Elliot Page (Hard Candy, Inception, The Umbrella Academy...)

@NicoNico : Ecoute, la définition de "mâle" et de "femelle" est très claire, donc ce ne sont pas des personnes "instables" psychologiquement et se mentant à elles-mêmes et aux autres qui vont changer ce qu'est la nature non plus. Donc quand j'ai en face de moi une personne qui a un vagin et qui secrète massivement de l'oestrogène et des ovules plutôt que de la testostérone et des spermatozoïdes, qui a même un utérus pour pouvoir porter un enfant et le développer, la personne aura beau dire tout ce qu'elle veut et détourner la réalité en prétendant n'être ni homme, ni femme, mais c'est une femme, point barre. Me faire dire le contraire, c'est me prendre pour un con qui ne connaît pas la définition de "mâle" et de "femelle", donc oui, j'appelle ça un manque de respect envers moi. Pire encore, je ne suis pas persuadé que c'est rendre service à de telles personnes de faire de la démagogie et leur répondre "oui, tu as raison, tu n'es ni homme, ni femme" : à un moment donné, il faut dire les choses comme elles sont.

Ca n'a aucun putain de sens, leur connerie, ça relève même de la schizophrénie, et ce n'est pas parce que l'idée était présente à l'Antiquité que ce n'est pas une connerie (les gens de l'Antiquité disaient aussi beaucoup de conneries). Je dirais même que tout ça, ce sont les germes d'une société malade et décadente (rappelons que les civilisations de l'Antiquité n'existent plus, on sait un peu pourquoi).

Après, le débat sur ce qu'est censé être un homme ou une femme en société, dans ses actes, ses goûts, ses droits et devoirs, ses rapports sociaux, d'un point de vue psychologique, c'est un autre sujet qui peut mener à des dérives malsaines (autant dans un sens comme celui des "non binaires" que ceux qui veulent à tout prix coller des "étiquettes" sur ce que doit être un homme ou une femme).

Hébé... Vous le sentez le topic à tendance explosive^^

En tout les cas comme dirait notre Paga national je connais très mal sa filmographie à Ellen/Elliot Page vu que je n'ai vu qu'Inception. Et je trouve que c'est un bon film.

Tu veux pas non plus qu'on revienne à l'indo-européen commun pendant que tu y es, avec la primauté de l'animé et de l'inanimé sur le genre grammatical, le tout avec des cas barbares du style vocatif neutre du pluriel ? Ensuite, en latin et en vieux français, la règle de proximité s'utilisait très très rarement pour les noms de personnes, surtout après l'auxiliaire "être" et tous les autres verbes d'états. On a donc quasi toujours dit "les hommes et les femmes sont beaux", par exemple. Normalement, en latin et en vieux français, on accorde au masculin pluriel quand on parle d'adjectifs attributs. Je t'accorde toutefois que c'était plus une convenance qu'une véritable norme vu qu'il y avait des exceptions historiques... quasi toutes à l'honneur du masculin cela dit et au pluriel. Pour des adjectifs attributs pour des noms de choses, on utilisait surtout le neutre, bien que la règle de proximité soit également de mise. La règle de proximité, c'est surtout pour les adjectifs épithètes si tu veux. Et ce que tu avances comme argument pour la primauté du masculin au XVIIIe siècle, à savoir la citation de Nicolas Beauzée, c'était pas le seul argumentaire, loin de là. Mais voilà, beaucoup de féministes ne retiennent que ce qui les arrange, généralement ; je pense par exemple à E. Viennot qui, en voulant revenir à la règle de proximité, oublie que l'apparition de la primauté du masculin permet de donner un nouveau sens à la phrase si on utilise la proximité : "les chats et les souris grises" =/= "les chats et les souris gris" (1/ les souris uniquement sont grises et 2/ tout le monde est gris). Ah, et les expressions "mesdames et messieurs", "courtisanes et courtisans" que l'on ne parvient pas à dater mais qui étaient déjà utilisées au Moyen-Âge, ça va dans le sens d'une proximité que l'on souhaite accorder au masculin pluriel dans tous les cas pour ne pas trop s'embrouiller.

Et pour les noms de métiers, de statuts ou même d'objets, encore une fois, si tu veux vraiment auteuse, autrice et compagnie, poussons le travail à bout et ressuscitons un brouillamini au lieu d'une embrouille ou, encore mieux : gros retour aux sources avec un étude, un horloge, un erreur, un automobile etc. Bah oui, on utilisait le masculin à l'origine pour ces mots-là mais je crois que les féministes ne veulent pas qu'on en revienne à ces cas-là (idem, en ce qui me concerne)... Tu me diras, j'ai digressé vu qu'on parlait des noms de métiers au départ, mais bon, qui en a quelque chose à foutre que l'on dise un sage-femme, par exemple ? Et à trop vouloir féminiser... c'est quoi le féminin de "médecin" ou de "matelot", tiens ?^^

Pour prolonger le commentaire de Trikounet, je doute fortement que faire évoluer les règles d'accord améliore dans une large mesure la condition sociale des femmes d'aujourd'hui. Ce n'est pas de la véritable politique - peut-être qu'on change le symbolique car il ne reste que ça qu'on puisse changer, aujourd'hui.

Bref, tant mieux si Ellen se sent mieux en homme (Elliot). Ca reste une personne qui joue à merveille et j'adore sa prestation dans Inception et les X-Men. Mais j'espère qu'il ne tombera pas dans un militantisme politique adepte de l'auto-flagellation : pointer du doigt les cisgenres blancs hétérosexuels et tout ça. Sinon il tomberait dans l'inverse de l'ouverture d'esprit qu'il réclame à son égard.