet de croquis assez conséquent ainsi que d'une interview des auteurs.
Le final tient ses promesses et est plutôt surprenant. Il est possible de deviner qui tire les ficelles, mais peu ont du réussir.
Alors je veux pas me la péter mais dès le deuxième chapitre c'est grillé de chez grillé, et je suis pas le seul à le dire.
Mais effectivement c'est un très bon volume, gros pavé de chez Urban. Je trouve que le tout tient plus pour ses dessins magnifiques que pour son scénar mais je suis bien d'accord qu'il reste un indispensable.
Alors je veux pas me la péter mais dès le deuxième chapitre c'est grillé de chez grillé, et je suis pas le seul à le dire.
Alors, perso, le type aux bandelettes, effectivement, je me suis douté très vite de qui c'était. Mais celui qui orchestrait le tout, perso, j'ai rien vu venir. Le questionnement de savoir qui était Silence m'a empêché de voir le vrai type qui tirait les ficelles.
Lu PunisherLa Fin de Ennis, Corben, Larosa et Severin.
L'album est un recueil de 3 histoires courtes one-shot, toutes scénarisées par Garh Ennis, qui a scénarisé plus d'une centaine d'épisodes du Punisher et lui a redonné ses lettres de noblesse. Ces 3 histoires courtes sont considérées comme des pierres angulaires dans l'histoire du Punisher et sa construction. Très sombres, elles s'attardent sur des évènements marquants de sa vie passée et à venir.
La première histoire, The Tyger, dessinée par John Severin, relate un épisode qui a eu lieu durant l'enfance de Franck Castle, alias le punisher. Un évènement qui fera germer la graine de la vendetta dans l'esprit du justicier bien avant le massacre de sa famille.
La deuxième histoire, The Cell, dessinée par Lewis LaRosa, montre le Punisher se faisant volontairement enfermé dans une prison de haute sécurité dans le seul but d'atteindre un gibier de choix ayant un certain lien avec son passé.
Enfin, la troisième histoire, The End, dessinée par Richard Corben (spécialisé habituellement dans l'horreur et le frisson), montre un futur proche post-apocalyptique. Un Punisher devenu vieux compte mener sa mission de nettoyage jusqu'au bout.
Autant de portraits du justicier saisissants qui vous font comprendre pourquoi le punisher est probablement le héros de comics le plus dérangeant et le plus sévèrement burné. Du grand art.
Il n'y avait pas une sorte de suite de Silence par contre? J'ai oublié le titre. Ou alors je confonds avec autre chose.
Je ne crois pas qu'il y ait eu une suite directe. En revanche le personnage de Silence a déjà été ré-utilisé il me semble.
L'album auquel tu fais référence est peut-être Amère Victoire qui fait suite à Un long Halloween. Ces albums du chevalier Noir sont cultes également et du même scénariste que Silence.
Lu La Fille Maudite du Capitaine Pirate, Volume Deuxième de Jeremy A. Bastian.
La fille maudite du Capitaine Pirate poursuit la quête de la recherche de son père sur les mers magiques d'Omerta. Mais bientôt elle apprend que son père a été tué par un autre pirate sanguinaire. Heureusement, il existe un moyen pour récupérer le corps et l'âme de son père. La quête de l'Etoile Vive commence.
Il y a des oeuvres dont il n'est pas facile de tout saisir et pourtant qui vous laissent une empreinte indélébile de par son ambiance et sa direction artistique. Il y a les films de David Lynch au cinéma, des jeux vidéos tels que Limbo, et dans la bande dessinée, il y a La fille maudite du Capitaine Pirate. Sans équivalent, les albums de Jeremy A. Bastian déroutent mais sont surtout une grosse grosse claque graphique. Jouant constamment avec le découpage et la narration, il offre des planches qui tiennent plus de la fresque que de la bande dessinée. Inspirée des enluminures et des gravures du XIXeme siècle, on assiste à un mélange complètement barré et génial entre le travail de Gustave Doré, les univers d'Alice au Pays des Merveilles et de Little Némo. C'est d'une imagination folle et d'une finesse rare, et même si parfois, cela peut sembler abstrait et un peu confus, c'est un tel régal pour les yeux qu'on en redemande. Superbe.
J'ai acheté une absolute:
Mais j'hésite à la garder à ce prix en fait, 75€ c'est pas donné même si on m'a dit que du bien du récit.
Lu Batman: Silence de Loeb et Lee.
Un mystérieux ennemi avec le visage caché sous des bandelettes a juré la perte du chevalier noir. Assailli de toutes parts par ces anciens ennemis, Batman est au bord de perdre la raison et n'arrive pas à savoir qui est le mystérieux homme orchestrant la bataille. Heureusement, Batman va pouvoir compter sur ses amis, plus nombreux qu'il ne le pense, pour mener à bien son enquête. Sa relation avec Catwoman va ainsi devenir plus ambigüe que jamais.
Jeph Loeb n'a plus rien à prouver dans le monde du comics, et particulièrement dans celui de Batman. Auteur également des très remarquées histoires Un long Halloween et Amère Victoire, il n'en est pas à son coup d'essai lorsqu'il crée Silence avec Jim Lee en 2004. L'album figure aujourd'hui comme un des incontournables du héros masqué aujourd'hui.
Silence, c'est d'abord un gigantesque hommage à la série Batman. Quasiment tous les héros et antagonistes de la série s'y trouve et ont leur rôle à jouer. Ensuite, c'est une série feuilleton qui tient en haleine. A mesure que l'histoire avance, le mystère s'épaissit et le lecteur se demande fiévreusement qui peut être derrière tout ça. L'angle abordé sur le chevalier noir est plutôt intéressant. En effet, si l'album met l'accent sur ses ennemis, il met surtout l'accent sur tous ses amis et soutien. Jamais Batman n'a semblé si bien entouré et pour la première fois, le lecteur s'aperçoit à quel point le héros a besoin d'être entouré pour ne pas sombrer dans la folie. Même s'il a du mal à accorder sa confiance. Même s'il préfère faire cavalier seul. Ce n'est pas forcément la facette du Batman que je préfère (je préfère peut-être les épisodes de Batman dans ces débuts qui sont plus sombres et axés sur sa solitude), mais ele est importante dans la construction et l'évolution psychologique du héros. Le final tient ses promesses et est plutôt surprenant. Il est possible de deviner qui tire les ficelles, mais peu ont du réussir. Quant au dessin de Jim Lee, il est superbe. Précis, détaillé et graphique. On peut presque lui reprocher d'être trop beau car même les vilains ont une belle gueule. Le côté crade et sombre de Gotham City ne ressort peut-être du coup pas assez, mais je chipote.
En bref, Silence est un album indispensable pour tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l'univers du Batman. La ré-édition chez Urban Comics jouit en plus d'un carnet de croquis assez conséquent ainsi que d'une interview des auteurs.
Alors je veux pas me la péter mais dès le deuxième chapitre c'est grillé de chez grillé, et je suis pas le seul à le dire.
Mais effectivement c'est un très bon volume, gros pavé de chez Urban. Je trouve que le tout tient plus pour ses dessins magnifiques que pour son scénar mais je suis bien d'accord qu'il reste un indispensable.
Alors, perso, le type aux bandelettes, effectivement, je me suis douté très vite de qui c'était. Mais celui qui orchestrait le tout, perso, j'ai rien vu venir. Le questionnement de savoir qui était Silence m'a empêché de voir le vrai type qui tirait les ficelles.
Lu Punisher La Fin de Ennis, Corben, Larosa et Severin.
L'album est un recueil de 3 histoires courtes one-shot, toutes scénarisées par Garh Ennis, qui a scénarisé plus d'une centaine d'épisodes du Punisher et lui a redonné ses lettres de noblesse. Ces 3 histoires courtes sont considérées comme des pierres angulaires dans l'histoire du Punisher et sa construction. Très sombres, elles s'attardent sur des évènements marquants de sa vie passée et à venir.
La première histoire, The Tyger, dessinée par John Severin, relate un épisode qui a eu lieu durant l'enfance de Franck Castle, alias le punisher. Un évènement qui fera germer la graine de la vendetta dans l'esprit du justicier bien avant le massacre de sa famille.
La deuxième histoire, The Cell, dessinée par Lewis LaRosa, montre le Punisher se faisant volontairement enfermé dans une prison de haute sécurité dans le seul but d'atteindre un gibier de choix ayant un certain lien avec son passé.
Enfin, la troisième histoire, The End, dessinée par Richard Corben (spécialisé habituellement dans l'horreur et le frisson), montre un futur proche post-apocalyptique. Un Punisher devenu vieux compte mener sa mission de nettoyage jusqu'au bout.
Autant de portraits du justicier saisissants qui vous font comprendre pourquoi le punisher est probablement le héros de comics le plus dérangeant et le plus sévèrement burné. Du grand art.
J'ai lu l'album Silence il y a un an et j'ai beaucoup aimé, que ce soit le dessin ou l'histoire.
Il n'y avait pas une sorte de suite de Silence par contre? J'ai oublié le titre. Ou alors je confonds avec autre chose.
Je ne crois pas qu'il y ait eu une suite directe. En revanche le personnage de Silence a déjà été ré-utilisé il me semble.
L'album auquel tu fais référence est peut-être Amère Victoire qui fait suite à Un long Halloween. Ces albums du chevalier Noir sont cultes également et du même scénariste que Silence.
Silence a bien une suite c'est "coeur de Silence" dont les épisodes sont disponibles en France dans le second tome de "Paul Dini présente Batman".
Ah voilà, ce doit être ça, le titre me parle!