Re: Végétalisme, véganisme, le côté obscur de l'assiette.
Bah sans déc, c'est comme tout, t'as des gentils et des cons quoi.
T'as ceux qui vont d’écœurer et essaye de te convaincre tout en étant limite intolérant et ceux qui savent en parler et restent ouvert à la discussion.
Après, c'est souvent les cons qui s'expriment le plus malheureusement donc ça peut donner une mauvaise image chez les autres.
Moi là-dessus, tant qu'on n'essaye pas de me convaincre, que chacun accepte le mode de consommation de l'autre, c'est clean^^.
Re: Végétalisme, véganisme, le côté obscur de l'assiette.
Olorin a écrit:
Archibald a écrit:
Le but n'est pas de dire qu'il faut tuer les animaux comme un barbare mais qu'il est tout à fait possible de manger un saucisson sans avoir de remords.
Si c'est ce que tu penses en t'étant renseigné sur le sujet pas de problème, sinon je t'invite à étudier la vie de 'ceux' qui composent ton saucisson (filière bio ou non bio c'est la même), qui en passant sont des êtres vivants avant d'être des saucissons. Pour moi il y a de quoi avoir du remords.
En fait j'ai pas mal bossé dans une ferme (avec vache je précise) qui allaient être tôt ou tard emmenées à abattoir. Je peux dire qu'elles étaient très bien traitées et qu'il n'y a jamais eu de problèmes de ce côté là.
Il faut dire que même si on n'aime pas les bêtes et qu'on a une mentalité de bénéfices et d'argent (et ce n'était pas vraiment la mentalité de l'entreprise ^^) ça serai stupide de faire autrement : si elles sont en mauvaises santé ça rapporte moins...
Bon, personnellement je les aimaient bien ces vaches : elles étaient tout à fait stupides mais très affectueuses ! Et pourtant je n'ai pas de remords. Dis comme ça ça peut paraître monstrueux mais j'ai juste l'impression de voir la vie : on élève des animaux, on les aime, on les mange.
Pareil pour les poules : dans beaucoup de villages on élève encore des poules dans les cours et les manger ne me dérange pas non plus : elles ont été très bien traitées, je dirais même mieux que certains êtres humains (même si ce n'est pas la question).
Après je comprends tous vos points de vues mais je n'arrive pas à les partager : entre manger un animal mort et une plante qui poussait, magnifique, transformée en bouillie dans une assiette, il n'y a pas de différences. C'est toujours détruire une vie pour survivre...
Je dirais que la vraie cruauté, pire qu'un abattoir ce sont les zoos. Parce que là il y a du monstrueux, je ne détaille même pas, vous savez de quoi je parle...
Re: Végétalisme, véganisme, le côté obscur de l'assiette.
Citation:
C'est exactement ça qui m'irrite chez les végans, c'est qu'ils essaient de te dégoûter et de te faire culpabiliser sur ce que tu manges.
Est ce que tu as déjà eu une conversation IRL avec un végétarien ? J'en suis un et j'en connais une demi douzaine et aucune n'est moralisatrice.
Pour ma part, je subis plutôt les "attaques" quand des gens qui me côtoient se rendent compte que je ne mange pas de viande. Du coup, c'est là qu'on me balance des moqueries ou arguments basés sur des clichés et idées reçues de type "c'est hypocrite, les animaux mangent de la viande, ton but c'est de nous faire culpabiliser, tu dois avoir de grosses carences, etc.." Pourtant, je ne suis pas du tout agressif dans ma manière de vivre ce régime, je ne parle que du sujet si des gens me posent des questions sur mes motivations, ma manière de vivre sans viande, etc... On ne me verra jamais faire la leçon et je ne donne mon point de vu que si on me le demande.
Croyez le ou non, pour le vivre régulièrement, je peux vous dire que beaucoup de personnes se sentent agresser par les végétariens "passifs" comme moi à cause de ces clichés.
On constate d'ailleurs que le terme "vegan extrémiste" revient très régulièrement dans le sujet, pourquoi? Parce que c'est ceux qui gueulent, font la morale à tous ou peut être même des vidéos sur YouTube. Il faut savoir que ces extrémistes sont une très petite minorité et ne représentent en aucun cas les végétariens que vous allez pouvoir croiser dans la vraie vie ou même ici.
Re: Végétalisme, véganisme, le côté obscur de l'assiette.
Apolline a écrit:
Pour le culturisme c'est clair que ce n'est pas un exemple de mode de vie, surtout à long terme. J'ai un pote qui en faisait en prenant des stéroïdes et autres et ça lui a un peu bouzillé la santé. Il avait tellement de muscles -me montre-t-il sur une photo- qu'il avait du mal à se torcher, les bras ne pouvant plus aller derrière lui. Il a su s'arrêter à tant et reprendre une vie "normal" mais il m'a dit que les mecs méga musclés ont tellement le muscle tendu que même en arrêtant tout, le muscle est toujours là sauf qu'il tombe! Genre vous avez le muscle sous le bras :o
Bref tout ça pour dire que le vrai danger reste les extrêmes: trop de viandes ou plus de viandes ne me semble pas bon pour la santé, même si de nos jours des substituts de protéines peuvent remplacer la viande et tant mieux comme ça on satisfait tout le monde.
Les stéroïdes anabolisants et autres chimies cachent en effet une lame de fond qui ne vaut vraiment pas les gains qu’ils procurent… Et la rigidité corporelle dont tu fais part, est d’ailleurs un effet secondaire de cette consommation ; j’y reviendrai.
Mais la pratique de la musculation extrême n’exclue pas les bénéfices d’exercices de stretching complémentaires.
Un muscle étiré restera toujours élastique, le grand mal de ces consommateurs de « drogues sportives » est la rigidité tendineuse. C’est pour cela que la majorité des bodybuilder professionnels ont un ostéopathe/kinésithérapeute personnel qui casse et assoupli les calcifications tendineuses en les massant plusieurs fois par semaines. C’est également une prévention à l’arrachement tendino-musculaire fréquent avec les charges de travail qu’ils arrivent à bouger…
Pour en revenir au sujet, ces dérives non documentées, comme se nourrir exclusivement par goût, peuvent conduire à d'aberrantes surconsommations ou exclusivités protéiques… un extrême dévastateur et stupide…
Une étude reportée dans la revue Nutrition Clinique et Métabolisme, Volume 30, Issue 3, Page 252, montre, par exemple, que l’Urolithine B est un régulateur de la masse musculaire qui augmente la synthèse des protéines tout en diminuant leur dégradation…
Une molécule anabolisante naturelle que l’on trouve en grande quantité dans…
…les grenades, les framboises, les fraises, ou encore les noix…
Re: Végétalisme, véganisme, le côté obscur de l'assiette.
Citation:
Est ce que tu as déjà eu une conversation IRL avec un végétarien ? J'en suis un et j'en connais une demi douzaine et aucune n'est moralisatrice.
Moi oui, une fois et c'était clairement pas un bon souvenir. On aurait dit un débat politique xD ! Mais franchement, je suis d'accord avec toi Lebowski mais c'est juste que parmi les végan comme ceux qui sont contre (je sais pas quel terme employer), t'as juste des intolérants ou des mecs qui imposent leur point de vue.
Ce qui est génial ironiquement, c'est que ces gars qui veulent d'encourager à être végan ou être contre, bah, au final, ils arrivent largement plus à te dégouter de la chose, l'effet inverse quoi.
Moi les végans, végétariens et autres, bah, franchement, je vois pas pourquoi il y a débat des fois, je veux dire, c'est exactement comme les homosexuels, la religion,... c'est juste une pratique comme une autre, il y a aucun danger pour la santé d'autrui, je ne serais jamais végan, c'est clair, mais franchement en quoi ça gêne d'avoir des végans ?
Citation:
Parce que c'est ceux qui gueulent, font la morale à tous ou peut être même des vidéos sur YouTube. Il faut savoir que ces extrémistes sont une très petite minorité et ne représentent en aucun cas les végétariens que vous allez pouvoir croiser dans la vraie vie ou même ici.
Re: Végétalisme, véganisme, le côté obscur de l'assiette.
oui c'est comme partout
t'as des gens sympa qui mènent leurs pratiques tranquillement et à leur manière et t'as les bourrins qui veulent imposer leurs points de vue.
le problème c'est que cette minorité empêche grandement le dialogue
Re: Végétalisme, véganisme, le côté obscur de l'assiette.
En fait le problème vient surtout quand le discours politique et l'ideologie prend le pas sur les convictions intimes personnelles qui peuvent etre discuter et échangé.
C'est le dogme antispéciste qui peut entrainer a une vision extremiste et sectaire.
Avec cette grille de lecture antispéciste, le speciste deivent forcement une espece d'assassin arriéré soit criminel par nature soit endoctriné par les siecles de conditionnement.
Ils portent cette cause au meme degré que la lutte pour l'emancipation des noirs et la fin de la traite esclavagiste, et ils nous voient comme les miserables maitres escalvagistes d'autres fois.
Pour eux, c'est ineluctable, le monde doit passer de la vision humaniste classique et anthropocentré a une vision antispeciste qui remettrait en cause tout ces comportements vis a vis des especes vivantes non humaine.
Après, certain, plus philosophe qu’idéologue (on pourrait dire plus "sage")comme l'auteur de ce topic, savent qu'il ne faut pas enliser ce debat sur un champ politique pour ne pas le rendre contreproductif et savent que seul le debat d'idée sur une vision egalitaire des points de vues peut laisser une chance de faire bouger les points de vues des uns et de autres.
Re: Végétalisme, véganisme, le côté obscur de l'assiette.
Au hasard de mes lectures sur l’œuvre de Léonard de Vinci, le parcours d’une lettre, citée par Jean-Paul Richter, le traducteur, en commentaire dans le traité The Literary Works of Leonardo da Vinci (volume 2, page 617), m’a fait repenser à ce topic.
Il s’agit de l’extrait d’un courrier de l’explorateur Andrea Corsali à l’intention de Guilano de Medicis :
« Certains infidèles nommés Hindous ne mangent rien qui contienne du sang, et ne permettent aucune blessure faite à un être vivant, comme notre Léonard de Vinci ».
Puis, à la page 672, Léonard de Vinci est lui-même cité par ces deux sentences :
« Notre vie est faite de la mort des autres. »
« Pourquoi la nature n'a-t-elle pas décrété qu'une créature ne devait pas vivre de la mort d'une autre ? »
Je crois, d’ailleurs, que le peintre a déjà été mentionné comme un végétarien avéré dans le thread ; et ces nouveaux témoignages montrent que sa philosophie était même proche du véganisme avant l’heure.
Ce qui me fait m’exprimer à nouveau, est le comportement récurent de bafouer ses principes pour une passion, quitte à se dégoûter de soi-même.
Je l’éprouve, moi, avec mes « besoins » alimentaires, qui ne le sont, en grande partie, que par un mode de vie que je me suis futilement donné, mais auquel je voue un besoin étrangement viscéral...
Je ne sais pas comment le vivait Leonard de Vinci, mais il a, par exemple, été l’utilisateur de la technique picturale du « Tempera à l’œuf »…
Alors que l’usage d’agents gras, d’origine non-animale, était déjà rependu, comme l’huile de lin, pour en citer un.
Tempera ▼▲
Le Tempera est un procédé de liaison des pigments de peinture avec un médium dit maigre (œuf, caséine, …) ou gras (huile, colle d'os et de corne, de cartilages, de vessies, de nageoires ou d'arrêtes de poissons, …) non-aqueux.
[Un ami m'a d'ailleurs fait la remarque que certaines de nos peintures, entre autres ménagères, étaient encore liées avec de la caséine...]
L’un de ses tableaux les plus connus, La Cène, a d’ailleurs été peint par ce procédé de Tempera à l’œuf.
Cette même œuvre est une huile sur bois. Un support commun, mais qu’il faut enduire de « Gesso » afin qu’il puisse convenablement accueillir la peinture… une méthode que Leonard de Vinci à également ici appliqué, alors que des produits issus de la sève de résineux devaient surement déjà être courants...
Gesso ▼▲
Le Gesso est un enduit de gypse et de colle de collagène (à l’époque tiré de peaux de lapins) diluée dans l'eau ; il permet de réduire l'absorption de la peinture par le support tout en rendant la surface plus lisse et plus adhérente.
En somme, je tenais juste à partager ma lecture, et laisser stagner l’idée, sans pour autant me déculpabiliser, que la dévotion profonde à une chose peut en flouer une autre… Quelques fois mêmes malgré nous…
Et que, me concernant, j'admets bien plus une consommation animale pour mes propres besoins alimentaires plutôt que pour des besoins matériels futiles.
Re: Végétalisme, véganisme, le côté obscur de l'assiette.
Olorin, merci beaucoup pour la manière dont tu amènes ce sujet, qui semble finalement fait bien à l’image que tu décris de toi.
Je suis, pour ma part, en tous points d’accord avec ta démarche. Tenter de convaincre par la culpabilisation ne donnera jamais rien. Le mieux reste, souvent, d’adapter son propos à la personne avec qui l’on converse. Ceci étant, sur un forum ou sur une page ouverte, c’est un exercice pouvant se révéler périlleux, et les tournures diverses qu’a pris ce présent sujet le démontrent bien.
D’avance, je m’excuse pour le pavé l’assommoir qui suit (et l’humeur assassine qui va avec).
À sa vue, j’imagine sans mal ce que l‘on pourrait en dire: quand tu vois un truc pareil, ça pue.
Eh oui, ça pue. Enfin presque. Du moins, ça ne pue pas le troll, merci. Mais... ...De toute façon, si ça pue, c’est que c’est la faute à l’Homme, hein, voyez-vous, moi, je n’y suis pour rien.
Allez, voilà qui donne d’emblée le ton!
Enfin, sachez que je n’ai pas spécialement vocation à convaincre du bien fondé du veganisme (enfin presque), dont je ne me fais nullement l’avocat (...enfin presque).
La propagande et le prosélytisme sont, à mon sens, des comportements contre-productif et discutable. Aussi, je suis et j’ai toujours été pour que chacun reste libre de ses choix, tant qu’ils ne parasitent pas autrui, et soient guidés par quelques lumières avisées, claires et pertinentes.
Également, loin de moi toute volonté de jouer le moralisateur ou idéologue de comptoir, mais il est quelques comportements et propos qui, parangons humain si parfait soient-ils, m’ont heurté. Mon humeur, nécessairement, s’en est vu tachée. Cependant, je ne suis, non, pas en guerre.
Ce que je dis ici n’engage que moi. Venir avec empressement me coller l’étiquette de « veganazi » ne saurait être que démonstration flagrante d’une certaine propension à la culture de l’amalgame et/ou du vil rire moqueur, si constructifs. Assimiler et attribuer mon propos à la communauté vegan toute entière, c’est n’avoir rien compris (ou ne pas vouloir faire cet effort) à ce que je viens tout juste de dire ; aussi à ce qui suit, en long, en large, en travers.
Mon opinion tranchée pourrait vous dégoûter, tant pis. Je ne fais qu’exprimer ma vision du monde et du veganisme, de la façon dont je ressens et vis les choses, et n’impose rien à personne. Si culpabilisation il y a, c’est qu’elle répond malheureusement à une forme d’obligation.
Je ne crois pas valoir mieux que quiconque, aussi soyez libre de penser par vous-même, car je ne pousse ici qu’à un certain degré de réflexion dans une approche bien singulière.
Tirez-en ce que vous en voudrez et/ou pourrez: tant mieux si c'est en bien ; si c’est mal, ben... re-tant pis.
Et, croyez-le, si je sème en vous le Trouble d’un Éveil-infâme, vous m’en verrez, sincèrement, désolé.
À me relire, je me trouve l’air d’une macabre machine: froid comme l’acier tranchant d’une guillotine et aussi poli et enjoué qu’un détraqueur.
Mais sinon, je me prénomme Julien et suis au demeurant, parait-il, quelqu’un de très (trop) gentil... (Je me justifie? Oui, complètement.) ...Bref, on s’en fout, 99% des lecteurs auront déjà dû abandonner bien avant cela, de toute façon... Tristesse infinie.
Il reste important de préciser que le véganisme n'est ni un engagement politique ni une religion. C'est juste de l'empathie, de l'altruisme (en tout cas moi j'appelle ça comme ça) bref des sentiments issus d'une prise de conscience des mécanismes de l'exploitation traditionnelle et/ou industrielle des animaux par les humains, exprimés dans des actes quotidiens (et oui, parfois politiques).
[...]
il s'agit dès lors de faire un choix : cautionner cette souffrance, la financer ou refuser de renflouer les poches des gros industriels et "go vegan" ^^
Que l’on fasse ce choix par pure empathie ou non, il en résulte une incidence économique, et donc politique. Récuser ce système d’exploitation, c’est aussi récuser ses ambitions sous-jacentes, consciemment ou non.
Et, pour répondre à plusieurs autres commentaires [pas des tiens Olorin]: non, ce n’est donc pas nécessairement un choix exclusivement axé sentiments ; faut-il encore bien vouloir le voir.
olorin a écrit:
Le concept d'espèce est par nature indistinct au sein du monde vivant ; par exemple on peut dire qu'il y a différentes espèces de chevaux mais on ne dit pas qu'il y a plusieurs espèces d'hommes.
Effectivement. Et cela dénote assez bien du degré de différence de considération que fait l’homme, de ses semblables aux animaux.
Les animaux, il peut les classer par race, sorte, espèce, sans jamais être inquiété d’une quelconque forme de discrimination.
Mais s’aventurer à de telles choses concernant l’espèce humaine, de nos jours, c’est se garantir quelques périls dans un monde bien frileux.
___________________
Rudlof a écrit:
De cette manière, la viande ou le poisson que je mange font don de leur matière et de leur énergie à mon propre être, et moi-même je restitue cette énergie et cette matière à la Nature qui servira de la même façon à recréer la vie, ce qui permettra de continuer ces cycles de morts et de renaissance de la vie. Après tout, moi-même quand je mourrai, je serai bouffé par les petits organismes, qui eux-même seront bouffés par d'autres prédateurs, qui eux-même seront bouffés par d'autres hommes qui eux-mêmes enfanteront de nouveaux enfants, et ainsi de suite. C'est grâce à ça, au fait de manger et d'être mangé, que la vie renaît incessamment.
Je pense que tu n'ignores pas par quels procédés la vie renaît incessamment dans les industries animales. Peut-on simplement et raisonnablement convenir que ces animaux fassent sciemment et intentionnellement dont de leur vie pour ta survie? Je ne crois pas.
Rudlof a écrit:
La grosse différence est que l'homme est beaucoup plus intelligent et a beaucoup de possibilités de modifier son environnement que les autres animaux, qu'il dispose d'un libre-arbitre sur ses actions et ses conséquences.
Je suis parfaitement d’accord avec toi. L'homme à toutes les capacités cognitive, intellectuelle, physique, technique, ..., lui permettant donc d'agir autrement pour un monde peut-être un peu plus juste, mais il ne le fait pas.
Pourquoi?
Rudlof a écrit:
Sinon pour redevenir plus sérieux, autant je comprends pourquoi quelqu'un décide de ne plus manger du tout de viande et de poisson, si ça leur fait de la peine de tuer des animaux pour manger, autant je ne comprends absolument pas le fait de devenir "végétalien" et de ne carrément jamais manger d'oeufs, de produits laitiers ou de miel. En effet, si on évite les dérives de la surexploitation et de la maltraitance, on mange des produits qui "ne souffrent pas" et provenant d'animaux qui sont "nourris et logés" (au lieu d'être dans la nature à la merci de leurs prédateurs). C'est vraiment quelque chose que je n'arrive pas à comprendre.
[...]
Sais-tu qu’une vache (laitière) pourrait vivre 25 ans à son état de liberté, mais qu’en milieu industriel, l’homme l’use tellement qu’elle ne vit en moyenne que 5 années? Je ne parle pas de maltraitances ni de conditions sanitaires désastreuses sur un élevage en particulier qui conduiraient à cette infamie, mais d’une réalité quotidienne généralisée qui consiste à inséminer à répétition pendant 5 ans un être vivant pour lui soustraire les fruits de ses grossesses: ses veaux - son lait. À l’issue de ce délai de péremption, lessivée de vivre une vie d’esclave nourricier, l’animal devenu infructueux finira en steak haché premier prix [animal usé = viande médiocre], alors que ses veaux, jamais on ne l’aura laissée les choyer ni les nourrir, et lesquels auront été mi à l’isolement et volontairement dénutris pour attendrir leur chair afin de la rendre plus délectable.
Mais en finalité, l’homme, dans sa grande bonté, aura finalement pensé à réunir mère et progéniture. ...Oui, dans une bonne recette des familles: la blanquette de veau (ou: « bébé cuit dans le lait de sa maman »). Tellement trop mignon comme attention.
Ces traitements réservés aux bovins (et autres...) sont une routine, et si on les « nourri et loge », ce n’est bien que pour en retirer exclusivement tous les bénéfices. Que certains éleveurs traitent « mieux » leurs bêtes que d’autres, les procédés de base et la finalité restent identiques.
Pour la prédation en milieu naturel que tu évoques... Ces animaux là étaient libres, avant que l’homme n’en dispose à sa guise et s’impose comme le plus grand des prédateurs de tous les vivants. S’ils ne sont majoritairement plus en liberté, ce n’est que par soucis économique.
En l’état actuel des choses, une vache libre vivra certainement mieux et plus longtemps que sa congénère enchaînée aux modes de consommation.
Je rembobine un brin: concevrais tu comme quelque chose de raisonnable ta propre vie ratatinée à quelques 18 années tout au plus, par la force du travail de l’esclavagisme, quand libre tu pourrais vivre jusque 90 ou plus?
Aussi, tu parlais d’œufs. Sais-tu que les poules pondeuse ... ...Nan, allez, fais un petit effort s’il te plait, cherche un peu quand même.
Rudlof a écrit:
[...] Et même chose pour le véganisme: je ne vois pas en quoi il est cruel de tondre des moutons qui sont "nourris et logés" et dont la laine va repousser.
Olorin a posté ce lien, peut-être n’as-tu pas vu. https://youtu.be/siTvjWE2aVw
La barrière des langues n’est pas un soucis lorsqu’il s’agit de comprendre des images.
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margugus a écrit:
L'homme est un prédateur affreusement intelligent, et je pense pas qu'une bande d'écolo de mes deux par ci par là pourra faire quoi que ce soit pour le changer.
Tu as raison, puisque l'ignominie coule dans les veines du plus grand nombre, autant s'y plier et continuer l‘infernale machinerie.
Quand le monde ne sera plus que tas de braises, cela sera tellement plus sympa.
Trêve d’ironie, Rome ne s’est pas faite en un jour. Je comprends et partage parfaitement ton défaitisme, mais partir fataliste constitue la meilleure parade à l’inaction.
Une chose demeure, certes: l’homme ne changera jamais sa condition de dominant. Mais on peut, cependant, partir de ce constat sans pour autant se résigner à fermer les yeux.
Ce que je déplore, c’est la vision à court terme de l’être humain. Même pour sa descendance, il s’en fiche du monde qu’il lui laisse:
« La fonte des glaciers? Boarf, rien à foutre, dans 50 ans je serai six pieds sous terre t‘façon! Tiens, ...hic! ...goûte donc mon sauciflard intermarché, ça fera taire tes balivernes à la mode! - Ah et je ne t'ai pas dit, ma femme ...buuurP! ...attend notre cinquième enfant. Allez! R'prends'en une tranche là, pour fêter ça! - Quoi! T'as plus faim? Rohhh tu fais chier merde! ...gloups-gloups-gloups! ...bh... ...B
Spoiler ▼▲
... »
Même dans le pire, on trouvera encore à faire de la merde, j’en suis sûr. Et c’est bien en cela que je déteste l’être humain: dans sa propension à chier sur tout [Oui, je ne fais pas exception à la règle]. Il n’apporte rien à ce monde. Peut-être qu’il en fait partie, qu’il « contribue » à un tout, oui, comme j’ai pu le lire ici, mais à quoi de positif contribue-t-il concrètement pour cette terre? Même s’il est des domaines où il s’illustre remarquablement, je l’admets très volontiers, il reste que dans l’immense majorité de ses activités, il s’acharne et pulvérise impunément.
Quand bébé casse son jouet, alors qu’on l’avait mis en garde il chiale par caprice et fait chier son monde. La terre mise à sac, l’humanité fera-t-elle pareil?
L’homme est un cancer. Il fait certes partie d’un tout, qui n’est peut-être que merveilles et beautés, mais lui n’est que dégénérescence et en silence, il gangrène et métastase.
Spoiler ▼▲
Bon, j’exagère, oui, juste un peu.
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flex-o a écrit:
[...] Tu vois les mangeurs de viandes s'adresser presque en s'excusant de ce qu'ils sont [...]
Jamais vu ça, ni ici ni ailleurs. Qu’ils s’inclinent et s’excusent ou pas, là n’est pas l’intention je pense.
Et si les réactions de certains -dont la mienne- peuvent paraître excessive, il conviendrait peut-être de comprendre et considérer les mécanismes qui font mettre les nerfs à vif.
La colère et le courroux de quelques-uns n’est que la réponse au caractère obtus, à la mauvaise fois et au cynisme d’autres, mais aussi à la violence de ce monde.
Chacun est libre d‘agir selon ses désirs, je n’occulterais jamais ce point crucial, si tant est qu’il s’agisse bien d’un choix conscient, éclairé et réfléchis (et donc à priori justifiable). Ce dont je doute pour le plus grand nombre.
J‘imagine très bien ce qui pourrait y être rétorqué: Oui, mais c’est le monde, c’est comme ça, on ne peut pas le changer.
Ah bon. L’homme n’a donc jamais évolué depuis ses premiers pas? Quand on veut, on peut. Le prétexte est l’excuse du couard. Pour me paraphraser: « Rome ne s’est pas faite en un jour » ...Et les édifices monumentaux des fourmis [...les fourmilières] ne se sont bien construits que grain de terre par grain de terre.
flex-o a écrit:
[...] Si la vie d'un chat est egal a celle d'un homme, sauver un animal en lieu et place d'un homme dans un incendie pourrait il etre considéré comme tout a fait justifiable?
Non. Parce que l’homme est autocentré sur son propre règne et sa propre survie. Clamer préférer l’animal à l’homme peut faire de toi quelqu’un d’inhumain (la blague) et bon à enfermer.
Pour bien des aspects, dont celui-ci, je préfère les bêtes aux hommes.
Ah! Attends, mon lave-linge a fini de tourner. AFK étendre camisole...
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nexy a écrit:
Des solutions simples comme en Chine?
Ton unique enfant se fait écraser par la voiture...
Ah c’était pas prévu...
Tempi...
Sinon, tu n’en fais pas, puis voilà.
Spoiler ▼▲
Utopia - saison 2 - épisode 6
[SPOILER INSIDE]
Ce qui fait donc parfait écho à hurl_howl_Neiluj... .
hurl_howl_Neiluj... . a écrit:
Le souci majeur vient de la surpopulation humaine, et peut-être de l’idée de société en elle-même...
[...]
Et par conclusion hâtive à ces problèmes, je propose :
-De débuter la consommation de viande humaine.
(Je suis parfaitement d'accord avec ton propos, même si je n'en cite au final que quelques mots.)
Tout comme les bienfaits du veganisme, la surpopulation touche au mythe pour certains, au concret pour d’autres. Parler de contrôle démographique, c’est s’assurer de se voir coudre un patch totenkopf KPN sur le front. Pure connerie.
Manger de l’humain, même s’il réside ici comme une sorte de solution salvatrice, ça ne me dit vraiment rien. Entre flanc de porc, saucisson d’âne, marinade d’abruti (à la binouze, hein), quiche aux lardons, andouillette d’andouille, filet de maquereau et autre sauté de beauf, bof...
Et, ne dit-on pas que l’on ressemble à ce que l’on mange? Je n’aime déjà pas particulièrement ma condition d’humain, donc, bon...
Mais sinon oui, c’est une bonne idée.
Spoiler ▼▲
- Human cooking tips -
Et quelle meilleur trouvaille, sinon celle-ci, pour en plus de freiner l’exponentielle démographie, enrayer l’insatiable et dévorante machine politique/financière, implacable rouleau compresseur trouvant toujours à s’acharner:
Spoiler ▼▲
Et, reste un produit qui affluerait par milliards de litres à l’exploitation d’êtres humains: le venin de vipères. ...Mais à quoi pourrait-il bien servir, sinon jouer aux apprentis sorciers. ...Ce que nous faisons déjà, un peu. (Quoi, moi, perssssifler? Pas du tout. Mais fourchelang oui, j'aimerais beaucoup l'être!)
Sinon, tout comme toi, je rêve d’une apocalypse remettant tout à plat, que l’humanité se rééduque d’elle-même.
Je rêve, aussi, du jour où les extraterrestres débarqueraient sur terre [Ah! Mais c’est qu’ils ont déjà débarqué! C’est juste que je n’avais pas prévu d’en faire partie...] et prendraient l’homme pour vache laitière. L’humanité réaliserait-elle à ce moment son erreur? J’en doute.
Je rêve, également, du jour ou le règne animal se soulèverait.
Spoiler ▼▲
(À regarder jusqu'au bout. Je vous assure, la fin est presque drôle, sisi.)
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Apolline a écrit:
Bref tout ça pour dire que le vrai danger reste les extrêmes: trop de viandes ou plus de viandes ne me semble pas bon pour la santé, même si de nos jours des substituts de protéines peuvent remplacer la viande et tant mieux comme ça on satisfait tout le monde.
La consommation de végétaux se suffisent à eux même, n’importe quel vegan ou simili-vegan (lolilol) pourrait te le dire.
Les simili-carnés sont, en quelque sorte, une façade commerciale, reposant sur le principe d’addiction et de substitution, à l’instar de ce qu’est la cigarette électronique, « placebo » à la cigarette de tabac.
Sinon, pour répondre de manière plus générale, rapport à divers arguments croisés au fil de la lecture:
• Quant au fait que les animaux aussi tuent, que ce soit par jeu ou par instinct, que d’autres aient développé une forme de survie similaire à du parasitage, est-ce un instant comparable avec la médiocrité humaine, celle-là même qui, dans sa grandeur, élève et massacre sciemment par milliards?
Que reste-t-il de notre instinct de survie, lorsque s’érigent des plans de modifications génétiques et autres vrillages d’ADN pour concevoir des animaux toujours plus rentables, toujours plus productifs? Sans parler des mutilations à vif [cornes, queue, dents, bec, couilles...] qui, si elles n'étaient pratiquées, impacteraient fortement la productivité (de même que la pratique d'injections massives d'hormones de croissance, d'antibiotiques, ...) ; de l’équarrissage (toujours à vif) ; de la sélection des sexes [conduisant les indésirables au broyage] ; des conditions de transport vers abattoirs ; de la dénutrition intentionnelle, etc, etc... [ont peut également citer les fameux zoos, aquariums, cirques, bars à bestioles… Fermes d’ours, tigres, crocodiles… Fermes à cuir, laine, fourrures… Traditions, jeux et autres cultures d’arriérés… Liste-à-rallonge-en-veux-tu-en-voilà]. Les fourmis font-elles ça de leurs pucerons? Ou quelque autre espèce vivante autre que l‘homme agit-elle ainsi? J‘attends les exemples de comparaison, indiscutablement si frappant et pertinent, significatif et éloquent, et sensé donc justifier les actes humains.
...Face à toute cette merde, que reste-t-il de notre instinct de survie, disais-je? Rien, l’homme s’amuse comme un vil dieu, bourreau soiffard écervelé qu’il est.
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D E L U G E - Appât
Paroles:
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Regardons-nous, implacables viandards tout autour,
A l’affût de la chair à moignon,
Le festin des vautours.
Il n’y a rien à jeter, on ronge même les os,
De peur de ne pas se gaver suffisamment.
Ca bouffe avec les mains, la bouche,
Les yeux, la queue, tout.
Je nous vomirai,
D’avoir tant omis la beauté du chant des sirènes,
En les crucifiant, avant même de les avoir écoutées.
Souillées toutes lumières éteintes,
Pour les laisser crever après un ultime souffle de vie,
Une dernière étreinte.
C’est comme ça que l’amour se tait,
Laissant place aux bas instincts.
On a hissé nos vices au rang d’art,
Nous ces viandards.
Il dézingue tout, pulvérise conscience et éthique, faunes et espèces, flores et biodiversité, écosystèmes, océans, ..., et parce que certains animaux ou insectes peuvent avoir quelques très lointaines similitudes de comportement (mais en rien comparable en terme de proportions et d'intentions) certains trouvent donc cela ...naturel...? ...
L’hypocrisie, le déni, disiez-vous? ...
• Également, je voulais revenir sur cette logique du « tout ou rien », consistant à affirmer que soigner sa bronchite revient à tuer des microbes -et donc des êtres vivant-, ou rouler en voiture c’est se faire serial killer de moucherons et autres moustiques.
Cette logique, certains la dénonce en scandant, encore, l'hy-po-cri-sie.
De mon avis, défendre la vie à tout prix est juste impossible, et le mot « vegan », en ce sens, ne me convient et ne me correspond pas, parce que l’homme a une telle influence et un tel poids sur son monde que nécessairement, quoi qu’il fasse, cela impactera le vivant.
« Vegan », ce mot m’horripile, même. Et s’il définit certes un degré de conscience, une volonté, un mode de vie et un état d’esprit, il n’est, en pratique, absolument pas applicable entièrement. Je m'explique:
La marque Bonneterre qui produit certes des denrées alimentaires exclusivement végétales, mais qui à coté propose aussi tout un panel carné et laitier. Choisir de ne consommer que les produits végétaux de cette marque, c’est aussi choisir de financer le reste.
Voilà, ce n'est qu'un simple exemple, mais qui s'applique à absolument tout, et lorsque l'on souhaite réellement aller jusqu'au bout de la démarche, celle-ci englobe d’innombrables cas de figures, et bien souvent largement plus complexe qu'éviter une simple marque.
On peut se revendiquer d’un mode de consommation et d’action alternatif en tentant de réduire son propre impact sur la nature. Même si ce ne peut être parfait, plutôt que de ne rien faire par fausses excuses ou fatalisme déguisé (ce qui constitue une réelle et parfaite forme de dénie et d’hypocrisie), ce sera toujours mieux.
De nouveau, je rembobine un peu: rouler en voiture, disais-je, c’est buter des centaines de petits organismes sur son pare-brise et sous ses roues, oui ; c’est aussi, en plus d’enfumer l’atmosphère, contribuer à l’exploitation pétrolière, minière, au développement et à la prospérité d’industries de tous bords, lesquelles déforestent, rasent, pillent, saccagent, et donc tuent des millions sinon des milliards d’êtres vivant pour asseoir leurs suprématie. Bref exemple, encore une fois.
Dans ses moindres activités, l’homme est toujours sujet à l’assujettissement et à l’exploitation animale, même dans les plus insoupçonnées... [cf. dernier post de hurl_howl_Neiluj... .].
Être « vegan à 100% » reste une tache impossible. Chantres de la perfection, réveillez vous, celle-ci n’existe pas! Inutile de vous faire fumer le bigorneau à tenter de prouver la caducité d’un vegan ou d’un autre, car aucun n’y a jamais prétendu.
Bon... Je ne porte pas particulièrement l’humain dans mon cœur, c’est assez flagrant je crois. Eh bien que je ne prône guère le suicide, se faire mort constituerait pourtant, en un sens, peut-être bien la meilleur des solutions.
Et comme il y en a pour fièrement poster leur petit cynisme imprimé sur t-shirt, pourquoi me priverais-je?
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« Je déteste » ce que je suis/je suis ce que « je déteste » (ça me fait une belle jambe tiens). Pas le choix, il faut faire avec. Alors, rester en vie et choisir de mettre à contribution « mes dons de bête intelligente » est le moins que je puisse faire. Parce qu’au fond, tout n’est pas si morose que le tableau que je dresse là, sinon, jamais je n’aurais fais ce choix de défendre la vie, jamais.
• Ce qui m’amène à ce point: la sensiblerie.
Oui, très clairement, l’empathie n’est pas quelque chose dont tout le monde dispose en même quantité. Accuser les vegan de jouer sur ce point, c’est se faire plus idiot qu’on ne l’est. D’une part, c’est mépriser tout un pan de son propre être, d’autre part, c’est récuser l’indiscutable par suffisance et égoïsme: chaque être a le droit de vivre.
Et s'en vient, là, l'hypocrisie de nouveau hurlée: Oui mais les vegan ils tuent les plantes d'abord!
Vegan = céréales killer? Soyons sérieux.
• Ici et là, j’ai aussi croisé un certain nombre de fois le terme « extrémiste ».
Défendre la vie est donc une forme d’extrémisme, vraiment? Je ne savais pas.
L’extrémisme ne se trouve-t-il pas plutôt du coté des intentions dans l’ombre, de la tyrannie réfutée, des corridors vers la saignée?
Je n’aime absolument pas procéder ainsi, mais bon...:
De quel coté de la barrière se trouve donc l’extrémisme?
Je ne considère pas les « viandards » comme des monstres ; de mon point de vu, la plupart ne sont juste que déconnectés de leur assiette. Ce que je trouve monstrueux, c’est la force de conditionnement dont peut faire preuve l’être humain, et avec, tout ce que cela engendre.
Une chose est sure, la barquette de viande, elle, ne crie pas, et jamais vous n’entendrez votre côtelette d’agneau hurler à la mort qu’on lui arrache la vie, non.
Le silence dans l’assiette, mais quelle douce et réconfortante berceuse, et bien arrangeante! Parce que s’il était un instant question de saisir l’opinel chaque jour pour saigner, écorcher, éviscérer, dépecer, et gagner sa pitance, combien d’entre vous le feraient avec toujours autant d’envie et d’appétit?
Nos ancêtres néandertaliens couraient après leurs proies ; l’homo sapiens des villes lui, fait la chasse aux barquettes en promo chez lidl.
• Quand au fait de confondre le veganisme en une sorte de religion...
...
Le veganisme, n’en déplaise à certains, est un combat pour la vie. N’est-ce pas normal de vouloir alors partager cela avec le plus grand nombre?
S’il est bien un aspect en commun avec la religion (au sens large et simplifié), c’est bien ce seul et unique point: être convaincu du bien fondé de sa démarche - vouloir la partager.
Parce qu’au centre du veganisme, il n’a jamais été question de vénérer un être sacré dont l’hypothétique existence repose sur les récits gribouillés par d’illuminés fanatiques. Le veganisme prend racine dans tout son contraire: le concret, le réel, l’indiscutable.
Ce que je vois à ce piètre pic là, tordu qu’il est, c’est une vaine tentative de faire passer lesdits vegan pour de simples demeurés défendant une soi-disant invisible sainte cause. Railleries. Foutaises.
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• Autre point, qui a certes déjà trouvé réponse: « chacun ses choix - respectez le mien. »
À moins d’avoir été élevé et conditionné dès le berceau à ne manger que céleris, radis et brocolis, devenir omnis n’a absolument rien d’un choix conscient, éclairé et réfléchis: on l’est par conditionnement, dans l’immense majorité, tous, dès notre plus jeune age.
Arrivé à l’age de raison, combien d’entre-vous ont tenté de poser les choses à plat et faire un choix « censé » vers un régime carné? La grande majorité n’aura, je le crains, fait que perpétuer quelques traditions et modes de consommation bien ancrés, sans introspection aucune, par pure orgueil, fainéantise, peur, ...
En même temps, sortir de la norme c’est s’assurer railleries et mise à l’écart. Ah! C’est sûr, hein, continuer le massacre, ça vaut toujours mieux que se sentir seul dans un monde d’adversité. Eh bien moi, que je sois celui que l’on montre du doigt, seul, je préfère, mercredi!
Ah, puis, invoquer le respect, c’est un peu confesser son manque flagrant d’appuie et de conviction, je trouve. Sauf quand il y a insulte. Oui, ça je ne dis pas, se faire traiter de vieux schtroumpf, c‘est vraiment terrible... En même temps, ceux qui s’en plaignent le cherchent bien: Olorin vient poser un sujet de manière très honorable, eh puis la Team Baba [touche-pas-à-mon-steak, lel] s'en vient gesticuler ses provocations stériles [« Moi j'aime la viande, nananèr-eee! »], la véhémence finie par éclater, comme toujours et à juste titre quand on voit le degré d’effort de compréhension et d’ouverture de quelques-uns.
La connerie engendre la connerie. Ceci étant, je reste persuadé d’une chose:
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Georges Brassens - La mauvaise réputation
« Les bravent gens », qu’il dit...
Ce qui fait écho au trouble que tu soulèves, video2f1:
video2f1 a écrit:
[...] mais franchement en quoi ça gêne d'avoir des végans ?
Très bonne question.
Faut pas embêter les gens, tu comprends. Ils veulent pas. Tenter de partager quelque chose de fondamentalement positif, c’est trop demander.
• J’ai vu passer Hitler, aussi.
Mythe ou réalité, franchement, quel rapport?
Tenterai-on encore une fois de faire passez les vegan pour des gens gorgés d’extrémisme...? Bref, n’importe quoi.
Animer et soutenir une doctrine qui justifie le meurtre d’ethnies n’a rien d’incompatible avec la défense animale. Eh oui, on peut détester son prochain et y préférer les animaux (tout comme l‘inverse, tiens), ce qui répond en un sens parfaitement à la définition de ce qu’est la misanthropie -en plus d'étirer sa définition, de par le biais d'aimer plus les bêtes que les hommes-, si ça échappait à certains.
À ceci près que verser dans la totale et immonde folie sélective, c’est un degré de misanthropie tout autre, que l’on nomme donc racisme et qui se base sur un sentiment de supériorité.
Et si, l’homme raciste se pense donc supérieur à son prochain, la logique voudrait qu’il traite aussi les animaux de cette même manière? Mais quelle sorte de logique conduit à ce raisonnement? Si l’homme raciste est sélectif dans son approche envers ses semblables, pourquoi ne peut-il pas l’être aussi envers les bêtes? ...Faites-moi un dessin, que je comprenne, pitié.
En outre, on peut établir un autre parallèle avec Hitler: le mépris sélectif du vivant, et l’application de ce mépris par l’holocauste.
Mais mais mais, attendezzz, n’est-ce pas un peu pareil, ce que fait l’homme à l’animal? Ah non, pardon, c’est incommensurablement pire mais! ...parce que « ce ne sont que des animaux » et « qu'ils ne sont là que pour nous nourrir », on peut se le permettre, et se croire le droit, en toute impudence et impunité, de disposer de leurs propres vies à notre guise ; pire encore: faire joujou avec, construire de titanesques élevages pour les y éviscérer par milliards chaque jours.
La nature ne demande pas de compte, c’est open bar alors servez vous les gars, pillez et massacrez à outrance, tout est permis, aucune limite, cosplay dieu-de-laboratoire offert pour une poignée d’années d’études, trop cool!
American Nightmare, IRL, everywhere, every fucking day [très mauvais films au passage, mais on s'en fout, c'pas l'sujet].
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La hiérarchisation de la valeur d‘une vie, mais quel beau principe.
Une vie est une vie. Celle d’un criquet ne vaut pas moins/pas plus que celle d’un hérisson, que celle d’une poule, que celle d’un chat, que celle d’une girafe ... que celle d’un bébé humain, que celle de sa maman ou de son papa, que celle d’un trentenaire nullipare par choix, que celle d’une vieille dame à chats. Chaque être à le droit de disposer de sa vie, de sa liberté.
L’être humain s’illustre par tellement de méfaits que chaque jours il m’afflige et m’use la conscience et le moral, et qu’au fil des ans il ne m’inspire toujours que moins de confiance, de sympathie et de considération (bon, ce n‘est pas systématique non plus, hein).
...Et malgré tous ces méfaits, il trouve encore gloire et glorification dans la suprématie, aux yeux du plus grand nombre.
...Désespoir, quand tu nous tiens.
Le temps s’écoule, et mon insouciance, toujours plus se meurt, à l’ombre grandissante de mon aigreur.
Comme le disait si justement Gandhi:
« On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux » ; et comme tout n'est jamais perdu: « Sois le changement que tu voudrais voir dans le monde »
___________________
Voilà, j’en ai fini.
Le « « vegan » extrémiste » que je suis vous salue amicalement (oui, je sais, on ne dirait pas, mais si) d’une image toute symbolique:
...Et d'enfin clore (ce post, pas la discussion) d’une autre citation, celle-ci en musique et en paroles:
Alcest - Je suis d’ailleurs
Paroles: Je prends mon élan
Pour planer au-dessus du sol
Mais retombe sans comprendre
Et crie intérieurement
Mon corps ne répond plus
J'ai oublié l'aisance
Des jours écoulées
Je suis d'ailleurs
Au milieu de mes semblables
Je vois des monstres
J'entends des hurlements
La gorge comprimée
Dans un étau austère
Les yeux bandés
Je me sens étranger
Bah sans déc, c'est comme tout, t'as des gentils et des cons quoi.
T'as ceux qui vont d’écœurer et essaye de te convaincre tout en étant limite intolérant et ceux qui savent en parler et restent ouvert à la discussion.
Après, c'est souvent les cons qui s'expriment le plus malheureusement donc ça peut donner une mauvaise image chez les autres.
Moi là-dessus, tant qu'on n'essaye pas de me convaincre, que chacun accepte le mode de consommation de l'autre, c'est clean^^.
En fait j'ai pas mal bossé dans une ferme (avec vache je précise) qui allaient être tôt ou tard emmenées à abattoir. Je peux dire qu'elles étaient très bien traitées et qu'il n'y a jamais eu de problèmes de ce côté là.
Il faut dire que même si on n'aime pas les bêtes et qu'on a une mentalité de bénéfices et d'argent (et ce n'était pas vraiment la mentalité de l'entreprise ^^) ça serai stupide de faire autrement : si elles sont en mauvaises santé ça rapporte moins...
Bon, personnellement je les aimaient bien ces vaches : elles étaient tout à fait stupides mais très affectueuses ! Et pourtant je n'ai pas de remords. Dis comme ça ça peut paraître monstrueux mais j'ai juste l'impression de voir la vie : on élève des animaux, on les aime, on les mange.
Pareil pour les poules : dans beaucoup de villages on élève encore des poules dans les cours et les manger ne me dérange pas non plus : elles ont été très bien traitées, je dirais même mieux que certains êtres humains (même si ce n'est pas la question).
Après je comprends tous vos points de vues mais je n'arrive pas à les partager : entre manger un animal mort et une plante qui poussait, magnifique, transformée en bouillie dans une assiette, il n'y a pas de différences. C'est toujours détruire une vie pour survivre...
Je dirais que la vraie cruauté, pire qu'un abattoir ce sont les zoos. Parce que là il y a du monstrueux, je ne détaille même pas, vous savez de quoi je parle...
Est ce que tu as déjà eu une conversation IRL avec un végétarien ? J'en suis un et j'en connais une demi douzaine et aucune n'est moralisatrice.
Pour ma part, je subis plutôt les "attaques" quand des gens qui me côtoient se rendent compte que je ne mange pas de viande. Du coup, c'est là qu'on me balance des moqueries ou arguments basés sur des clichés et idées reçues de type "c'est hypocrite, les animaux mangent de la viande, ton but c'est de nous faire culpabiliser, tu dois avoir de grosses carences, etc.." Pourtant, je ne suis pas du tout agressif dans ma manière de vivre ce régime, je ne parle que du sujet si des gens me posent des questions sur mes motivations, ma manière de vivre sans viande, etc... On ne me verra jamais faire la leçon et je ne donne mon point de vu que si on me le demande.
Croyez le ou non, pour le vivre régulièrement, je peux vous dire que beaucoup de personnes se sentent agresser par les végétariens "passifs" comme moi à cause de ces clichés.
On constate d'ailleurs que le terme "vegan extrémiste" revient très régulièrement dans le sujet, pourquoi? Parce que c'est ceux qui gueulent, font la morale à tous ou peut être même des vidéos sur YouTube. Il faut savoir que ces extrémistes sont une très petite minorité et ne représentent en aucun cas les végétariens que vous allez pouvoir croiser dans la vraie vie ou même ici.
Les stéroïdes anabolisants et autres chimies cachent en effet une lame de fond qui ne vaut vraiment pas les gains qu’ils procurent… Et la rigidité corporelle dont tu fais part, est d’ailleurs un effet secondaire de cette consommation ; j’y reviendrai.
Mais la pratique de la musculation extrême n’exclue pas les bénéfices d’exercices de stretching complémentaires.
Un muscle étiré restera toujours élastique, le grand mal de ces consommateurs de « drogues sportives » est la rigidité tendineuse. C’est pour cela que la majorité des bodybuilder professionnels ont un ostéopathe/kinésithérapeute personnel qui casse et assoupli les calcifications tendineuses en les massant plusieurs fois par semaines. C’est également une prévention à l’arrachement tendino-musculaire fréquent avec les charges de travail qu’ils arrivent à bouger…
Pour en revenir au sujet, ces dérives non documentées, comme se nourrir exclusivement par goût, peuvent conduire à d'aberrantes surconsommations ou exclusivités protéiques… un extrême dévastateur et stupide…
Une étude reportée dans la revue Nutrition Clinique et Métabolisme, Volume 30, Issue 3, Page 252, montre, par exemple, que l’Urolithine B est un régulateur de la masse musculaire qui augmente la synthèse des protéines tout en diminuant leur dégradation…
Une molécule anabolisante naturelle que l’on trouve en grande quantité dans…
…les grenades, les framboises, les fraises, ou encore les noix…
Mais bon… ça fait moins viril paraît-il…
Moi oui, une fois et c'était clairement pas un bon souvenir. On aurait dit un débat politique xD ! Mais franchement, je suis d'accord avec toi Lebowski mais c'est juste que parmi les végan comme ceux qui sont contre (je sais pas quel terme employer), t'as juste des intolérants ou des mecs qui imposent leur point de vue.
Ce qui est génial ironiquement, c'est que ces gars qui veulent d'encourager à être végan ou être contre, bah, au final, ils arrivent largement plus à te dégouter de la chose, l'effet inverse quoi.
Moi les végans, végétariens et autres, bah, franchement, je vois pas pourquoi il y a débat des fois, je veux dire, c'est exactement comme les homosexuels, la religion,... c'est juste une pratique comme une autre, il y a aucun danger pour la santé d'autrui, je ne serais jamais végan, c'est clair, mais franchement en quoi ça gêne d'avoir des végans ?
C'est ça oui.
oui c'est comme partout
t'as des gens sympa qui mènent leurs pratiques tranquillement et à leur manière et t'as les bourrins qui veulent imposer leurs points de vue.
le problème c'est que cette minorité empêche grandement le dialogue
En fait le problème vient surtout quand le discours politique et l'ideologie prend le pas sur les convictions intimes personnelles qui peuvent etre discuter et échangé.
C'est le dogme antispéciste qui peut entrainer a une vision extremiste et sectaire.
Avec cette grille de lecture antispéciste, le speciste deivent forcement une espece d'assassin arriéré soit criminel par nature soit endoctriné par les siecles de conditionnement.
Ils portent cette cause au meme degré que la lutte pour l'emancipation des noirs et la fin de la traite esclavagiste, et ils nous voient comme les miserables maitres escalvagistes d'autres fois.
Pour eux, c'est ineluctable, le monde doit passer de la vision humaniste classique et anthropocentré a une vision antispeciste qui remettrait en cause tout ces comportements vis a vis des especes vivantes non humaine.
Après, certain, plus philosophe qu’idéologue (on pourrait dire plus "sage")comme l'auteur de ce topic, savent qu'il ne faut pas enliser ce debat sur un champ politique pour ne pas le rendre contreproductif et savent que seul le debat d'idée sur une vision egalitaire des points de vues peut laisser une chance de faire bouger les points de vues des uns et de autres.
Au hasard de mes lectures sur l’œuvre de Léonard de Vinci, le parcours d’une lettre, citée par Jean-Paul Richter, le traducteur, en commentaire dans le traité The Literary Works of Leonardo da Vinci (volume 2, page 617), m’a fait repenser à ce topic.
Il s’agit de l’extrait d’un courrier de l’explorateur Andrea Corsali à l’intention de Guilano de Medicis :
« Certains infidèles nommés Hindous ne mangent rien qui contienne du sang, et ne permettent aucune blessure faite à un être vivant, comme notre Léonard de Vinci ».
Puis, à la page 672, Léonard de Vinci est lui-même cité par ces deux sentences :
« Notre vie est faite de la mort des autres. »
« Pourquoi la nature n'a-t-elle pas décrété qu'une créature ne devait pas vivre de la mort d'une autre ? »
Je crois, d’ailleurs, que le peintre a déjà été mentionné comme un végétarien avéré dans le thread ; et ces nouveaux témoignages montrent que sa philosophie était même proche du véganisme avant l’heure.
Ce qui me fait m’exprimer à nouveau, est le comportement récurent de bafouer ses principes pour une passion, quitte à se dégoûter de soi-même.
Je l’éprouve, moi, avec mes « besoins » alimentaires, qui ne le sont, en grande partie, que par un mode de vie que je me suis futilement donné, mais auquel je voue un besoin étrangement viscéral...
Je ne sais pas comment le vivait Leonard de Vinci, mais il a, par exemple, été l’utilisateur de la technique picturale du « Tempera à l’œuf »…
Alors que l’usage d’agents gras, d’origine non-animale, était déjà rependu, comme l’huile de lin, pour en citer un.
L’un de ses tableaux les plus connus, La Cène, a d’ailleurs été peint par ce procédé de Tempera à l’œuf.
Cette même œuvre est une huile sur bois. Un support commun, mais qu’il faut enduire de « Gesso » afin qu’il puisse convenablement accueillir la peinture… une méthode que Leonard de Vinci à également ici appliqué, alors que des produits issus de la sève de résineux devaient surement déjà être courants...
En somme, je tenais juste à partager ma lecture, et laisser stagner l’idée, sans pour autant me déculpabiliser, que la dévotion profonde à une chose peut en flouer une autre… Quelques fois mêmes malgré nous…
Et que, me concernant, j'admets bien plus une consommation animale pour mes propres besoins alimentaires plutôt que pour des besoins matériels futiles.
J'ai mis à jour les liens, à pluche tout le monde :-)
Olorin, merci beaucoup pour la manière dont tu amènes ce sujet, qui semble finalement fait bien à l’image que tu décris de toi.
Je suis, pour ma part, en tous points d’accord avec ta démarche. Tenter de convaincre par la culpabilisation ne donnera jamais rien. Le mieux reste, souvent, d’adapter son propos à la personne avec qui l’on converse. Ceci étant, sur un forum ou sur une page ouverte, c’est un exercice pouvant se révéler périlleux, et les tournures diverses qu’a pris ce présent sujet le démontrent bien.
D’avance, je m’excuse pour
le pavél’assommoir qui suit (et l’humeur assassine qui va avec).À sa vue, j’imagine sans mal ce que l‘on pourrait en dire: quand tu vois un truc pareil, ça pue.
Eh oui, ça pue. Enfin presque. Du moins, ça ne pue pas le troll, merci. Mais... ...De toute façon, si ça pue, c’est que c’est la faute à l’Homme, hein, voyez-vous, moi, je n’y suis pour rien.
Allez, voilà qui donne d’emblée le ton!
Enfin, sachez que je n’ai pas spécialement vocation à convaincre du bien fondé du veganisme (enfin presque), dont je ne me fais nullement l’avocat (...enfin presque).
La propagande et le prosélytisme sont, à mon sens, des comportements contre-productif et discutable. Aussi, je suis et j’ai toujours été pour que chacun reste libre de ses choix, tant qu’ils ne parasitent pas autrui, et soient guidés par quelques lumières avisées, claires et pertinentes.
Également, loin de moi toute volonté de jouer le moralisateur ou idéologue de comptoir, mais il est quelques comportements et propos qui, parangons humain si parfait soient-ils, m’ont heurté. Mon humeur, nécessairement, s’en est vu tachée. Cependant, je ne suis, non, pas en guerre.
Ce que je dis ici n’engage que moi. Venir avec empressement me coller l’étiquette de « veganazi » ne saurait être que démonstration flagrante d’une certaine propension à la culture de l’amalgame et/ou du vil rire moqueur, si constructifs. Assimiler et attribuer mon propos à la communauté vegan toute entière, c’est n’avoir rien compris (ou ne pas vouloir faire cet effort) à ce que je viens tout juste de dire ; aussi à ce qui suit, en long, en large, en travers.
Mon opinion tranchée pourrait vous dégoûter, tant pis. Je ne fais qu’exprimer ma vision du monde et du veganisme, de la façon dont je ressens et vis les choses, et n’impose rien à personne. Si culpabilisation il y a, c’est qu’elle répond malheureusement à une forme d’obligation.
Je ne crois pas valoir mieux que quiconque, aussi soyez libre de penser par vous-même, car je ne pousse ici qu’à un certain degré de réflexion dans une approche bien singulière.
Tirez-en ce que vous en voudrez et/ou pourrez: tant mieux si c'est en bien ; si c’est mal, ben... re-tant pis.
Et, croyez-le, si je sème en vous le Trouble d’un Éveil-infâme, vous m’en verrez, sincèrement, désolé.
À me relire, je me trouve l’air d’une macabre machine: froid comme l’acier tranchant d’une guillotine et aussi poli et enjoué qu’un détraqueur.
Mais sinon, je me prénomme Julien et suis au demeurant, parait-il, quelqu’un de très (trop) gentil... (Je me justifie? Oui, complètement.) ...Bref, on s’en fout, 99% des lecteurs auront déjà dû abandonner bien avant cela, de toute façon... Tristesse infinie.
Que l’on fasse ce choix par pure empathie ou non, il en résulte une incidence économique, et donc politique. Récuser ce système d’exploitation, c’est aussi récuser ses ambitions sous-jacentes, consciemment ou non.
Et, pour répondre à plusieurs autres commentaires [pas des tiens Olorin]: non, ce n’est donc pas nécessairement un choix exclusivement axé sentiments ; faut-il encore bien vouloir le voir.
Effectivement. Et cela dénote assez bien du degré de différence de considération que fait l’homme, de ses semblables aux animaux.
Les animaux, il peut les classer par race, sorte, espèce, sans jamais être inquiété d’une quelconque forme de discrimination.
Mais s’aventurer à de telles choses concernant l’espèce humaine, de nos jours, c’est se garantir quelques périls dans un monde bien frileux.
Je pense que tu n'ignores pas par quels procédés la vie renaît incessamment dans les industries animales. Peut-on simplement et raisonnablement convenir que ces animaux fassent sciemment et intentionnellement dont de leur vie pour ta survie? Je ne crois pas.
Je suis parfaitement d’accord avec toi. L'homme à toutes les capacités cognitive, intellectuelle, physique, technique, ..., lui permettant donc d'agir autrement pour un monde peut-être un peu plus juste, mais il ne le fait pas.
Pourquoi?
Sais-tu qu’une vache (laitière) pourrait vivre 25 ans à son état de liberté, mais qu’en milieu industriel, l’homme l’use tellement qu’elle ne vit en moyenne que 5 années? Je ne parle pas de maltraitances ni de conditions sanitaires désastreuses sur un élevage en particulier qui conduiraient à cette infamie, mais d’une réalité quotidienne généralisée qui consiste à inséminer à répétition pendant 5 ans un être vivant pour lui soustraire les fruits de ses grossesses: ses veaux - son lait. À l’issue de ce délai de péremption, lessivée de vivre une vie d’esclave nourricier, l’animal devenu infructueux finira en steak haché premier prix [animal usé = viande médiocre], alors que ses veaux, jamais on ne l’aura laissée les choyer ni les nourrir, et lesquels auront été mi à l’isolement et volontairement dénutris pour attendrir leur chair afin de la rendre plus délectable.
Mais en finalité, l’homme, dans sa grande bonté, aura finalement pensé à réunir mère et progéniture. ...Oui, dans une bonne recette des familles: la blanquette de veau (ou: « bébé cuit dans le lait de sa maman »). Tellement trop mignon comme attention.
Ces traitements réservés aux bovins (et autres...) sont une routine, et si on les « nourri et loge », ce n’est bien que pour en retirer exclusivement tous les bénéfices. Que certains éleveurs traitent « mieux » leurs bêtes que d’autres, les procédés de base et la finalité restent identiques.
Pour la prédation en milieu naturel que tu évoques... Ces animaux là étaient libres, avant que l’homme n’en dispose à sa guise et s’impose comme le plus grand des prédateurs de tous les vivants. S’ils ne sont majoritairement plus en liberté, ce n’est que par soucis économique.
En l’état actuel des choses, une vache libre vivra certainement mieux et plus longtemps que sa congénère enchaînée aux modes de consommation.
Je rembobine un brin: concevrais tu comme quelque chose de raisonnable ta propre vie ratatinée à quelques 18 années tout au plus, par la force
du travailde l’esclavagisme, quand libre tu pourrais vivre jusque 90 ou plus?Aussi, tu parlais d’œufs. Sais-tu que les poules pondeuse ... ...Nan, allez, fais un petit effort s’il te plait, cherche un peu quand même.
Olorin a posté ce lien, peut-être n’as-tu pas vu.
https://youtu.be/siTvjWE2aVw
La barrière des langues n’est pas un soucis lorsqu’il s’agit de comprendre des images.
Tu as raison, puisque l'ignominie coule dans les veines du plus grand nombre, autant s'y plier et continuer l‘infernale machinerie.
Quand le monde ne sera plus que tas de braises, cela sera tellement plus sympa.
Trêve d’ironie, Rome ne s’est pas faite en un jour. Je comprends et partage parfaitement ton défaitisme, mais partir fataliste constitue la meilleure parade à l’inaction.
Une chose demeure, certes: l’homme ne changera jamais sa condition de dominant. Mais on peut, cependant, partir de ce constat sans pour autant se résigner à fermer les yeux.
Ce que je déplore, c’est la vision à court terme de l’être humain. Même pour sa descendance, il s’en fiche du monde qu’il lui laisse:
« La fonte des glaciers? Boarf, rien à foutre, dans 50 ans je serai six pieds sous terre t‘façon! Tiens, ...hic! ...goûte donc mon sauciflard intermarché, ça fera taire tes balivernes à la mode! - Ah et je ne t'ai pas dit, ma femme ...buuurP! ...attend notre cinquième enfant. Allez! R'prends'en une tranche là, pour fêter ça! - Quoi! T'as plus faim? Rohhh tu fais chier merde! ...gloups-gloups-gloups! ...bh... ...B
Même dans le pire, on trouvera encore à faire de la merde, j’en suis sûr. Et c’est bien en cela que je déteste l’être humain: dans sa propension à chier sur tout [Oui, je ne fais pas exception à la règle]. Il n’apporte rien à ce monde. Peut-être qu’il en fait partie, qu’il « contribue » à un tout, oui, comme j’ai pu le lire ici, mais à quoi de positif contribue-t-il concrètement pour cette terre? Même s’il est des domaines où il s’illustre remarquablement, je l’admets très volontiers, il reste que dans l’immense majorité de ses activités, il s’acharne et pulvérise impunément.
Quand bébé casse son jouet, alors qu’on l’avait mis en garde il chiale par caprice et fait chier son monde. La terre mise à sac, l’humanité fera-t-elle pareil?
L’homme est un cancer. Il fait certes partie d’un tout, qui n’est peut-être que merveilles et beautés, mais lui n’est que dégénérescence et en silence, il gangrène et métastase.
Jamais vu ça, ni ici ni ailleurs. Qu’ils s’inclinent et s’excusent ou pas, là n’est pas l’intention je pense.
Et si les réactions de certains -dont la mienne- peuvent paraître excessive, il conviendrait peut-être de comprendre et considérer les mécanismes qui font mettre les nerfs à vif.
La colère et le courroux de quelques-uns n’est que la réponse au caractère obtus, à la mauvaise fois et au cynisme d’autres, mais aussi à la violence de ce monde.
Chacun est libre d‘agir selon ses désirs, je n’occulterais jamais ce point crucial, si tant est qu’il s’agisse bien d’un choix conscient, éclairé et réfléchis (et donc à priori justifiable). Ce dont je doute pour le plus grand nombre.
J‘imagine très bien ce qui pourrait y être rétorqué: Oui, mais c’est le monde, c’est comme ça, on ne peut pas le changer.
Ah bon. L’homme n’a donc jamais évolué depuis ses premiers pas? Quand on veut, on peut. Le prétexte est l’excuse du couard. Pour me paraphraser: « Rome ne s’est pas faite en un jour » ...Et les édifices monumentaux des fourmis [...les fourmilières] ne se sont bien construits que grain de terre par grain de terre.
Non. Parce que l’homme est autocentré sur son propre règne et sa propre survie. Clamer préférer l’animal à l’homme peut faire de toi quelqu’un d’inhumain (la blague) et bon à enfermer.
Pour bien des aspects, dont celui-ci, je préfère les bêtes aux hommes.
Ah! Attends, mon lave-linge a fini de tourner. AFK étendre camisole...
Sinon, tu n’en fais pas, puis voilà.
Ce qui fait donc parfait écho à hurl_howl_Neiluj... .
(Je suis parfaitement d'accord avec ton propos, même si je n'en cite au final que quelques mots.)
Tout comme les bienfaits du veganisme, la surpopulation touche au mythe pour certains, au concret pour d’autres. Parler de contrôle démographique, c’est s’assurer de se voir coudre un patch totenkopf KPN sur le front. Pure connerie.
Manger de l’humain, même s’il réside ici comme une sorte de solution salvatrice, ça ne me dit vraiment rien. Entre flanc de porc, saucisson d’âne, marinade d’abruti (à la binouze, hein), quiche aux lardons, andouillette d’andouille, filet de maquereau et autre sauté de beauf, bof...
Et, ne dit-on pas que l’on ressemble à ce que l’on mange? Je n’aime déjà pas particulièrement ma condition d’humain, donc, bon...
Mais sinon oui, c’est une bonne idée.
Et quelle meilleur trouvaille, sinon celle-ci, pour en plus de freiner l’exponentielle démographie, enrayer l’insatiable et dévorante machine politique/financière, implacable rouleau compresseur trouvant toujours à s’acharner:
Et, reste un produit qui affluerait par milliards de litres à l’exploitation d’êtres humains: le venin de vipères. ...Mais à quoi pourrait-il bien servir, sinon jouer aux apprentis sorciers. ...Ce que nous faisons déjà, un peu. (Quoi, moi, perssssifler? Pas du tout. Mais fourchelang oui, j'aimerais beaucoup l'être!)
Sinon, tout comme toi, je rêve d’une apocalypse remettant tout à plat, que l’humanité se rééduque d’elle-même.
Je rêve, aussi, du jour où les extraterrestres débarqueraient sur terre [Ah! Mais c’est qu’ils ont déjà débarqué! C’est juste que je n’avais pas prévu d’en faire partie...] et prendraient l’homme pour vache laitière. L’humanité réaliserait-elle à ce moment son erreur? J’en doute.
Je rêve, également, du jour ou le règne animal se soulèverait.
La consommation de végétaux se suffisent à eux même, n’importe quel vegan ou simili-vegan (lolilol) pourrait te le dire.
Les simili-carnés sont, en quelque sorte, une façade commerciale, reposant sur le principe d’addiction et de substitution, à l’instar de ce qu’est la cigarette électronique, « placebo » à la cigarette de tabac.
Sinon, pour répondre de manière plus générale, rapport à divers arguments croisés au fil de la lecture:
• Quant au fait que les animaux aussi tuent, que ce soit par jeu ou par instinct, que d’autres aient développé une forme de survie similaire à du parasitage, est-ce un instant comparable avec la médiocrité humaine, celle-là même qui, dans sa grandeur, élève et massacre sciemment par milliards?
Que reste-t-il de notre instinct de survie, lorsque s’érigent des plans de modifications génétiques et autres vrillages d’ADN pour concevoir des animaux toujours plus rentables, toujours plus productifs? Sans parler des mutilations à vif [cornes, queue, dents, bec, couilles...] qui, si elles n'étaient pratiquées, impacteraient fortement la productivité (de même que la pratique d'injections massives d'hormones de croissance, d'antibiotiques, ...) ; de l’équarrissage (toujours à vif) ; de la sélection des sexes [conduisant les indésirables au broyage] ; des conditions de transport vers abattoirs ; de la dénutrition intentionnelle, etc, etc... [ont peut également citer les fameux zoos, aquariums, cirques, bars à bestioles… Fermes d’ours, tigres, crocodiles… Fermes à cuir, laine, fourrures… Traditions, jeux et autres cultures d’arriérés… Liste-à-rallonge-en-veux-tu-en-voilà]. Les fourmis font-elles ça de leurs pucerons? Ou quelque autre espèce vivante autre que l‘homme agit-elle ainsi? J‘attends les exemples de comparaison, indiscutablement si frappant et pertinent, significatif et éloquent, et sensé donc justifier les actes humains.
...Face à toute cette merde, que reste-t-il de notre instinct de survie, disais-je? Rien, l’homme s’amuse comme un vil dieu, bourreau soiffard écervelé qu’il est.
Il dézingue tout, pulvérise conscience et éthique, faunes et espèces, flores et biodiversité, écosystèmes, océans, ..., et parce que certains animaux ou insectes peuvent avoir quelques très lointaines similitudes de comportement (mais en rien comparable en terme de proportions et d'intentions) certains trouvent donc cela ...naturel...? ...
L’hypocrisie, le déni, disiez-vous? ...
• Également, je voulais revenir sur cette logique du « tout ou rien », consistant à affirmer que soigner sa bronchite revient à tuer des microbes -et donc des êtres vivant-, ou rouler en voiture c’est se faire serial killer de moucherons et autres moustiques.
Cette logique, certains la dénonce en scandant, encore, l'hy-po-cri-sie.
De mon avis, défendre la vie à tout prix est juste impossible, et le mot « vegan », en ce sens, ne me convient et ne me correspond pas, parce que l’homme a une telle influence et un tel poids sur son monde que nécessairement, quoi qu’il fasse, cela impactera le vivant.
« Vegan », ce mot m’horripile, même. Et s’il définit certes un degré de conscience, une volonté, un mode de vie et un état d’esprit, il n’est, en pratique, absolument pas applicable entièrement. Je m'explique:
La marque Bonneterre qui produit certes des denrées alimentaires exclusivement végétales, mais qui à coté propose aussi tout un panel carné et laitier. Choisir de ne consommer que les produits végétaux de cette marque, c’est aussi choisir de financer le reste.
Voilà, ce n'est qu'un simple exemple, mais qui s'applique à absolument tout, et lorsque l'on souhaite réellement aller jusqu'au bout de la démarche, celle-ci englobe d’innombrables cas de figures, et bien souvent largement plus complexe qu'éviter une simple marque.
On peut se revendiquer d’un mode de consommation et d’action alternatif en tentant de réduire son propre impact sur la nature. Même si ce ne peut être parfait, plutôt que de ne rien faire par fausses excuses ou fatalisme déguisé (ce qui constitue une réelle et parfaite forme de dénie et d’hypocrisie), ce sera toujours mieux.
De nouveau, je rembobine un peu: rouler en voiture, disais-je, c’est buter des centaines de petits organismes sur son pare-brise et sous ses roues, oui ; c’est aussi, en plus d’enfumer l’atmosphère, contribuer à l’exploitation pétrolière, minière, au développement et à la prospérité d’industries de tous bords, lesquelles déforestent, rasent, pillent, saccagent, et donc tuent des millions sinon des milliards d’êtres vivant pour asseoir leurs suprématie. Bref exemple, encore une fois.
Dans ses moindres activités, l’homme est toujours sujet à l’assujettissement et à l’exploitation animale, même dans les plus insoupçonnées... [cf. dernier post de hurl_howl_Neiluj... .].
Être « vegan à 100% » reste une tache impossible. Chantres de la perfection, réveillez vous, celle-ci n’existe pas! Inutile de vous faire fumer le bigorneau à tenter de prouver la caducité d’un vegan ou d’un autre, car aucun n’y a jamais prétendu.
Bon... Je ne porte pas particulièrement l’humain dans mon cœur, c’est assez flagrant je crois. Eh bien que je ne prône guère le suicide, se faire mort constituerait pourtant, en un sens, peut-être bien la meilleur des solutions.
Et comme il y en a pour fièrement poster leur petit cynisme imprimé sur t-shirt, pourquoi me priverais-je?
« Je déteste » ce que je suis/je suis ce que « je déteste » (ça me fait une belle jambe tiens). Pas le choix, il faut faire avec. Alors, rester en vie et choisir de mettre à contribution « mes dons de bête intelligente » est le moins que je puisse faire. Parce qu’au fond, tout n’est pas si morose que le tableau que je dresse là, sinon, jamais je n’aurais fais ce choix de défendre la vie, jamais.
• Ce qui m’amène à ce point: la sensiblerie.
Oui, très clairement, l’empathie n’est pas quelque chose dont tout le monde dispose en même quantité. Accuser les vegan de jouer sur ce point, c’est se faire plus idiot qu’on ne l’est. D’une part, c’est mépriser tout un pan de son propre être, d’autre part, c’est récuser l’indiscutable par suffisance et égoïsme: chaque être a le droit de vivre.
Et s'en vient, là, l'hypocrisie de nouveau hurlée: Oui mais les vegan ils tuent les plantes d'abord!
Vegan = céréales killer? Soyons sérieux.
• Ici et là, j’ai aussi croisé un certain nombre de fois le terme « extrémiste ».
Défendre la vie est donc une forme d’extrémisme, vraiment? Je ne savais pas.
L’extrémisme ne se trouve-t-il pas plutôt du coté des intentions dans l’ombre, de la tyrannie réfutée, des corridors vers la saignée?
Je n’aime absolument pas procéder ainsi, mais bon...:
Je ne considère pas les « viandards » comme des monstres ; de mon point de vu, la plupart ne sont juste que déconnectés de leur assiette. Ce que je trouve monstrueux, c’est la force de conditionnement dont peut faire preuve l’être humain, et avec, tout ce que cela engendre.
Une chose est sure, la barquette de viande, elle, ne crie pas, et jamais vous n’entendrez votre côtelette d’agneau hurler à la mort qu’on lui arrache la vie, non.
Le silence dans l’assiette, mais quelle douce et réconfortante berceuse, et bien arrangeante! Parce que s’il était un instant question de saisir l’opinel chaque jour pour saigner, écorcher, éviscérer, dépecer, et gagner sa pitance, combien d’entre vous le feraient avec toujours autant d’envie et d’appétit?
Nos ancêtres néandertaliens couraient après leurs proies ; l’homo sapiens des villes lui, fait la chasse aux barquettes en promo chez lidl.
• Quand au fait de confondre le veganisme en une sorte de religion...
...
Le veganisme, n’en déplaise à certains, est un combat pour la vie. N’est-ce pas normal de vouloir alors partager cela avec le plus grand nombre?
S’il est bien un aspect en commun avec la religion (au sens large et simplifié), c’est bien ce seul et unique point: être convaincu du bien fondé de sa démarche - vouloir la partager.
Parce qu’au centre du veganisme, il n’a jamais été question de vénérer un être sacré dont l’hypothétique existence repose sur les récits gribouillés par d’illuminés fanatiques. Le veganisme prend racine dans tout son contraire: le concret, le réel, l’indiscutable.
Ce que je vois à ce piètre pic là, tordu qu’il est, c’est une vaine tentative de faire passer lesdits vegan pour de simples demeurés défendant une soi-disant invisible sainte cause. Railleries. Foutaises.
• Autre point, qui a certes déjà trouvé réponse: « chacun ses choix - respectez le mien. »
À moins d’avoir été élevé et conditionné dès le berceau à ne manger que céleris, radis et brocolis, devenir omnis n’a absolument rien d’un choix conscient, éclairé et réfléchis: on l’est par conditionnement, dans l’immense majorité, tous, dès notre plus jeune age.
Arrivé à l’age de raison, combien d’entre-vous ont tenté de poser les choses à plat et faire un choix « censé » vers un régime carné? La grande majorité n’aura, je le crains, fait que perpétuer quelques traditions et modes de consommation bien ancrés, sans introspection aucune, par pure orgueil, fainéantise, peur, ...
En même temps, sortir de la norme c’est s’assurer railleries et mise à l’écart. Ah! C’est sûr, hein, continuer le massacre, ça vaut toujours mieux que se sentir seul dans un monde d’adversité. Eh bien moi, que je sois celui que l’on montre du doigt, seul, je préfère, mercredi!
Ah, puis, invoquer le respect, c’est un peu confesser son manque flagrant d’appuie et de conviction, je trouve. Sauf quand il y a insulte. Oui, ça je ne dis pas, se faire traiter de vieux schtroumpf, c‘est vraiment terrible... En même temps, ceux qui s’en plaignent le cherchent bien: Olorin vient poser un sujet de manière très honorable, eh puis la Team Baba [touche-pas-à-mon-steak, lel] s'en vient gesticuler ses provocations stériles [« Moi j'aime la viande, nananèr-eee! »], la véhémence finie par éclater, comme toujours et à juste titre quand on voit le degré d’effort de compréhension et d’ouverture de quelques-uns.
La connerie engendre la connerie. Ceci étant, je reste persuadé d’une chose:
Ce qui fait écho au trouble que tu soulèves, video2f1:
Très bonne question.
Faut pas embêter les gens, tu comprends. Ils veulent pas. Tenter de partager quelque chose de fondamentalement positif, c’est trop demander.
• J’ai vu passer Hitler, aussi.
Mythe ou réalité, franchement, quel rapport?
Tenterai-on encore une fois de faire passez les vegan pour des gens gorgés d’extrémisme...? Bref, n’importe quoi.
Animer et soutenir une doctrine qui justifie le meurtre d’ethnies n’a rien d’incompatible avec la défense animale. Eh oui, on peut détester son prochain et y préférer les animaux (tout comme l‘inverse, tiens), ce qui répond en un sens parfaitement à la définition de ce qu’est la misanthropie -en plus d'étirer sa définition, de par le biais d'aimer plus les bêtes que les hommes-, si ça échappait à certains.
À ceci près que verser dans la totale et immonde folie sélective, c’est un degré de misanthropie tout autre, que l’on nomme donc racisme et qui se base sur un sentiment de supériorité.
Et si, l’homme raciste se pense donc supérieur à son prochain, la logique voudrait qu’il traite aussi les animaux de cette même manière? Mais quelle sorte de logique conduit à ce raisonnement? Si l’homme raciste est sélectif dans son approche envers ses semblables, pourquoi ne peut-il pas l’être aussi envers les bêtes? ...Faites-moi un dessin, que je comprenne, pitié.
En outre, on peut établir un autre parallèle avec Hitler: le mépris sélectif du vivant, et l’application de ce mépris par l’holocauste.
Mais mais mais, attendezzz, n’est-ce pas un peu pareil, ce que fait l’homme à l’animal? Ah non, pardon, c’est incommensurablement pire mais! ...parce que « ce ne sont que des animaux » et « qu'ils ne sont là que pour nous nourrir », on peut se le permettre, et se croire le droit, en toute impudence et impunité, de disposer de leurs propres vies à notre guise ; pire encore: faire joujou avec, construire de titanesques élevages pour les y éviscérer par milliards chaque jours.
La nature ne demande pas de compte, c’est open bar alors servez vous les gars, pillez et massacrez à outrance, tout est permis, aucune limite, cosplay dieu-de-laboratoire offert pour une poignée d’années d’études, trop cool!
American Nightmare, IRL, everywhere, every fucking day [très mauvais films au passage, mais on s'en fout, c'pas l'sujet].
La hiérarchisation de la valeur d‘une vie, mais quel beau principe.
Une vie est une vie. Celle d’un criquet ne vaut pas moins/pas plus que celle d’un hérisson, que celle d’une poule, que celle d’un chat, que celle d’une girafe ... que celle d’un bébé humain, que celle de sa maman ou de son papa, que celle d’un trentenaire nullipare par choix, que celle d’une vieille dame à chats. Chaque être à le droit de disposer de sa vie, de sa liberté.
L’être humain s’illustre par tellement de méfaits que chaque jours il m’afflige et m’use la conscience et le moral, et qu’au fil des ans il ne m’inspire toujours que moins de confiance, de sympathie et de considération (bon, ce n‘est pas systématique non plus, hein).
...Et malgré tous ces méfaits, il trouve encore gloire et glorification dans la suprématie, aux yeux du plus grand nombre.
...Désespoir, quand tu nous tiens.
Le temps s’écoule, et mon insouciance, toujours plus se meurt, à l’ombre grandissante de mon aigreur.
Comme le disait si justement Gandhi:
« On reconnaît la grandeur et la valeur d'une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux » ; et comme tout n'est jamais perdu: « Sois le changement que tu voudrais voir dans le monde »
Voilà, j’en ai fini.
Le « « vegan » extrémiste » que je suis vous salue amicalement (oui, je sais, on ne dirait pas, mais si) d’une image toute symbolique:
[signée Gna (comprenne qui pourra ;) ), et qui, par son coup de crayon, me soulage d’une tache pour laquelle je n’aurai, moi, pas fait mieux qu’une patate rose enferraillée à l’allure Gueules cassées© irradiée, Merciii!!!]
...Et d'enfin clore (ce post, pas la discussion) d’une autre citation, celle-ci en musique et en paroles:
Paroles:
Je prends mon élan
Pour planer au-dessus du sol
Mais retombe sans comprendre
Et crie intérieurement
Mon corps ne répond plus
J'ai oublié l'aisance
Des jours écoulées
Je suis d'ailleurs
Au milieu de mes semblables
Je vois des monstres
J'entends des hurlements
La gorge comprimée
Dans un étau austère
Les yeux bandés
Je me sens étranger