Trickounet dans sa première intervention a tout à fait bien expliquer ce qu'il me plait dans Ad Astra. Des ambiances, des atmosphères, une quête intérieure aux confins du système solaire et une mise en scène grandiose...
@ Depakote : Merci l'ami !
Effectivement pour L'Ange Bleu, entre le moment où le prof apprend qu'il va devoir faire le clown dans sa ville d'origine et la fin du film, c'est grandiose !
Rudolf a écrit:
- on nous propose un film très réaliste sur la vie des hommes préhistoriques. Au début, tout va bien, on y croit, quand, tout à coup, au milieu du film, on les voit se faire attaquer par un T-Rex ! Forcément, ça choque, ça fait sortir du film, on n'y croit plus du tout ;
- de même, on nous propose un film qui tente de reconstituer de manière fidèle la Rome Antique de Jules César. Tout va bien au début, on s'y croirait, quand, tout à coup, on nous parle d'une attaque de Huns menée par Attila ! Là, pareil, c'est une grosse erreur, on n'y croit plus du tout.
Je vois ce que tu veux dire mais je ne suis pas d'accord. Je ne mets pas au même niveau d'attente en crédibilité entre deux films historiques se déroulant dans le passé sur une période réelle de notre Histoire et un film de SF/Anticipation se déroulant dans le futur et présentant des sociétés et colonies n'ayant jamais existé.
Et puis tu esquives un peu trop le coeur de ce que je dis sur Interstellar donc je vais y aller plus franchement :
- Y a vraiment un mec (le consultant de Nolan) qui a dit qu'on peut voyager dans le temps à partir d'un trou noir pour communiquer en morse avec sa fille adolescente planqué derrière un mur de sa chambre ?
- Y a personne qui émis comme hypothèse que les moyens de propulsions seraient différents sur les fusées selon la distance à parcourir et qu'on pourra mettre plus de temps à voyager entre deux planètes proches qu'entre deux planètes lointaines selon le système de propulsion ?
Pour Sunshine. Moi j'ai bien aimé. C'est du Alex Garland (seulement scénariste ici) quoi. De la SF où faut rapidement accepter le postulat de base pour profiter de l'ambiance, des interactions entre les personnages pour un histoire qui plonge ensuite dans le thriller pour ne pas dire dans le survival. C'est sûr que ça peut faire débat. J'avais été beaucoup moins convaincu par le basculement thriller de Ex_Machina.
Pour ce qui est de Nolan, j'ai aimé la plupart de ses films. Après, le seul film où son égo de cinéaste a parasité ce qu'il voulait raconter (je suppose que c'est ça pour Trikounet "péter plus haut que son cul") c'est sur Dunkerque qui m'a vraiment déçu. Un film de guerre bien réalisé avec une approche chronologique audacieuse certes mais un récit confus et pas vraiment crédible sur la bataille de Dunkerque à mes yeux.
Max Richter a pondu une meilleur bande-son pour Ad Astra ?! Ce truc totalement fade et impersonnel dont on ne retient rien du tout ? Non mais quelle blague...
J'ai beau ne pas apprécier particulièrement Hanz Zimmer, qui a produit beaucoup de "soupe" ces dix dernières années, la bande-son produite pour Interstellar est une incontestable réussite. C'est simple, puissant, mémorable. Et que ce soit grandiloquent, c'est en accord parfait avec le film, ce que j'ai justement apprécié.
Et sans vouloir être méprisant parce que ce n'est pas le but, s'il y a quelqu'un qui pète plus haut que son cul en ce qui concerne Interstellar, c'est bien toi Trikounet ! ^^
Ad Astra, c'est au contraire très pédant justement : un personnage qui monologue constamment sur sa propre condition d'un bout à l'autre du film, souvent pour brasser du vent ou nous décrire ce que l'on peut voir ou comprendre nous-même, je ne vois pas en quoi ici, cela donne quelque chose de plus suggestif pour le spectateur. La mise en scène est plate ou à côté de la plaque maintenant que j'y repense, quand elle ne vient pas carrément faire bâiller aux corneilles...
Pour ma part, Interstellar, je ne vois pas ses 2h40 défiler ; Ad Astra, avec le recul, si je le revoyais demain, nul doute que je m'endormirais au milieu alors qu'il est plus court.
Et surtout, Interstellar possède une chose qu'Ad Astra ne possédera jamais : de l'émotion et de l'intensité. Ad Astra, c'est du Xanax et des somnifères mélangés dans le même verre, même si j'ai plutôt bien aimé au final.
Et sans vouloir être méprisant parce que ce n'est pas le but, s'il y a quelqu'un qui pète plus haut que son cul en ce qui concerne Interstellar, c'est bien toi Trikounet ! ^^
Je ne le prends pas pour du mépris, mais je ne sais pas si je dois le prendre avec humour et vu que ça ne m'a pas trop fait sourire, j'ai subitement la flemme d'argumenter sur ce qu'est la pédanterie (que tu vois là où il n'y en a pas), sur "l'incontestable" réussite musicale de Zimmer (la blague), sur cette compo minima/ambient de Richter qui sans être transcendante donne de l'âme à certains plans (une compo peut se vivre faute d'être retenue), sur la suggestivité d'Ad Astra (que tu ne sais pas voir alors que l'oeuvre en regorge) ou encore sur la pseudo émotion d'Interstellar... sur la notion d'ennui aussi, tiens, pendant qu'on y est.
J'aurais bien fait tout ça dans le plus grand des calmes, mais la citation plus haut — qu'elle soit troll, calembour, galéjade gentillette ou provocation gratuite, j'en sais rien — n'est pas très engageante, tu le conviendras.
- Y a vraiment un mec (le consultant de Nolan) qui a dit qu'on peut voyager dans le temps à partir d'un trou noir pour communiquer en morse avec sa fille adolescente planqué derrière un mur de sa chambre ?
En gros, oui, dans le cadre de cette théorie si cette dernière est validée un jour (par contre, le mec ne "voyage" pas vraiment dans le passé, il ne peut pas s'y rendre physiquement, mais il peut juste "voir le passé", donc "voir l'univers à un instant donné du passé" et "communiquer" avec quelqu'un du passé grâce à la gravité qui pourrait "voyager" dans cet espace à cinq dimensions contrairement à nous). Je n'ai rien "esquivé" du tout.
GreenSnake a écrit:
- Y a personne qui émis comme hypothèse que les moyens de propulsions seraient différents sur les fusées selon la distance à parcourir et qu'on pourra mettre plus de temps à voyager entre deux planètes proches qu'entre deux planètes lointaines selon le système de propulsion ?
Ca ne tient pas debout, non. A partir du moment où tu mets en place une mission destinée à "sauver le monde", tu y mets un maximum de moyens, tu ne vas pas t'amuser à prendre le risque d'aller dans une fusée moins performante pour rallonger le temps de voyage entre la Lune et Mars, alors que pendant cette durée supplémentaire, on pouvait très bien imaginer que notre monde prendrait fin.
GreenSnake a écrit:
Je ne mets pas au même niveau d'attente en crédibilité entre deux films historiques se déroulant dans le passé sur une période réelle de notre Histoire et un film de SF/Anticipation se déroulant dans le futur et présentant des sociétés et colonies n'ayant jamais existé.
Je trouve au contraire que ces deux approches sont plus proches que tu ne le penses. D'un côté le film historique et le film de SF se basent sur des connaissances actuelles (des connaissances historiques ou des connaissances scientifiques, donc il faut faire attention à bien les respecter si le film a pour prétention d'être réaliste), et de l'autre ils font de la spéculation (nous ne savons pas tout de notre passé et des anciennes civilisations, de même que nous ne savons pas encore ce qui nous attend demain, car dans un cas comme dans l'autre, il nous est impossible de nous rendre dans le passé ou dans l'avenir et surtout d'en revenir pour parler de tout ça).
Après, il faut bien comprendre que le film Interstellar se base donc sur nos connaissances scientifiques actuelles, mais il fait également de l'anticipation (cette histoire d'"être du bulk", non constitués d'atomes, qui peuvent voyager dans un espace à cinq dimensions et auraient construit ce tesseract grâce auquel le héros parvient à "communiquer avec le passé", en prenant pour hypothèse que cette théorie des "dimensions cachées" prenant appui sur la "théorie des cordes" est vérifiée) pour que ce soit un vrai film de SF (avec tout ce que ça contient comme émerveillement, émotion, voyage, dépaysement, mise en scène, histoire) et non pas un "documentaire".
Bref, ce qui se passe à la fin de Interstellar et le voyage spatial dans Ad Astra ne sont pas à mettre sur le même plan : les deux se basent sur un "postulat" (la théorie sur l'espace à cinq dimensions est vérifiée pour l'un, tandis qu'on dispose d'une technologie de propulsion plus puissante pour l'autre), mais l'un d'eux reste cohérent dans son postulat et pas l'autre.
En effet, "je ne sais pas voir" et c'est tout (ça c'est pédant par exemple) ! ^^
Quant à cette fameuse suggestivité du film, quand la voix off du personnage vient systématiquement la parasiter pour nous dire ce qu'on vient de voir ou nous faire état de sa psyché alors qu'on devrait la ressentir par nous-même, je ne vois pas où elle se trouve...
Le personnage ne sent pas bien : "Oh je ne me sens pas bien !"
Le personnage vient de faire quelque chose de mal : "Je sentais que j'avais fait une bêtise ! C'est pas cool !"
Je caricature, mais c'est ça. Bref, zero subtilité.
On peut ne pas aimer Interstellar, mais au moins lui, même s'il est verbeux, il ne l'est pas au point d'être caricatural et de ressembler à un exercice de psycho de 3e année de faculté...
En plus d'être bourré d'incohérences. Mais j'imagine que je n'ai pas "su" voir les choses...
Désolé mon QI ne dépasse pas 30 (quand je suis en forme). Donc vas-y, éclaire moi de ton génie critique qui voit tout ! ^^
Mais bon, ceci n'est que mon avis (même si j'ai toujours raison). Et je rappelle que j'ai aimé le film, mais sans plus.
J'aime moyen le ton que tu utilises donc : cool pour toi. Si pour toi exprimer un avis c'est faire étalage de son savoir de manière prétentieuse, ma foi... Je suis cependant presque heureux de voir que tu utilises le sarcasme plutôt que l'argumentation : ça confirme une fois de plus que je n'ai décidément pas de temps à perdre avec toi vu que tu es visiblement ici pour te donner en spectacle plutôt que de vouloir discuter.
Tout ce qui suit est dit avec (un peu d') animosité :
"Exprimer son avis, c'est faire étalage de son savoir de manière prétentieuse"
Je trouve bien et sain que tu t'analyses de façon aussi claire et réfléchie.
"Te donner en spectacle plutôt que discuter"
Mais la vie est une scène. La vie est un film de cinéma Michel.
(et j'ai adoré Ad Astra sans aimer pourtant)
Sur ce, la prière est dite de mon côté. Shalom à tous.
PS : j'ai lancé un avis de recherche sur tes arguments contre ce que je dis... Sans succès pour l'instant.
PS : j'ai lancé un avis de recherche sur tes arguments contre ce que je dis... Sans succès pour l'instant.
Il me semble avoir dit que je ne voulais pas discuter avec les gens abjects comme toi. Maintenant si tu ne sais pas lire, ça donne encore moins envie de te répondre. Marrant, avec Rudolf j'arrive à discuter malgré nos divergences mais toi tu débarques en mode "je viens faire le beau" avec des ad hominem mal camouflés de partout et tu crois vraiment que je vais chercher à discuter avec les trolls comme toi ? :/
En gros, oui, dans le cadre de cette théorie si cette dernière est validée un jour
Ok c'est donc bien de la théorie sans réelle validité scientifique derrière. Donc je vois toujours pas en quoi c'est plus crédible contrairement à toi. J'ai parfaitement compris tes arguments et ton point de vue mais pour ma part je trouve toujours pas Interstellar plus crédible que Ad Astra.
Mais bon après, j'ai un bac ES^^
@ KyloR : Pour un film que tu as aimé, tu le descends drôlement Ad Astra.
Sinon je n'ai plus aucun souvenirs de la musique des deux films...
Que ça fait du bien de parler ciné comme ça !^^
Trickounet dans sa première intervention a tout à fait bien expliquer ce qu'il me plait dans Ad Astra. Des ambiances, des atmosphères, une quête intérieure aux confins du système solaire et une mise en scène grandiose...
@ Depakote : Merci l'ami !
Effectivement pour L'Ange Bleu, entre le moment où le prof apprend qu'il va devoir faire le clown dans sa ville d'origine et la fin du film, c'est grandiose !
Je vois ce que tu veux dire mais je ne suis pas d'accord. Je ne mets pas au même niveau d'attente en crédibilité entre deux films historiques se déroulant dans le passé sur une période réelle de notre Histoire et un film de SF/Anticipation se déroulant dans le futur et présentant des sociétés et colonies n'ayant jamais existé.
Et puis tu esquives un peu trop le coeur de ce que je dis sur Interstellar donc je vais y aller plus franchement :
- Y a vraiment un mec (le consultant de Nolan) qui a dit qu'on peut voyager dans le temps à partir d'un trou noir pour communiquer en morse avec sa fille adolescente planqué derrière un mur de sa chambre ?
- Y a personne qui émis comme hypothèse que les moyens de propulsions seraient différents sur les fusées selon la distance à parcourir et qu'on pourra mettre plus de temps à voyager entre deux planètes proches qu'entre deux planètes lointaines selon le système de propulsion ?
Pour Sunshine. Moi j'ai bien aimé. C'est du Alex Garland (seulement scénariste ici) quoi. De la SF où faut rapidement accepter le postulat de base pour profiter de l'ambiance, des interactions entre les personnages pour un histoire qui plonge ensuite dans le thriller pour ne pas dire dans le survival. C'est sûr que ça peut faire débat. J'avais été beaucoup moins convaincu par le basculement thriller de Ex_Machina.
Pour ce qui est de Nolan, j'ai aimé la plupart de ses films. Après, le seul film où son égo de cinéaste a parasité ce qu'il voulait raconter (je suppose que c'est ça pour Trikounet "péter plus haut que son cul") c'est sur Dunkerque qui m'a vraiment déçu. Un film de guerre bien réalisé avec une approche chronologique audacieuse certes mais un récit confus et pas vraiment crédible sur la bataille de Dunkerque à mes yeux.
Sell kids for food
Max Richter a pondu une meilleur bande-son pour Ad Astra ?! Ce truc totalement fade et impersonnel dont on ne retient rien du tout ? Non mais quelle blague...
J'ai beau ne pas apprécier particulièrement Hanz Zimmer, qui a produit beaucoup de "soupe" ces dix dernières années, la bande-son produite pour Interstellar est une incontestable réussite. C'est simple, puissant, mémorable. Et que ce soit grandiloquent, c'est en accord parfait avec le film, ce que j'ai justement apprécié.
Et sans vouloir être méprisant parce que ce n'est pas le but, s'il y a quelqu'un qui pète plus haut que son cul en ce qui concerne Interstellar, c'est bien toi Trikounet ! ^^
Ad Astra, c'est au contraire très pédant justement : un personnage qui monologue constamment sur sa propre condition d'un bout à l'autre du film, souvent pour brasser du vent ou nous décrire ce que l'on peut voir ou comprendre nous-même, je ne vois pas en quoi ici, cela donne quelque chose de plus suggestif pour le spectateur. La mise en scène est plate ou à côté de la plaque maintenant que j'y repense, quand elle ne vient pas carrément faire bâiller aux corneilles...
Pour ma part, Interstellar, je ne vois pas ses 2h40 défiler ; Ad Astra, avec le recul, si je le revoyais demain, nul doute que je m'endormirais au milieu alors qu'il est plus court.
Et surtout, Interstellar possède une chose qu'Ad Astra ne possédera jamais : de l'émotion et de l'intensité. Ad Astra, c'est du Xanax et des somnifères mélangés dans le même verre, même si j'ai plutôt bien aimé au final.
Je ne le prends pas pour du mépris, mais je ne sais pas si je dois le prendre avec humour et vu que ça ne m'a pas trop fait sourire, j'ai subitement la flemme d'argumenter sur ce qu'est la pédanterie (que tu vois là où il n'y en a pas), sur "l'incontestable" réussite musicale de Zimmer (la blague), sur cette compo minima/ambient de Richter qui sans être transcendante donne de l'âme à certains plans (une compo peut se vivre faute d'être retenue), sur la suggestivité d'Ad Astra (que tu ne sais pas voir alors que l'oeuvre en regorge) ou encore sur la pseudo émotion d'Interstellar... sur la notion d'ennui aussi, tiens, pendant qu'on y est.
J'aurais bien fait tout ça dans le plus grand des calmes, mais la citation plus haut — qu'elle soit troll, calembour, galéjade gentillette ou provocation gratuite, j'en sais rien — n'est pas très engageante, tu le conviendras.
En gros, oui, dans le cadre de cette théorie si cette dernière est validée un jour (par contre, le mec ne "voyage" pas vraiment dans le passé, il ne peut pas s'y rendre physiquement, mais il peut juste "voir le passé", donc "voir l'univers à un instant donné du passé" et "communiquer" avec quelqu'un du passé grâce à la gravité qui pourrait "voyager" dans cet espace à cinq dimensions contrairement à nous). Je n'ai rien "esquivé" du tout.
Ca ne tient pas debout, non. A partir du moment où tu mets en place une mission destinée à "sauver le monde", tu y mets un maximum de moyens, tu ne vas pas t'amuser à prendre le risque d'aller dans une fusée moins performante pour rallonger le temps de voyage entre la Lune et Mars, alors que pendant cette durée supplémentaire, on pouvait très bien imaginer que notre monde prendrait fin.
Je trouve au contraire que ces deux approches sont plus proches que tu ne le penses. D'un côté le film historique et le film de SF se basent sur des connaissances actuelles (des connaissances historiques ou des connaissances scientifiques, donc il faut faire attention à bien les respecter si le film a pour prétention d'être réaliste), et de l'autre ils font de la spéculation (nous ne savons pas tout de notre passé et des anciennes civilisations, de même que nous ne savons pas encore ce qui nous attend demain, car dans un cas comme dans l'autre, il nous est impossible de nous rendre dans le passé ou dans l'avenir et surtout d'en revenir pour parler de tout ça).
Après, il faut bien comprendre que le film Interstellar se base donc sur nos connaissances scientifiques actuelles, mais il fait également de l'anticipation (cette histoire d'"être du bulk", non constitués d'atomes, qui peuvent voyager dans un espace à cinq dimensions et auraient construit ce tesseract grâce auquel le héros parvient à "communiquer avec le passé", en prenant pour hypothèse que cette théorie des "dimensions cachées" prenant appui sur la "théorie des cordes" est vérifiée) pour que ce soit un vrai film de SF (avec tout ce que ça contient comme émerveillement, émotion, voyage, dépaysement, mise en scène, histoire) et non pas un "documentaire".
Bref, ce qui se passe à la fin de Interstellar et le voyage spatial dans Ad Astra ne sont pas à mettre sur le même plan : les deux se basent sur un "postulat" (la théorie sur l'espace à cinq dimensions est vérifiée pour l'un, tandis qu'on dispose d'une technologie de propulsion plus puissante pour l'autre), mais l'un d'eux reste cohérent dans son postulat et pas l'autre.
En effet, "je ne sais pas voir" et c'est tout (ça c'est pédant par exemple) ! ^^
Quant à cette fameuse suggestivité du film, quand la voix off du personnage vient systématiquement la parasiter pour nous dire ce qu'on vient de voir ou nous faire état de sa psyché alors qu'on devrait la ressentir par nous-même, je ne vois pas où elle se trouve...
Le personnage ne sent pas bien : "Oh je ne me sens pas bien !"
Le personnage vient de faire quelque chose de mal : "Je sentais que j'avais fait une bêtise ! C'est pas cool !"
Je caricature, mais c'est ça. Bref, zero subtilité.
On peut ne pas aimer Interstellar, mais au moins lui, même s'il est verbeux, il ne l'est pas au point d'être caricatural et de ressembler à un exercice de psycho de 3e année de faculté...
En plus d'être bourré d'incohérences. Mais j'imagine que je n'ai pas "su" voir les choses...
Désolé mon QI ne dépasse pas 30 (quand je suis en forme). Donc vas-y, éclaire moi de ton génie critique qui voit tout ! ^^
Mais bon, ceci n'est que mon avis (même si j'ai toujours raison). Et je rappelle que j'ai aimé le film, mais sans plus.
Tout ce qui va suivre est sans animosité :
J'aime moyen le ton que tu utilises donc : cool pour toi. Si pour toi exprimer un avis c'est faire étalage de son savoir de manière prétentieuse, ma foi... Je suis cependant presque heureux de voir que tu utilises le sarcasme plutôt que l'argumentation : ça confirme une fois de plus que je n'ai décidément pas de temps à perdre avec toi vu que tu es visiblement ici pour te donner en spectacle plutôt que de vouloir discuter.
(et j'ai aimé Ad Astra sans adorer pour autant)
Sur ce, la messe est dite de mon côté.
Tout ce qui suit est dit avec (un peu d') animosité :
"Exprimer son avis, c'est faire étalage de son savoir de manière prétentieuse"
Je trouve bien et sain que tu t'analyses de façon aussi claire et réfléchie.
"Te donner en spectacle plutôt que discuter"
Mais la vie est une scène. La vie est un film de cinéma Michel.
(et j'ai adoré Ad Astra sans aimer pourtant)
Sur ce, la prière est dite de mon côté. Shalom à tous.
PS : j'ai lancé un avis de recherche sur tes arguments contre ce que je dis... Sans succès pour l'instant.
Je réponds juste à ça et après je m'en vais :
Il me semble avoir dit que je ne voulais pas discuter avec les gens abjects comme toi. Maintenant si tu ne sais pas lire, ça donne encore moins envie de te répondre. Marrant, avec Rudolf j'arrive à discuter malgré nos divergences mais toi tu débarques en mode "je viens faire le beau" avec des ad hominem mal camouflés de partout et tu crois vraiment que je vais chercher à discuter avec les trolls comme toi ? :/
Ok c'est donc bien de la théorie sans réelle validité scientifique derrière. Donc je vois toujours pas en quoi c'est plus crédible contrairement à toi. J'ai parfaitement compris tes arguments et ton point de vue mais pour ma part je trouve toujours pas Interstellar plus crédible que Ad Astra.
Mais bon après, j'ai un bac ES^^
@ KyloR : Pour un film que tu as aimé, tu le descends drôlement Ad Astra.
Sinon je n'ai plus aucun souvenirs de la musique des deux films...
Sell kids for food
Doucement avec les noms d'oiseaux, svp.