Eh oui, ce film est l'histoire une bouteille vide de coca-cola... mais pas seulement, c'est aussi celle de Xi, un Bochiman du désert du Kalahari (Botswana). Celui-ci vivait paisiblement dans sa tribu (une grande famille grosso modo), heureux et comblé d'une vie sempiternelle au milieu de la nature. Mais voilà que l'Objet si curieux tombé du ciel, don des dieux, apporte la discorde dans la tribu. Xi sera donc chargé par le "conseil" d'emporter l'Objet au bout du monde, pour le jeter à jamais...
Mais le film ne se contente pas de suivre la quête de Xi, qui passe finalement assez vite au second plan, et disons reste simplement un fil directeur. Nous découvrons alors, en pleine brousse, Andrew Steyn, un jeune scientifique qui étudie les bouses d'éléphant et qui s'est installé dans un camp de brousse avec un assistant-mécano Mpudi, toujours entrain de réparer leur jeep qui tombe en lambeaux... Or, Andrew souffre d'une drôle de maladie : en présence de femmes, il perd ses moyens et se met à faire des gaffes à répétition. Manque de pot (mais pour notre plus grand plaisir, à nous spectateur), le voilà chargé d'aller chercher la belle Kate à l'arrêt de bus (à un jour de bagnole du bled...), la nouvelle institutrice du village. S'en suit une suite de gags hilarants et une histoire loufoque qui tiendra sans effort l'attention jusqu'à la fin des spectateurs.
Le film de Uys est donc essentiellement un film comique. Le resort humoristique du film tient en deux choses : le personnage d'Andrew - juste excellent! - et la vie africaine qui dépayse (grave) le spectateur occidental. Le film est bien construit et on ne s'ennuie jamais, non qu'il y est une profusion frénétique de gags, mais tout au contraire, simplement parce que le film se déroule fluidement, enchainant les gags et les panoramas de paysages sublimes, la quête de Xi, ou des commentaires du narrateur... Sur ce point le film est remarquable, si bien qu'on peut considérer son scénario couplé à sa réalisation/mise en scène comme parfaits. Les personnages principaux sont tous très bons, nous l'avons dit. La caméra classique (mais dans un film humoristique on y fait pas vraiment attention...) mais je l'ai dit les images du Kalahari très belles, donnant lieu à des moments d'émerveillement mélé à la curiosité, lorsqu'on voit par exemple surgir un rhinocéros en direction du feu de camp de nos deux protagnistes (Kate et Andrew)...
Bref, les dieux sont tombés sur la tête est juste un excellent film, que je connaissais mais que j'ai revu avec grand plaisir, et que je reverrai avec le même plaisir une prochaine fois! Je vous laisse avec un extrait du film histoire de donner une idée de l'humour de Uys
J'ai envie de dire : Aïe aïe aïe, aïe aïe aïe aïe...
Sympas vos critiques, j'enregistrerai tout ça en première page ce wee-kend.
@Butch: Désolé mais je n'ai pas pris le temps de regarder tes deux films restants. 2046 m'intéresse mais je préfère regarder in the mood for love avant. Mother me parle vraiment pas, ceci dit j'ai apprécié The Host, je pense me le regarder un jour mais pas pour cette année...
Sélection d'excellents classiques pour le mois de juillet !
Synopsis: Charles Tatum, journaliste sans scrupules, va exploiter un scoop. Au Nouveau-Mexique, Leo Minosa, un Indien, est coince au fond d'une galerie effondrée. S'arrangeant pour être le seul journaliste sur le coup, Tatum va persuader le sherif de choisir la formule de sauvetage la plus lente.
Synopsis: Jack Griffin, un scientifique, a trouvé le moyen de devenir invisible. Soucieux de trouver la formule qui lui permettra un retour à la normale avant d'annoncer sa découverte, il s'enroule le visage de bandeaux et se retire dans l'auberge d'un village isolé. Son aspect étrange ainsi que son comportement attirent la curiosité des gens et l'empêchent de travailler. Agacé, Griffin cherche à effrayer les villageois et se sert de son pouvoir à des fins de plus en plus malintentionnées...
Synopsis: En Angleterre, au début du XXe siècle, Lucy Muir, une ravissante et jeune veuve, décide de s'installer au bord de la mer avec sa fille et sa servante dans un cottage réputé hanté par le fantôme du capitaine Gregg. Loin d'être terrorisée, elle est au contraire fascinée à l'idée d'habiter avec ce fantôme. Un soir, il lui apparaît...
2046 m'intéresse mais je préfère regarder in the mood for love avant.
Bizarrement je pense que c'est la chose à faire, si j'avais pas vu in the mood for love avant 2046 j'aurais moins aprrecier l'oeuvre, compliqué à expliquer, mais je trouve que les 2 sont très liés.
il y a peut être moyen que je trouve le temps pour The Plaque Dogs, qui pour le coup m'intéressée vraiment.
Bon, je suis un peu à la bourre ce mois-ci, donc je ne vais pas faire de critiques bien longues cette fois.
Silenced :
C'est un film coréen qui s'inspire d'une histoire vraie particulièrement sordide. Un jeune prof d'arts plastiques est nommé dans une école très particulière : une école où tous les enfants sont sourds et en plus n'ont plus vraiment de parents. Les enfants ont l'air hyper craintifs, mais peu à peu ils vont faire confiance à leur nouveau prof.
C'est alors qu'on découvre la vérité : c'est une histoire assez dure de pédophilie, qui implique le directeur de l'école et un autre prof particulièrement cruels, prêts à frapper les élèves et à les violer. On assiste donc à des scènes assez dures qui font mal au coeur. Après, il y a toute une partie du film qui prend la forme d'un procès, ponctué de quelques flashbacks qui nous montrent encore une fois des scènes dures où les enfants sont malmenés par les coupables.
C'est aussi l'occasion de voir un peu le système coréen, et surtout de se rendre compte que c'est avant tout un film de dénonciation sur un scandale qui n'est toujours pas résolu. Là où j'ai halluciné, c'est de voir qu'ils ont mis en place un système d'"arrangement à l'amiable" où, si l'enfant a dépassé un certain âge (14 ans je crois), les coupables peuvent trouver un "arrangement" (financier) auprès des parents des gosses ! Là où c'est encore plus scandaleux, c'est qu'évidemment ce sont des gosses très particuliers, qui sont sourds et ont des parents mentalement instables ou très pauvres qui ont abandonné leur enfant, donc la plupart accepteront l'argent, tandis que les coupables auront des peines ridiculement clémentes. En plus de ça, les coupables sont des notables chrétiens, donc là encore ils sont soutenus par la ville.
Bref, voilà, ce n'est pas un film très gai, on sent bien d'ailleurs que ce n'était pas un film destinés à être exporté hors de la Corée du Sud, mais vraiment un film de dénonciation, avec des images assez dures dans toutes les scènes où on voit les enfants agressés sexuellement et physiquement. C'est aussi un film où on s'attache beaucoup à tous ces enfants, remarquablement dirigés et incarnés par de tout jeunes acteurs et actrices (j'ai eu un faible d'ailleurs pour la petite fille qui dessinait son prof d'arts plastiques avec un joli sourire).
Cold Fish :
C'est un film très particulier, qui tourne autour d'un vendeur excentrique de poissons tropicaux au Japon (Murata). Celui-ci sympathise avec une famille recomposée et déchirée, entre la fille adolescente rebelle (Mitsuko), le père coincé (Shamoto, passionné d'astronomie et lui-même vendeur de poissons exotiques dans une boutique beaucoup plus modeste) qui s'est remarié avec une femme assez jeune ne s'entendant pas du tout avec sa belle-fille Mitsuko.
Pendant une trentaine de minutes, on a affaire à un film assez drôle, porté par un personnage franchement déjanté (Murata) qui m'a beaucoup fait rire (le riche propriétaire de poisson). Puis, à partir de là, tout part en vrille : il s'avère que c'est un tueur en série, qui anarque plein de clients avant de les assassiner et de découper leurs cadavres en morceaux, tout en ayant des démêlés avec des yakuzas. Celui-ci va entraîner l'autre propriétaire coincé du cul dans son "affaire" et toute la suite du film sera complètement trash et bien sanguinolente.
En général, je n'aime pas trop les films malsains et le gore, mais il s'avère que le film joue essentiellement sur le registre de l'humour noir : il s'avère que je suis très client de l'humour noir, donc ce film a vraiment fonctionné sur moi et ça permet de désamorcer l'horreur (alors que ce qui s'y passe est réellement horrible). Du coup, quand on arrive à une scène de véritable boucherie humaine avec le tueur en série déjanté qui a éviscéré et découpé le cadavre de sa victime en morceaux tout en étant recouvert de sang ainsi que toute la salle, alors qu'il lance des vannes à son "collègue" coincé qui complètement horrifié et sur le point de vomir, franchement j'ai rigolé ! Encore une fois, c'est grâce à cet acteur excellent qui incarne le tueur en série, qui n'arrête pas de balancer des vannes d'humour noir qui permettent de rire de cette horreur.
En fait, si vous voulez, Coldfish, c'est une sorte de "Le Père Noël est une Ordure", mais en encore plus trash et granguignolesque.
Cela dit, j'ai trouvé un film un poil trop long sur la fin, ça devenait complètement granguinolesque (tout le monde se lâche complètement à la fin ! ), tout en se répétant un peu trop. Mais j'avoue que globalement j'ai passé un bon moment, ça m'a donné envie de découvrir les autres films de Sion Sono, à commencer par Love Exposure qui me fait vraiment envie (bien que le film dure 4 heures). Et encore une fois, mention spéciale à cet acteur incarnant ce tueur en série Murata que j'ai trouvé formidable !
Sparrow :
Cette fois, il s'agit d'un film hong-kongais. C'est censé être une comédie mettant en scène un gang de pickpockets qui vont tous tomber sous le charme d'une femme qui va finalement tous les truander. Au bout d'un moment, ils vont finir par traquer cette femme, jusqu'à l'acculer dans un immeuble et apprendre qu'en vérité elle travaille elle-même pour un autre gang et en particulier un vieux chef assez puissant. En retour, elle leur demande de l'aider à récupérer quelque chose lui permettant de retrouver sa liberté.
Bon, j'avoue que je n'ai pas accroché à ce film, qui ne m'a pas fait rire une seule fois. Contrairement à d'autres films asiatiques, là pour une fois j'ai senti qu'il y avait une trop grosse différence culturelle entre moi et ce film. Il y a en particulier vers la fin toute une scène de "confrontation" entre les deux gangs qui se font face à face avec leurs parapluie sous une pluie battante dans une sorte de "duel de pickpocket", mais j'avoue que je n'ai rien compris à cette scène. De même, tous les personnages m'ont laissé de marbre, ainsi que le dénouement. Le seul truc que j'ai à peu près compris, c'est ce parallèle entre le moineau qui veut sortir de sa cage, et la situation de cette jeune femme.
Voilà, je n'ai vraiment pas grand chose à dire, parce qu'en vérité j'avoue que je n'ai pas compris grand chose de ce film, malheureusement.
Only Lovers Left Behind :
Il s'agit d'un film de vampires à la sauce Jarmush, mais la thématique est traitée de manière intellectuelle, donc n'espérez pas avoir de scènes érotico-sanglantes dans ce film car ça reste très sobre. Contrairement à un film comme Entretien avec un Vampire, le film de Jarmush ne nous fait absolument pas vivre le passé des vampires et leur "conversion" car tout se passe de nos jours au XXIème siècle, mais ils nous racontent régulièrement des anecdotes historiques, plus particulièrement leurs rencontres avec des personnalités de l'histoire (souvent des musiciens ou des scientifiques).
L'histoire tourne autour d'un couple de vampires mariés depuis des siècles, qui vivent souvent paradoxalement séparés. On a d'un côté le vampire Adam, passionné de musique et de sciences, qui a rencontré beaucoup de musiciens et de scientifiques (au point d'influencer leur inspiration), qui est devenu amer sur l'état actuel du monde qu'il trouve trop délabré au point qu'il estime que les hommes sont devenus des "zombis" dont le sang même a été contaminé (et pas seulement la Nature). Il vit enfermé dans une maison en ruine à Detroit, vivant des musiques rock qu'il produit (mais il a paradoxalement du succès et des fans le recherchent) et produisant ses propres sources d'énergie en s'inspirant des idées du fameux Nikola Tesla (qui est une véritable personnalité scientifique culte aux Etats-Unis et fait l'objet de beaucoup de fantasmes et de fascination là-bas, soit dit en passant).
De l'autre côté, on a Eve (l'épouse d'Adam) qui vit depuis plusieurs années à Tanger et se fournit en sang auprès d'un autre vampire passionné de littérature (Christopher Marlowe, qui a rencontré de grands noms comme William Shakespeare). Cette dernière finit par rejoindre son époux à Detroit. On a également la soeur d'Eve, Ava, qui est beaucoup plus immature, espiègle et "junkie du sang" (jamais rassasiée) que sa grande soeur.
L'idée intéressante du film est que les vampires du XXIème siècle se sont civilisés", dans la mesure où ils ne chassent plus les humains comme avant, mais ils consomment plutôt des petits verres de sang de la même manière qu'on boit et savoure un bon verre de vin rouge (ils vont même jusqu'à se fabriquer des glaces de sang en bâtons ! ).
Maintenant, ils se fournissent auprès de "dealers de sang", souvent dans les banques de sang des hôpitaux. Il est souvent question de sang contaminé, comme par exemple la jeune soeur Ava qui vit une vie de détraquée et beaucoup moins civilisée que Eve à Adam en buvant le sang d'hommes après des soirées boîte de nuit (donc elle se réveille avec une gueule de bois).
C'est un film très, très référentiel. Comme je l'ai dit, il y a des références à la littérature avec le personnage de Marlowe, beaucoup de références musicales (que ce soit la musique classique vu qu'Adam avait rencontré des personnalités comme Schubert, ou la musique rock moderne avec toute une collection de vieilles guitares chez Adam, et ils ont même carrément invité une vraie chanteuse libanaise qui joue son propre petit rôle et s'appelle Yasmina Hamdan), historiques (le destin de la ville de Detroit, son théâtre magnifique transformé en parking, les tuberculeux de Londres...), mais également scientifiques (Einstein, Tesla, il y a également tout un dialogue au sujet de l'intrication quantique).
Après tout, ce sont des vampires qui vivent depuis des siècles, donc ils ont eu tout le loisir de se cultiver, d'exercer des métiers différents et de rencontrer les grandes personnalités à chaque siècle, ainsi que l'évolution de l'Histoire des hommes. En fait, pour l'aspect très référentiel à la culture et même au côté "vampire emo romantique dépressif" chez Adam, j'ai beaucoup pensé au comic Sandman de Neil Gaiman.
Sinon dans l'ensemble, la photographie est magnifique, l'ambiance musicale assez planante et globalement j'ai beaucoup apprécié le film et sa thématique. Cependant, la fin m'a un peu laissé sur ma faim (ça ne se finit pas vraiment, quoi), ça aurait peut-être pu être un poil plus court et surtout je trouve qu'on ne s'attache pas trop aux personnages d'Adam et Eve (oui, on peut encore apprécier la grosse référence).
Thief ou le Solitaire pour le titre francisé, premier film de Michael Mann.
Il s'agit d'un film qui raconte l'histoire de Franck, un braqueur solitaire, qui fait ses coups avec son acolyte et personne d'autre. Mais pour fonder une famille et réaliser ces rêves, il décide de s'associer à un caïd.
Le film est surtout tourné sur le côté explication/préparation pour les vols que réalisera Franck, notre lupin cambrioleur qui ne pique que des pierres précieuses.
Il est principalement axé sur ça, ainsi que sur la présentation assez noir du film, dans le sens qu'il se passe la plus part du temps la nuit, dans des endroits sombre.
Il m'a fait penser un peu à Drive je dois dire, le côté héros solitaire, dans l'acheminement du film, le côté nuit....etc Il y a un air, même si les héros sont assez différent et que drive est plus violent à l'écran car thief n'est pas vraiment un film "choquant" ou encore "violent", dans le sens baston à tout va et sang qui gicle de partout.
Mais si on me disait que Nicolas Winding Refn c'était inspiré de Thief, ça ne me surprendrait absolument pas.
Le film nous dépeint petit a petit, par bribe, la vie de franck ainsi qu'un peu de son passé douloureux (orphelin, prison pendant 11 ans), et qui a une seule idée en tête désormais : fondé une famille.
D'ailleurs il y a 2 scènes qui sont incompréhensible pour moi, j'ai du raté quelque chose dans l'histoire :D.
Tout d'abord la scène dans le restaurant avec Jessie, sa future compagne... c'est un dialogue assez hallucinant, on comprend pas trop ce qu'ils veulent dire, on se doute que Jessie a eu un copain camé ou un truc du genre mais soit la traduction des sous titre était pourri, soit c'est moi qui n'a pas suivi le file de la conversation :D.
Au vu de la réaction et de l'attitude de Franck, à la place de la meuf, ma réaction logique ça aurait été de flippé mais bon, je suis pas une meuf...(quoi que de nos jours, on n'est plus sur de rien) et peut être que la logique féminine m'échappe !
Et la deuxième scène, c'est quand franck est suivi par les flics, essayant de le coincer, suivant sa bagnole pour le choper à la moindre erreur de sa part...sauf que bon, le film est sombre, plusieurs voitures.... peut être que les flics ont suivi la mauvaise bagnole ce qui a permis à Franck de se débarrasser des flics, sinon c'est encore incompréhensible qui ne se soit pas fait choper.
Le film nous montre donc un milieu assez mal fréquenté, tenue par une sorte de mafia locale qui veut réinvestir l'argent des casses en gardant sa poule aux oeufs d'or Franck alors que de l'autre, franck veut juste la part de son butin pour pouvoir raccrocher et vivre son statue de chef de famille.
Un héros plutôt abimé par la vie, très bien interprété par James Caan, qui est un bandit mais un bandit avec une certaine éthique, des vols sans aucune violence, sans aucun débordement, et ne s'occupe que des diamants, qui est réglo sur les marchés passé.
De l'autre le chef de la mafia, qui se la joue papà della famiglia, qui veut avoir Franck dans sa bande, réinvestir l'argent dans des centres commerciaux, faire transiter la thune et surtout s'en mettre pleins les fouilles sans vraiment de morale ni de limite.
Franck a été chopé par la patrouille de trop en vouloir et trop vite, pour mettre un terme rapidement à sa vie de gentleman cambrioleur ....mais tout ne va pas se passer comme prévu.
Un film plutôt lent, voir très lent par moment, avec peu d'action voir pas du tout en dehors de la fin, tout est dans la nuit noir, les expressions, les non dit notamment entre franck et sa femme.
"Les exploits d'un chevalier solitaire dans un monde dangereux. Le chevalier et sa monture ! Un héros des temps modernes, dernier recours des innocents, des sans-espoir, victimes d'un monde cruel et impitoyable. "....ah non merde, je confonds de truc là!
Il y a juste la fin qui dénote du reste du film, plus bourrin, plus radical, qui laisse pour ma part un petit goût d'inachevé, que fait-il ensuite si il a une suite ? L'abandon de jessie était elle une précaution ? Une réelle motivation ?
Ce n'est pas vraiment un film qui se veut "interprétation d'une fin selon les gens", là ça colle pas trop trop, enfin me concernant.
Un film noir plaisant dans l'ensemble même si le scénario manque un peu de folie mais qui est fort heureusement comblé par une mise en scène plutot bonne et une ost qui colle, je trouve, parfaitement au film, très années 80.
Vraiment vraiment désolé pour le retard, un emploi du temps très mal jugé, qui ne me permet que de proposer mes rapides avis sur les films que j'avais à voir ce mois-ci. Je n'ai en plus pas pu voir moi Daniel Blake car mes boutiques n'avaient pas le DVD...
Rendez vous à Brick Lane :
Bon j'ai peut être été mal organisé mais les conditions ne m'aident pas non plus car je n'ai pu voir que la 1ere heure du film car mon DVD a décidé de lâcher à ce moment là (ça me rappelle mes aventures avec le Monde d'Arlo du mois dernier). Donc je ne jugerai le film que sur ce que j'ai vu bien entendu et excusez moi si du coup j'oublie quelques faits marquants de ce long métrage qui m'auront bien sûr manqués (pour les puristes).
Donc ce film raconte la vie d'une famille bengali (du Bangladesh) qui vie à Brick Lane, quartier populaire londonien. La mère, arrivée en Europe suite à un mariage forcé avec un homme de "bonne éducation", se retrouve à élever ses 2 enfants seules avec un mari complètement dépassé par les préoccupations familiales. Dans cette routine discrète de la mère, on verra l'irruption d'un homme dynamique qui va chambouler le quotidien triste de famille.
Un très beau film, avec des scènes alternants entre silence et parole, des musiques enivrantes et berçantes, des regards qui veulent tout dire.
This is England :
Un sacré film qui ne te laisse pas indifférent. Pendant une grosse heure et demi, on va vivre le quotidien de beaucoup de britanniques pendant les années 80 avec les Skinhead, portés sur des discours xénophobes et de violences. On suit la vie du petit Shaun, entre son groupe d'amis qui l'influence peut être trop et sa mère désespérée du virage que prend son fils. On pourrait nous même se laisser avoir au début par les premiers discours que sa bande propose. Mais petit à petit, les discussions et les actions menées sont de plus en plus fortes et trashs, ne laissant pas Shaun indifférent, troublé et perdus dans ce qu'il doit faire.
Un film qui m'a beaucoup appris sur cette passe britannique et sur cette jeunesse perdue dans ses idées.
Only lovers left Alive :
Un film qui m'a vraiment surpris. Pas souvent que l'on voit des vampires qui ne demandent rien à personne et qui vivent leur vie dans leur coin jusqu'à que Ava la soeur de l'héroine foute le bordel. Un film qui permet de relativiser sur l'importance des choses mais qui finalement reste fataliste sur le sens de la vie. Un film qui commence comme il finit, sur 2 amoureux qui s'ennuient mais essayent de tuer le temps. Quelques éléments scénaristiques sont présents pour essayer de réveiller le spectateur mais le long métrage est surtout là pour montrer la beauté des moments partagés, et j'ai cru voir un discours sur l'importance de la préservation de la nature notamment dans le personnage d'Eve.
D'un point de vue technique, les décors sont excellents, les cadres sont bien réussis et mention spéciale à Tilda Swinton.
Désolé Kaz pour le retard encore une fois... et désolé à tout le monde pour ces avis (trop) courts et qui ne veulent certainement pas dire grand chose parce qu'il est tard et je vais me faire gronder demain pour avoir été à la bourre...
Class of 1984 est un film dit de science fiction, moi je le prend plus pour un film d'anticipation poussé à l'extrême qu'un film de science fiction. Pour moi le terme de science fiction signifie "pas réel", du moins c'est ma définition de la chose.
Il s'agit d'un film qui se passe quelques années dans le futur, dans un futur très proche, un jeune prof de musique se heurte à une bande de jeune extrémiste échappant à tout contrôle et font la loi dans leur lycée.
Les choses vont dégénérer, des provocations, des gestes très regrettable vont faire que tout va mal finir (c'est un pléonasme ).
Pourquoi un film d'anticipation ? Tout simplement parce que ce film, a vu juste sur plusieurs points et qui se sont réalisé dans le futur (dans notre futur a nous) que je vais détailler:
-un système de détecteur de métaux installé dans les lycées. Il faut savoir que lors de la sortie du film, (1982),aucune école ne disposait d'un détecteur de métaux. Il est apparu quelques années après suite à des "attentats" et des crimes perpétuer dans des écoles américaine.
Chez nous un tel système n'existe pas, du moins pas encore mais la légalisation des armes et de l'idéologie américaine vis a vis des armes n'est pas du tout la même que chez nous. Là bas pour un mec lambda, la possibilité d'obtenir une arme est beaucoup plus simple que pour nous, ou il faut un réseau
Le film met ça en avant, une sorte d'épée au dessus de la tête qui peut péter à tout moment
-les problèmes liés aux mineurs et à leur désoeuvrement et dans l'incapacité à pouvoir les aider. Bien entendu le film fait une sorte de satyre sur les jeunes, c'est poussé à l'extrême mais il y a dedans, comme toute satyre, un fond de vérité.
Les jeunes sont plutot protégé face à la loi, même si c'est moins le cas désormais vu qu'on voit de plus en plus, malheureusement, des condamnations d'ado de 14-16 ans.
Le film met en parallèle, selon moi, à la fois l'incapacité à la justice de pouvoir venir en aide aux victimes, et à la fois à la société de pouvoir venir en aide à ses jeunes.
-La condition de travail des professeurs. Alors peut être que pour ce cas là, c'est propre à ma vision et à ma vie en france, je ne sais pas comment sont les conditions d'enseignement au USA mais je suppose que ce n'est pas très éloigné.
Les prof ont de plus en plus de difficulté a enseigné, je dis pas que c'est le cas partout, je ne fais pas de généralité mais il est vrai que ce métier est beaucoup plus difficile qu'il y a 50 ans pour tout un tas de raison (manque de prof, classe de 30 gamins ou plus....etc)
Et le fait qu'ils sont un peu livré a eux même, pas aidé par la justice et lâcher par leur supérieur.
Voila les 3 points d'anticipations que j'ai pu noter. Le roman 1984, big brother, l'un des romans les plus connu dans le roman de dystopie, a vu juste sur beaucoup de points (la place de la télé dans la société, l'espionnage, les écoutes, la surveillance constante...etc)
Sauf que Class of 1984 est beaucoup plus jusqu'au boutisme et beaucoup plus extrême.
Il met donc en avant un prof de musique qui va se confronter très rapidement à une bande de jeune sans aucune limite.
Au début on peut prendre ça comme une bande de rebelle mais qui a des limites, dans un monde des années 80 punk, puis petit a petit, plus le film avance et plus le film bascule dans l'escalade de la violence. La bande prend en grippe très rapidement le prof de musique, au début c'est par de la provocation, se moquer, le bousculer un peu ...puis on passe rapidement à de l'agression, de la drogue, de la prostitution et finir par la tentative d'assassinat puis par le meurtre.
Il ne faut pas prendre ce film comme "sérieux", ce n'est pas son but ni son rôle, faut plus le prendre comme le fait de montrer une société possible mais qui est poussé à l'extrême pour choquer, pour marquer, pour prévenir.
Tout ce que je dis, c'est mon interprétation du film, en 2017, 35 ans après le film donc j'ai vu peut être des choses que le réalisateur n'avait pas anticipé ni même pensé en 1982 (parce que justement 35 ans est passe).
La mise en scène est plutôt cool, ce côté post année 80 dans un monde punk et de jeune complètement barré est assez classe, d'ailleurs le chef de bande pu la classe je trouve (acteur que j'ai déjà vu quelque part mais je ne sais pas ou...malgré avoir vu sa filmographie ).
Malheureusement le film pêche sur un point: sa longueur. Autant j'ai beaucoup apprécié le début, le déroulement, le basculement dans la violence, autant à la moitié du film, ça commence à devenir un poil trop long, et je me suis dis qu'il aurait fallu faire plus court. Le film nous montre beaucoup de scène de tension et de confrontation avec le professeur, je trouve que ça s'éternise un peu.
Après le film reste très bon dans son déroulement et dans sa vision de la société, une société à l'époque qui n'existait pas tel quelle, une société "imaginaire" assez apocalyptique.
Pour terminer, j'aimerais parler de la petite phrase au début du film "ce film est inspiré de fait réel et pour que plus jamais ça se reproduise " ou un truc du genre.
Le film fait mention donc que ça serait inspiré de fait réel, dans une ville américaine (ou ailleurs), dans un lycée....sauf qu'on en a jamais eu la confirmation, aucun fait n'a été trouvé, je pense que ça fait parti encore une fois, d'une mise en scène pour prévenir et mettre en garde par le réalisateur.
Je vous invite dorénavant à voter pour vos critiques préférées avant le lundi 03 juillet, date à laquelle démarrera normalement la session de juillet. Pour cela envoyer moi juste un top 5 avec le nom du film et celui du membre ayant rédigé la critique.
Vous pouvez aussi vous inscrire pour la session de juillet en proposant une sélection de films "méconnus" sur ce même topic.
Only lovers left alive; Je n'ai pas grand chose à dire sur ce film...à part que personnellement je me suis ennuyé comme rarement je me suis ennuyé devant un film.
Au bout d'une demi heure, j'en avais déjà marre, ça a été pour moi un long calvaire.
Le film au fond, ne raconte rien, ni le passé des personnages, ni leur avenir, ni leur projet, rien de rien, on ne sait rien, on va vers rien, pour finir par... bha pas grand chose.
On a juste des héros blasé, qui s'intéresse a deux choses : la musique et le sang.
Je suis désolé mais pour moi, une ambiance nuit/atmosphère ne suffit pas à faire un film. Le gros soucis pour moi c'est que le film ne raconte rien, vraiment, j'en ressors comme si je ne l'avais pas vu.
En dehors des héros, on a une soeur déjanté et ado dans l'attitude, et un vieux écrivain au bout de sa vie. Disons que ça vend pas vraiment de rêve pour moi
Bref, un dure moment que j'ai du passé, pauvre yoshiphile que je suis.
Eh oui, ce film est l'histoire une bouteille vide de coca-cola... mais pas seulement, c'est aussi celle de Xi, un Bochiman du désert du Kalahari (Botswana). Celui-ci vivait paisiblement dans sa tribu (une grande famille grosso modo), heureux et comblé d'une vie sempiternelle au milieu de la nature. Mais voilà que l'Objet si curieux tombé du ciel, don des dieux, apporte la discorde dans la tribu. Xi sera donc chargé par le "conseil" d'emporter l'Objet au bout du monde, pour le jeter à jamais...
Mais le film ne se contente pas de suivre la quête de Xi, qui passe finalement assez vite au second plan, et disons reste simplement un fil directeur. Nous découvrons alors, en pleine brousse, Andrew Steyn, un jeune scientifique qui étudie les bouses d'éléphant et qui s'est installé dans un camp de brousse avec un assistant-mécano Mpudi, toujours entrain de réparer leur jeep qui tombe en lambeaux... Or, Andrew souffre d'une drôle de maladie : en présence de femmes, il perd ses moyens et se met à faire des gaffes à répétition. Manque de pot (mais pour notre plus grand plaisir, à nous spectateur), le voilà chargé d'aller chercher la belle Kate à l'arrêt de bus (à un jour de bagnole du bled...), la nouvelle institutrice du village. S'en suit une suite de gags hilarants et une histoire loufoque qui tiendra sans effort l'attention jusqu'à la fin des spectateurs.
Le film de Uys est donc essentiellement un film comique. Le resort humoristique du film tient en deux choses : le personnage d'Andrew - juste excellent! - et la vie africaine qui dépayse (grave) le spectateur occidental. Le film est bien construit et on ne s'ennuie jamais, non qu'il y est une profusion frénétique de gags, mais tout au contraire, simplement parce que le film se déroule fluidement, enchainant les gags et les panoramas de paysages sublimes, la quête de Xi, ou des commentaires du narrateur... Sur ce point le film est remarquable, si bien qu'on peut considérer son scénario couplé à sa réalisation/mise en scène comme parfaits. Les personnages principaux sont tous très bons, nous l'avons dit. La caméra classique (mais dans un film humoristique on y fait pas vraiment attention...) mais je l'ai dit les images du Kalahari très belles, donnant lieu à des moments d'émerveillement mélé à la curiosité, lorsqu'on voit par exemple surgir un rhinocéros en direction du feu de camp de nos deux protagnistes (Kate et Andrew)...
Bref, les dieux sont tombés sur la tête est juste un excellent film, que je connaissais mais que j'ai revu avec grand plaisir, et que je reverrai avec le même plaisir une prochaine fois! Je vous laisse avec un extrait du film histoire de donner une idée de l'humour de Uys
J'ai envie de dire : Aïe aïe aïe, aïe aïe aïe aïe...
Sympas vos critiques, j'enregistrerai tout ça en première page ce wee-kend.
@Butch: Désolé mais je n'ai pas pris le temps de regarder tes deux films restants. 2046 m'intéresse mais je préfère regarder in the mood for love avant.
Mother me parle vraiment pas, ceci dit j'ai apprécié The Host, je pense me le regarder un jour mais pas pour cette année...
Sélection d'excellents classiques pour le mois de juillet !
Synopsis: Charles Tatum, journaliste sans scrupules, va exploiter un scoop. Au Nouveau-Mexique, Leo Minosa, un Indien, est coince au fond d'une galerie effondrée. S'arrangeant pour être le seul journaliste sur le coup, Tatum va persuader le sherif de choisir la formule de sauvetage la plus lente.
Synopsis: Jack Griffin, un scientifique, a trouvé le moyen de devenir invisible. Soucieux de trouver la formule qui lui permettra un retour à la normale avant d'annoncer sa découverte, il s'enroule le visage de bandeaux et se retire dans l'auberge d'un village isolé. Son aspect étrange ainsi que son comportement attirent la curiosité des gens et l'empêchent de travailler. Agacé, Griffin cherche à effrayer les villageois et se sert de son pouvoir à des fins de plus en plus malintentionnées...
Synopsis: En Angleterre, au début du XXe siècle, Lucy Muir, une ravissante et jeune veuve, décide de s'installer au bord de la mer avec sa fille et sa servante dans un cottage réputé hanté par le fantôme du capitaine Gregg. Loin d'être terrorisée, elle est au contraire fascinée à l'idée d'habiter avec ce fantôme. Un soir, il lui apparaît...
Bon, j'écrirai mes critiques demain.
@Yoco : Dommage, s'il n'y avait qu'un seul film à voir dans ma sélection, c'était vraiment Les Ailes du Désir. :-)
Bizarrement je pense que c'est la chose à faire, si j'avais pas vu in the mood for love avant 2046 j'aurais moins aprrecier l'oeuvre, compliqué à expliquer, mais je trouve que les 2 sont très liés.
il y a peut être moyen que je trouve le temps pour The Plaque Dogs, qui pour le coup m'intéressée vraiment.
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Bon, je suis un peu à la bourre ce mois-ci, donc je ne vais pas faire de critiques bien longues cette fois.
Silenced :
C'est un film coréen qui s'inspire d'une histoire vraie particulièrement sordide. Un jeune prof d'arts plastiques est nommé dans une école très particulière : une école où tous les enfants sont sourds et en plus n'ont plus vraiment de parents. Les enfants ont l'air hyper craintifs, mais peu à peu ils vont faire confiance à leur nouveau prof.
C'est alors qu'on découvre la vérité : c'est une histoire assez dure de pédophilie, qui implique le directeur de l'école et un autre prof particulièrement cruels, prêts à frapper les élèves et à les violer. On assiste donc à des scènes assez dures qui font mal au coeur. Après, il y a toute une partie du film qui prend la forme d'un procès, ponctué de quelques flashbacks qui nous montrent encore une fois des scènes dures où les enfants sont malmenés par les coupables.
C'est aussi l'occasion de voir un peu le système coréen, et surtout de se rendre compte que c'est avant tout un film de dénonciation sur un scandale qui n'est toujours pas résolu. Là où j'ai halluciné, c'est de voir qu'ils ont mis en place un système d'"arrangement à l'amiable" où, si l'enfant a dépassé un certain âge (14 ans je crois), les coupables peuvent trouver un "arrangement" (financier) auprès des parents des gosses ! Là où c'est encore plus scandaleux, c'est qu'évidemment ce sont des gosses très particuliers, qui sont sourds et ont des parents mentalement instables ou très pauvres qui ont abandonné leur enfant, donc la plupart accepteront l'argent, tandis que les coupables auront des peines ridiculement clémentes. En plus de ça, les coupables sont des notables chrétiens, donc là encore ils sont soutenus par la ville.
Bref, voilà, ce n'est pas un film très gai, on sent bien d'ailleurs que ce n'était pas un film destinés à être exporté hors de la Corée du Sud, mais vraiment un film de dénonciation, avec des images assez dures dans toutes les scènes où on voit les enfants agressés sexuellement et physiquement. C'est aussi un film où on s'attache beaucoup à tous ces enfants, remarquablement dirigés et incarnés par de tout jeunes acteurs et actrices (j'ai eu un faible d'ailleurs pour la petite fille qui dessinait son prof d'arts plastiques avec un joli sourire).
Cold Fish :
C'est un film très particulier, qui tourne autour d'un vendeur excentrique de poissons tropicaux au Japon (Murata). Celui-ci sympathise avec une famille recomposée et déchirée, entre la fille adolescente rebelle (Mitsuko), le père coincé (Shamoto, passionné d'astronomie et lui-même vendeur de poissons exotiques dans une boutique beaucoup plus modeste) qui s'est remarié avec une femme assez jeune ne s'entendant pas du tout avec sa belle-fille Mitsuko.
Pendant une trentaine de minutes, on a affaire à un film assez drôle, porté par un personnage franchement déjanté (Murata) qui m'a beaucoup fait rire (le riche propriétaire de poisson). Puis, à partir de là, tout part en vrille : il s'avère que c'est un tueur en série, qui anarque plein de clients avant de les assassiner et de découper leurs cadavres en morceaux, tout en ayant des démêlés avec des yakuzas. Celui-ci va entraîner l'autre propriétaire coincé du cul dans son "affaire" et toute la suite du film sera complètement trash et bien sanguinolente.
En général, je n'aime pas trop les films malsains et le gore, mais il s'avère que le film joue essentiellement sur le registre de l'humour noir : il s'avère que je suis très client de l'humour noir, donc ce film a vraiment fonctionné sur moi et ça permet de désamorcer l'horreur (alors que ce qui s'y passe est réellement horrible). Du coup, quand on arrive à une scène de véritable boucherie humaine avec le tueur en série déjanté qui a éviscéré et découpé le cadavre de sa victime en morceaux tout en étant recouvert de sang ainsi que toute la salle, alors qu'il lance des vannes à son "collègue" coincé qui complètement horrifié et sur le point de vomir, franchement j'ai rigolé ! Encore une fois, c'est grâce à cet acteur excellent qui incarne le tueur en série, qui n'arrête pas de balancer des vannes d'humour noir qui permettent de rire de cette horreur.
En fait, si vous voulez, Coldfish, c'est une sorte de "Le Père Noël est une Ordure", mais en encore plus trash et granguignolesque.
Cela dit, j'ai trouvé un film un poil trop long sur la fin, ça devenait complètement granguinolesque (tout le monde se lâche complètement à la fin ! ), tout en se répétant un peu trop. Mais j'avoue que globalement j'ai passé un bon moment, ça m'a donné envie de découvrir les autres films de Sion Sono, à commencer par Love Exposure qui me fait vraiment envie (bien que le film dure 4 heures). Et encore une fois, mention spéciale à cet acteur incarnant ce tueur en série Murata que j'ai trouvé formidable !
Sparrow :
Cette fois, il s'agit d'un film hong-kongais. C'est censé être une comédie mettant en scène un gang de pickpockets qui vont tous tomber sous le charme d'une femme qui va finalement tous les truander. Au bout d'un moment, ils vont finir par traquer cette femme, jusqu'à l'acculer dans un immeuble et apprendre qu'en vérité elle travaille elle-même pour un autre gang et en particulier un vieux chef assez puissant. En retour, elle leur demande de l'aider à récupérer quelque chose lui permettant de retrouver sa liberté.
Bon, j'avoue que je n'ai pas accroché à ce film, qui ne m'a pas fait rire une seule fois. Contrairement à d'autres films asiatiques, là pour une fois j'ai senti qu'il y avait une trop grosse différence culturelle entre moi et ce film. Il y a en particulier vers la fin toute une scène de "confrontation" entre les deux gangs qui se font face à face avec leurs parapluie sous une pluie battante dans une sorte de "duel de pickpocket", mais j'avoue que je n'ai rien compris à cette scène. De même, tous les personnages m'ont laissé de marbre, ainsi que le dénouement. Le seul truc que j'ai à peu près compris, c'est ce parallèle entre le moineau qui veut sortir de sa cage, et la situation de cette jeune femme.
Voilà, je n'ai vraiment pas grand chose à dire, parce qu'en vérité j'avoue que je n'ai pas compris grand chose de ce film, malheureusement.
Only Lovers Left Behind :
Il s'agit d'un film de vampires à la sauce Jarmush, mais la thématique est traitée de manière intellectuelle, donc n'espérez pas avoir de scènes érotico-sanglantes dans ce film car ça reste très sobre. Contrairement à un film comme Entretien avec un Vampire, le film de Jarmush ne nous fait absolument pas vivre le passé des vampires et leur "conversion" car tout se passe de nos jours au XXIème siècle, mais ils nous racontent régulièrement des anecdotes historiques, plus particulièrement leurs rencontres avec des personnalités de l'histoire (souvent des musiciens ou des scientifiques).
L'histoire tourne autour d'un couple de vampires mariés depuis des siècles, qui vivent souvent paradoxalement séparés. On a d'un côté le vampire Adam, passionné de musique et de sciences, qui a rencontré beaucoup de musiciens et de scientifiques (au point d'influencer leur inspiration), qui est devenu amer sur l'état actuel du monde qu'il trouve trop délabré au point qu'il estime que les hommes sont devenus des "zombis" dont le sang même a été contaminé (et pas seulement la Nature). Il vit enfermé dans une maison en ruine à Detroit, vivant des musiques rock qu'il produit (mais il a paradoxalement du succès et des fans le recherchent) et produisant ses propres sources d'énergie en s'inspirant des idées du fameux Nikola Tesla (qui est une véritable personnalité scientifique culte aux Etats-Unis et fait l'objet de beaucoup de fantasmes et de fascination là-bas, soit dit en passant).
De l'autre côté, on a Eve (l'épouse d'Adam) qui vit depuis plusieurs années à Tanger et se fournit en sang auprès d'un autre vampire passionné de littérature (Christopher Marlowe, qui a rencontré de grands noms comme William Shakespeare). Cette dernière finit par rejoindre son époux à Detroit. On a également la soeur d'Eve, Ava, qui est beaucoup plus immature, espiègle et "junkie du sang" (jamais rassasiée) que sa grande soeur.
L'idée intéressante du film est que les vampires du XXIème siècle se sont civilisés", dans la mesure où ils ne chassent plus les humains comme avant, mais ils consomment plutôt des petits verres de sang de la même manière qu'on boit et savoure un bon verre de vin rouge (ils vont même jusqu'à se fabriquer des glaces de sang en bâtons ! ).
Maintenant, ils se fournissent auprès de "dealers de sang", souvent dans les banques de sang des hôpitaux. Il est souvent question de sang contaminé, comme par exemple la jeune soeur Ava qui vit une vie de détraquée et beaucoup moins civilisée que Eve à Adam en buvant le sang d'hommes après des soirées boîte de nuit (donc elle se réveille avec une gueule de bois).
C'est un film très, très référentiel. Comme je l'ai dit, il y a des références à la littérature avec le personnage de Marlowe, beaucoup de références musicales (que ce soit la musique classique vu qu'Adam avait rencontré des personnalités comme Schubert, ou la musique rock moderne avec toute une collection de vieilles guitares chez Adam, et ils ont même carrément invité une vraie chanteuse libanaise qui joue son propre petit rôle et s'appelle Yasmina Hamdan), historiques (le destin de la ville de Detroit, son théâtre magnifique transformé en parking, les tuberculeux de Londres...), mais également scientifiques (Einstein, Tesla, il y a également tout un dialogue au sujet de l'intrication quantique).
Après tout, ce sont des vampires qui vivent depuis des siècles, donc ils ont eu tout le loisir de se cultiver, d'exercer des métiers différents et de rencontrer les grandes personnalités à chaque siècle, ainsi que l'évolution de l'Histoire des hommes. En fait, pour l'aspect très référentiel à la culture et même au côté "vampire emo romantique dépressif" chez Adam, j'ai beaucoup pensé au comic Sandman de Neil Gaiman.
Sinon dans l'ensemble, la photographie est magnifique, l'ambiance musicale assez planante et globalement j'ai beaucoup apprécié le film et sa thématique. Cependant, la fin m'a un peu laissé sur ma faim (ça ne se finit pas vraiment, quoi), ça aurait peut-être pu être un poil plus court et surtout je trouve qu'on ne s'attache pas trop aux personnages d'Adam et Eve (oui, on peut encore apprécier la grosse référence).
Thief ou le Solitaire pour le titre francisé, premier film de Michael Mann.
Il s'agit d'un film qui raconte l'histoire de Franck, un braqueur solitaire, qui fait ses coups avec son acolyte et personne d'autre. Mais pour fonder une famille et réaliser ces rêves, il décide de s'associer à un caïd.
Le film est surtout tourné sur le côté explication/préparation pour les vols que réalisera Franck, notre lupin cambrioleur qui ne pique que des pierres précieuses.
Il est principalement axé sur ça, ainsi que sur la présentation assez noir du film, dans le sens qu'il se passe la plus part du temps la nuit, dans des endroits sombre.
Il m'a fait penser un peu à Drive je dois dire, le côté héros solitaire, dans l'acheminement du film, le côté nuit....etc Il y a un air, même si les héros sont assez différent et que drive est plus violent à l'écran car thief n'est pas vraiment un film "choquant" ou encore "violent", dans le sens baston à tout va et sang qui gicle de partout.
Mais si on me disait que Nicolas Winding Refn c'était inspiré de Thief, ça ne me surprendrait absolument pas.
Le film nous dépeint petit a petit, par bribe, la vie de franck ainsi qu'un peu de son passé douloureux (orphelin, prison pendant 11 ans), et qui a une seule idée en tête désormais : fondé une famille.
D'ailleurs il y a 2 scènes qui sont incompréhensible pour moi, j'ai du raté quelque chose dans l'histoire :D.
Tout d'abord la scène dans le restaurant avec Jessie, sa future compagne... c'est un dialogue assez hallucinant, on comprend pas trop ce qu'ils veulent dire, on se doute que Jessie a eu un copain camé ou un truc du genre mais soit la traduction des sous titre était pourri, soit c'est moi qui n'a pas suivi le file de la conversation :D.
Au vu de la réaction et de l'attitude de Franck, à la place de la meuf, ma réaction logique ça aurait été de flippé mais bon, je suis pas une meuf...(quoi que de nos jours, on n'est plus sur de rien) et peut être que la logique féminine m'échappe !
Et la deuxième scène, c'est quand franck est suivi par les flics, essayant de le coincer, suivant sa bagnole pour le choper à la moindre erreur de sa part...sauf que bon, le film est sombre, plusieurs voitures.... peut être que les flics ont suivi la mauvaise bagnole ce qui a permis à Franck de se débarrasser des flics, sinon c'est encore incompréhensible qui ne se soit pas fait choper.
Le film nous montre donc un milieu assez mal fréquenté, tenue par une sorte de mafia locale qui veut réinvestir l'argent des casses en gardant sa poule aux oeufs d'or Franck alors que de l'autre, franck veut juste la part de son butin pour pouvoir raccrocher et vivre son statue de chef de famille.
Un héros plutôt abimé par la vie, très bien interprété par James Caan, qui est un bandit mais un bandit avec une certaine éthique, des vols sans aucune violence, sans aucun débordement, et ne s'occupe que des diamants, qui est réglo sur les marchés passé.
De l'autre le chef de la mafia, qui se la joue papà della famiglia, qui veut avoir Franck dans sa bande, réinvestir l'argent dans des centres commerciaux, faire transiter la thune et surtout s'en mettre pleins les fouilles sans vraiment de morale ni de limite.
Franck a été chopé par la patrouille de trop en vouloir et trop vite, pour mettre un terme rapidement à sa vie de gentleman cambrioleur ....mais tout ne va pas se passer comme prévu.
Un film plutôt lent, voir très lent par moment, avec peu d'action voir pas du tout en dehors de la fin, tout est dans la nuit noir, les expressions, les non dit notamment entre franck et sa femme.
"Les exploits d'un chevalier solitaire dans un monde dangereux. Le chevalier et sa monture ! Un héros des temps modernes, dernier recours des innocents, des sans-espoir, victimes d'un monde cruel et impitoyable. "....ah non merde, je confonds de truc là!
Il y a juste la fin qui dénote du reste du film, plus bourrin, plus radical, qui laisse pour ma part un petit goût d'inachevé, que fait-il ensuite si il a une suite ? L'abandon de jessie était elle une précaution ? Une réelle motivation ?
Ce n'est pas vraiment un film qui se veut "interprétation d'une fin selon les gens", là ça colle pas trop trop, enfin me concernant.
Un film noir plaisant dans l'ensemble même si le scénario manque un peu de folie mais qui est fort heureusement comblé par une mise en scène plutot bonne et une ost qui colle, je trouve, parfaitement au film, très années 80.
Vraiment vraiment désolé pour le retard, un emploi du temps très mal jugé, qui ne me permet que de proposer mes rapides avis sur les films que j'avais à voir ce mois-ci. Je n'ai en plus pas pu voir moi Daniel Blake car mes boutiques n'avaient pas le DVD...
Rendez vous à Brick Lane :
Bon j'ai peut être été mal organisé mais les conditions ne m'aident pas non plus car je n'ai pu voir que la 1ere heure du film car mon DVD a décidé de lâcher à ce moment là (ça me rappelle mes aventures avec le Monde d'Arlo du mois dernier). Donc je ne jugerai le film que sur ce que j'ai vu bien entendu et excusez moi si du coup j'oublie quelques faits marquants de ce long métrage qui m'auront bien sûr manqués (pour les puristes).
Donc ce film raconte la vie d'une famille bengali (du Bangladesh) qui vie à Brick Lane, quartier populaire londonien. La mère, arrivée en Europe suite à un mariage forcé avec un homme de "bonne éducation", se retrouve à élever ses 2 enfants seules avec un mari complètement dépassé par les préoccupations familiales. Dans cette routine discrète de la mère, on verra l'irruption d'un homme dynamique qui va chambouler le quotidien triste de famille.
Un très beau film, avec des scènes alternants entre silence et parole, des musiques enivrantes et berçantes, des regards qui veulent tout dire.
This is England :
Un sacré film qui ne te laisse pas indifférent. Pendant une grosse heure et demi, on va vivre le quotidien de beaucoup de britanniques pendant les années 80 avec les Skinhead, portés sur des discours xénophobes et de violences. On suit la vie du petit Shaun, entre son groupe d'amis qui l'influence peut être trop et sa mère désespérée du virage que prend son fils. On pourrait nous même se laisser avoir au début par les premiers discours que sa bande propose. Mais petit à petit, les discussions et les actions menées sont de plus en plus fortes et trashs, ne laissant pas Shaun indifférent, troublé et perdus dans ce qu'il doit faire.
Un film qui m'a beaucoup appris sur cette passe britannique et sur cette jeunesse perdue dans ses idées.
Only lovers left Alive :
Un film qui m'a vraiment surpris. Pas souvent que l'on voit des vampires qui ne demandent rien à personne et qui vivent leur vie dans leur coin jusqu'à que Ava la soeur de l'héroine foute le bordel. Un film qui permet de relativiser sur l'importance des choses mais qui finalement reste fataliste sur le sens de la vie. Un film qui commence comme il finit, sur 2 amoureux qui s'ennuient mais essayent de tuer le temps. Quelques éléments scénaristiques sont présents pour essayer de réveiller le spectateur mais le long métrage est surtout là pour montrer la beauté des moments partagés, et j'ai cru voir un discours sur l'importance de la préservation de la nature notamment dans le personnage d'Eve.
D'un point de vue technique, les décors sont excellents, les cadres sont bien réussis et mention spéciale à Tilda Swinton.
Désolé Kaz pour le retard encore une fois... et désolé à tout le monde pour ces avis (trop) courts et qui ne veulent certainement pas dire grand chose parce qu'il est tard et je vais me faire gronder demain pour avoir été à la bourre...
Class of 1984 est un film dit de science fiction, moi je le prend plus pour un film d'anticipation poussé à l'extrême qu'un film de science fiction. Pour moi le terme de science fiction signifie "pas réel", du moins c'est ma définition de la chose.
Il s'agit d'un film qui se passe quelques années dans le futur, dans un futur très proche, un jeune prof de musique se heurte à une bande de jeune extrémiste échappant à tout contrôle et font la loi dans leur lycée.
Les choses vont dégénérer, des provocations, des gestes très regrettable vont faire que tout va mal finir (c'est un pléonasme ).
Pourquoi un film d'anticipation ? Tout simplement parce que ce film, a vu juste sur plusieurs points et qui se sont réalisé dans le futur (dans notre futur a nous) que je vais détailler:
-un système de détecteur de métaux installé dans les lycées. Il faut savoir que lors de la sortie du film, (1982),aucune école ne disposait d'un détecteur de métaux. Il est apparu quelques années après suite à des "attentats" et des crimes perpétuer dans des écoles américaine.
Chez nous un tel système n'existe pas, du moins pas encore mais la légalisation des armes et de l'idéologie américaine vis a vis des armes n'est pas du tout la même que chez nous. Là bas pour un mec lambda, la possibilité d'obtenir une arme est beaucoup plus simple que pour nous, ou il faut un réseau
Le film met ça en avant, une sorte d'épée au dessus de la tête qui peut péter à tout moment
-les problèmes liés aux mineurs et à leur désoeuvrement et dans l'incapacité à pouvoir les aider. Bien entendu le film fait une sorte de satyre sur les jeunes, c'est poussé à l'extrême mais il y a dedans, comme toute satyre, un fond de vérité.
Les jeunes sont plutot protégé face à la loi, même si c'est moins le cas désormais vu qu'on voit de plus en plus, malheureusement, des condamnations d'ado de 14-16 ans.
Le film met en parallèle, selon moi, à la fois l'incapacité à la justice de pouvoir venir en aide aux victimes, et à la fois à la société de pouvoir venir en aide à ses jeunes.
-La condition de travail des professeurs. Alors peut être que pour ce cas là, c'est propre à ma vision et à ma vie en france, je ne sais pas comment sont les conditions d'enseignement au USA mais je suppose que ce n'est pas très éloigné.
Les prof ont de plus en plus de difficulté a enseigné, je dis pas que c'est le cas partout, je ne fais pas de généralité mais il est vrai que ce métier est beaucoup plus difficile qu'il y a 50 ans pour tout un tas de raison (manque de prof, classe de 30 gamins ou plus....etc)
Et le fait qu'ils sont un peu livré a eux même, pas aidé par la justice et lâcher par leur supérieur.
Voila les 3 points d'anticipations que j'ai pu noter. Le roman 1984, big brother, l'un des romans les plus connu dans le roman de dystopie, a vu juste sur beaucoup de points (la place de la télé dans la société, l'espionnage, les écoutes, la surveillance constante...etc)
Sauf que Class of 1984 est beaucoup plus jusqu'au boutisme et beaucoup plus extrême.
Il met donc en avant un prof de musique qui va se confronter très rapidement à une bande de jeune sans aucune limite.
Au début on peut prendre ça comme une bande de rebelle mais qui a des limites, dans un monde des années 80 punk, puis petit a petit, plus le film avance et plus le film bascule dans l'escalade de la violence. La bande prend en grippe très rapidement le prof de musique, au début c'est par de la provocation, se moquer, le bousculer un peu ...puis on passe rapidement à de l'agression, de la drogue, de la prostitution et finir par la tentative d'assassinat puis par le meurtre.
Il ne faut pas prendre ce film comme "sérieux", ce n'est pas son but ni son rôle, faut plus le prendre comme le fait de montrer une société possible mais qui est poussé à l'extrême pour choquer, pour marquer, pour prévenir.
Tout ce que je dis, c'est mon interprétation du film, en 2017, 35 ans après le film donc j'ai vu peut être des choses que le réalisateur n'avait pas anticipé ni même pensé en 1982 (parce que justement 35 ans est passe).
La mise en scène est plutôt cool, ce côté post année 80 dans un monde punk et de jeune complètement barré est assez classe, d'ailleurs le chef de bande pu la classe je trouve (acteur que j'ai déjà vu quelque part mais je ne sais pas ou...malgré avoir vu sa filmographie ).
Malheureusement le film pêche sur un point: sa longueur. Autant j'ai beaucoup apprécié le début, le déroulement, le basculement dans la violence, autant à la moitié du film, ça commence à devenir un poil trop long, et je me suis dis qu'il aurait fallu faire plus court. Le film nous montre beaucoup de scène de tension et de confrontation avec le professeur, je trouve que ça s'éternise un peu.
Après le film reste très bon dans son déroulement et dans sa vision de la société, une société à l'époque qui n'existait pas tel quelle, une société "imaginaire" assez apocalyptique.
Pour terminer, j'aimerais parler de la petite phrase au début du film "ce film est inspiré de fait réel et pour que plus jamais ça se reproduise " ou un truc du genre.
Le film fait mention donc que ça serait inspiré de fait réel, dans une ville américaine (ou ailleurs), dans un lycée....sauf qu'on en a jamais eu la confirmation, aucun fait n'a été trouvé, je pense que ça fait parti encore une fois, d'une mise en scène pour prévenir et mettre en garde par le réalisateur.
Sujet mis à jour !
Encore merci pour votre participation :)
Je vous invite dorénavant à voter pour vos critiques préférées avant le lundi 03 juillet, date à laquelle démarrera normalement la session de juillet. Pour cela envoyer moi juste un top 5 avec le nom du film et celui du membre ayant rédigé la critique.
Vous pouvez aussi vous inscrire pour la session de juillet en proposant une sélection de films "méconnus" sur ce même topic.
Only lovers left alive; Je n'ai pas grand chose à dire sur ce film...à part que personnellement je me suis ennuyé comme rarement je me suis ennuyé devant un film.
Au bout d'une demi heure, j'en avais déjà marre, ça a été pour moi un long calvaire.
Le film au fond, ne raconte rien, ni le passé des personnages, ni leur avenir, ni leur projet, rien de rien, on ne sait rien, on va vers rien, pour finir par... bha pas grand chose.
On a juste des héros blasé, qui s'intéresse a deux choses : la musique et le sang.
Je suis désolé mais pour moi, une ambiance nuit/atmosphère ne suffit pas à faire un film. Le gros soucis pour moi c'est que le film ne raconte rien, vraiment, j'en ressors comme si je ne l'avais pas vu.
En dehors des héros, on a une soeur déjanté et ado dans l'attitude, et un vieux écrivain au bout de sa vie. Disons que ça vend pas vraiment de rêve pour moi
Bref, un dure moment que j'ai du passé, pauvre yoshiphile que je suis.