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Mais juste en passant :

J'ai vomi.
Et tu parles d'art contemporain mec, cette bulle spéculative, ce truc puant où ce sont les financiers qui décident de ce qui buzz ou non. Bien, mais où est l'Art là dedans, sérieusement ?

C'est intéressant, en plus d'être symptomatique...

D'abord il porte un jugement dénigrant, qu'on qualifie sans intérêt. Alors comme il n'a pas plus d'argument il explique ce qu'on a compris, que c'est une juste une blague avec une pointe de mépris, mais pour immédiatement y substituer un autre terme sans intérêt (donc pas tant juste une blague que ça si ça mérite une deuxième couche...)

Donc retour au point de départ, j'ai vu juste : ce n'est pas un argument, mais un jugement sans argument. Et en plus à côté de la plaque, comme le font la plupart de ceux qui la ramènent en suivant en diagonale... juste parce que

+

>>> Dire que noter l'artiste et l'art est insignifiant n'a rien d'une démarche de hippie ou bisounours qui voudrait qu'on n’égratigne ou n'encense rien : j'en appelle au contraire à porter autant son cerveau que ses couilles avec une pensée élaborée plutôt que chier des statistiques et des "12/20" sur tout l'Internet sans jamais rien dire de concret qui en vaille la peine. Pour moi les notes et systèmes de notations, c'est au contraire un aveu de faiblesse et fainéantise intellectuelle que la plupart de ses propres partisans n'arrivent même pas à défendre... La preuve en est ici. Et effectivement, il y a tout à gagner à la "bien-pensance", à bien penser, car notre ami se débrouille très mal et on voit ce que ça donne...

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Oui si moi, qui renie le système de notation, je suis un hippisounours, l'ironie du raisonnement veut que le point de vue opposé soit celui de l'oppression fasciste... >>> Ça ressemble plus à ça une plaisanterie fine et ironique... Quant au rapport aux choses, cela demande un raisonnement, pas qu'on applique un barème, ça n'est donc effectivement pas pour tout le monde...

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+ "j'en sais quelque chose, je sort de ce milieu" n'a effectivement rien d'un argument, mais rien d'un témoignage non plus, ou en tout cas sans intérêt non plus, surtout au chaud dans notre anonymat Internet. Sans quoi on peut dire n'importe quoi :
-"J'ai tout vu ! C'est lui l'assassin !"
-"Et alors, comment ça s'est passé ?"
-"Heu, bah j'étais là quoi..."
1. Quand j'étais jeune j'ai pris six mois de cours de Batterie >>> j'en n'ai pas tout pigé au solfège et au monde de la musique pour autant.
2. J'ai vécu quasi 20ans sur le lieu de travail de mon père et fréquenté ses collègues >>> ça fait pas de moi un expert dans son métier.
>>> C'est quoi ces justifications ?! Aussi crédible que le type qui m'avait expliqué qu'il saurait faire marcher une librairie numérique de cinéma parce qu'il faisait de la photo en amateur... C'est juste de l'intervention vide, une volonté de répondre mais sans rien à dire, un vieux réflexe d'internaute désarmé... "Je témoigne que moi, je sais... voilà, donc j'ai raison, pas besoin de plus...". Mais bon finalement c'est dans la même logique que de mettre des notes à des œuvres d'art : tout pour se passer de concret. Et d'ailleurs c'est amusant car l'autre versant de l'art de la non-argumentation arrive juste après :
Lui sait, c'est un fait, le non-témoignage-argument le prouve. Mais par contre nous, ça l'fait pas : faut montrer carte du club et autres certificats de penser. L'ironie résidant dans le fait que, autant on m'affirme que l'essence de l'art contient une universalité ultime qui nous permet même de le réduire à du chiffre qui ne veut rien dire, autant attention! savoir faire la différence entre l'art et la critique, c'est pas donné à tout le monde! On ne sait pas d'où ça sort mais c'est comme ça : créer/déconstruire - l'inspiration/l'analyse, c'est pareil ; maîtriser le piano ou faire un article (de fond ou pas?) ou compter les bons points et faire la moyenne des notes.. Idem. M'enfin si tant est qu'art et analyse se confondent, il est ironique de constater - en toute modestie - que j'en suis bien plus le bon exemple que celui qui l'affirme...

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Outre le nouveau constat de non-argumentation et de mépris, "ajoutons qu'il n'y a plus rien à rajouter" après cette démonstration à la fois puissante, précise et bien évidemment argumentée... (notez que j'use encore de l'ironie que notre ami aime tant et tant user à longueur d'interventions sur ce site...). Car effectivement, si c'est vraiment ce que notre ami pense de l'art, nous n'avons définitivement plus rien à nous dire...

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Et le meilleur, quand même, qui m'a décidé à en faire des pages : il édite son message pour rajouter

alors qu'il s'est ramené en faisant le malin à base de troulounet CQFD : rien à dire, aucun argument, et comme ça l'arrange... Ça c'est de l'intervention de connaisseur de cours de semestre de ses amis du milieu du gratin de la vérité vraie des-meilleurs-des-meilleurs-des-meilleurs...

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Profitons en pour résumer la situation :

Je dis que noter l'art est un concept vide et inintéressant, etc.
on me répond que
L'art et la Publicité c'est pareil
Je finirai donc par... KAMOULOX !

Mac nod, c'est bizarre tu es supporter des 2 mecs avec lesquels je m'embrouille, est ce le hasard? Ou leur ressembles tu?

Ah quand même, mais tu vois c'est ça le problème de ton post vidéo, c'est que tu rabaches ce que tu as dit auparavant, vas tu ramener ta fraise à chaque fois que quelqu'un va parler de notes? Car ça va devenir compliqué.
Que tu renies ce système je le conçois (d'ailleurs perso je suis ni pour ni contre) mais de là à ressortir ton avis à chaque fois je ne vois pas l'utilité.
De plus dans mon post j'ai précisé que je m'étais inventé un système permettant de noter les réals pour m'amuser, donc rien de grave et de définitif.

mdr, est ce qu'il y a une kinoton près de toi?

Oui je persiste, parce que ça m'apparaît comme un sujet passionnant et que, comme mentionné, il n'y a pas grand monde pour discuter/défendre sérieusement/concrètement un concept qui semble paradoxalement s'imposer de lui-même au point d'être justement quasi-indiscutable et inévitable...

- "Qu'est-ce que tu penses de cette oeuvre ?"
- "Hum... après mûre réflexion : 12."