Il y a une série que je vous recommande c'est Philippe et Francis. Une parodie de Blake et Mortimer. Il y en a trois de sorti. J'ai énormément rigolé. Surtout avec " Menace sur l'Empire "
Je connaissais de nom mais j'avais pas particulièrement envie de découvrir une parodie de mes héros de BD préférés, mais si tu dis que tu as bien rigolé alors j'irai me lire ça cette semaine :)
Sinon pour la série De Cap et De Croc, je suis globalement d'accord concernant la grande qualité de cette BD même si en ce qui me concerne je préfère les trois premiers tomes aux autres (ça part trop vers le WTF...)
Eddy: Sinon je lis toujours tes présentations Romano ! Malheureusement rien de ce que tu nous as présenté m'a intéressé ou plu... ma faute bien sûr ! je suis encore plus difficiles avec le média de la bande dessinée que je ne le suis avec le Cinéma ou les Jeux vidéo :p
Mais alléluia mes frères car aujourd'hui j'ai ENFIN eu un nouveau petit coup de cœur pour une BD,
"Mali est une jeune fille de 19 ans qui débarque de sa Picardie natale à Paris pour devenir dessinatrice. Ça parait simple sur le papier. Ça l’est beaucoup moins sur le terrain ! Surtout quand on a pas l’habitude de la liberté.
Le rêve de gosse se heurte alors sans ménagement aux échecs, à la survie au quotidien, et surtout aux relations humaines tellement compliquées dans la capitale.
Tout est plus difficile que prévu pour Mali, bourrée de complexes, d’envies et de frustrations. Elle devra pourtant se lancer dans une métamorphose désespérée, sans trop savoir à quoi elle devra ressembler à la fin. Marche ou crève. Heureusement, elle a deux amis pour lui servir de bouées de sauvetage. Thémis, sa super copine toujours d’accord avec elle, avec qui elle partage son amour immodéré pour le vin – et toutes sortes d’autres alcools – et Stéphane, la voix de la raison, de la sagesse et de la science, que personne n’a du coup envie d’écouter très longtemps, mais qui lui sait écouter sans broncher…
Mali clapote à Paris, dans cette grande mer grise, où euphorie, dépression, espoirs, valeurs et émotions se mélangent pour ne former qu’une teinte indéfinissable qui semble tout aspirer.
Hello Fucktopia est l’histoire de cette utopie perdue, une comédie dramatique triste à rire aux larmes ou drôle à pleurer de rire."
Spoiler ▼▲
C'est l'un des dessinateurs de Ankama (Dofus & co) mais on est loin de l'univers tout mignonnet de Dofus ou encore de Maliki (une autre série de BD du même auteur)
Sinon je lis toujours tes présentations Romano ! Malheureusement rien de ce que tu nous as présenté m'a intéressé ou plu... ma faute bien sûr ! je suis encore plus difficiles avec le média de la bande dessinée que je ne le suis avec le Cinéma ou les Jeux vidéo :p
Les goûts et les couleurs, c'est ce qui fait notre richesse ;)
Mais effectivement, t'as l'air plutôt difficile, parce que dans toutes les bds que j'ai présentée, y en a certaines qui, à mon sens, valent vraiment le coup! ;)
Mes derniers coups de coeur, c'est Super Spy et Max Wilson. A l'occasion, jettes-y un oeil, c'est vraiment bien.
Citation:
aujourd'hui j'ai ENFIN eu un nouveau petit coup de cœur pour une BD
Eh bah tu vois! Tout n'est pas perdu ^^
J'ai déjà croisé Hello Fuctopia plusieurs fois dans les rayons, mais cette bd m'a pas attiré des masses. J'ai eu un à priori sur la patte graphique que je trouve vraiment pas attirante du tout. Un style qu'on voit un peu partout aujourd'hui dans la bd jeunesse et que je trouve vraiment impersonnel. Mais si tu me dis que l'histoire vaut le coup, je vais faire l'effort d'aller un peu plus loin. Après tout, j'avais le même à priori pour la bd La vie de Norman, un enfant psychopathe, qui m'a vraiment fait marrer. Pourtant le graphisme était lui aussi plutôt rond et enfantin. Mais ça créait un tel décalage avec les propos et les personnages, que c'en était finalement vraiment drôle. A voir, donc. Mais ça fait pas parti de mes priorités.
Concernant De Cape et de Crocs, depuis le temps qu'on m'en parle en bien, va vraiment falloir que je saute le pas. La série est souvent mise en avant chez les libraires, mais tout comme Hello Fuctopia, le dessin m'a jamais vraiment attiré (bien que j'ai moins d'à priori négatif dessus). Je vais lire le premier tome, et je verrai bien!
Les goûts et les couleurs, c'est ce qui fait notre richesse ;)
Mais effectivement, t'as l'air plutôt difficile, parce que dans toutes les bds que j'ai présentée, y en a certaines qui, à mon sens, valent vraiment le coup! ;)
J'en suis sûr ! C'est entièrement ma faute, d'ordinaire si le dessin me plait pas je passe mon chemin (même si l'histoire s'avère très intéressante). Si j'aime ce média c'est avant tout pour ses dessins ! Le reste c'est juste du bonus pour moi.
Citation:
c'est Super Spy et Max Wilson. A l'occasion, jettes-y un oeil, c'est vraiment bien.
Pour Max Wilson aucune chance :D par contre j’essaierai bien Super Spy !
Citation:
J'ai déjà croisé Hello Fuctopia plusieurs fois dans les rayons, mais cette bd m'a pas attiré des masses. J'ai eu un à priori sur la patte graphique que je trouve vraiment pas attirante du tout. Un style qu'on voit un peu partout aujourd'hui dans la bd jeunesse et que je trouve vraiment impersonnel.
Je n'avais pas particulièrement fait attention à l'omniprésence de ce style graphique... je savais qu'il ressemblait pas mal à celui du manga Dofus ou à Maliki mais c'est tout.
Citation:
Mais si tu me dis que l'histoire vaut le coup, je vais faire l'effort d'aller un peu plus loin.
L'histoire n'a rien d'extraordinaire en soi, c'est même très ordinaire... c'est vraiment pour ses dessins et la palette de ses couleurs qu'il faut l'apprécier. C'est pas très long à lire, tu auras vite fait le tour !
Pour peu que tu t'attaches au personnage, ça devrait te plaire.
Lu Les vieux fourneaux Tome 3: Celui qui part de Lupano et Cauuet.
Troisième tome plutôt centré sur le passé de Mimile, ayant passé une bonne partie de sa vie à bourlinguer dans l'hémisphère Sud entre Rugby, baston et détroussage d'épave. Pendant ce temps le collectif anarchique mal-voyant de Pierrot "Ni Yeux ni maître" se retrouve menacé après une intervention musclé pour sauver les abeilles, tandis qu'Antoine tente d'expliquer à sa petite fille qu'elle doit arrêter d'acheter des oeufs à Berthe, la vieille folle du village pour d'obscures raisons. Bref, les "vieux fourneaux" sont de retour, pétant la forme!
Un troisième album toujours aussi hilarant de cette série grand public au succès grandissant. Les vieux fourneaux présente des vieux tels qu'on aimerait en voir plus souvent. En mettant en scène des personnages au caractère bien trempé et aux dialogues ciselés qui font mouche à chaque fois, Lupano nous sort le grand jeu. On a l'impression, un peu à la manière des Tontons Flingueurs, que chaque réplique a le potentiel pour devenir culte. C'est fin et bien écrit, tendre et sans concession à la fois. L'humour est pertinent et ne tombe jamais dans la facilité. Le trait de Cauuet, dans la droite lignée de l'école franco-belge, avec une ligne claire rendant expressif au possible ces vieux visages fripés par le passage du temps, colle parfaitement au récit. Sûrement une des meilleures bds comiques de l'année.
Rachel Deville explore dans ce roman graphique, à travers quatorze chapitres, ses rêves et ses cauchemars.
En retranscrivant le plus fidèlement possible ses rêves, la jeune auteur se livre complètement à son lecteur, lui dévoilant des pans entiers de ses angoisses, de ses fantasmes, de son inconscient.
Le résultat est une oeuvre hallucinée et hallucinante, aux confins du délire et sujet à multiples interprétations. Deville se dévoile ainsi de manière intime, même si détournée, et crée chez le lecteur une certaine empathie mêlée d'une certaine répulsion. Ces images fantasmagoriques et ces délires du subconscient donnent à leur lecture une sensation très étrange, comme un trouble. L'intimité de Rachel nous apparaît sans concession et sans pudeur, avec un trait en noir et blanc hachuré aux contrastes marqués plutôt angoissant jouant sur les formes et le découpage. L'auteure ne cache pas son but: opérer une certaine catharsis artistique en couchant sur le papier toute son angoisse, tous ses fantasmes et tout ce qu'elle cherche à refouler. Elle n'y met aucune interprétation et livre le rêve de manière brute, sans interprétation ou arrangement en l'écrivant et en le dessinant au réveil. Ces rêves n'ont aucune suite logique, aucune fin "cohérente" et pourtant, ils en disent long sur son auteur qui nous apparaît dans toute son humanité et sa fragilité pour autant qu'on se donne la peine de lire entre les lignes. A l'évidence, Rachel Deville possède un courage certain pour se dévoiler ainsi aux yeux de tous. Une expérience de lecture originale et singulière qui ne plaira certainement pas à tout le monde, mais qui vaut le détour.
Lu Kriss de Valnor tome 6: L'île des enfants perdus de Surzhenko,Dorison et Mariolle.
A la suite du terrible affrontement contre les troupes de Magnus, Kriss de Valnor se retrouve naufragée. Reccueillie par un herboriste et sa fille adoptive, elle a sept jours pour réapparaître devant son roi, Jolan,si elle veut conserver son titre de Reine. Sans quoi, la loi viking est très claire, elle devra renoncer à son titre. Poursuivie sur les flots par des soldats, elle échoue sur une île étrange et luxuriante habitée par des enfants tout aussi étranges qu'inquiétants.
Spin-Off de la série Thorgal, la série Kriss de Valnor s'intègre néanmoins parfaitement avec la série mère et enrichit même sa compréhension. Les auteurs des 5 premiers volumes, De Vita et Sente, ont laissé les rennes à de nouveaux auteurs. Le résultat reste homogène et cohérent avec le reste de la série, même si on sent tout de même un changement de style. Les personnages, Kriss de Valnor en tête, sont intéressants et l'histoire renoue avec le succès des meilleurs albums de la série, retrouvant un savant mélange entre aventure, histoire, fantastique et légendes. Ce premier album du trio Surzhenko (déjà présent au dessin sur les deux autres spin-off Louve et La jeunesse de Thorgal), Dorison et Mariolle est donc plutôt réussi, mais on pourra regretter un côté trop consensuel et prévisible. L'album ne surprend malheureusement jamais vraiment et on sent les scénaristes un peu prisonniers de la série et de ses codes. En voulant trop respecter l'univers, les auteurs ne se l'approprie pas vraiment et se brident eux-même. Cet album leur permet de prendre leurs marques, espérons maintenant qu'un lâcher prise s'opèrera pour les tomes suivants. D'autant plus difficile quand on sait que Thorgal est une série à succès et que les fans vous attendent au tournant...
Je profite également pour dire tout le bien que je pense de la série De Cape et de Croc, pour toutes les raisons évoquées: un dessin remarquable ainsi qu'une très bonne écriture rendant hommage à la littérature et au théâtre (Fourberies de Scapin, Cyrano de Bergerac), toute une galerie de personnages attachants, et un vrai sentiment d'aventure. C'est vraiment super.
Je profite également pour dire tout le bien que je pense de la série De Cape et de Croc
Bon. Décidément, va vraiment falloir que je m'y mette parce qu'au vu des critiques dithyrambiques que vous faîtes sur cette bd, ça doit vraiment être quelque chose.
Cela fera parti de mes bonnes résolutions de 2016: lire De cape et de crocs!
Lu Les chroniques de la Lune Noire tome 17: Guerres Ophidiennes de Angleraud et Froideval.
L'humanité se reconstruit sur Terra Secunda. Wismerhill, aidé par ses compagnons, veille à la mise en place de son nouvel empire. Mais les autochtones de ce nouveau monde, les ophidiens, ne voient pas cette arrivée sur leur monde d'un bon oeil. Un gigantesque raz-de-marée reptilien s'apprête à déferler sur l'humanité. Mais Whismerhill est bien décidé à défendre son Empire jusqu'au bout.
A leur sortie, les premiers albums des Chroniques de la Lune Noire apportait un vent de fraîcheur épique et original dans le monde de l'Héroic-Fantasy. Racontée à la façon d'une légende et découpée comme une fresque mettant en scène des combats titanesques, la formule reste aujourd'hui assez unique dans son genre. Malheureusement, après 17 albums, le lecteur finit par se lasser du système narratif usé jusqu'à la corde par Froideval. Les premiers tomes des Chroniques de la Lune Noires se lisaient avec délectation et excitation, les derniers tombent dans une espèce de facilité et de torpeur qui rendent le tout trop fade pour solliciter un réel engouement. Pourtant, les dessins d'Angleraud sont beaux et certaines pages sont un vrai plaisir pour les yeux. Mais au bout de 17 tomes à avoir l'impression de relire toujours la même chose, l'intérêt n'y est plus vraiment. Une série qui joue sur ses acquis et qui ne prend plus aucun risque. C'est bien dommage.
Lu La Guerre des Sambre: Maxime et Constance tome 2 de Yslaire et Boidin.
Pour éviter la honte sur sa famille et surtout celle de Louise-Marguerite qu'il a engrossé, Maxime de Sambre est contraint de se marier avec elle. Pourtant, il ne l'aime pas. L'incompréhension, le mal-être et la haine va grossir toujours un peu plus dans leur couple au fil des années. Nous sommes à la veille de la Révolution Française et la famille de Sambre est loin d'avoir accompli sa triste destinée...
Sambre raconte l'histoire d'une tragédie. Une famille rentrant petit à petit dans une folie destructrice génération après génération en raison d'une obsession pour les yeux rouges. Des yeux rares de personnes hémophiles auxquels la famille Sambre est étrangement lié, comme une malédiction. Yslaire raconte sa fresque familiale de façon romanesque et empreint d'un romantisme exacerbé. La guerre des Sambre raconte les origines des maux des Sambre au travers les époques et reste dans la même continuité. C'est admirablement bien écrit et homogène sur toute la série, avec une mise en scène et des dialogues savoureux. Dans ce volume, pour exemple, la scène du repas de noce est une pépite. L'auteur y décrit à la perfection le malaise et les passions intérieures qui se déchaînent. Une telle précision dans la description est rare en bande dessinée. Le trait de Baudoin n'est pas en reste, fin, délicat et ciselé. Le dessin respecte toujours ce code de couleur si particulier à la série, un univers sépia où seule la couleur rouge se démarque. Ainsi ressort la chevelure de feu des Sambre ainsi que ces fameux yeux rouges liés à eux. Sans oublier bien sûr, le sang. Tout cela donne un cachet atypique, stylisé et littéraire à cette bande dessinée, lui conférant de cette manière un caractère et une saveur unique. Rien que pour ça, elle vaut le coup.
Je connaissais de nom mais j'avais pas particulièrement envie de découvrir une parodie de mes héros de BD préférés, mais si tu dis que tu as bien rigolé alors j'irai me lire ça cette semaine :)
Sinon pour la série De Cap et De Croc, je suis globalement d'accord concernant la grande qualité de cette BD même si en ce qui me concerne je préfère les trois premiers tomes aux autres (ça part trop vers le WTF...)
Eddy: Sinon je lis toujours tes présentations Romano ! Malheureusement rien de ce que tu nous as présenté m'a intéressé ou plu... ma faute bien sûr ! je suis encore plus difficiles avec le média de la bande dessinée que je ne le suis avec le Cinéma ou les Jeux vidéo :p
Mais alléluia mes frères car aujourd'hui j'ai ENFIN eu un nouveau petit coup de cœur pour une BD,
"Mali est une jeune fille de 19 ans qui débarque de sa Picardie natale à Paris pour devenir dessinatrice. Ça parait simple sur le papier. Ça l’est beaucoup moins sur le terrain ! Surtout quand on a pas l’habitude de la liberté.
Le rêve de gosse se heurte alors sans ménagement aux échecs, à la survie au quotidien, et surtout aux relations humaines tellement compliquées dans la capitale.
Tout est plus difficile que prévu pour Mali, bourrée de complexes, d’envies et de frustrations. Elle devra pourtant se lancer dans une métamorphose désespérée, sans trop savoir à quoi elle devra ressembler à la fin. Marche ou crève. Heureusement, elle a deux amis pour lui servir de bouées de sauvetage. Thémis, sa super copine toujours d’accord avec elle, avec qui elle partage son amour immodéré pour le vin – et toutes sortes d’autres alcools – et Stéphane, la voix de la raison, de la sagesse et de la science, que personne n’a du coup envie d’écouter très longtemps, mais qui lui sait écouter sans broncher…
Mali clapote à Paris, dans cette grande mer grise, où euphorie, dépression, espoirs, valeurs et émotions se mélangent pour ne former qu’une teinte indéfinissable qui semble tout aspirer.
Hello Fucktopia est l’histoire de cette utopie perdue, une comédie dramatique triste à rire aux larmes ou drôle à pleurer de rire."
C'est l'un des dessinateurs de Ankama (Dofus & co) mais on est loin de l'univers tout mignonnet de Dofus ou encore de Maliki (une autre série de BD du même auteur)
Les goûts et les couleurs, c'est ce qui fait notre richesse ;)
Mais effectivement, t'as l'air plutôt difficile, parce que dans toutes les bds que j'ai présentée, y en a certaines qui, à mon sens, valent vraiment le coup! ;)
Mes derniers coups de coeur, c'est Super Spy et Max Wilson. A l'occasion, jettes-y un oeil, c'est vraiment bien.
Eh bah tu vois! Tout n'est pas perdu ^^
J'ai déjà croisé Hello Fuctopia plusieurs fois dans les rayons, mais cette bd m'a pas attiré des masses. J'ai eu un à priori sur la patte graphique que je trouve vraiment pas attirante du tout. Un style qu'on voit un peu partout aujourd'hui dans la bd jeunesse et que je trouve vraiment impersonnel. Mais si tu me dis que l'histoire vaut le coup, je vais faire l'effort d'aller un peu plus loin. Après tout, j'avais le même à priori pour la bd La vie de Norman, un enfant psychopathe, qui m'a vraiment fait marrer. Pourtant le graphisme était lui aussi plutôt rond et enfantin. Mais ça créait un tel décalage avec les propos et les personnages, que c'en était finalement vraiment drôle. A voir, donc. Mais ça fait pas parti de mes priorités.
Concernant De Cape et de Crocs, depuis le temps qu'on m'en parle en bien, va vraiment falloir que je saute le pas. La série est souvent mise en avant chez les libraires, mais tout comme Hello Fuctopia, le dessin m'a jamais vraiment attiré (bien que j'ai moins d'à priori négatif dessus). Je vais lire le premier tome, et je verrai bien!
J'en suis sûr ! C'est entièrement ma faute, d'ordinaire si le dessin me plait pas je passe mon chemin (même si l'histoire s'avère très intéressante). Si j'aime ce média c'est avant tout pour ses dessins ! Le reste c'est juste du bonus pour moi.
Pour Max Wilson aucune chance :D par contre j’essaierai bien Super Spy !
Je n'avais pas particulièrement fait attention à l'omniprésence de ce style graphique... je savais qu'il ressemblait pas mal à celui du manga Dofus ou à Maliki mais c'est tout.
L'histoire n'a rien d'extraordinaire en soi, c'est même très ordinaire... c'est vraiment pour ses dessins et la palette de ses couleurs qu'il faut l'apprécier. C'est pas très long à lire, tu auras vite fait le tour !
Pour peu que tu t'attaches au personnage, ça devrait te plaire.
Lu Les vieux fourneaux Tome 3: Celui qui part de Lupano et Cauuet.
Troisième tome plutôt centré sur le passé de Mimile, ayant passé une bonne partie de sa vie à bourlinguer dans l'hémisphère Sud entre Rugby, baston et détroussage d'épave. Pendant ce temps le collectif anarchique mal-voyant de Pierrot "Ni Yeux ni maître" se retrouve menacé après une intervention musclé pour sauver les abeilles, tandis qu'Antoine tente d'expliquer à sa petite fille qu'elle doit arrêter d'acheter des oeufs à Berthe, la vieille folle du village pour d'obscures raisons. Bref, les "vieux fourneaux" sont de retour, pétant la forme!
Un troisième album toujours aussi hilarant de cette série grand public au succès grandissant. Les vieux fourneaux présente des vieux tels qu'on aimerait en voir plus souvent. En mettant en scène des personnages au caractère bien trempé et aux dialogues ciselés qui font mouche à chaque fois, Lupano nous sort le grand jeu. On a l'impression, un peu à la manière des Tontons Flingueurs, que chaque réplique a le potentiel pour devenir culte. C'est fin et bien écrit, tendre et sans concession à la fois. L'humour est pertinent et ne tombe jamais dans la facilité. Le trait de Cauuet, dans la droite lignée de l'école franco-belge, avec une ligne claire rendant expressif au possible ces vieux visages fripés par le passage du temps, colle parfaitement au récit. Sûrement une des meilleures bds comiques de l'année.
Lu La maison circulaire de Rachel Deville.
Rachel Deville explore dans ce roman graphique, à travers quatorze chapitres, ses rêves et ses cauchemars.
En retranscrivant le plus fidèlement possible ses rêves, la jeune auteur se livre complètement à son lecteur, lui dévoilant des pans entiers de ses angoisses, de ses fantasmes, de son inconscient.
Le résultat est une oeuvre hallucinée et hallucinante, aux confins du délire et sujet à multiples interprétations. Deville se dévoile ainsi de manière intime, même si détournée, et crée chez le lecteur une certaine empathie mêlée d'une certaine répulsion. Ces images fantasmagoriques et ces délires du subconscient donnent à leur lecture une sensation très étrange, comme un trouble. L'intimité de Rachel nous apparaît sans concession et sans pudeur, avec un trait en noir et blanc hachuré aux contrastes marqués plutôt angoissant jouant sur les formes et le découpage. L'auteure ne cache pas son but: opérer une certaine catharsis artistique en couchant sur le papier toute son angoisse, tous ses fantasmes et tout ce qu'elle cherche à refouler. Elle n'y met aucune interprétation et livre le rêve de manière brute, sans interprétation ou arrangement en l'écrivant et en le dessinant au réveil. Ces rêves n'ont aucune suite logique, aucune fin "cohérente" et pourtant, ils en disent long sur son auteur qui nous apparaît dans toute son humanité et sa fragilité pour autant qu'on se donne la peine de lire entre les lignes. A l'évidence, Rachel Deville possède un courage certain pour se dévoiler ainsi aux yeux de tous. Une expérience de lecture originale et singulière qui ne plaira certainement pas à tout le monde, mais qui vaut le détour.
Lu Kriss de Valnor tome 6: L'île des enfants perdus de Surzhenko,Dorison et Mariolle.
A la suite du terrible affrontement contre les troupes de Magnus, Kriss de Valnor se retrouve naufragée. Reccueillie par un herboriste et sa fille adoptive, elle a sept jours pour réapparaître devant son roi, Jolan,si elle veut conserver son titre de Reine. Sans quoi, la loi viking est très claire, elle devra renoncer à son titre. Poursuivie sur les flots par des soldats, elle échoue sur une île étrange et luxuriante habitée par des enfants tout aussi étranges qu'inquiétants.
Spin-Off de la série Thorgal, la série Kriss de Valnor s'intègre néanmoins parfaitement avec la série mère et enrichit même sa compréhension. Les auteurs des 5 premiers volumes, De Vita et Sente, ont laissé les rennes à de nouveaux auteurs. Le résultat reste homogène et cohérent avec le reste de la série, même si on sent tout de même un changement de style. Les personnages, Kriss de Valnor en tête, sont intéressants et l'histoire renoue avec le succès des meilleurs albums de la série, retrouvant un savant mélange entre aventure, histoire, fantastique et légendes. Ce premier album du trio Surzhenko (déjà présent au dessin sur les deux autres spin-off Louve et La jeunesse de Thorgal), Dorison et Mariolle est donc plutôt réussi, mais on pourra regretter un côté trop consensuel et prévisible. L'album ne surprend malheureusement jamais vraiment et on sent les scénaristes un peu prisonniers de la série et de ses codes. En voulant trop respecter l'univers, les auteurs ne se l'approprie pas vraiment et se brident eux-même. Cet album leur permet de prendre leurs marques, espérons maintenant qu'un lâcher prise s'opèrera pour les tomes suivants. D'autant plus difficile quand on sait que Thorgal est une série à succès et que les fans vous attendent au tournant...
Je profite également pour dire tout le bien que je pense de la série De Cape et de Croc, pour toutes les raisons évoquées: un dessin remarquable ainsi qu'une très bonne écriture rendant hommage à la littérature et au théâtre (Fourberies de Scapin, Cyrano de Bergerac), toute une galerie de personnages attachants, et un vrai sentiment d'aventure. C'est vraiment super.
Bon. Décidément, va vraiment falloir que je m'y mette parce qu'au vu des critiques dithyrambiques que vous faîtes sur cette bd, ça doit vraiment être quelque chose.
Cela fera parti de mes bonnes résolutions de 2016: lire De cape et de crocs!
Lu Les chroniques de la Lune Noire tome 17: Guerres Ophidiennes de Angleraud et Froideval.
L'humanité se reconstruit sur Terra Secunda. Wismerhill, aidé par ses compagnons, veille à la mise en place de son nouvel empire. Mais les autochtones de ce nouveau monde, les ophidiens, ne voient pas cette arrivée sur leur monde d'un bon oeil. Un gigantesque raz-de-marée reptilien s'apprête à déferler sur l'humanité. Mais Whismerhill est bien décidé à défendre son Empire jusqu'au bout.
A leur sortie, les premiers albums des Chroniques de la Lune Noire apportait un vent de fraîcheur épique et original dans le monde de l'Héroic-Fantasy. Racontée à la façon d'une légende et découpée comme une fresque mettant en scène des combats titanesques, la formule reste aujourd'hui assez unique dans son genre. Malheureusement, après 17 albums, le lecteur finit par se lasser du système narratif usé jusqu'à la corde par Froideval. Les premiers tomes des Chroniques de la Lune Noires se lisaient avec délectation et excitation, les derniers tombent dans une espèce de facilité et de torpeur qui rendent le tout trop fade pour solliciter un réel engouement. Pourtant, les dessins d'Angleraud sont beaux et certaines pages sont un vrai plaisir pour les yeux. Mais au bout de 17 tomes à avoir l'impression de relire toujours la même chose, l'intérêt n'y est plus vraiment. Une série qui joue sur ses acquis et qui ne prend plus aucun risque. C'est bien dommage.
Lu La Guerre des Sambre: Maxime et Constance tome 2 de Yslaire et Boidin.
Pour éviter la honte sur sa famille et surtout celle de Louise-Marguerite qu'il a engrossé, Maxime de Sambre est contraint de se marier avec elle. Pourtant, il ne l'aime pas. L'incompréhension, le mal-être et la haine va grossir toujours un peu plus dans leur couple au fil des années. Nous sommes à la veille de la Révolution Française et la famille de Sambre est loin d'avoir accompli sa triste destinée...
Sambre raconte l'histoire d'une tragédie. Une famille rentrant petit à petit dans une folie destructrice génération après génération en raison d'une obsession pour les yeux rouges. Des yeux rares de personnes hémophiles auxquels la famille Sambre est étrangement lié, comme une malédiction. Yslaire raconte sa fresque familiale de façon romanesque et empreint d'un romantisme exacerbé. La guerre des Sambre raconte les origines des maux des Sambre au travers les époques et reste dans la même continuité. C'est admirablement bien écrit et homogène sur toute la série, avec une mise en scène et des dialogues savoureux. Dans ce volume, pour exemple, la scène du repas de noce est une pépite. L'auteur y décrit à la perfection le malaise et les passions intérieures qui se déchaînent. Une telle précision dans la description est rare en bande dessinée. Le trait de Baudoin n'est pas en reste, fin, délicat et ciselé. Le dessin respecte toujours ce code de couleur si particulier à la série, un univers sépia où seule la couleur rouge se démarque. Ainsi ressort la chevelure de feu des Sambre ainsi que ces fameux yeux rouges liés à eux. Sans oublier bien sûr, le sang. Tout cela donne un cachet atypique, stylisé et littéraire à cette bande dessinée, lui conférant de cette manière un caractère et une saveur unique. Rien que pour ça, elle vaut le coup.