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Le repaire des Super Vilains

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Re: Le repaire des Super Vilains

Balthazar a écrit:
Pas nécessairement. Le but n'est pas d'aplanir totalement tous les salaires, comme je le disais entre 2 lions, il y en a toujours un qui s'en sort mieux. Mais le truc, c'est quand même de quantifier l'écart et le maximum dans cette trésorerie de l'entreprise, pour qu'on est pas des trucs absolument aberrant de différence.
Actuellement, rien n’empêche une entreprise de fonctionner selon ce système. Si elles ne le font pas, c’est parce que c’est un frein à la création de richesse.

Ceci aurait pour conséquence sur le plan économique :

  • Hausse du chomâge (les entreprises dont le salaire minimum serait trop élevé ne pourraient pas embaucher des gens qui rapporterait moins que ce qu’ils coûteraient ainsi)
  • Stagnation des salaires (blocage de l’ascenseur social)
  • Diminution de l’offre (= Inflation + monopoles)
  • Délocalisation à l’étranger

Autrement dit, probablement une crise. Et je parie qu'à la fin on accuserait les patrons et les banquiers.
Au nom de la lutte contre les discriminations, l'État américain a forcé les banques a prêter de l'argent à des gens qui n'étaient pas solvables (avec des mesures telles que le Community Reinvestment Act). Le résultat a été la crise que nous connaissons. (Et on a accusé la cupidité des banquiers!)
Ce qui fait de l’Etat un enfer, c’est que l’homme essaie d’en faire un paradis.

Sinon sur un plan "éthique" cela implique une remise en cause la liberté d’entreprendre comme on le souhaite, ainsi que le droit de disposer librement de ce qui nous appartient. (La propriété)

Edité par gio le 15/01/2012 - 21:39
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Re: Le repaire des Super Vilains

Citation:
Hausse du chomâge (les entreprises dont le salaire minimum serait trop élevé ne pourraient pas embaucher des gens qui rapporterait moins que ce qu’ils coûteraient ainsi)
Stagnation des salaires (blocage de l’ascenseur social)
Diminution de l’offre (= Inflation + monopoles)
Délocalisation à l’étranger

Point 1, c'est simple tu n'as pas dû bien comprendre ma pensée. Si l'entreprise est pauvre, le salarié et le patron le seront par le quotient, avec la limite planchée du smic. C'est un quotient, si le patron gagne seulement 3000 euros, le salarié gagnera à minima le smic. Au dela de cette précision, on retombe dans de simple réflexions d'entreprise sur l'embauche, "est-ce qu'il est possible pour l'entreprise de le faire en terme de coûts", donc cela ne change pas ce point là.

Point 2, l'ascenseur social. Ah ah quelle belle blague... Dans le monde des bisounours il existe oui. Dans notre monde il n'existe pas, c'est un mythe, alors dans ma prévision, je ne m'avance pas sur ce point, mais il est faux de croire que ton ascenseur social fonctionne déjà même actuellement. C'est plutôt un escalier très escarpé en fait qui est une illusion pure et dure pour faire à croire à la mouche qui pète.

Point 3, l'offre n'a rien à voir là dedans. Ce que tu aurais donné à un patron en masse revient en partie au salarié. Donc l'offre n'est pas touché. Ce que tu proposes, tes produits, demeurent intact, on parle pas d'aller piocher dans la recherche là.

Point 3 + 4, les délocalisations sont une histoire de mondialisation lié à ta vision néo-libérale. Or je n'ai pas envie de croire qu'on est totalement bloqué par la mondialisation. Mais si c'est le cas cela donne encore plus de poids à ma vision car c'est très grave de ne pas avoir le droit de penser sa société, de ne pas avoir le droit de se défaire de ce système s'il est pourri. La mondialisation n'a pas pour seule argument son auto-blocage j'espère ? On entre plus dans quelque chose de philosophique, mais je préfère ça à quelque chose de l'acabit d'un "j'men bat les couilles, je pense qu'à ma gueule". Limite maintenant la grandeur de la France n'intéresse plus personne, chacun voit son petit pécule misérable d'argent qui n'a d'autre valeur que ce que les banques veulent bien leur attribuer. On a donc oublié certaines valeurs, sacrifiées sur l'autel du pétro-dollars et du système bancaire. Le but ultime c'est de viser le bonheur, de s'en approcher tout du moins. Désolé mais je ne veux pas d'une société comme ça. Ta matrice est celle du raisonnement interne du néo-libérale, car tu gardes la matrice en place et ta réflexion est à l'intérieur d'elle, tu es peu créatif de ce point de vue là. C'est comme si un enquêteur ne le faisait qu'à charge. Forcément il se convint que tout ça est logique, mais ce n'est pas le cas.

Edité par Balthazar le 15/01/2012 - 22:06
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Re: Le repaire des Super Vilains

Balthazar a écrit:
Point 1, c'est simple tu n'as pas dû bien comprendre ma pensée. Si l'entreprise est pauvre, le salarié et le patron à hauteur qui leur seront propre seront du même acabit donc cela veut dire, pauvre. C'est un quotient, si le patron gagne seulement 3000 euros, le salarié gagnera à minima le smic. Et après on retombe dans de simple réflexions d'entreprise sur l'embauche, est-ce qu'il est possible pour l'entreprise de le faire en terme de coût, donc cela ne change pas ce point là.
Si l'entreprise est pauvre, le salaire minimum sera très bas et cela ne servira à rien. Ou s'il y a plancher, le problème subsiste : il ne pourra toujours pas embaucher des gens pour des activités moins productives. Et un salaire maximal ne sert à rien s'il est élevé, et s'il est bas il empêche des gens qui le méritent d'être rémunérés à la hauteur de leur talent.

Balthazar a écrit:
Point 2, l'ascenseur social. Ah ah quelle belle blague... Dans le monde des bisounours il existe oui. Dans notre monde il n'existe pas, c'est un mythe, alors dans ma prévision, je ne m'avance pas sur ce point, mais il est faut de croire que ton ascenseur social fonctionne actuellement. C'est plutôt un escalier très escarpé en fait.
En effet en France, il est bien bloqué à cause du SMIC, du RMI, des aides sociales, des réglementations, des impôts, du code du travail etc. C'est pas le cas dans d'autres pays. Tu proposes d'empirer la situation, et d'alourdir la source du problème.

Balthazar a écrit:
Point 3, l'offre n'a rien à voir là dedans. Ce que tu aurais donné à un patron en masse revient en partie au salarié. Donc l'offre n'est pas touché. Ce que tu proposes, tes produits, demeurent intact, on parle pas d'aller piocher dans la recherche là.
Ta mesure freinerait fatalement la création de richesse. Et découragerait également l'entreprenariat. Ergo, diminuerait l'offre. La richesse d'une entreprise ne tombe pas du ciel, mais de la richesse qu'elle produit.

Balthazar a écrit:
Point 3 + 4, les délocalisations sont une histoire de mondialisation lié à ta vision néo-libérale. Or je n'ai pas envie de croire qu'on est totalement bloqué par la mondialisation. Mais si c'est le cas cela donne encore plus de poids à ma vision car c'est très grave de ne pas avoir le droit de penser sa société, de ne pas avoir le droit de se défaire de ce système s'il est pourri. La mondialisation n'a pas pour seule argument son auto-blocage j'espère ? On entre plus dans quelque chose de philosophique, mais je préfère ça à quelque chose de l'acabit d'un "j'men bat les couilles, je pense qu'à ma gueule". Limite maintenant la grandeur de la France n'intéresse plus personne, chacun voit son petit pécule misérable d'argent qui n'a d'autre valeur que ce que les banques veulent bien leur attribuer. On a donc oublié certaines valeurs, sacrifiées sur l'autel du pétro-dollars et du système bancaire. Le but ultime c'est de viser le bonheur, de s'en approcher tout du moins. Désolé mais je ne veux pas d'une société comme ça. Ta matrice est celle du raisonnement interne du néo-libérale, car tu gardes la matrice en place et ta réflexion est à l'intérieur d'elle, tu es peu créatif de ce point de vue là. C'est comme si un enquêteur ne le faisait qu'à charge. Forcément il se convint que tout ça est logique, mais ce n'est pas le cas.
Et concrètement qu'est ce que tu veux faire ? Empêcher les gens et les entreprises de bouger ? Les condamner à se ruiner les unes après les autres dans ton système ?

Edité par gio le 15/01/2012 - 22:25
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Re: Le repaire des Super Vilains

Citation:
Si l'entreprise est pauvre, le salaire minimum sera très bas et cela ne servira à rien. Ou s'il y a plancher, le problème subsiste : il ne pourra toujours pas embaucher des gens pour des activités moins productives. Et un salaire maximal ne sert à rien s'il est élevé, et s'il est bas il empêche des gens qui le méritent d'être rémunérés à la hauteur de leur talent.

Cela ne servira à rien pour ces entreprises là mais pas pour les autres. Le planché je parlais du Smic, qui existe déjà. Et heureusement qu'il est là, s'ils pouvaient payer le tiers d'un smic certains patrons le ferait. Tout comme ils embaucheraient des stagiaires de manière infinie... Après tout on peut aller au bout de cette pensée...

Citation:
Et un salaire maximal ne sert à rien s'il est élevé, et s'il est bas il empêche des gens qui le méritent d'être rémunérés à la hauteur de leur talent.

Personne n'est irremplaçable... Un patron trop cher est remplaçable. Et Je considère qu'un certain montant déjà rétribue TRES bien ce genre de talent (je rappelle déjà que le salaire peut être jusqu'à 20 fois plus élevé au max, ce qui est déjà énorme), et qu'à partir d'un moment on touche à l'indécence la plus totale. Tout ça est très subjectif, on est juste là pour limiter la folie.

Citation:
En effet en France, il est bien bloqué à cause du SMIC, du RMI, des aides sociales, des réglementations, des impôts, du code du travail etc. C'est pas le cas dans d'autres pays. Tu proposes d'empirer la situation, et d'alourdir la source du problème.

MAIS HEUREUSEMENT qu'il y a le smic mon pauvre, car si on t'écoute encore une fois ce serait encore pire dans l'indécence. Sinon tu nous propose une belle généralité, bientôt on verra arriver ceux qui profite du système etc etc. Enfin là on est dans le pur libéral. Non pas le libéral intelligent de l'entrepreneuriat honnête et calibré, mais le libéral jusque boutiste dit philosophique ou là c'est du no-limit. Je prends mon simple cas, je suis étudiant, si j'ai pas bourse, je suis niqué et je vis dans la rue, c'est un FAIT. Donc en ça, par mon expérience de vie, je te dis très clairement non, sucrer cette aide sociale par exemple, mauvaise idée. Après si tu veux on peut discuter du fait de travailler en même temps que tu payes études, mais je te dis que tout ça est une galère pas possible tant que tu n'es au bout du truc de tes études et que tu te démerdes tout seul sans papa et maman . Je suis TRES serré aux fins de mois. Donc franchement, enlever les aides, je te dis bravo. Moi je te parle de concret là, pas de l'absolu d'un modèle libéral.

Citation:
Ta mesure freinerait fatalement la création de richesse. Et découragerait également l'entreprenariat. Ergo, diminuerait l'offre. La richesse d'une entreprise ne tombe pas du ciel, mais de la richesse qu'elle produit.

Ici ta réponse est vaseuse, je te soupçonne de ne pas avoir de contre valable, ta phrase ne veut rien dire. Car tu ne dis pas pourquoi cela freinerait la création de richesse ? Je ne vois pas en quoi. Il y a une masse des salaires, salariés et patron, qui divisé d'une nouvelle façon, en quoi cela touche l'offre ? En quoi cela touche le produit que tu fabriques ou le service que tu rends ?

Citation:
Et concrètement qu'est ce que tu veux faire ? Empêcher les gens et les entreprises de bouger ? Les condamner à se ruiner les unes après les autres dans ton système ?

Elle ne se ruine pas comme on l'a vue, cela ne change pas le niveau d'argent. Y'a pas de surplus de coût. Quant à la délocalisation, il faut taxer très sévèrement ces mouvements pour que cela devienne inintéressant de partir. Mais ce problème ne change pas d'actuellement.

Après il reste le problème de la différence de salaire qui fera chier les patrons, mais si cela leur fait chier c'est justement qu'il y a un problème. S'ils veulent embaucher des petits chinois plutôt que des salariés qui ici couteront encore plus cher. Mais ça c'est si on est prisonnier de la mondialisation !

Le problème de cet argument c'est qu'il n'en est pas un, en soi. Sinon effectivement on peut aller au bout du bout de se raisonnement, et faire travailler gratuitement les gens en France pour que les patrons prennent tout. Radical mais c'est le bout du bout, à peine masqué, de cette volonté là.

Ici c'est une honte car c'est payé à peine pour que tu puisses bien vivre, et légitimer que eux prennent tout le reste. Donc il n'y absolument rien de légitime.

Ton seul argument Gio, et j'avoue qu'il est de taille, c'est que ce système là est en place. Qu'il est déjà là. C'est une certitude, maintenant, c'est pas en disant ça, que les choses peuvent se penser, et peuvent évoluer.

Edité par Balthazar le 15/01/2012 - 23:01
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Re: Le repaire des Super Vilains

J'ai un peu la flemme de te répondre, parce que ça prendrait tellement de temps et de lignes d'explications...d'autant que j'ai déjà eu ce débat des milliards de fois...et c'est très ennuyeux, je sais quasiment d'avance ce que tu vas me dire et ce que je vais devoir te répondre...
Donc si un de ces jours je suis en forme, je te répondrais...ou pas.
Faut pas m'en vouloir.
Et pis j'ai toujours pas commencé à regarder la 4e partie de l'épopée.

Il te faut juste un minimum d'éducation en économie. (les mécanismes et les différentes expériences dans le monde)

Edité par gio le 15/01/2012 - 23:22
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Re: Le repaire des Super Vilains

Citation:
◦Hausse du chomâge (les entreprises dont le salaire minimum serait trop élevé ne pourraient pas embaucher des gens qui rapporterait moins que ce qu’ils coûteraient ainsi)
◦Stagnation des salaires (blocage de l’ascenseur social)
◦Diminution de l’offre (= Inflation + monopoles)

Oui, mais tu résonnes sur le plan micro-économique. Sur le plan macro-économique, c'est la richesse totale qui compte.

En ce qui concerne le problème de la dette de la France, j'ai déjà posté une explication sur le forum ^^. Gio, je peux te comprendre sur certains points, mais par contre c'est comme même étrange de dire que le RMI, RSA, allocations familiales, bourses etc... (le modèle de l'Etat Providence) est nocif pour la productivité. Je ne vais pas te parler d'économie, mais simplement de la réalité et même de l'histoire de notre pays.

Les premières réformes de la retraite ouvrière ont été combattu par la CGT, car à l'époque peu d'ouvriers pouvaient vivre jusqu'à l'âge légal pour avoir cette retraite (on dépouille les maigres salaires des travailleurs en gros...). Puis avec les découvertes scientifiques, technologiques etc... Le niveau de vie a largement augmenté... On pourrait citer l'action politique de Jean Jaurès ou Léon Bourgeois en ce qui concerne la construction des retraites ouvrières. Que dire des avancés du Front Populaire (certes se sont des réformes déjà évoqué dans la politique du Cartel des Gauches). On peut nommer la politique de reconstruction de la France grâce à De Gaulle (qui n'est pas un ultra-libéral ^^).

D'accord on peut parler d'économie, mais on en fait quoi de l'humain en attendant ? On oublie les luttes syndicales, ouvrières, paysannes etc... pour donner raison à des chiffres ? On préfère garder ce lien humiliant entre le citoyen qui n'arrive plus à regarder en face son banquier à cause de ses dettes ? La dignité humaine et notre histoire, on en fait quoi ? Ne soyons pas naif, c'est la période d'agonie du libéralisme, on est dans une crise que personne ne connaissait auparavant! Le libéralisme n'est plus le modèle à mettre en oeuvre, un système nouveau doit émerger des débris du monstre austéritaire.

Edité par stra1ght 3dg3 le 15/01/2012 - 23:48

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Re: Le repaire des Super Vilains

Non, c'est valable au micro comme au macro. Ce qui est valable dans tout les cas de figures de façon "micro" donne un maquereau.

Edité par gio le 15/01/2012 - 23:34
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Re: Le repaire des Super Vilains

Ah ouai ça vole haut. Tu bottes en touches en prétendant que je n'ai pas d'éducation en économie. Pour moi, je n'ai non pas gagné (quoi que...^^), mais je t'ai au moins poussé à comprendre que tes arguments manque de rapport à la réalité.

Après y'a plusieurs économies, y'a ton économie d'abord, puisque tu t'économise prétendant cette excuse mais masquant en fait ton incapacité à aller plus loin (bloqué dans ce modèle). Petite quenelle spéciale pour toi.
Y'a l'économie absolue de gens qui veulent la rentabilité à tout prix, qu'elle qu'en soit le rapport à l'humain et ce même en marchant sur l'éthique.
Tu as l'économie mondiale, avec les flux monétaires dont la banque et ses produits pourris en sont un acteur clef. Tout n'est que monnaie, c'est la pièce maîtresse, salarié, employé état etc.

Toi qui défendait l'entrepreneuriat sache que des entreprises sont dead suites au crack boursier d'il y a quelques années. Donc tu vois que même dans ta logique, tu y perds. Et c'est pas répartissant différemment que cela change de manière aggravante les choses. Ou alors balance tes arguments, je serai notamment curieux de connaître ton avis sur le point que tu as esquivé tout à l'heure. Qui est juste ce sur quoi on débat depuis le début. Tu prétends avoir des connaissances absolues en économie mais tu n'en donnes pas le change avec ta réponse que je mentionnais.

Citation:
Gio : Ta mesure freinerait fatalement la création de richesse (? En quoi ?). Et découragerait également l'entreprenariat. Ergo, diminuerait l'offre. La richesse d'une entreprise ne tombe pas du ciel, mais de la richesse qu'elle produit (ça on est d'accord mais là n'est pas la question... J'ai dit que l'offre n'était pas concerné).

Balth : Ici ta réponse est vaseuse, je te soupçonne de ne pas avoir de contre valable, ta phrase ne veut rien dire. Car tu ne dis pas pourquoi cela freinerait la création de richesse ? Je ne vois pas en quoi. Il y a une masse des salaires, salariés et patron, qui divisé d'une nouvelle façon, en quoi cela touche l'offre ? En quoi cela touche le produit que tu fabriques ou le service que tu rends ?

Si je peux gagner 60 000 euros par moi je serai pas découragé je pense... Sauf si je gagnais 1 milion avant mais ça c'est un phénomène de sentiment de perte. "on me retire quelque chose". De la psychologie et non une réalité économique qui impacte.

Edité par Balthazar le 15/01/2012 - 23:40
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Re: Le repaire des Super Vilains

Si tu tiens à avoir une réponse complète et argumentée, je peux te la donner, il faut juste me laisser le temps. Parce que j'ai pas que ça à faire non plus, et que ça me passionne pas tout le temps ce genre de débat que j'ai déjà eu de très nombreuses fois. Et il faudrait reprendre tellement de bêtises que tu as dis... rien que d'y penser, ça me fatigue déjà.
Et ce n'est pas "ma logique" qui a provoqué un crack boursier.

Edité par gio le 15/01/2012 - 23:38
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Re: Le repaire des Super Vilains

Bah c'est pousser la logique que tu défends jusqu'au bout. C'est pour ça qu'il faut savoir ce qu'on défend. Je ne t'ai pas entendu parler d'un libéralisme respectueux, avec des valeurs précises. Mais plutôt un cours d'économie générale d'ailleurs assez fade en matière car cela reste très scolaire. La bourse fait partie de ton histoire libérale. Si tu es si fort en économie tu dois le savoir. jusqu'à présent donc tu es dans une logique de bourse finalement. De capitaux flottants. Donc ta logique néo-libérale amène à ça.

Et d'ailleurs tu as l'air satisfait de la méthode de la banque. Or ce n'est que ce genre de pratiques désormais.

Edité par Balthazar le 15/01/2012 - 23:39