Attention : les écrits suivants contiennent des spoilers et des fautes de français de toutes sortes. Merci et bonne lecture !
L'enfer
« ...Même si c'est pas tout rose tous les jours
Mon cœur se bat pour toi mon amour … »
by Marc Lavoine, interprète à ses heures perdues
Spoiler ▼▲
C'est mon premier film de Chabrol, dont j'ignore tout. Le premier pas est délicat : affiche d'une simple photo de mariage avec en gros caractère le titre rouge vif ( parfois noir ) ; elle représente brièvement l'histoire qu'on va découvrir. Ce qui retient mon attention c'est Henri-Georges Clouzot au scénario. « Le salaire de la peur » et « Les diaboliques » ont été un pur moment de cinéma, d'un point de vu sensation(s) & réalisation. Il était évident que la mise en scène pouvait diverger mais les thématiques non.
Oui on sent une influence hitchcockienne, qu'on connaît ou pas la technique. Des ellipses/cuts perturbent la durée du récit ( l'introduction permet d'éviter l'allongement ; on ignore pourquoi Paul adopte cette voix intérieur dès le départ ?) ainsi que des transitions, dont le mot subtilité n'existe pas. L'aspect sonore est au ras des pâquerettes : j'ai cru que le bourdonnement venait d'un nouveau frelon kamikaze, piquant une tête sur moi comme la dernière fois ( cet insecte là est vicieux, la preuve il est venu me voir juste quand j'attaquais l'écriture ). La faute à une version qui me donne des coupures grossières ? Le mieux est de le revoir dans une qualité optimale.
Des fautes de mauvais goût viennent s'ajouter ( la voix off ringarde pour la double personnalité/démon, peut faire le rapprochement avec le titre ). Le jeu comédien/ne donne l'effet d'un pain beurre en plaquette beurre mais fonctionne. La voluptueuse Beart ( j'ignore ce que signifie le regard de Cluzet envers ce vieux couple épanoui ) fait naître la jalousie chez Paul.
Une maladie qui se propage petit à petit pour aboutir à une attitude incontrôlable et violente ( cela me fait penser à un film parlant de cette obsession amoureuse avec de la violence conjugale => « Ne dis rien » de Iciar Bollain + Luis Tosar ). Une fin sans fin sur une note finale est une première pour moi !
Claude Chabrol possède les éléments pour construire son ticket vers la descente aux enfers mais il a le fardeau, c'est symptomatique, de toucher une œuvre inachevée qui n'est pas la sienne.
Raccourci : Sympa mais pas exceptionnel !
The Garden of Words
Une rencontre fila s'abriter sous un abri durant la saison des pluies
Spoiler ▼▲
C'est un ressourcement vers un lieu calme et naturel pour s'éloigner de la vie urbaine active, redondante et aliénante. Cette rencontre sous la réserve donne naissance à un recul dans le monde qui les entoure ( par rapport au lieu du rendez vous « jardin secret...public » ) avec les obstacles à franchir.
L'aboutissement d'une amourette n'est pas ce qui nous préoccupe car elle est marquée par une distance visuelle malgré les nombreux rendez- vous. Sans doute est-ce le souhait d'une direction amoureuse du réalisateur ? On peut le ressentir dans " 5 centimètres par secondes" , dont la naissance/ l'évolution de la romance diffère dans ce dernier.
L'environnement se veut réaliste dans sa direction artistique ( à l'encontre des productions d'animation où la rêverie n'a plus de limite ) . Malgré tout, il plane une certaine niaiserie ( qui n'est pas pour me déplaire mais je n'ai pas été réceptive ; concerne t-il un jeune public ? ) dans les paroles ( la poésie d'un tanka ) et dans les réactions dont les individus sont confrontés. Une narration lente, contemplative appuie ce propos. Une raison pour permet de profiter des reflets/effets de la lumière et du bruitage d'une végétation pétillante.
On comprend rapidement la conclusion ( l'utilisation du verbe « marcher » pour elle et du nom cordonnier pour lui ) et le lien qui va les unir pour mieux se projeter dans l'avenir.
The garden of words est une belle exécution mais je n'ai pas été sensible à leur histoire ; ce court-métrage me donnait l'impression de regarder un long-métrage d'1 h 30.
Raccourci : Bof ; Me fait ni chaud ni froid !
Sword of the stranger
C'est l'histoire d'un rônin qui croisera un enfant orphelin avec son chien pour poursuivre son chemin.
Spoiler ▼▲
J'ignore l'historique ( et la partie culturelle ) du Japon et de la Chine. Ce qui n'est pas dérangeant pour ce film car l’imagination/ la fiction prime sur la réalité de cette époque ( d'après les sources wikipédia ). L'histoire nous met rapidement en place une rivalité entre deux camps, ayant en commun la cupidité des hommes.
Un scénario banal ( péripéties non-surprenante ) et agréable à suivre dans son avancée. Le caractère des personnages est grossier, donnant le charisme associé au profil. La communication taquine entre l'étranger et l'enfant détend l’atmosphère et permet d'installer la relation mentor/élève ou d'une amitié. J'ai bien aimé l'utilité du chien ( qu'on a des yeux d'enfant/d'adulte ) ; il n'a pas pour seul activité de faire le petit museau.
Je reproche un manque d'émotions malgré les sensations existant aux combats ( l'attachement n'est pas aussi rapide que je l'aurais souhaité ). L'animation ( la mise en scène est également de la partie ) est fluide dans les mouvements corporels rendant les duels/combats immersifs et punchs. La violence est sanguinolente avec une palette de couleurs pâles.
La musique de Naoki Sato attire mon attention sur un thème se répétant dans les morceaux composant la bande originale. J'ai eu l'impression d'entendre une composition de James Horner vu la ressemblance à son travail: il manque l'apparition d'un Mel Gibson sauvage & on y est presque!
J'ai vu le film dans une V.F agréable ( j'ai dû revoir des passages lorsque Luo-Lang parlait car ma version n'avait pas des sous-titres ).
Sword of the Stranger est le premier long-métrage de Masahiro Andô ( un grand habitué de l'animation japonaise ) sur une structure classique d'un rônin accompagné par deux âmes errantes avec un qualité technique qui n'a pas à rougir face à d'autres productions.
Raccourci : Sympa mais pas exceptionnel !
Je préviens pour ma non-participation le mois prochain.
Salut les villageois. Bon c'est pas une heure pour écrire une critique, mais qu'importe.
Océanologue m'a dis : "trouves ton style" Ouais bah alors ok je vais me lacher :p !!GAFFE AUX SPOILS!! ça c'est dit, ça c'est fait :p
Adventureland est un parc d'attraction miteux. Il "fraude" comme pas possible histoire de dépenser un minimum. Un vrai attrappe couillon :p
C'est James Brennan, un étudiant en littérature, puceau par ailleurs mais bon ça a pas d'incidence dans le film en fait :p Il veut se faire des donzelles et a en tête le stéréotype européen de l'amour facile, sauf qu'il a pas d'argent.
Ses parents en manque d'argent lui disent de trouver un job d'été. Et ce sera dans ce parc miteux :p
Mal payé, il travaille dans les jeux(style pêche aux canards, tirs dans les cibles et ces conneries là) et fait pleins d'heures sup.
Pas génial vous me direz, sauf que heureusement ça dure pas longtemps. Déjà il se fait pote avec Joel, un littéraire aussi, assez vieux jeu avec sa pipe.
Puis il rencontre Emily pour qui il tombe rapidement amoureux.
Le gros début du film essaye de faire de l'humour, ça fait tout juste sourire mais jamais plus. C'est dommage y'avait quelque chose à faire.
En parallèle, on apprend qu'Emily voit Mike(le méchant de service, marié, ouais donc vieux, mais pas heureux en besogne) en secret. James fais de même avec Lisa, la bombasse de service qui fait trop cruche dans le film :p
Une histoire d'amour avec les rebondissements classiques, la déprime de l'héroïne qui finissait par être soumise à Mike.
Tout capote, elle se barre. Lors du final pas très convaincant ils se retrouvent à New York, l'endroit ou James devait aller étudier à la base.
Ca jure avec le reste, ça fait vraiment "fin heureuse" que tu voyais venir à 2 kilomètres. Déçu sur ce point là donc.
Bon j'en ai surement trop balancé sur le scénar', désolé :/
Le méchant a vraiment sa personnalité, il a le mérite d'être là et on sent qu'il sert vraiment à l'histoire.
L'héroïne pareille, d'ailleurs globalement bon jeu d'acteur dans ce film : c'est super agréable.
Agréable parce que tu ressent de l'empathie pour les persos.
Nan vraiment, je sais pas si c'est moi mais ce film a vraiment quelque chose au niveau des émotions.
Par contre le gros rôle James, bah..
Il est censé être putain de calé et finalement il passe la plupart du temps pour un idiot. Il est sympa mais on s'attache pas assez. Il a quand même ce côté aventureux, il a envie de finir comme Dickens, enfin... :c en gros y'a quelque chose de cool lors de la dernière discussion avec son pote à la pipe ^^
Je pense que Adventureland aurait pu être un putain de bon film, avec une bonne mise en scène, des bons plans de caméras, des musiques qui collent. Bref y'avait tout, clairement à mon gout on est pas passé loin d'un film énorme.
Pareil que Titan AE, c'est clairement le genre de film que j'apprécierais revoir.
Merci à Olaf pour son super trio de films, tu m'as drôlement bien gâté.
Désolé pour Le miroir à deux faces. C'est pas trop mon truc même si je doute pas que beaucoup ont du adorer. Ouais c'est triste, trop triste. Ca a vieilli aussi, en fait j'ai regardé qu'à moitié : vraiment pas pour moi et en faire une critique serait bête car j'ai aucune idée de quoi dire dessus!
Très peu intéressant pour ma part, tant au niveau des personnages que de la trame scénaristique...J'ai trouvé cela incohérent, pauvrement écrit,bref je n'ai pas grand chose à dire dessus à part une déception et du manque d'intérêt à mes yeux envers ce film qui ne m'a guère procuré de sensations...
note: 2/10
Films proposés par mon binome: Lenneth
The devils:
Spoiler ▼▲
Bon malheureusement je n'ai pas trouvé de sous-titres et donc j'ai du regarder le titre en VO(anglais), et vu mon ouie de merde et la qualité audio du bousin c'était pas le top...
Enfin bref, quand est-il du film? Et bien dommage que je n'ai pas eu les sous-titres car je pense vraiment que le scénario abordait des questions intéressantes et avait une qualité d'écriture...Du coup, de ce que j'ai compris, nous abordons à un complot dirigé contre le personnage principal(un chancelier/prêtre), accusé de pêchés divers(et justifié) même si au final c'est un homme de coeur et une "belle personne", malheureusement les antagonistes vont le faire chuter de son statut...
L'oeuvre aborde donc des visions religieuses, politiques surement intéressantes si l'on en comprend tous les aspects(malheureusement ce n'était pas mon cas)
D'un point de vue plus technique, le film possède une bande-son de qualité assez "frappante" durant le visionnage de celui-ci, l'acteur principal est charismatique, comme la prêtresse, par contre le reste est trop bizarre à mon goût :/
Le film est assez fantasque et déplaira à certains...
bref dommage de ne pas avoir pu profité pleinement de l'expérience car le film est "intéressant"
note: 5/10
The hour of the wolf:
Spoiler ▼▲
Bordel de bordel qu'est-ce que c'est que ce bousin? Je n'ai pas du tout été captivé par le film...Certes c'est un vieux film(1968) mais merde quelle écriture...un gosse de 6 ans aurait pu faire mieux sérieusement...les dialogues sont tellement pauvres, tellement incohérents...ce manque de sentiments flagrants tout au long de l'oeuvre, une histoire des plus étranges et très peu intéressantes. Rien de bien intéressant à en retirer malheureusement...
Bonsoir à tous, j'écris depuis l'Ecosse que je suis actuellement entrain de traverser, j'ai pas eu le temps de me prononcer avant malheureusement et le temps m'est relativement compté pour écrire les critiques, je vais tenter de faire mon possible, ainsi soit-il.
Donc commençons avec l'Enfer...
Ma première approche avec ce film était les premières critiques apparues sur le forum, autant vous dire que j'ai trouvé leurs avis sur le film plutôt mitigés dans l'ensemble... donc ça commençait mal...
Puis ensuite, (j'ai acheté le film en DVD) j'ai eu la boite entre les mains :
Spoiler ▼▲
Là, ça m'a un peu plus rassuré déjà, un titre qui sonne cruel et qui annonce un film terrible sur l'angoisse et la peur alors que l'image laisse apparaître un couple heureux et souriant, tout fraîchement marié, encore plein d'espoir et d'avenir. Autant vous dire qu'à ce moment là j'étais Chaud patate pour en découdre avec ce film de notre bon vieux Chabrol.
Bien que je m'étais déjà fait spoil le film, cela ne m'a pas dérangé en soit puisque avec un titre pareil, on s'attend pas à voir des amoureux gambadant dans les prés sans remise en question du pourquoi du comment du cependant du fondement de leur amour.
Parlons maintenant du film...
Pour ma part, je n'ai pas ressenti vraiment une première et une deuxième partie dans ce long-métrage mais un crescendo dans la jalousie excessive de Paul. La construction narrative du début du film est un peu perturbante car les ellipses sont relativement grandes. Mais on comprend assez vite que tout le film se passe dans la tête de ce pauvre Paul omnibuléobnibulé obnubilé (merci wikipédia) par sa charmante femme qu'il pense cachottière et infidèle. Les regards suspects, les allusions, les excuses sont déjà présentes même avant la scène de la projection.
J'ai trouvé le jeu des acteurs au début un peu étrange, notamment sur les scènes joyeuses où Emmanuelle Béart est à mon goût trop excessive mais après tout, on est dans la tête de Paul... Par contre, plus le film avance, plus le jeu des 2 acteurs principaux se magnifient notamment un François Cluzet incroyable plongeant dans la paranoïa de son personnage.
Ainsi, le scénario n'est pas à couper le souffle puisque la paranoïa de Paul est crescendo. Le point fort du film est son montage et son angle de vue de part la pensée de Paul. Les acteurs deviennent de plus en plus juste, ce qui n'est pas pour déplaire !
Donc, un bon film qui a su me tenir en haleine, je me suis même mis à douter sur l'innocence de Nelly à certains moment...
Spoiler ▼▲
Bon j'ai pas le temps ce soir pour la seconde critique d'un film de Pech, je m'y mettrai demain soir après la journée de route, kiss
Le Festin Chinois c'est Shaolin Soccer dans la cuisine. "Shaolin Cooker".
Il me faut absolument regarder ce film !!
Plus qu'une journée,
Effectivement, certains sont un peu "à la bourre"... mais bon, j'imagine qu'ils ont déjà vu leurs films depuis longtemps maintenant ! Ils veulent juste poster au dernier moment pour m'embêter, sacrés eux va !
Jafar va nous rappeler la sentence à ceux qui ne sont pas sérieux.
Salut! J'ai enfin vu l'enfer.
Bon sang que c'était complexe pour mes neurones!
Un début super confus ou tu crois clairement que Paul a raison.
Puis ton cerveau finit par comprendre au fil des minutes que tout est trop gros, que ça n'a pas de sens.
Et justement Paul est bel et bien fou. Il échange de disque toutes les 10 minutes, il ne comprend plus rien et doutes de tout ce qu'il voit.
Difficile d'écrire sur un tel film, tant il m'a noyé, tant je suis rentré dans le délire de Paul, y croyant dur comme fer jusqu'au dénouement.
Ouais j'y vois clair sur la fin, alors que j'étais à deux doigts de vous demander des explications :p
C'est super confus ce que j'écris, j'en suis conscient et m'en excuse. Une mise en scène jamais vue pour moi, avec pourtant une histoire qui paraissait très basique.
Je me demande comment Chabrol a eu l'idée de ça, mais ça suffit pour me convaincre qu'il a du talent.
J'espère que c'était son but de nous perdre comme ça, et je suis tombé dedans comme un bleu! Ma non culture ciné finalement elle m'aura été positive ici :p
Ouf ! J'ai réussi à faire honneur à el tourteau et visionner tous les films proposés. J'en profite pour remercier mon binôme pour ces découvertes très intéressantes.
Malheureusement, et c'est logique vu le mois, je ne pourrais pas partciper en août comme beaucoup d'entre vous. Je serai quand même là pour voter.
Pour me démarquer j'ai tenté des critiques "narratives" tel un David Cage (aux folles)... C'est difficile à tenir jusqu'au bout en fait...
Rapport n°1002589 relatif à l'enquête sur Le Mystère de la Chambre Jaune.
Enquêteur : GreenSnake Avocat de la Défense : el tourteau Juge responsable de l'affaire : Bruno Podalydès. Date de l'affaire : 2003. Lieu de l'affaire : France.
Résumé des faits : France des années 1930, dans un château cossu en pleine campagne, une tentative d'assassinat à eu lieu dans la demeure de la famille Stangerson. La fille, Mathilde, a été retrouvée seule et inconsciente dans sa chambre aux murs jaune après que son père et ses employés ont forcé la porte. Aucune trace d'un quelconque assassin qui a pourtant laissé une trace de sang sur le mur. Il n'a pu passer par la porte, ni par la fenêtre... Il demeure donc introuvable. Une affaire ayant intéresser des limiers de renom comme l'enquêteur Frédéric Larsan, le juge d'instruction de Maquet et le journaliste Rouletabille.
Notes concernant le déroulé des faits : Un bien belle affaire en vérité. Un mélange de policier façon whodunit et de comédie à la français. Une ambiance tournant du 20ème siècle logique puisque le véritable maître d'œuvre derrière cette affaire semble être l'écrivain Gaston Leroux. En voyant les faits, on se croirait aussi dans un roman d'Agatha Christie ou dans une aventure de Tintin. Un mélange rafraîchissant qui nous transporte loin des habituels comédies françaises sans saveur et des polars toujours plus noirs... N'ayant pas été impliqué dans l'affaire originale mené par Gaston Leroux, j'avais un œil frai sur l'affaire dirigée par Podalydès, dont je découvrais aussi le travail, ce qui m'a agréablement surpris. L'affaire a été bien ficelée nous tenant en haleine durant de nombreux rebondissements et une conclusion passionnante. Durant l'affaire, il a souvent été difficile de garder son sérieux grâce à des dialogues savoureux et un petit côté absurde. Il reste dommage qu'on est perdu un peu de temps avec du verbiage intempestif m'ayant fait sortir plusieurs fois de l'affaire. Pour mieux y replonger avec plaisir heureusement.
Témoins : Une belle brochette de témoins qu'on connaît bien dans le milieu de la pègre du cinéma français. Des valeurs sures comme Pierre Arditi (Larsan), le grand Olivier Gourmet (le fiancé de Mathilde et principal suspect), l'attachant Michael Lonsdale (Père de Mathilde).. Le duo Denis Podalydès (Rouletabille) et Jean-Noël Brouté (Sinclair, le photographe de Rouletabille) m'a le plus bluffé pendant les auditions, un véritable duo complémentaire et souvent assez drôle. Le reste des témoins de moindre importance sont bien dans le ton comme ce couple de concierge. Seule Sabine Azéma (Mathilde) semble en retrait car peut-être sous exploitée...
Notes concernant le juge Bruno Podalydès : Il a géré les faits avec beaucoup de maîtrise et parfois d'inventivité sans être trop extraordinaire non plus. Tout est fait de manière très correcte et on a surtout retenu la mise en scène de sortes de circuits de bille pour montrer les voyages de Rouletabille. Une bonne idée qui apporte un certain charme à l'ensemble.
Conclusion : Une affaire ronrondement menée par Bruno Podalydès qui permet d'offrir un résultat rafraîchissant pas toujours abouti. Un bon petit film entre le policier et la comédie mené pas de bons comédiens. Un moment agréable, sans plus malheureusement. Une friandise pour cinéphile en somme...
Effectivement, certains sont un peu "à la bourre"... mais bon, j'imagine qu'ils ont déjà vu leurs films depuis longtemps maintenant ! Ils veulent juste poster au dernier moment pour m'embêter, sacrés eux va !
J'ai un alibi, j'étais au cinéma.
• L'Enfer
Spoiler ▼▲
Initialement réalisé par l'inspecteur Clouzot, le film "L'Enfer" a repassé dans les mains de Chabrol.
Le début est assez étrange, ça va très vite, on a du mal à saisir le propos, mais une fois le contexte posé, on commence à s'en faire une idée. Nous avons ici un casting d'enfer, avec Cluzet (celui qu'est pas inspecteur) et Emmanuelle (celui qui n'est pas un film). On pourrait reprocher à François d'en faire des caisses, mais il joue plutôt bien, assez drôle dans son personnage, voire même "touchant". Vers la non-fin, Chabrol joue sur les hallucinations, en mettant le spectateur à la place de François. Et le pire c'est qu'on y croit, on est aussi con que lui en fait. J'ai donc décidé à mon tour de me faire interner.
Ce fut un véritable enfer à regarder, mais bon, on va pas en faire un plat.
J'aurais bien voulu donner une conclusion à cette critique, mais comme pour le film, je ne vais pas la finir.
Osef/20
• Jodorowsky's Dune
Spoiler ▼▲
"Je n'avais pas lu Dune. Mais un ami l'avait adoré". C'est sur cette phrase qu’il le caractérise si bien que Jodo explique son (non)choix d'adapter Dune au cinéma, le fameux super-projet de film de la mort qui tue tout qui allait niquer tout le monde et devancer Star Wars.
L'accent de ce bon vieux Jodo est assez original. Le mec change de langue entre deux phrases, certains mots sont incompréhensibles, il place des prononciations françaises en plein milieu. Un régal. Et vu que je comprends bien l'anglais et l'espagnol, ce n’est pas trop déroutant. Et ça fait plaisir de le voir dans un documentaire, le rythme est plus rapide que dans ses films, et il est plus naturel, il est vraiment intéressant à écouter. Et on voit clairement que c'est un génie, rien que pour ses répliques : "Si on respecte la femme, on n'aura jamais d'enfant. Il faut ouvrir la robe... et violer la mariée. C'est pareil avec un film. J'ai violé Frank Herbert. Mais avec amour". Un génie ! Et un violeur. Mais on n’a jamais rien sans rien.
On a aussi Michel Saindoux, son producteur, qui aiment bien nous tartiner ses souvenirs. Giger, le faiseur de l’Alien, est également là, même si on a l'impression qu'il va s’étouffer avec ses propres cordes vocales à chaque fois qu'il parle (il est d'ailleurs mort en 2014, suite à ses blessures jugulaires pour avoir trop parlé dans le docu), ça reste sympa de le voir. On a même le réalisateur de Drive qui vient nous proposer une liste de superlatif aléatoire. C'est tout à fait généreux de sa part. On pourrait y voir une forme d'autocongratulation, mais bon, ça s'avérait prévisible pour ce genre de docu.
En fait le problème de ce docu, c'est qu'on voit rien de grandiloquent, tout est à imaginer, fantasmer. L'affiche est même plus impressionnante à voir que le film en lui-même, assez dingue. Mais il y a bien quelques dessins prémâchés mis en évidence, comme pendant une scène de zoomage progressif avec des bouts de croquis, à la manière de Zemeckis pour son Contact.
Certains passages m'ont l'air d'ailleurs un peu expédié, comme le moment où on parle de l'annulation du film, on a l'impression qu'il a été abandonné sèchement et rapidement. Assez étrange.
Ça reste clairement frustrant de voir ce genre de docu, on nous asperge que ce film aurait pu être génial, mais on en voit pas grand-chose. L'équipe autour du projet avait de la gueule, pas de doute, certains ont même été recyclés pour faire Alien. Donc on est les croit sur parole, et on attend qu'un gus reprenne le projet en suivant le pavé-storyboard du film. Mais est-ce qu'il faut prendre le risque de faire ce film, ou vaut-il mieux le laisser dans le domaine de l’imagination ? Telle est la question.
"Le meilleur film jamais créé"/20
• Belladonna
Spoiler ▼▲
L'un des films que j'ai eu le plus de mal à trouver, c'est sur un site portugais que j'ai réussi à le télécharger, qualité VHS évidemment, ça me rappellera le bon vieux temps. J’ai trouvé par la suite des sous-titres (je remarquerai pendant le film qu'il s'agissait de l'œuvre de Google Traduction).
Bon, au lieu de divaguer, parlons du film. Le début débute assez clairement, un mariage a lieu, sauf que le gars est pauvre, et donc sa femme se fait violer légalement, logique. Jusque-là, rien de bien original. Ensuite, un diable spermatique viole encore une fois la pauvre dame. Admettons. L'histoire continue quelque peu ensuite, pour virer petit à petit dans un délire psychotique. Le dessin devient très érotique, limite pornographique, un véritable baisodrome. On y voit aussi quelques séquences épileptiques bien trop longues, et très désagréable à regarder pour ne pas dire irregardable. Ce délire psychédélique a eu un effet assez soporifique sur moi.
D'ailleurs, pour ce qui est de l'aspect visuel du film, c'est très spécial, difficile même d'appeler ça des dessins animés, puisque ce sont des dessins fixes la plupart du temps, et assez pauvre en plus. Le point où je retiens vraiment ce film, c'est sur sa musique, qui est vraiment réussie, assez riche, ce qui en fait un contraste parfois assez violent avec l'image, qui est assez vide.
Bref, pas grand-chose à dire à part ça, ce n'est pas un film qui m'a beaucoup parlé, c'est trop spécial pour que ça me parle, je trouve le visuel dégueulasse, les passages épileptiques horriblement monstrueux, l'histoire part en couille (à la fin on nous parle même de 1789, j'ai pas tout compris). Heureusement que la musique et les passages chantés sont réussis. A conseillé pour ceux qui apprécient les viols en roman-photo.
Epilepsie/20
Même si j'ai pas adoré tous ces films, ils restent intéressant à voir. Plus ou moins.
La session se termine dans deux jours le 31 juillet (pour les derniers du fond).
Attention : les écrits suivants contiennent des spoilers et des fautes de français de toutes sortes. Merci et bonne lecture !
Mon cœur se bat pour toi mon amour … »
by Marc Lavoine, interprète à ses heures perdues
Raccourci : Sympa mais pas exceptionnel !
Raccourci : Bof ; Me fait ni chaud ni froid !
Raccourci : Sympa mais pas exceptionnel !
Vive le chocolat & le saxophone!
Salut les villageois. Bon c'est pas une heure pour écrire une critique, mais qu'importe.
Océanologue m'a dis : "trouves ton style" Ouais bah alors ok je vais me lacher :p
!!GAFFE AUX SPOILS!! ça c'est dit, ça c'est fait :p
Adventureland est un parc d'attraction miteux. Il "fraude" comme pas possible histoire de dépenser un minimum. Un vrai attrappe couillon :p
C'est James Brennan, un étudiant en littérature, puceau par ailleurs mais bon ça a pas d'incidence dans le film en fait :p Il veut se faire des donzelles et a en tête le stéréotype européen de l'amour facile, sauf qu'il a pas d'argent.
Ses parents en manque d'argent lui disent de trouver un job d'été. Et ce sera dans ce parc miteux :p
Mal payé, il travaille dans les jeux(style pêche aux canards, tirs dans les cibles et ces conneries là) et fait pleins d'heures sup.
Pas génial vous me direz, sauf que heureusement ça dure pas longtemps. Déjà il se fait pote avec Joel, un littéraire aussi, assez vieux jeu avec sa pipe.
Puis il rencontre Emily pour qui il tombe rapidement amoureux.
Le gros début du film essaye de faire de l'humour, ça fait tout juste sourire mais jamais plus. C'est dommage y'avait quelque chose à faire.
En parallèle, on apprend qu'Emily voit Mike(le méchant de service, marié, ouais donc vieux, mais pas heureux en besogne) en secret. James fais de même avec Lisa, la bombasse de service qui fait trop cruche dans le film :p
Une histoire d'amour avec les rebondissements classiques, la déprime de l'héroïne qui finissait par être soumise à Mike.
Tout capote, elle se barre. Lors du final pas très convaincant ils se retrouvent à New York, l'endroit ou James devait aller étudier à la base.
Ca jure avec le reste, ça fait vraiment "fin heureuse" que tu voyais venir à 2 kilomètres. Déçu sur ce point là donc.
Bon j'en ai surement trop balancé sur le scénar', désolé :/
Le méchant a vraiment sa personnalité, il a le mérite d'être là et on sent qu'il sert vraiment à l'histoire.
L'héroïne pareille, d'ailleurs globalement bon jeu d'acteur dans ce film : c'est super agréable.
Agréable parce que tu ressent de l'empathie pour les persos.
Nan vraiment, je sais pas si c'est moi mais ce film a vraiment quelque chose au niveau des émotions.
Par contre le gros rôle James, bah..
Il est censé être putain de calé et finalement il passe la plupart du temps pour un idiot. Il est sympa mais on s'attache pas assez. Il a quand même ce côté aventureux, il a envie de finir comme Dickens, enfin... :c en gros y'a quelque chose de cool lors de la dernière discussion avec son pote à la pipe ^^
Je pense que Adventureland aurait pu être un putain de bon film, avec une bonne mise en scène, des bons plans de caméras, des musiques qui collent. Bref y'avait tout, clairement à mon gout on est pas passé loin d'un film énorme.
Pareil que Titan AE, c'est clairement le genre de film que j'apprécierais revoir.
Merci à Olaf pour son super trio de films, tu m'as drôlement bien gâté.
Désolé pour Le miroir à deux faces. C'est pas trop mon truc même si je doute pas que beaucoup ont du adorer. Ouais c'est triste, trop triste. Ca a vieilli aussi, en fait j'ai regardé qu'à moitié : vraiment pas pour moi et en faire une critique serait bête car j'ai aucune idée de quoi dire dessus!
Allé, jvous retrouve sous peu pour l'Enfer.
@el tourteau: Très sympa ta critique vidéo de l'enfer, excellente idée, garde le concept !
@GreenSnake: Oups excuse-moi, ta critique de Fog est maintenant en première page ;)
@Link toutencarton:
Hello,
Il s'agit du nombre de notes qui nous intéresse, situé juste à gauche de l'étoile,
La session du mois d'août approche à grand pas, tu pourras t'inscrire d'ici la semaine prochaine si tu veux :)
Plus que cette soirée et demain jusqu'à minuit pour poster vos critiques !
voici mes critiques: (loin d'être tendre :d)
film obligatoire:
L'enfer:
Films proposés par mon binome: Lenneth
The devils:
The hour of the wolf:
http://theonlywritter.eklablog.com/accueil-c20849897
Leona Lewis(une magnifique chanteuse!) http://www.hooper.fr/forums/musique/leona-lewis-chanteuse-magnifique-en-tous-plans
Bonsoir à tous, j'écris depuis l'Ecosse que je suis actuellement entrain de traverser, j'ai pas eu le temps de me prononcer avant malheureusement et le temps m'est relativement compté pour écrire les critiques, je vais tenter de faire mon possible, ainsi soit-il.
Donc commençons avec l'Enfer...
Ma première approche avec ce film était les premières critiques apparues sur le forum, autant vous dire que j'ai trouvé leurs avis sur le film plutôt mitigés dans l'ensemble... donc ça commençait mal...
Puis ensuite, (j'ai acheté le film en DVD) j'ai eu la boite entre les mains :
Là, ça m'a un peu plus rassuré déjà, un titre qui sonne cruel et qui annonce un film terrible sur l'angoisse et la peur alors que l'image laisse apparaître un couple heureux et souriant, tout fraîchement marié, encore plein d'espoir et d'avenir. Autant vous dire qu'à ce moment là j'étais Chaud patate pour en découdre avec ce film de notre bon vieux Chabrol.
Bien que je m'étais déjà fait spoil le film, cela ne m'a pas dérangé en soit puisque avec un titre pareil, on s'attend pas à voir des amoureux gambadant dans les prés sans remise en question du pourquoi du comment du cependant du fondement de leur amour.
Parlons maintenant du film...
Pour ma part, je n'ai pas ressenti vraiment une première et une deuxième partie dans ce long-métrage mais un crescendo dans la jalousie excessive de Paul. La construction narrative du début du film est un peu perturbante car les ellipses sont relativement grandes. Mais on comprend assez vite que tout le film se passe dans la tête de ce pauvre Paul
omnibuléobnibuléobnubilé (merci wikipédia) par sa charmante femme qu'il pense cachottière et infidèle. Les regards suspects, les allusions, les excuses sont déjà présentes même avant la scène de la projection.J'ai trouvé le jeu des acteurs au début un peu étrange, notamment sur les scènes joyeuses où Emmanuelle Béart est à mon goût trop excessive mais après tout, on est dans la tête de Paul... Par contre, plus le film avance, plus le jeu des 2 acteurs principaux se magnifient notamment un François Cluzet incroyable plongeant dans la paranoïa de son personnage.
Ainsi, le scénario n'est pas à couper le souffle puisque la paranoïa de Paul est crescendo. Le point fort du film est son montage et son angle de vue de part la pensée de Paul. Les acteurs deviennent de plus en plus juste, ce qui n'est pas pour déplaire !
Donc, un bon film qui a su me tenir en haleine, je me suis même mis à douter sur l'innocence de Nelly à certains moment...
Il me faut absolument regarder ce film !!
Plus qu'une journée,
Effectivement, certains sont un peu "à la bourre"... mais bon, j'imagine qu'ils ont déjà vu leurs films depuis longtemps maintenant ! Ils veulent juste poster au dernier moment pour m'embêter, sacrés eux va !
Jafar va nous rappeler la sentence à ceux qui ne sont pas sérieux.
Salut! J'ai enfin vu l'enfer.
Bon sang que c'était complexe pour mes neurones!
Un début super confus ou tu crois clairement que Paul a raison.
Puis ton cerveau finit par comprendre au fil des minutes que tout est trop gros, que ça n'a pas de sens.
Et justement Paul est bel et bien fou. Il échange de disque toutes les 10 minutes, il ne comprend plus rien et doutes de tout ce qu'il voit.
Difficile d'écrire sur un tel film, tant il m'a noyé, tant je suis rentré dans le délire de Paul, y croyant dur comme fer jusqu'au dénouement.
Ouais j'y vois clair sur la fin, alors que j'étais à deux doigts de vous demander des explications :p
C'est super confus ce que j'écris, j'en suis conscient et m'en excuse. Une mise en scène jamais vue pour moi, avec pourtant une histoire qui paraissait très basique.
Je me demande comment Chabrol a eu l'idée de ça, mais ça suffit pour me convaincre qu'il a du talent.
J'espère que c'était son but de nous perdre comme ça, et je suis tombé dedans comme un bleu! Ma non culture ciné finalement elle m'aura été positive ici :p
Ouf ! J'ai réussi à faire honneur à el tourteau et visionner tous les films proposés. J'en profite pour remercier mon binôme pour ces découvertes très intéressantes.
Malheureusement, et c'est logique vu le mois, je ne pourrais pas partciper en août comme beaucoup d'entre vous. Je serai quand même là pour voter.
Pour me démarquer j'ai tenté des critiques "narratives" tel un David Cage (aux folles)... C'est difficile à tenir jusqu'au bout en fait...
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Rapport n°1002589 relatif à l'enquête sur Le Mystère de la Chambre Jaune.
Enquêteur : GreenSnake
Avocat de la Défense : el tourteau
Juge responsable de l'affaire : Bruno Podalydès.
Date de l'affaire : 2003.
Lieu de l'affaire : France.
Résumé des faits : France des années 1930, dans un château cossu en pleine campagne, une tentative d'assassinat à eu lieu dans la demeure de la famille Stangerson. La fille, Mathilde, a été retrouvée seule et inconsciente dans sa chambre aux murs jaune après que son père et ses employés ont forcé la porte. Aucune trace d'un quelconque assassin qui a pourtant laissé une trace de sang sur le mur. Il n'a pu passer par la porte, ni par la fenêtre... Il demeure donc introuvable. Une affaire ayant intéresser des limiers de renom comme l'enquêteur Frédéric Larsan, le juge d'instruction de Maquet et le journaliste Rouletabille.
Notes concernant le déroulé des faits : Un bien belle affaire en vérité. Un mélange de policier façon whodunit et de comédie à la français. Une ambiance tournant du 20ème siècle logique puisque le véritable maître d'œuvre derrière cette affaire semble être l'écrivain Gaston Leroux. En voyant les faits, on se croirait aussi dans un roman d'Agatha Christie ou dans une aventure de Tintin. Un mélange rafraîchissant qui nous transporte loin des habituels comédies françaises sans saveur et des polars toujours plus noirs... N'ayant pas été impliqué dans l'affaire originale mené par Gaston Leroux, j'avais un œil frai sur l'affaire dirigée par Podalydès, dont je découvrais aussi le travail, ce qui m'a agréablement surpris. L'affaire a été bien ficelée nous tenant en haleine durant de nombreux rebondissements et une conclusion passionnante. Durant l'affaire, il a souvent été difficile de garder son sérieux grâce à des dialogues savoureux et un petit côté absurde. Il reste dommage qu'on est perdu un peu de temps avec du verbiage intempestif m'ayant fait sortir plusieurs fois de l'affaire. Pour mieux y replonger avec plaisir heureusement.
Témoins : Une belle brochette de témoins qu'on connaît bien dans le milieu de la pègre du cinéma français. Des valeurs sures comme Pierre Arditi (Larsan), le grand Olivier Gourmet (le fiancé de Mathilde et principal suspect), l'attachant Michael Lonsdale (Père de Mathilde).. Le duo Denis Podalydès (Rouletabille) et Jean-Noël Brouté (Sinclair, le photographe de Rouletabille) m'a le plus bluffé pendant les auditions, un véritable duo complémentaire et souvent assez drôle. Le reste des témoins de moindre importance sont bien dans le ton comme ce couple de concierge. Seule Sabine Azéma (Mathilde) semble en retrait car peut-être sous exploitée...
Notes concernant le juge Bruno Podalydès : Il a géré les faits avec beaucoup de maîtrise et parfois d'inventivité sans être trop extraordinaire non plus. Tout est fait de manière très correcte et on a surtout retenu la mise en scène de sortes de circuits de bille pour montrer les voyages de Rouletabille. Une bonne idée qui apporte un certain charme à l'ensemble.
Conclusion : Une affaire ronrondement menée par Bruno Podalydès qui permet d'offrir un résultat rafraîchissant pas toujours abouti. Un bon petit film entre le policier et la comédie mené pas de bons comédiens. Un moment agréable, sans plus malheureusement. Une friandise pour cinéphile en somme...
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Sell kids for food
• Jodorowsky's Dune
• Belladonna
Même si j'ai pas adoré tous ces films, ils restent intéressant à voir. Plus ou moins.
Venez me voir en live sur
https://www.twitch.tv/tiflorg