Re: Intrincisme et subjectivisme dans les débats vidéo-ludiques
gio a écrit:
Pour prendre un exemple très simple, comme tu es un être humain, la nourriture a de la valeur pour toi. Et c'est une valeur objective : tu n'as pas le choix à cet égard. Tu ne peux que constater la valeur de la nourriture. De la même manière, tu ne peux pas décider que manger du sable sera bon pour toi, ou que tomber du haut du quatrième étage ne te fera pas mal. De la même manière, tu ne peux pas décider de façon totalement hasardeuse de ce qui te rend heureux. C'est ta nature qui va déterminer cela. Or tu ne peux pas toi-même décider de ta propre nature. Ce qui contribue à ton bonheur, tu le découvres. (De la même manière qu'une plante a besoin de certaines conditions spécifiques pour s'épanouir.)
Hmm, je pense que tu mélanges un peu trop les choses : tu confonds "nécessité" et "valeur". La nourriture est nécessaire, mais peu de gens lui accordent véritablement une valeur (plein de gens préfèrent bouffer dans les fast-foods ou prendre des plats préparés plutôt que de cuisiner ou d'aller dans des restaurants gastronomiques). De même, il y a pas mal de gens qui détestent manger et ne ressentent pas de plaisir à manger (pour eux c'est une contrainte), mais le font uniquement par nécessité et par instinct de survie (mais s'ils n'étaient pas obligés de manger, ils ne le feraient pas). Ou bien d'autres gens préfèrent plutôt jeter la nourriture à la poubelle, vu qu'ils la méprisent.
La vraie valeur de la nourriture, c'est l'investissement que tu comptes y consacrer, tant du point de vue financier que du point de vie gustatif.
A contrario, si je dis à un ami à moi que je possède de super jeux très rares comme Panzer Dragoon Saga ou Vakyrie Profile, ça lui fera une belle jambe vu qu'il ne joue pas aux jeux vidéo, il n'en aura rien à faire (mais il se contentera juste de respecter la valeur que j'accorde aux choses et je fais pareil de mon côté avec les choses qu'il aime mais que je n'aime pas forcément). La valeur qu'on accorde aux choses est forcément subjective.
Re: Intrincisme et subjectivisme dans les débats vidéo-ludiques
Citation:
C'est ce que j'ai pensé pendant très longtemps. Or c'est une grave erreur.
Moi c'est l'inverse, je pensais comme toi, je sortais des arguments qui frôle le troll et ça me paraissait objectif...
Citation:
Pour prendre un exemple très simple, comme tu es un être humain, la nourriture a de la valeur pour toi. Et c'est une valeur objective : tu n'as pas le choix à cet égard. Tu ne peux que constater la valeur de la nourriture. De la même manière, tu ne peux pas décider que manger du sable sera bon pour toi, ou que tomber du haut du quatrième étage ne te fera pas mal. De la même manière, tu ne peux pas décider de façon totalement hasardeuse de ce qui te rend heureux. C'est ta nature qui va déterminer cela. Or tu ne peux pas toi-même décider de ta propre nature. Ce qui contribue à ton bonheur, tu le découvres.
Oui et?
Si on transmet ça dans le JV, on pourrait dire que ça a une valeur qu'on décide pas si on va aimer ou pas quelque chose, puis on va expliquer pourquoi on a ressenti ça ou ça, et de ton point de vue ça le rend forcement objectif car je n'ai pas fais le choix de aimer ou pas aimer.
Mais quand tu vas décrire ton ressenti pour celui qui le lit et qui n'a pas le même on fait quoi exactement?, osef?, parce que lui aussi s'en fout du tien, et si on admet une troisième personne elle s'en foutera des 2 non pas parce que elle a envie mais parce que elle a ressenti quelque chose comme vous mais c'etait pas la même chose.
Citation:
Pourquoi....?! Tu continues à confondre subjectif et personnel. Tu me dis que je fais une erreur de les distinguer, mais tu n'expliques toujours pas pourquoi, alors que j'ai déjà donné des arguments.
Je t'ai expliqué au dessus tu n'as juste pas compris.
Expliquer ce que tu ressens c'est en effet quelque chose de viable, mais si tu n'existait pas on le verrait même pas, ton avis est juste un apport personnel parmi tant d'autre, ça n'a rien d'objectif.
Quand tu as mal tu n'as pas choisi, mais le mal que tu ressens est personnel et tu vas le décrire de cette façon la, ça le rend pas plus objectif que ça, le mal de tête que tu peux avoir n'est pas le même que celui de quelqu’un d'autre malgré qu'on lui donne la même définition.
Citation:
nexy, ça me rend fou que tu écrives sans arrêt "hors" à la place de "or".
Re: Intrincisme et subjectivisme dans les débats vidéo-ludiques
Rudolf a écrit:
Hmm, je pense que tu mélanges un peu trop les choses : tu confonds "nécessité" et "valeur".
Justement non. Tu ne peux pas opérer un tel divorce car tu ne peux pas dire que quelque chose qui est nécessaire est sans valeur. Rappelons qu'une valeur est ce pourquoi l'on entreprend une action pour acquérir et/ou conserver quelque chose.
Rudolf a écrit:
La nourriture est nécessaire, mais peu de gens lui accordent véritablement une valeur (plein de gens préfèrent bouffer dans les fast-foods ou prendre des plats préparés plutôt que de cuisiner ou d'aller dans des restaurants gastronomiques).
Là c'est toi qui fais une confusion. Tous ceux dont tu parles accordent de la valeur à la nourriture, puisqu'ils mangent. La question de savoir à quelle nourriture ils accordent de la valeur ou non est une question différente.
De plus, tu es en train de suggérer implicitement que la cuisine que l'on fait soi-même ou que l'on trouve dans les restaurants gastronomique est objectivement meilleure que celle des fast-foods.
Rudolf a écrit:
De même, il y a pas mal de gens qui détestent manger et ne ressentent pas de plaisir à manger (pour eux c'est une contrainte), mais le font uniquement par nécessité et par instinct de survie (mais s'ils n'étaient pas obligés de manger, ils ne le feraient pas).
A partir du moment où ils le font, c'est qu'ils savent que ça a une valeur objective pour eux. Ils n'y éprouvent peut-être pas de plaisir, mais ce serait encore pire s'ils ne mangeaient pas du tout (sinon c'est ce qu'il ferait). Donc la nourriture représente une valeur pour eux.
Rudolf a écrit:
A contrario, si je dis à un ami à moi que je possède de super jeux très rares comme Panzer Dragoon Saga ou Vakyrie Profile, ça lui fera une belle jambe vu qu'il ne joue pas aux jeux vidéo, il n'en aura rien à faire (mais il se contentera juste de respecter la valeur que j'accorde aux choses et je fais pareil de mon côté avec les choses qu'il aime mais que je n'aime pas forcément). La valeur qu'on accorde aux choses est forcément subjective.
Pour la énième fois : tu confonds subjectif avec personnel. Ce n'est pas parce qu'une valeur est objective qu'elle est universelle. Elle dépend de la nature de la personne. A commencer par l'espèce à laquelle il appartient : Est-ce une plante ? Un animal ? Un être humain ? Si c'est un être humain : Quel âge as t-il ? De quel pays vient-il ? Quelle est sa culture ? A quelle époque vit-il ? De quel génération est-il ? Est-ce un garçon ou une fille ? Etc. bref, c'est sa nature qui déterminera ce qui est objectivement bon lui. Ca ne signifie pas que ce qui est objectivement bon pour lui sera bon pour tout le monde. Et ce qui est bon pour toi, tu ne le décrètes pas, tu le découvres. (En jouant aux jeux vidéo par exemple.)
Re: Intrincisme et subjectivisme dans les débats vidéo-ludiques
Citation:
Justement non. Tu ne peux pas opérer un tel divorce car tu ne peux pas dire que quelque chose qui est nécessaire est sans valeur.
De toute façon même si on admet que ça a une valeur, ça n'aura pas la même valeur pour tous car on peut l'aimer ou pas au niveau gout et c'est de ça qu'on parle ici, on parle pas de sa valeur énergétique ce qui pourrait s'imager avec "intrinsèque" que tu as pourtant dénoncé a raison.
Re: Intrincisme et subjectivisme dans les débats vidéo-ludiques
Gio tu es en train de dire que l'objectivité est relativiste car elle dépend de son référentiel, c'est bien ça ?
Mais dans ce cas quel intérêt de la distinguer de la subjectivé ?
Quand au fait de ne pas pouvoir décider ce qui est bon pour nous, quid des activités que nous nous imposons parce que nous décrétons que, justement, elles sont bonnes pour nous. Le sport par exemple.
Team Mimic en bois
Genesis : " Je peux demander un vélo rail mais va falloir pédaler jusqu'a Perigueux "
Re: Intrincisme et subjectivisme dans les débats vidéo-ludiques
nexy a écrit:
Moi c'est l'inverse, je pensais comme toi, je sortais des arguments qui frôle le troll et ça me paraissait objectif...
A partir du moment où tu confonds objectif avec impersonnel ou intrinsèque, non, tu ne pensais pas comme moi.
nexy a écrit:
Oui et?
Et donc les valeurs sont objectives.
nexy a écrit:
Mais quand tu vas décrire ton ressenti pour celui qui le lit et qui n'a pas le même on fait quoi exactement?, osef?, parce que lui aussi s'en fout du tien, et si on admet une troisième personne elle s'en foutera des 2 non pas parce que elle a envie mais parce que elle a ressenti quelque chose comme vous mais c'etait pas la même chose.
C'est à croire que tu me lis pas :
« La théorie objective de la valeur est la seule qui permet à chacun d'expliquer et d'argumenter sur ce qu'il a aimé et pourquoi, dans le respect des différences d'opinion, à condition bien sûr que chacun soit honnête et indépendant dans son jugement, mais ça, c'est un autre sujet. Un tenant de la théorie intrinsèque, qui sera en toute logique obsédé par l'idée de savoir qui a raison ou tort en ce genre de matière, pourra reprocher à la théorie objective de ne pas permettre de "trancher" la question de savoir si en définitive tel jeu est bon ou pas. Or il s'agit là d'une illusion doublée d'une erreur, car non seulement, comme on l'a vu, la théorie intrinciste ne permet pas de trancher davantage, et qui plus est c'est un non-sens de vouloir "trancher" de façon universelle. Celui qui tranche, c'est l'individu, par son expérience, par un jugement indépendant et honnête qu'il peut ensuite expliquer, partager et dans lesquels d'autres se retrouveront....ou pas. C'est d'ailleurs ce que fait Hooper depuis plus de dix ans. »
nexy a écrit:
Je t'ai expliqué au dessus tu n'as juste pas compris.
Alors dis moi ce que je n'ai pas compris ou reformule.
nexy a écrit:
Expliquer ce que tu ressens c'est en effet quelque chose de viable, mais si tu n'existait pas on le verrait même pas, ton avis est juste un apport personnel parmi tant d'autre, ça n'a rien d'objectif.
Tu n'expliques toujours rien : tu pars du principe que "personnel" et "subjectif" sont la même chose pour expliquer que...."personnel" et "subjectif" sont la même chose ! C'est toujours un raisonnement circulaire.
nexy a écrit:
Quand tu as mal tu n'as pas choisi, mais le mal que tu ressens est personnel et tu vas le décrire de cette façon la, ça le rend pas plus objectif que ça, le mal de tête que tu peux avoir n'est pas le même que celui de quelqu’un d'autre malgré qu'on lui donne la même définition.
Tu es en train de dire sérieusement que le mal de tête est subjectif. On se demande donc à quoi sert la médecine.
nexy a écrit:
De toute façon même si on admet que ça a une valeur, ça n'aura pas la même valeur pour tous car on peut l'aimer ou pas au niveau gout et c'est de ça qu'on parle ici, on parle pas de sa valeur énergétique ce qui pourrait s'imager avec "intrinsèque" que tu as pourtant dénoncé a raison.
Et alors ?! OBJECTIF ≠ UNIVERSEL
Une plante a besoin de conditions objectives pour se développer, cela ne signifie pas que ce sont les mêmes pour toutes les plantes ou tous les êtres vivants.
Re: Intrincisme et subjectivisme dans les débats vidéo-ludiques
Encore une fois, tu confonds nécessité et valeur. Oui, la nourriture est nécessaire, mais tout le monde ne lui accorde pas une valeur particulière, la plupart des gens préférant minimiser l'investissement financier et temporel pour manger. Si je te parle des fast-foods, ce n'est pas pour suggérer "c'est objectivement meilleur", mais pour souligner ce constat : les gens préfèrent jouer la sécurité avec de la nourriture sans surprise qu'ils connaissent (ils n'ont pas envie de se prendre la tête à lire une carte et à se demander si tel ou tel menu vaut le coup ou pas, ils préfèrent manger la même chose comme d'habitude), ainsi que sur l'optimisation du temps (ne supportant pas d'attendre sur une table de restaurant tous les jours, n'ayant pas envie de se prendre la tête à préparer de la bouffe chez eux et préférant que ce soit rapide).
Tu as aussi pas mal de filles qui ne supportent pas de manger car elles font un complexe sur leur poids, préférant même se vomir pour les cas les plus graves d'anorexie. Manger pour elles, c'est une souffrance.
Bref, ce n'est pas parce que quelque chose est nécessaire qu'on lui accorde forcément de la valeur (on peut même mépriser ce qui est nécessaire, insulter la Nature d'avoir fait les choses ainsi). Si ces gens pouvaient se passer de bouffe, ils le feraient sans hésiter car ils ne ressentent aucun plaisir. Pour eux, c'est juste une contrainte et non une valeur quelconque, la nourriture (et ça, c'est subjectif). Tous ces gens préféreraient que la nourriture n'existe pas, qu'on ne soit pas obligé de manger.
Par contre, tu me fais dire ce que je n'ai pas dit, attention (tu me fais déjà le coup avec le fast-food en laissant entendre que je suggérais "c'est objectivement meilleur que les restaurants gastronomiques) : j'ai justement dit plus haut que l'objectivité est également quelque chose de relative, mais que ça ne dépend pas forcément d'un jugement de valeur (relis mon message où j'en parle).
Donc en ce qui me concerne mon ami, le jeu vidéo lui est subjectivement mauvais parce que selon lui ça n'apporte rien, c'est infantilisant, ça déconnecte de la réalité. C'est bel et bien de la subjectivité. Et cette histoire de choses qui sont "bonnes" selon le sexe et la culture d'une personne, ça relève justement de la subjectivité conditionnée par notre environnement où on vit (pourquoi un Mongole n'aurait pas le droit d'aimer le jeu vidéo, tandis qu'un Européen n'aurait pas le droit d'aimer et d'intégrer la culture nippone ? il n'y a rien d'objectif là-dedans).
Et essaie de dire à quelqu'un que le travail a une valeur parce que c'est obligatoire pour gagner de l'argent, alors qu'il déteste aller au boulot (uniquement par nécessité) et préférerais plutôt rester chez lui à ne rien faire.
Re: Intrincisme et subjectivisme dans les débats vidéo-ludiques
Plopolop a écrit:
Gio tu es en train de dire que l'objectivité est relativiste car elle dépend de son référentiel, c'est bien ça ?
Mais dans ce cas quel intérêt de la distinguer de la subjectivé ?
Tout dépend ce qu'on entend pas relativisme. Et comme je l'ai déjà indiqué dans mon texte, la subjectivité c'est ce qui a sa source première dans l'individu, alors que l'objectivité est une relation entre la réalité et l'individu. Relis le paragraphe "Qu'est-ce que l'objectivité ?" :
« Tandis que le subjectivité pure désigne une indépendance du jugement vis-à-vis de la réalité extérieure (...), l'objectivité désigne une relation entre la réalité et le jugement. Plus précisément, il s'agit d'une démarche de l'intellect vers la réalité (...). »
La subjectivité se rapporte à une décision. L'objectivité se rapporte au constat, à la reconnaissance d'un fait de la réalité.
Et "ce jeu est bon pour moi" est un fait de la réalité. Lorsque tu fais l'expérience du jeu tu découvres, autrement dit tu constates que ce jeu est bon. Ce n'est pas toi qui l'a décrété (Sinon tu n'aurais même pas besoin d'y jouer.). Mais ce "bon" se rapporte à toi, à la personne que tu es. Ce qui est objectivement bon pour toi ne sera peut-être pas objectivement bon pour ton voisin. Et ce n'est pas parce que l'un ou l'autre l'a décidé : c'est ainsi.
Plopolop a écrit:
Quand au fait de ne pas pouvoir décider ce qui est bon pour nous, quid des activités que nous nous imposons parce que nous décrétons que, justement, elles sont bonnes pour nous. Le sport par exemple.
Est-ce que je peux décréter que le hara-kiri est bon pour moi ?
Hmm, je pense que tu mélanges un peu trop les choses : tu confonds "nécessité" et "valeur". La nourriture est nécessaire, mais peu de gens lui accordent véritablement une valeur (plein de gens préfèrent bouffer dans les fast-foods ou prendre des plats préparés plutôt que de cuisiner ou d'aller dans des restaurants gastronomiques). De même, il y a pas mal de gens qui détestent manger et ne ressentent pas de plaisir à manger (pour eux c'est une contrainte), mais le font uniquement par nécessité et par instinct de survie (mais s'ils n'étaient pas obligés de manger, ils ne le feraient pas). Ou bien d'autres gens préfèrent plutôt jeter la nourriture à la poubelle, vu qu'ils la méprisent.
La vraie valeur de la nourriture, c'est l'investissement que tu comptes y consacrer, tant du point de vue financier que du point de vie gustatif.
A contrario, si je dis à un ami à moi que je possède de super jeux très rares comme Panzer Dragoon Saga ou Vakyrie Profile, ça lui fera une belle jambe vu qu'il ne joue pas aux jeux vidéo, il n'en aura rien à faire (mais il se contentera juste de respecter la valeur que j'accorde aux choses et je fais pareil de mon côté avec les choses qu'il aime mais que je n'aime pas forcément). La valeur qu'on accorde aux choses est forcément subjective.
nexy, ça me rend fou que tu écrives sans arrêt "hors" à la place de "or".
(Sinon, si on pouvait rester dans le sujet et éviter de s'en éloigner trop, j'aimerais autant.)
Génération Mega Drive
Moi c'est l'inverse, je pensais comme toi, je sortais des arguments qui frôle le troll et ça me paraissait objectif...
Oui et?
Si on transmet ça dans le JV, on pourrait dire que ça a une valeur qu'on décide pas si on va aimer ou pas quelque chose, puis on va expliquer pourquoi on a ressenti ça ou ça, et de ton point de vue ça le rend forcement objectif car je n'ai pas fais le choix de aimer ou pas aimer.
Mais quand tu vas décrire ton ressenti pour celui qui le lit et qui n'a pas le même on fait quoi exactement?, osef?, parce que lui aussi s'en fout du tien, et si on admet une troisième personne elle s'en foutera des 2 non pas parce que elle a envie mais parce que elle a ressenti quelque chose comme vous mais c'etait pas la même chose.
Je t'ai expliqué au dessus tu n'as juste pas compris.
Expliquer ce que tu ressens c'est en effet quelque chose de viable, mais si tu n'existait pas on le verrait même pas, ton avis est juste un apport personnel parmi tant d'autre, ça n'a rien d'objectif.
Quand tu as mal tu n'as pas choisi, mais le mal que tu ressens est personnel et tu vas le décrire de cette façon la, ça le rend pas plus objectif que ça, le mal de tête que tu peux avoir n'est pas le même que celui de quelqu’un d'autre malgré qu'on lui donne la même définition.
Merde tu fais bien de me le dire merci.
De plus, tu es en train de suggérer implicitement que la cuisine que l'on fait soi-même ou que l'on trouve dans les restaurants gastronomique est objectivement meilleure que celle des fast-foods.
Génération Mega Drive
De toute façon même si on admet que ça a une valeur, ça n'aura pas la même valeur pour tous car on peut l'aimer ou pas au niveau gout et c'est de ça qu'on parle ici, on parle pas de sa valeur énergétique ce qui pourrait s'imager avec "intrinsèque" que tu as pourtant dénoncé a raison.
Gio tu es en train de dire que l'objectivité est relativiste car elle dépend de son référentiel, c'est bien ça ?
Mais dans ce cas quel intérêt de la distinguer de la subjectivé ?
Quand au fait de ne pas pouvoir décider ce qui est bon pour nous, quid des activités que nous nous imposons parce que nous décrétons que, justement, elles sont bonnes pour nous. Le sport par exemple.
Team Mimic en bois
Genesis : " Je peux demander un vélo rail mais va falloir pédaler jusqu'a Perigueux "
« La théorie objective de la valeur est la seule qui permet à chacun d'expliquer et d'argumenter sur ce qu'il a aimé et pourquoi, dans le respect des différences d'opinion, à condition bien sûr que chacun soit honnête et indépendant dans son jugement, mais ça, c'est un autre sujet. Un tenant de la théorie intrinsèque, qui sera en toute logique obsédé par l'idée de savoir qui a raison ou tort en ce genre de matière, pourra reprocher à la théorie objective de ne pas permettre de "trancher" la question de savoir si en définitive tel jeu est bon ou pas. Or il s'agit là d'une illusion doublée d'une erreur, car non seulement, comme on l'a vu, la théorie intrinciste ne permet pas de trancher davantage, et qui plus est c'est un non-sens de vouloir "trancher" de façon universelle. Celui qui tranche, c'est l'individu, par son expérience, par un jugement indépendant et honnête qu'il peut ensuite expliquer, partager et dans lesquels d'autres se retrouveront....ou pas. C'est d'ailleurs ce que fait Hooper depuis plus de dix ans. »
Une plante a besoin de conditions objectives pour se développer, cela ne signifie pas que ce sont les mêmes pour toutes les plantes ou tous les êtres vivants.
Génération Mega Drive
Encore une fois, tu confonds nécessité et valeur. Oui, la nourriture est nécessaire, mais tout le monde ne lui accorde pas une valeur particulière, la plupart des gens préférant minimiser l'investissement financier et temporel pour manger. Si je te parle des fast-foods, ce n'est pas pour suggérer "c'est objectivement meilleur", mais pour souligner ce constat : les gens préfèrent jouer la sécurité avec de la nourriture sans surprise qu'ils connaissent (ils n'ont pas envie de se prendre la tête à lire une carte et à se demander si tel ou tel menu vaut le coup ou pas, ils préfèrent manger la même chose comme d'habitude), ainsi que sur l'optimisation du temps (ne supportant pas d'attendre sur une table de restaurant tous les jours, n'ayant pas envie de se prendre la tête à préparer de la bouffe chez eux et préférant que ce soit rapide).
Tu as aussi pas mal de filles qui ne supportent pas de manger car elles font un complexe sur leur poids, préférant même se vomir pour les cas les plus graves d'anorexie. Manger pour elles, c'est une souffrance.
Bref, ce n'est pas parce que quelque chose est nécessaire qu'on lui accorde forcément de la valeur (on peut même mépriser ce qui est nécessaire, insulter la Nature d'avoir fait les choses ainsi). Si ces gens pouvaient se passer de bouffe, ils le feraient sans hésiter car ils ne ressentent aucun plaisir. Pour eux, c'est juste une contrainte et non une valeur quelconque, la nourriture (et ça, c'est subjectif). Tous ces gens préféreraient que la nourriture n'existe pas, qu'on ne soit pas obligé de manger.
Par contre, tu me fais dire ce que je n'ai pas dit, attention (tu me fais déjà le coup avec le fast-food en laissant entendre que je suggérais "c'est objectivement meilleur que les restaurants gastronomiques) : j'ai justement dit plus haut que l'objectivité est également quelque chose de relative, mais que ça ne dépend pas forcément d'un jugement de valeur (relis mon message où j'en parle).
Donc en ce qui me concerne mon ami, le jeu vidéo lui est subjectivement mauvais parce que selon lui ça n'apporte rien, c'est infantilisant, ça déconnecte de la réalité. C'est bel et bien de la subjectivité. Et cette histoire de choses qui sont "bonnes" selon le sexe et la culture d'une personne, ça relève justement de la subjectivité conditionnée par notre environnement où on vit (pourquoi un Mongole n'aurait pas le droit d'aimer le jeu vidéo, tandis qu'un Européen n'aurait pas le droit d'aimer et d'intégrer la culture nippone ? il n'y a rien d'objectif là-dedans).
Et essaie de dire à quelqu'un que le travail a une valeur parce que c'est obligatoire pour gagner de l'argent, alors qu'il déteste aller au boulot (uniquement par nécessité) et préférerais plutôt rester chez lui à ne rien faire.
« Tandis que le subjectivité pure désigne une indépendance du jugement vis-à-vis de la réalité extérieure (...), l'objectivité désigne une relation entre la réalité et le jugement. Plus précisément, il s'agit d'une démarche de l'intellect vers la réalité (...). »
La subjectivité se rapporte à une décision. L'objectivité se rapporte au constat, à la reconnaissance d'un fait de la réalité.
Et "ce jeu est bon pour moi" est un fait de la réalité. Lorsque tu fais l'expérience du jeu tu découvres, autrement dit tu constates que ce jeu est bon. Ce n'est pas toi qui l'a décrété (Sinon tu n'aurais même pas besoin d'y jouer.). Mais ce "bon" se rapporte à toi, à la personne que tu es. Ce qui est objectivement bon pour toi ne sera peut-être pas objectivement bon pour ton voisin. Et ce n'est pas parce que l'un ou l'autre l'a décidé : c'est ainsi.
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Moi je préfère le seppuku, c'est pour les vrai bonhommes...
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)