Il y a peu (quelques jours) Durendal postait une vidéo à l'occasion des 2 ans de sa chaîne dans laquelle il explique (tente d'expliquer) pourquoi les gens ne partagent jamais son avis, pourquoi il est tant à contre-courant. L'explication qu'il donne dans sa vidéo est relativement simple, je vais tenter de vous la transmettre (je sais que c'est une chaîne sur le cinéma mais vous verrez que dans quelques lignes ça rejoindra le sujet du topic):
Déjà, il sépare dans l'Art le Bon du Beau. D'après lui, le Bon est quantifiable, objectif: il concerne tout ce qui est technique, et juger du Bon c'est se poser la question "est-ce que [oeuvre] use intelligemment ses codes, est-ce que le Bon gêne dans l'appréciation du Beau?". Et le Beau serait tout ce qui est du domaine du subjectif, c'est au final l'Art lui-même, ce qui transcende les codes et la logique et fait qu'on peut être ému au plus profond de notre âme par un truc roumain complètement no name, ou par une oeuvre fustigé par le reste du commun des mortels. Le Beau est inquantifiable.
Et c'est le fait que le Beau soit inquantifiable qui m'a fait penser à nos amis journalistes, testeurs en tout genre (Hooper désormais même tiens): forcément si le beau est inquantifiable, noter une oeuvre revient à ne juger nul part du beau, ni dans le test, ni dans la note, sinon le tout devient incohérent: si le Testeur passe ses paragraphes à dire que le jeu l'a beaucoup ému, l'a fait évoluer en tant qu'être humain pour au final lui coller 3 parce que y'a des saccades et qu'on refait tout le temps la même mission, ça devient n'importe quoi et aucun lecteur ne sait à quoi s'en tenir.
Au final, et à partir de ce que j'ai écrit plus haut, je synthétiserai ce débat notes/pas notes en ceci: vouloir des notes c'est considérer que le travail du journaliste et du testeur se résume à juger si le cahier des charges est bien rempli par un jeu, et c'est considérer que le jeu vidéo n'a et n'aura aucun avenir en tant qu'Art, qu'il est et ne sera toujours qu'un simple produit de divertissement incapable de véhiculer une vision des mondes, des sentiments; qu'un jeu ne peut pas être beau mais seulement bon ou pas bon.
Parce qu'il n'y a pas de demi-mesure: à partir du moment où on considère que le Jeu Vidéo a une part de Beau, on considère que le Bon devient obsolète, dispensable, et ce qui importe c'est uniquement de savoir comment est le Beau, est-ce qu'il transcende tout, est-ce qu'il est parvenu à émouvoir le testeur, à le toucher. Et donc on considère que les notes dans les tests c'est n'importe quoi.
Voilà, j'espère avoir été clair (céunpeulebordeldansmatête) et que peut-être vous avez envie de réagir par rapport à ce que j'ai écrit?
Le plus gros problème, ce sont les lecteurs qui se fient uniquement sur la note pour juger un jeu. L’appréciation d'un jeu est différent pour chacun, il faut lire la critique du jeu pour se donner un avis. Si Romendil a donné un 20/20 a Zelda Wind Waker, c'est son opinion a elle et pas celle du lecteur.
(pour le coup je déterre comme un sauvage)
Il y a peu (quelques jours) Durendal postait une vidéo à l'occasion des 2 ans de sa chaîne dans laquelle il explique (tente d'expliquer) pourquoi les gens ne partagent jamais son avis, pourquoi il est tant à contre-courant. L'explication qu'il donne dans sa vidéo est relativement simple, je vais tenter de vous la transmettre (je sais que c'est une chaîne sur le cinéma mais vous verrez que dans quelques lignes ça rejoindra le sujet du topic):
Déjà, il sépare dans l'Art le Bon du Beau. D'après lui, le Bon est quantifiable, objectif: il concerne tout ce qui est technique, et juger du Bon c'est se poser la question "est-ce que [oeuvre] use intelligemment ses codes, est-ce que le Bon gêne dans l'appréciation du Beau?". Et le Beau serait tout ce qui est du domaine du subjectif, c'est au final l'Art lui-même, ce qui transcende les codes et la logique et fait qu'on peut être ému au plus profond de notre âme par un truc roumain complètement no name, ou par une oeuvre fustigé par le reste du commun des mortels. Le Beau est inquantifiable.
Et c'est le fait que le Beau soit inquantifiable qui m'a fait penser à nos amis journalistes, testeurs en tout genre (Hooper désormais même tiens): forcément si le beau est inquantifiable, noter une oeuvre revient à ne juger nul part du beau, ni dans le test, ni dans la note, sinon le tout devient incohérent: si le Testeur passe ses paragraphes à dire que le jeu l'a beaucoup ému, l'a fait évoluer en tant qu'être humain pour au final lui coller 3 parce que y'a des saccades et qu'on refait tout le temps la même mission, ça devient n'importe quoi et aucun lecteur ne sait à quoi s'en tenir.
Au final, et à partir de ce que j'ai écrit plus haut, je synthétiserai ce débat notes/pas notes en ceci: vouloir des notes c'est considérer que le travail du journaliste et du testeur se résume à juger si le cahier des charges est bien rempli par un jeu, et c'est considérer que le jeu vidéo n'a et n'aura aucun avenir en tant qu'Art, qu'il est et ne sera toujours qu'un simple produit de divertissement incapable de véhiculer une vision des mondes, des sentiments; qu'un jeu ne peut pas être beau mais seulement bon ou pas bon.
Parce qu'il n'y a pas de demi-mesure: à partir du moment où on considère que le Jeu Vidéo a une part de Beau, on considère que le Bon devient obsolète, dispensable, et ce qui importe c'est uniquement de savoir comment est le Beau, est-ce qu'il transcende tout, est-ce qu'il est parvenu à émouvoir le testeur, à le toucher. Et donc on considère que les notes dans les tests c'est n'importe quoi.
Voilà, j'espère avoir été clair (céunpeulebordeldansmatête) et que peut-être vous avez envie de réagir par rapport à ce que j'ai écrit?
Le plus gros problème, ce sont les lecteurs qui se fient uniquement sur la note pour juger un jeu. L’appréciation d'un jeu est différent pour chacun, il faut lire la critique du jeu pour se donner un avis. Si Romendil a donné un 20/20 a Zelda Wind Waker, c'est son opinion a elle et pas celle du lecteur.
Gr0enstonn, c'est vraiment tordu ton explication.
Je veux bien te croire! J'aurais mieux fait de fermer ma gueule
Mais je m'en branle! On vit qu'une fois, pas de regret.