J'ai vu dernièrement Mad Max et Dernier train pour Busan.
Je dois dire que j'ai été un peu déçu des deux.
Mad Max : J'avais vu le film il y a tellement longtemps que je ne me souvenais plus du tout du scénario et, me basant sur l'univers de Mad Max en général, je pensais, à tort, que le premier opus se déroulait également dans un univers post-apocalyptique. Ce n'est cependant pas l'élément qui m'a le plus gêné. Le film a mal vieilli et je n'ai pas réussi à m'immerger dans le "monde" qui m'était proposé.
Dernier train pour Busan : J'avais entendu beaucoup de bonnes choses autour de ce film, raison pour laquelle j'en attendais quelque chose. Je pense que la plupart connais l'histoire donc je me contenterai de résumer le propos : Un père, genre père indigne à la Robin Williams dans Hook, prend le train avec sa fille pour Busan car la petite veut voir sa mère. Manque de bol, une "épidémie" d'un truc pas jojo se répand dans le monde, et donc en Corée, et avant que le train ait pu fermer les portes, une infectée réussi à rentrer. On imagine bien le reste : "à grougrou, tuer, manger, survie, salauds, sacrifices, etc."
En fait, le film m'a déçu tant de manière générale que sur des points plus précis :
- De manière générale : on peut évacuer le truc très vite, j'ai été trop hype et mes attentes étaient trop hautes, ce n'est donc pas la faute du film mais plutôt de la mienne.
- Les points précis : ici, ça se complique. Plusieurs scènes m'ont embêtées du point de vue de la réalisation — ce qui est rare chez moi — et d'autres d'un point de vue narratif et/ou du traitement narratif. Je donne quelques exemples sous spoiler.
Spoiler ▼▲
La scène ou l'infectée se glisse dans le train est à mon sens trop marquée, le réalisateur passe un peu trop de temps sur elle et insiste un peu trop longtemps pour nous faire comprendre qu'elle est le danger. C'est sans doute un détail mais je trouve ça dommage en ce sens que cela fait perdre en force ce moment.
Le "politicien" très méchant qui pense juste qu'à sauver sa peau et qui n'hésite pas à sacrifier les autres pourvu qu'il survive, je suis juste pas d'accord. C'est bien beau de montrer des beaux sentiments comme ça et de vouloir prétendre qu'on fera pas comme ça maintenant, mais qui peut dire qu'elle réaction il aura dans la même situation ? Pas grand monde je pense. Je ne suis pas d'accord avec le traitement de ce personnage pour deux raisons : la première est que c'est un méchant car il est égoïste et qu'il ne pense qu'à sa gueule — trop facile — et la deuxième c'est que se personnage représente le gouvernement qui devient corrompu à travers la corruption de son personnage. La fin de ce personnage est d'ailleurs assez représentative puisqu'après s'être fait mordre il appel misérablement sa maman... C'est ridicule non ? C'est ce que je trouve trop facile. Des gens très bien appellent aussi leur maman juste avant de mourir...
Le clodo qui ne sert juste à rien dans l'intrigue si ce n'est se sacrifier à un moment donner c'est un peu gros...
La scène d'adieu entre la fille et son papa est pour moi aussi réussie que ratée. Je m'explique. Le père, qui devient le seul survivant du train avec sa fille et une femme enceinte, parvient à les conduire dans une locomotive pour Busan — ben oui, parce qu'entre temps, ils ont du changer de train. Au moment où ils pensent que tout est fini surgit le grand méchant — le politicien — qui, je l'a fait courte, mord le père. Celui-ci va devenir un infecté à son tour et décide donc, avant de se "transformer" de se suicider en confiant sa fille à la femme enceinte. Le moment de la séparation, il faut le souligner, est tout simplement génial. On a droit au grand jeu a tel point que je me suis senti vraiment mal. C'est après que ça se gâte. Souvenez-vous que le père n'était pas ce qu'on peut appeler un "bon père" puisqu'il ne s'intéressait que peu à sa gosse. Une fois toutes les larmes — des personnages ains que les miennes — coulées, il commence à se transformer et, ô miracle, il se souvient alors du jour de la naissance de sa fille comme un des jours les plus heureux de sa vie. Suite à ça il saute le sourire aux lèvres. Et c'est là que je ne suis pas d'accord. Je suis papa, et je peux vous assurer que savoir que je dois mourir en laissant ma fille de 6-7 ans entre les mains d'une inconnue enceinte dans un monde rempli d'infectés qui risquent à chaque instant de la bouffer, je pars pas le sourire aux lèvres !
La fin qui aurait pu être géniale et qui n'est que banale puisqu'elles arrivent à bon port, enfin à bonne gare huhuhu...
Je dois quand même souligner qu'il paraîtrait que le film est une suite d'un film d'animation, Seoul Station de mémoire, que je n'ai pas vu. Il se pourrait donc que certains de mes griefs soient contredits par les événements du premier film.
Spoiler ▼▲
Genre si le clodo est un des personnages du premier et qu'il y occupe une certaine place, ce que j'ai dit sur lui n'aurait plus vraiment de sens ^^
Moi j'ai découvert les films Mad Max assez récemment, dans la foulée juste après avoir vu Fury Road au cinéma. C'est quand même le tout premier Mad Max que j'ai préféré : c'est lui que j'ai trouvé le plus percutant, le plus violent, dur et âpre (en jouant beaucoup sur la violence "hors champ"). Effectivement, ce n'est pas le premier qui est dans un univers "post-apo", mais on en voit les prémices.
Sinon, les films que j'ai vus au cinéma récemment :
- La Prière, de Cédric Kahn. C'est un film qui parle d'un groupe de jeunes paumés, drogués, tout ce qu'on veut, qui se retrouvent dans une communauté religieuse isolée en montagne dans les Alpes pour s'en sortir, réapprendre à vivre entre eux, dans la spiritualité et l'amitié. Le film s'articule particulièrement autour de Thomas, 22 ans ex-gamin violent accro à l'héroïne, rebelle. J'ai trouvé le film assez sympa, mais malheureusement je ne fais pas partie de la cible car je ne nage pas trop dans la religion et la spiritualité. Toutefois, j'ai trouvé le jeune acteur très bon dans son rôle, campant un personnage finalement assez attachant.
- Avant que nous disparaissions, de Kiyoshi Kurosawa. Je n'avais vu qu'un seul film de lui, c'était Cure il y à quelques années. Le dernier film en date est assez original et peu banal. Il est question de personnes qui deviennent "méconnaissables" auprès de leurs proches, parce qu'elles ont été "remplacées" ou plutôt "possédées" par des extraterrestres dont le but est d'envahir la Terre.
Ca fait un petit peu penser à L'Invasion des Profanateurs, dit comme ça, mais la comparaison s'arrête là, le film de Kiyoshi Kurosawa s'intéressant davantage à la notion d'humanité plutôt qu'à la paranoïa de ne plus savoir à qui se fier. Le film s'intéresse à trois d'entre eux : deux parmi eux ont possédé un lycéen et une lycéenne, et le troisième a possédé un mari (infidèle). L'idée derrière le film, c'est que ces extraterrestres ont comme capacité de voler les "concepts" des humains en leur parlant, des concepts comme la "famille", le "travail", "moi-même", la "propriété", etc.
En fait, ces extraterrestres posent des questions à des humains et leur demandent de "visualiser" ces "concepts" qu'ils n'arrivent pas à comprendre autrement par des mots. Le hic, c'est que lorsqu'un extraterrestre s'approprie ledit concept, l'humain le perd définitivement (donc il perd par exemple la notion de famille, de lui-même, etc).
Ces extraterrestres s'entourent de deux "guides" humains pour les aider à s'"adapter" à leur nouvelle identité humaine et à la vie sur Terre. L'une d'elles est l'épouse du mari possédé par un de ces extraterrestres, tandis que l'autre est un journaliste qui enquête sur un mystérieux assassinat sanglant (qui a un rapport avec une lycéenne disparue et possédée justement par un autre extraterrestre).
Ce film est donc une sorte de film d'"invasion extraterrestre", mais présentée de manière assez ironique, absurde, distante. En effet, jusqu'au bout, on a du mal à cerner les motivations profondes de ces extraterrestres (c'est voulu). Quand l'un des guides leur demande si l'humanité va survivre, ils répondent de la manière la plus naturelle possible quelque chose comme "Bah non, l'humanité va disparaître, c'est juste une invasion". En fait, le film ne manque pas d'un certain humour pince-sans-rire, jouant beaucoup sur l'absurde mais tout en retenue, et les extraterrestres posant également des questions sur le mode de vie des humains qu'ils trouvent étranges. Au fur et à mesure, le film se montre plus "spectaculaire" dans certaines scènes (mais le film joue surtout sur ce qui se passe en arrière-plan, il garde de la retenue), en montrant une humanité basculant de plus en plus dans le bordel (le gouvernement s'en mêle et introduit l'idée qu'il s'agirait plutôt d'un "virus"), tandis que les extraterrestres en question gagnent peu à peu en humanité (en volant les "concepts" à des humains), l'un d'eux ayant de plus en plus tendance à se fondre avec l'identité d'origine du mari possédé, si bien que les "guides" et les extraterrestres s'avèrent de plus en plus "proches" les uns avec les autres.
En tout cas, ce n'est pas banal comme film, je crois que c'est la première fois que je vois de la "SF" dans le cinéma japonais hors animation (il ne me vient pas d'autres films japonais de SF en tête), mais j'ai beaucoup apprécié. Je l'ai trouvé original, assez bien mené dans son scénario (avec un bon final), les personnages intéressants, on se sent comme angoissé sur le devenir de cette humanité confrontée à une "menace" dont on ne sait pas vraiment si c'est les extraterrestres ou elle-même, et ce mélange entre sobriété et ironie fonctionne très bien.
Pfiouuuu.... Je suis rarement resté aussi hermétique à un film, à la limite du fou-rire nerveux par moments. J'ai vraiment pas accroché au principe qui m'a donné l'impression de voir une bande-annonce de deux heures ou alors un résumé d'introduction qui dure tout le film. On suit donc l'évolution d'une famille sur trois générations avec les amours, les amitiés, les naissances comme les morts surtout racontés en voix off sans véritable scènes ou dialogues de plus de quelques lignes. Du coup c'est chiant, on accroche à rien ni personne donc quand ils meurent, OSEF... Alors certes le film est magnifique avec des supers plans et de belles reconstitution mais bon... Syndrome The Tree of Life à fond les ballons !
Spoiler ▼▲
Le Voyage d'Arlo de Peter Sohn
Je l'ai revu avec plaisir. Certes c'est un Pixar assez mineur mais il est vraiment magnifique avec une fuite en avant d'un personnage qui va se transformer par un voyage extraordinaire. Un bon divertissement familial.
Spoiler ▼▲
Ready Player One de Steven Spielberg
J'ai vraiment aimé. Alors certes l'histoire est très classique et les personnages pas vraiment des plus développés mais le déluge de références à la pop culture et d'effets spéciaux. C'est un blockbuster vraiment bien fait, vraiment bien rythmé et qui rend vraiment bien compte du jeu vidéo comme de son histoire. L'humour est très bien dosé et les séquences époustouflantes s'enchaînent. Ca reste très loin de ce que Spielberg a fait de mieux mais j'ai quand même beaucoup aimé.
Je sors de Ready Player One
et je vais donc aller de ma petite référence des années 90 moi aussi :
"J'suis trop vieux pour ces conneries"
J'ai 36 ans pour info, et oui peut-être je suis "vieux con". J'ai trouvé le film bancal : Il s'adresse à un public de ma génération avec des références très eighties/nineties pour la plupart, mais sinon il fait vraiment film pour ado à la Jumanji limite. Rappelons que les ados/jeunes hommes d'aujourd'hui sont nés en 2000 ou après...
Au delà de ça, tu pouvais faire le même film en enlevant toutes les références à la pop culture. Aurait-on pu le qualifier de chef-d'oeuvre dans ce cas ? Oui y en a qui ont été jusque là...
Je vois pas la prouesse technique dans ce film, ni l'originalité, ni l'impressionnant. Faire virevolter la caméra dans un univers précalculé, c'est un peu dans tous les films aujourd'hui. Ceci dit la course au début est assez prenante, notamment grâce à l'absence de musique (merci la course de pods de Star Wars I).
Donc pour moi c'est au stade du divertissant, parce que c'est pas mal foutu mais y a des incohérences inhérentes à la VR, pardonnables au premier visionnage mais vaut mieux pas aller jusqu'à analyser le film... Pas franchement envie de le revoir.
EDIT : Par contre, j'ai bien envie de me refaire un film qui est bien représenté dans Ready Player One, ceux qui l'ont vu comprennent lequel.
Ca y est, j'ai enfin pu regarder hier le dessin animé Zombillénium, sorti l'an dernier au cinéma.
C'est un dessin animé adapté de l'excellente BD éponyme d'Arthur de Pins. Pour ceux qui ne connaissent pas, ça se passe dans un parc d'attraction du Nord Pas de Calais, à thématique "horreur", sauf que ce sont réellement des morts vivants qui dirigent le parc ! Ce sont en fait tous des esclaves, liés à un contrat avec le diable, qui doivent bosser là-dedans pour ne pas se retrouver en enfer chez le diable (qui dirige donc l'entreprise et a nommé un vampire comme directeur, afin d'utiliser toutes ces "âmes damnées" en échange de bénéfice pécuniaire).
La BD en question, très recommandable :
Bien sûr, les touristes humains ne savent pas que tous ces "employés" sont morts, et si jamais ils le savent, ils deviennent irrémédiablement de nouveaux "employés" du parc (je vous laisse deviner de quelle manière et ce qui leur arrive pour être "engagés" contre leur volonté ^^).
Au niveau des personnages, il y a "Sirius", le squelette "syndicaliste" (anciennement un black), Gretchen la sorcière "en stage" d'origine britannique, le directeur vampire Francis von Bloodt, ou encore Hector (ex-contrôleur des impôts ayant laissé sa petite fille orpheline, subissant une étrange métamorphose vu qu'il a été mordu à la fois par un vampire et un loup-garou, et qui remplace le personnage d'Aurélien Zahner de la BD). L'histoire du film est un peu différente de la BD, même si on retrouve un peu les mêmes personnages.
La bande-annonce, si vous hésitez à vous le prendre (à ne pas voir si vous ne voulez pas trop en voir) :
L'animation est très classieuse, c'est très beau visuellement (tout à fait fidèle à l'esthétique de la BD), les personnages super attachants, et cette bande-son de ouf, putain ! Incroyable ! On a même carrément un vrai petit concert animé au milieu du dessin animé, avec partie de gratte électrique et chanson dans une ambiance festive, on s'y croirait, c'est assez hypnotique.
Il vient de sortir en DVD et Blu-Ray, donc n'hésitez pas : ça enfonce complètement Hotel Transylvania, à un point que ça n'en est même pas drôle (même si ce dernier reste très sympa quand même, mais on est vraiment un gros niveau au-dessus avec Zombillénium).
En plus de ça, il y a quatre ans, ils ont sorti un vrai clip animé avec, encore une fois, une chanson vachement bien, et c'est même carrément une sorte de préquelle qui raconte la mort de "Sirius", l'un des principaux personnages du dessin animé (et de la BD aussi). Regardez et écoutez-moi ça (cela vous donnera une idée de l'ambiance de ce dessin animé, et en plus ça rend même hommage au Nord Pas de Calais ^^) :
Ready Player One
Nous sommes des petits geeks passionnés par un média en manque de reconnaissance.
Et HO enfin un bon film sur le jeu vidéo !
Il y a également la patte spielberg.
Un souci vient que le film se veut tout public et que les clichés véhiculés sont limite réac. Encore l'idée selon quoi les jeux vidéo déconnectent les gens dans la réalité.
Un autre souci vient des droits. SALETE DE DROITS D'AUTEURS ! Aucun jeu japonais sauf exception, alors que bon... les japs connaissent le jeu vidéo il me semble.
Troisième défaut, y'a pas Dark Souls.
Sinon avec mon pote on apprécié tous les clins d'oeil, et perso j'ai beaucoup beaucoup beaucoup apprécié le clin d'oeil a Kubrick (j'en dis pas plus) surement l'un des hommages les plus WTF que j'ai jamais vu. Ce film vaut le déplacement rien que pour cette scène.
Et oui Kubrick amait Spielberg.
C'est un très bon film, pas parfait dans ses personnages trop stéréotypés, mais les graphismes... pardon la 'technique' est hallucinante, et le surréalisme de certaines scènes est ce qu'on retiendra.
Robin des Bois, Prince des Voleurs de Kevin Reynolds
Il est impossible que je sois objectif pour parler de ce film tant il a marqué mon enfance. Une véritable madeleine de Proust qui me replonge à l'époque des VHS regardés en boucle avec ses frères, des scènes de film qu'on se rejoue avec les cousins dans un jardin ou les films qu'on avait le droit de mater à la garderie municipale par temps de pluie... Bref, Robin des Bois, Prince des Voleurs c'est une grosse partie de mon enfance époque école primaire. Après c'est vrai que le film n'a pas très bien vieilli (avec des choix de mise en scène discutable) mais il reste divertissant et offre quelques scènes assez fortes malgré un scénario très classique.
Mary et la fleur de la sorcière le dernier film d animation japonais sortie au cinéma, qui est une sorte de harry Potter version fille. Bon pas grand chose à en dire on se croirait revenu dans le passé avec ce film qui fait parfois nostalgique.
Blue le dernier film animalier Disney traitant principalement des dauphins.
Film magique en compagnie également de ma fille qui avait du mal à tenir en place et qui a donné lieu à des situations très surprenantes. Nous anticipions les scènes du film quand il fallait que je sois ferme pour lui dire de revenir s asseoir ou plutôt calme plutôt complice c était ce qui allait se passer à l écran quelques secondes après même la salle à du en être étonné lol car pour profiter de ces belles images nous étions aux premiers rangs bien évidemment alors que pour le film japonais nous étions au dernier rang.
Pour en revenir à Blue disons que ça fait passer à ecco the dolphin sur mega drive mais surtout sur dreamcast puisque la musique du générique je crois est une version revisiter de ecco defender of the futur sur dreamcast. C est normal Disney soutien une femme qui passe sa vie à protéger les océans et cela se ressent sur le budget du film ça ne fait pas film grandiose mais l esprit est la, c est un film vivant nous entrons en fusion avec cette narration basé essentiellement sur les dauphins.
Je viens de voir Tomb Raider au cinéma et ce n'était pas mal du tout. Sans être un chef-d'oeuvre, c'est peut-être la meilleure adaptation cinématographique d'un jeu vidéo (bon, il y avait quand même le premier film Silent Hill), qui renvoie aux oubliettes les précédents nanars avec Angelina Jolie. En plus, ça respecte bien le matériau de base (le reboot de 2013), tout en apportant une vision assez différente de l'histoire liée à la mythologie de la Reine Himiko. Et puis la jeune actrice qui incarne Lara Croft en impose.
Bref, une bonne surprise pour moi, c'est un assez bon film dans l'ensemble.
J'ai vu dernièrement Mad Max et Dernier train pour Busan.
Je dois dire que j'ai été un peu déçu des deux.
Mad Max : J'avais vu le film il y a tellement longtemps que je ne me souvenais plus du tout du scénario et, me basant sur l'univers de Mad Max en général, je pensais, à tort, que le premier opus se déroulait également dans un univers post-apocalyptique. Ce n'est cependant pas l'élément qui m'a le plus gêné. Le film a mal vieilli et je n'ai pas réussi à m'immerger dans le "monde" qui m'était proposé.
Dernier train pour Busan : J'avais entendu beaucoup de bonnes choses autour de ce film, raison pour laquelle j'en attendais quelque chose. Je pense que la plupart connais l'histoire donc je me contenterai de résumer le propos : Un père, genre père indigne à la Robin Williams dans Hook, prend le train avec sa fille pour Busan car la petite veut voir sa mère. Manque de bol, une "épidémie" d'un truc pas jojo se répand dans le monde, et donc en Corée, et avant que le train ait pu fermer les portes, une infectée réussi à rentrer. On imagine bien le reste : "à grougrou, tuer, manger, survie, salauds, sacrifices, etc."
En fait, le film m'a déçu tant de manière générale que sur des points plus précis :
- De manière générale : on peut évacuer le truc très vite, j'ai été trop hype et mes attentes étaient trop hautes, ce n'est donc pas la faute du film mais plutôt de la mienne.
- Les points précis : ici, ça se complique. Plusieurs scènes m'ont embêtées du point de vue de la réalisation — ce qui est rare chez moi — et d'autres d'un point de vue narratif et/ou du traitement narratif. Je donne quelques exemples sous spoiler.
Je dois quand même souligner qu'il paraîtrait que le film est une suite d'un film d'animation, Seoul Station de mémoire, que je n'ai pas vu. Il se pourrait donc que certains de mes griefs soient contredits par les événements du premier film.
"La plus grande consolation pour la médiocrité est de voir que le génie n'est pas immortel" (Johann Wolfgang von Gœthe)
Moi j'ai découvert les films Mad Max assez récemment, dans la foulée juste après avoir vu Fury Road au cinéma. C'est quand même le tout premier Mad Max que j'ai préféré : c'est lui que j'ai trouvé le plus percutant, le plus violent, dur et âpre (en jouant beaucoup sur la violence "hors champ"). Effectivement, ce n'est pas le premier qui est dans un univers "post-apo", mais on en voit les prémices.
Sinon, les films que j'ai vus au cinéma récemment :
- La Prière, de Cédric Kahn. C'est un film qui parle d'un groupe de jeunes paumés, drogués, tout ce qu'on veut, qui se retrouvent dans une communauté religieuse isolée en montagne dans les Alpes pour s'en sortir, réapprendre à vivre entre eux, dans la spiritualité et l'amitié. Le film s'articule particulièrement autour de Thomas, 22 ans ex-gamin violent accro à l'héroïne, rebelle. J'ai trouvé le film assez sympa, mais malheureusement je ne fais pas partie de la cible car je ne nage pas trop dans la religion et la spiritualité. Toutefois, j'ai trouvé le jeune acteur très bon dans son rôle, campant un personnage finalement assez attachant.
- Avant que nous disparaissions, de Kiyoshi Kurosawa. Je n'avais vu qu'un seul film de lui, c'était Cure il y à quelques années. Le dernier film en date est assez original et peu banal. Il est question de personnes qui deviennent "méconnaissables" auprès de leurs proches, parce qu'elles ont été "remplacées" ou plutôt "possédées" par des extraterrestres dont le but est d'envahir la Terre.
Ca fait un petit peu penser à L'Invasion des Profanateurs, dit comme ça, mais la comparaison s'arrête là, le film de Kiyoshi Kurosawa s'intéressant davantage à la notion d'humanité plutôt qu'à la paranoïa de ne plus savoir à qui se fier. Le film s'intéresse à trois d'entre eux : deux parmi eux ont possédé un lycéen et une lycéenne, et le troisième a possédé un mari (infidèle). L'idée derrière le film, c'est que ces extraterrestres ont comme capacité de voler les "concepts" des humains en leur parlant, des concepts comme la "famille", le "travail", "moi-même", la "propriété", etc.
En fait, ces extraterrestres posent des questions à des humains et leur demandent de "visualiser" ces "concepts" qu'ils n'arrivent pas à comprendre autrement par des mots. Le hic, c'est que lorsqu'un extraterrestre s'approprie ledit concept, l'humain le perd définitivement (donc il perd par exemple la notion de famille, de lui-même, etc).
Ces extraterrestres s'entourent de deux "guides" humains pour les aider à s'"adapter" à leur nouvelle identité humaine et à la vie sur Terre. L'une d'elles est l'épouse du mari possédé par un de ces extraterrestres, tandis que l'autre est un journaliste qui enquête sur un mystérieux assassinat sanglant (qui a un rapport avec une lycéenne disparue et possédée justement par un autre extraterrestre).
Ce film est donc une sorte de film d'"invasion extraterrestre", mais présentée de manière assez ironique, absurde, distante. En effet, jusqu'au bout, on a du mal à cerner les motivations profondes de ces extraterrestres (c'est voulu). Quand l'un des guides leur demande si l'humanité va survivre, ils répondent de la manière la plus naturelle possible quelque chose comme "Bah non, l'humanité va disparaître, c'est juste une invasion". En fait, le film ne manque pas d'un certain humour pince-sans-rire, jouant beaucoup sur l'absurde mais tout en retenue, et les extraterrestres posant également des questions sur le mode de vie des humains qu'ils trouvent étranges. Au fur et à mesure, le film se montre plus "spectaculaire" dans certaines scènes (mais le film joue surtout sur ce qui se passe en arrière-plan, il garde de la retenue), en montrant une humanité basculant de plus en plus dans le bordel (le gouvernement s'en mêle et introduit l'idée qu'il s'agirait plutôt d'un "virus"), tandis que les extraterrestres en question gagnent peu à peu en humanité (en volant les "concepts" à des humains), l'un d'eux ayant de plus en plus tendance à se fondre avec l'identité d'origine du mari possédé, si bien que les "guides" et les extraterrestres s'avèrent de plus en plus "proches" les uns avec les autres.
En tout cas, ce n'est pas banal comme film, je crois que c'est la première fois que je vois de la "SF" dans le cinéma japonais hors animation (il ne me vient pas d'autres films japonais de SF en tête), mais j'ai beaucoup apprécié. Je l'ai trouvé original, assez bien mené dans son scénario (avec un bon final), les personnages intéressants, on se sent comme angoissé sur le devenir de cette humanité confrontée à une "menace" dont on ne sait pas vraiment si c'est les extraterrestres ou elle-même, et ce mélange entre sobriété et ironie fonctionne très bien.
Eternité de Tran Anh Hung :
Pfiouuuu.... Je suis rarement resté aussi hermétique à un film, à la limite du fou-rire nerveux par moments. J'ai vraiment pas accroché au principe qui m'a donné l'impression de voir une bande-annonce de deux heures ou alors un résumé d'introduction qui dure tout le film. On suit donc l'évolution d'une famille sur trois générations avec les amours, les amitiés, les naissances comme les morts surtout racontés en voix off sans véritable scènes ou dialogues de plus de quelques lignes. Du coup c'est chiant, on accroche à rien ni personne donc quand ils meurent, OSEF... Alors certes le film est magnifique avec des supers plans et de belles reconstitution mais bon... Syndrome The Tree of Life à fond les ballons !
Le Voyage d'Arlo de Peter Sohn
Je l'ai revu avec plaisir. Certes c'est un Pixar assez mineur mais il est vraiment magnifique avec une fuite en avant d'un personnage qui va se transformer par un voyage extraordinaire. Un bon divertissement familial.
Ready Player One de Steven Spielberg
J'ai vraiment aimé. Alors certes l'histoire est très classique et les personnages pas vraiment des plus développés mais le déluge de références à la pop culture et d'effets spéciaux. C'est un blockbuster vraiment bien fait, vraiment bien rythmé et qui rend vraiment bien compte du jeu vidéo comme de son histoire. L'humour est très bien dosé et les séquences époustouflantes s'enchaînent. Ca reste très loin de ce que Spielberg a fait de mieux mais j'ai quand même beaucoup aimé.
Sell kids for food
Je sors de Ready Player One
et je vais donc aller de ma petite référence des années 90 moi aussi :
"J'suis trop vieux pour ces conneries"
J'ai 36 ans pour info, et oui peut-être je suis "vieux con". J'ai trouvé le film bancal : Il s'adresse à un public de ma génération avec des références très eighties/nineties pour la plupart, mais sinon il fait vraiment film pour ado à la Jumanji limite. Rappelons que les ados/jeunes hommes d'aujourd'hui sont nés en 2000 ou après...
Au delà de ça, tu pouvais faire le même film en enlevant toutes les références à la pop culture. Aurait-on pu le qualifier de chef-d'oeuvre dans ce cas ? Oui y en a qui ont été jusque là...
Je vois pas la prouesse technique dans ce film, ni l'originalité, ni l'impressionnant. Faire virevolter la caméra dans un univers précalculé, c'est un peu dans tous les films aujourd'hui. Ceci dit la course au début est assez prenante, notamment grâce à l'absence de musique (merci la course de pods de Star Wars I).
Donc pour moi c'est au stade du divertissant, parce que c'est pas mal foutu mais y a des incohérences inhérentes à la VR, pardonnables au premier visionnage mais vaut mieux pas aller jusqu'à analyser le film... Pas franchement envie de le revoir.
EDIT : Par contre, j'ai bien envie de me refaire un film qui est bien représenté dans Ready Player One, ceux qui l'ont vu comprennent lequel.
Ca y est, j'ai enfin pu regarder hier le dessin animé Zombillénium, sorti l'an dernier au cinéma.
C'est un dessin animé adapté de l'excellente BD éponyme d'Arthur de Pins. Pour ceux qui ne connaissent pas, ça se passe dans un parc d'attraction du Nord Pas de Calais, à thématique "horreur", sauf que ce sont réellement des morts vivants qui dirigent le parc ! Ce sont en fait tous des esclaves, liés à un contrat avec le diable, qui doivent bosser là-dedans pour ne pas se retrouver en enfer chez le diable (qui dirige donc l'entreprise et a nommé un vampire comme directeur, afin d'utiliser toutes ces "âmes damnées" en échange de bénéfice pécuniaire).
La BD en question, très recommandable :
Bien sûr, les touristes humains ne savent pas que tous ces "employés" sont morts, et si jamais ils le savent, ils deviennent irrémédiablement de nouveaux "employés" du parc (je vous laisse deviner de quelle manière et ce qui leur arrive pour être "engagés" contre leur volonté ^^).
Au niveau des personnages, il y a "Sirius", le squelette "syndicaliste" (anciennement un black), Gretchen la sorcière "en stage" d'origine britannique, le directeur vampire Francis von Bloodt, ou encore Hector (ex-contrôleur des impôts ayant laissé sa petite fille orpheline, subissant une étrange métamorphose vu qu'il a été mordu à la fois par un vampire et un loup-garou, et qui remplace le personnage d'Aurélien Zahner de la BD). L'histoire du film est un peu différente de la BD, même si on retrouve un peu les mêmes personnages.
La bande-annonce, si vous hésitez à vous le prendre (à ne pas voir si vous ne voulez pas trop en voir) :
L'animation est très classieuse, c'est très beau visuellement (tout à fait fidèle à l'esthétique de la BD), les personnages super attachants, et cette bande-son de ouf, putain ! Incroyable ! On a même carrément un vrai petit concert animé au milieu du dessin animé, avec partie de gratte électrique et chanson dans une ambiance festive, on s'y croirait, c'est assez hypnotique.
Il vient de sortir en DVD et Blu-Ray, donc n'hésitez pas : ça enfonce complètement Hotel Transylvania, à un point que ça n'en est même pas drôle (même si ce dernier reste très sympa quand même, mais on est vraiment un gros niveau au-dessus avec Zombillénium).
En plus de ça, il y a quatre ans, ils ont sorti un vrai clip animé avec, encore une fois, une chanson vachement bien, et c'est même carrément une sorte de préquelle qui raconte la mort de "Sirius", l'un des principaux personnages du dessin animé (et de la BD aussi). Regardez et écoutez-moi ça (cela vous donnera une idée de l'ambiance de ce dessin animé, et en plus ça rend même hommage au Nord Pas de Calais ^^) :
Ready Player One
Nous sommes des petits geeks passionnés par un média en manque de reconnaissance.
Et HO enfin un bon film sur le jeu vidéo !
Il y a également la patte spielberg.
Un souci vient que le film se veut tout public et que les clichés véhiculés sont limite réac. Encore l'idée selon quoi les jeux vidéo déconnectent les gens dans la réalité.
Un autre souci vient des droits. SALETE DE DROITS D'AUTEURS ! Aucun jeu japonais sauf exception, alors que bon... les japs connaissent le jeu vidéo il me semble.
Troisième défaut, y'a pas Dark Souls.
Sinon avec mon pote on apprécié tous les clins d'oeil, et perso j'ai beaucoup beaucoup beaucoup apprécié le clin d'oeil a Kubrick (j'en dis pas plus) surement l'un des hommages les plus WTF que j'ai jamais vu. Ce film vaut le déplacement rien que pour cette scène.
Et oui Kubrick amait Spielberg.
C'est un très bon film, pas parfait dans ses personnages trop stéréotypés, mais les graphismes... pardon la 'technique' est hallucinante, et le surréalisme de certaines scènes est ce qu'on retiendra.
Il y avait eXistenZ avant.
Et aussi Les Mondes de Ralph d'ailleurs.
Sans oublier Tron, bien sûr (même si ce n'est pas le principal sujet du film).
A part ça, c'est sûr qu'il n'y avait pas grand chose de bon sur ce thème dans les films.
Robin des Bois, Prince des Voleurs de Kevin Reynolds
Il est impossible que je sois objectif pour parler de ce film tant il a marqué mon enfance. Une véritable madeleine de Proust qui me replonge à l'époque des VHS regardés en boucle avec ses frères, des scènes de film qu'on se rejoue avec les cousins dans un jardin ou les films qu'on avait le droit de mater à la garderie municipale par temps de pluie... Bref, Robin des Bois, Prince des Voleurs c'est une grosse partie de mon enfance époque école primaire. Après c'est vrai que le film n'a pas très bien vieilli (avec des choix de mise en scène discutable) mais il reste divertissant et offre quelques scènes assez fortes malgré un scénario très classique.
Sell kids for food
Mary et la fleur de la sorcière le dernier film d animation japonais sortie au cinéma, qui est une sorte de harry Potter version fille. Bon pas grand chose à en dire on se croirait revenu dans le passé avec ce film qui fait parfois nostalgique.
Blue le dernier film animalier Disney traitant principalement des dauphins.
Film magique en compagnie également de ma fille qui avait du mal à tenir en place et qui a donné lieu à des situations très surprenantes. Nous anticipions les scènes du film quand il fallait que je sois ferme pour lui dire de revenir s asseoir ou plutôt calme plutôt complice c était ce qui allait se passer à l écran quelques secondes après même la salle à du en être étonné lol car pour profiter de ces belles images nous étions aux premiers rangs bien évidemment alors que pour le film japonais nous étions au dernier rang.
Pour en revenir à Blue disons que ça fait passer à ecco the dolphin sur mega drive mais surtout sur dreamcast puisque la musique du générique je crois est une version revisiter de ecco defender of the futur sur dreamcast. C est normal Disney soutien une femme qui passe sa vie à protéger les océans et cela se ressent sur le budget du film ça ne fait pas film grandiose mais l esprit est la, c est un film vivant nous entrons en fusion avec cette narration basé essentiellement sur les dauphins.
Je viens de voir Tomb Raider au cinéma et ce n'était pas mal du tout. Sans être un chef-d'oeuvre, c'est peut-être la meilleure adaptation cinématographique d'un jeu vidéo (bon, il y avait quand même le premier film Silent Hill), qui renvoie aux oubliettes les précédents nanars avec Angelina Jolie. En plus, ça respecte bien le matériau de base (le reboot de 2013), tout en apportant une vision assez différente de l'histoire liée à la mythologie de la Reine Himiko. Et puis la jeune actrice qui incarne Lara Croft en impose.
Bref, une bonne surprise pour moi, c'est un assez bon film dans l'ensemble.