Les Trois Mousquetaires : Milady de Martin Bourboulon
Enfin vu et je reste dans mon appréciation du premier film : c'est sympa avec de très bons comédiens, une bonne dynamique entre les personnages, le contexte des troubles religieux bien utilisés comme cette volonté de jouer avec l'Histoire. Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment avec de réelles réserves ceci dit. Déjà les libertés prises avec le roman ne sont pas toujours heureuses (notamment en ce qui concerne Constance ou l'invention d'une soeur pour Aramis) et puis y a un vrai problème avec les scènes d'action. On sent que Bourboulon n'est pas toujours à l'aise avec une caméra à l'épaule qui tournoie gâchant souvent l'ensemble. Dommage.
Le Monde après nous de Sam Esmail
Le gros film Netflix de la fin d'année 2023 bien mis en avant par la présence de Julia Roberts et des époux Obama en producteurs exécutifs. Et le résultat est sympathique mais franchement sans plus. Le film est trop long pour ce qu'il raconte ou alors mal calibré entre huis clos et éléments extérieurs. Cette apocalypse technologique commençant un peu comme Ravage de Barjavel, fait l'effet d'un pétard mouillé tant le réalisateur ménage trop ses effets avec musiques inquiétantes qui tournent en boucle pour parfois pas grand chose. Il y a certes de bonnes idées par moments mais qui sont trop recyclées ou quelques scènes un peu incongrues. Au moins les acteurs comme Julia Roberts, Ethan Hawke ou Mahershala Ali sont bons. Bref, pas de quoi pavoiser pour la plate-forme même si c'est pas inintéressant.
A bigger boat ▼▲
Le Roi Lion de Roger Allers & Rob Minkoff
Je crois que c'est pas la première fois que je le vois depuis que je traine sur le forum et de toute manière vous le connaissez tous. Un bon gros classique Disney, un pilier de mon enfance qui fait toujours du bien par où ça passe !
L'Empereur de Paris de Jean-François Richet raconte l'histoire de Vidocq. C'est un film que j'avais déjà apprécié au cinéma et que j'ai à nouveau aimé ce soir. Il est déjà riche de décors et costumes superbes autant chez les personnages principaux que chez les figurants, le niveau de détail est hallucinant, on sent les passionnés d'histoire. (d'ailleurs le petit making of le confirme, le réalisateur disant être un passionné de la période de l'Empire). Un autre point fort également : il n'y a pas de filtre jaunâtre - marronâsse à la "Les Trois mousquetaires". Les couleurs restent naturelles.
Enfin les acteurs en général et Cassel en particuliers sont inspirés et justes, sauf malheureusement l'actrice qui joue Annette, mais c'est peut-être personnel, je n'aime pas ce genre de jeu d'acteur.
Deux scènes que je trouve marquantes dans le film (dans le doute je les mets sous balise spoile)
Spoiler ▼▲
- La scène dans laquelle Vidocq entre dans la cellule remplie de prisonniers, il y a une tension maximale formidable, c'est brillant (et je me demande si il ne s'agit pas d'un plan séquence)
- La scène de combat au sabre seul contre 4 (en fait 2 puis 2) entièrement en plan séquence, c'est impressionant. La chorégraphie est aux petits oignons et la caméra laisse largement profiter du spectacle en plan large.
Quelle déception qu'il ait fait un bide au box office, apparemment le public ne l'a pas apprécié, ni même les critiques...
Pour précision, le sort de Constance dans le roman est guère mieux, donc la liberté sur le roman ne se situe pas sur ce point précis (même si oui, y'a des libertés, mais sur un roman qui a été réalisé en film un nombre incalculable de fois, c'est "normal")
Un film qui raconte comment un jeune étudiant venant d'une classe sociale défavorisée va tout faire pour s'immiscer dans la famille d'un de ses camardes, issu de la très haute bourgeoisie.
C'est un film absolument brillant pendant 2h et formellement exquis, soutenu par une interprétation sans faille (en particulier de l'acteur principal, Barry Keoghan, absolument formidable) et un scénario qui n'a pas peur d'aller parfois trop loin, proposant des moments baroques, mais vraiment très puissants.
C'est à la fois une critique acerbe, une mise en image de la lutte des classes ainsi qu'une histoire d'amour obsessionnel, c'est beau, c'est juste, c'est fou, c'est presque parfait... et puis... il y a les 10 dernières minutes.
Et ces 10 dernières minutes viennent se fracasser contre tout le reste du film et renient tout ce qui a été montré jusque là, annihilant la critique sociale, enterrant l'histoire d'amour sous une idée grotesque et totalement invraisemblable, nous donnant l'impression que la réalisatrice n'a pas assumé son propos et a décidé au dernier moment de nous la faire à l'envers, levant fièrement le majeur vers nous.
C'est incroyablement frustrant parce que, sans ces dernières minutes, je vous aurais dit que Saltburn est un grand film. Vraiment.
Et, en vérité, je conseille de voir Saltburn, parce que, pendant 2h, c'est absolument formidable.
Mais ces dernières minutes rendent le film, finalement, totalement trivial. Quel dommage. Mais, en même temps, quel film !... pendant 2h :P
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
en vérité, je conseille de voir Saltburn, parce que, pendant 2h, c'est absolument formidable.
Mais ces dernières minutes rendent le film, finalement, totalement trivial. Quel dommage. Mais, en même temps, quel film !... pendant 2h :P
Bon, en fait, suffit juste de partir 10min avant la fin, quoi :P
J'avais globalement bien apprécié Promising young woman, en tout cas.
J'ai vu Les chambres rouges.
C'est un genre de thriller autour du procès d'un tueur en série présumé, mais le film ne s'intéresse pas vraiment à lui et ne montre absolument aucune image des meurtres pourtant absolument atroces dont le bonhomme est accusé.
Tout se passe hors champ, tout se lit sur le visage des protagonistes qui y sont confrontés, et surtout, on entend...
C'est un film d'ambiance, lent, sans fioriture ni fantaisie/fantasy ( si on excepte un clin d'oeil à une légende Arthurienne ), il peut glacer le sang à certains moments tout en ne montrant aucune scène horrible.
Pour moi, une réussite.
Le film s'inscrit dans une certaine banalité du réel dans la manière dont il se présente, mais il est vraiment dark.
Le personnage principal est tout aussi perturbant que perturbé.
Petite remarque : l'action se déroule au Québec et une des actrices a un accent à couper au couteau, je ne l'ai pas toujours comprise ^^'.
@ Archibald : Moi aussi j'avais bien aimé L'Empereur de Paris notamment la mise en scène de Richet qui est toujours là pour contredire les ambitions des personnages, les remettre à leur place que ça soit avec l'utilisation entendue des miroirs ou des les anonymiser dans la foule ou les perdre dans des décors trop grands pour eux...
Suprême Yoshiphile a écrit:
Pour précision, le sort de Constance dans le roman est guère mieux, donc la liberté sur le roman ne se situe pas sur ce point précis (même si oui, y'a des libertés, mais sur un roman qui a été réalisé en film un nombre incalculable de fois, c'est "normal")
C'est effectivement normal qu'il y est des libertés prises, il y en a qui sont judicieuses à mes yeux pas de soucis. Mais c'est un risque quand ça marche moins bien.
Pour Constance :
Spoiler ▼▲
Certes dans le roman c'est une ingénue un peu trop bonne trop conne mais elle reste complètement ignorante de qui est Milady jusqu'au bout. Dans le film... Elle la voit quand même tenter assassiner quelqu'un et elle va elle-même prendre la place d'une condamnée à mort juste avant son exécution. J'ai souvent beaucoup de mal dans les oeuvres quand la gentillesse flirte complètement avec la connerie pure...
J'ai revu Le grand soir avec poelvorde et Dupontel.
Autant j'avais trouvé le film long et un peu ennuyant à sa sortie autant j'ai adoré le revoir et je l'ai beaucoup plus apprécié. Faut dire que j'étais plus ou moins dans la précarité à l'époque où je l'ai vu la première fois.
Surement j'avais trop d'attentes à l'époque, je pensais que ça allait être un film comique, normal vu le casting...
En fait c'est un film très sombre (humour bien noir) et réussi, et je me suis pris d'empathie pour ces persos qui souffrent de problèmes bien réels.
Il y a des moments où les acteurs crèvent l'écran.
Moi je le conseille, c'est un film très mélancolique, mais aussi un film qui fait réfléchir.
Je pourrais facilement être dans leur situation, j'ai failli l'être d'ailleurs, 'heureusement' je me suis adapté au système et malheureusement tous les jours je pleure de l'absurdité de ce que notre société vit.
Mais perso avec le temps je les aime bien les punks et autres gens en dehors du système.
L'Enfer de la corruption de Abraham Polonsky
Ce polar un peu mythique (flop à sa sortie donc inédit pendant longtemps en France alors que plébiscité par de grands cinéastes et critiques) met en scène le très charismatique John Garfield en avocat véreux qui tente de faire sortir son frère d'un système mafieux qui va de plus en plus enserrer son emprise sur lui. C'est vraiment un film qui a influencé par mal de films de mafia des années 70 aux années 90 avec un certain Scorcese qui l'apprécie beaucoup. Le noir et blanc est superbe avec une mise en scène très efficace et de très bons dialogues. Ca a quand même son coup de vieux sur certains points.
Jamais entendu parler avant que tu poses la question...
Sinon :
Puparia de Shingo Tamagawa
Vous prendrez bien un pu shoot d'animation ? Allez-quoi... Ca dure que trois minutes ! J'en dis pas plus si ce n'est que c'est à voir parce que c'est magnifique, intrigant et que ça a été fait par un mec tout seul en trois ans...
Le court-métrage en entier ▼▲
The Last Kingdom : Seven Kings Mus Die de Edward Bazalgette
Téléfilm qui conclut la sympathique série The Last Kingdom comme un chant du cygne en demi-teinte. Le film n'a aucun intérêt si vous n'avez pas vu la série et dispose d'une première heure assez moyenne car elle veut raconter trop de choses en trop peu de temps. Le reste est plus convaincant avec une très bonne bataille finale. On dit néanmoins au revoir à tous les personnages qu'on a su apprécier sur 6 saisons.
Gros spoiler car la dernière scène ▼▲
Raya et le Dernier Dragon de Don Hall et Carlos Lopez Estrada
Un Disney en images de synthèse directement sorti sur Disney+ chez nous pour cause de pandémie. C'est sympa avec tout un univers qui dépeint ayant pour inspiration l'Asie du Sud-est avec une fantasy assez originale tandis que le film est techniquement incroyable avec des scènes d'action très sympa. Après, il faut avouer que les dialogues sont aussi pauvres que cliché et un humour très peu efficace. Bref, un scénario pas au niveau de l'univers créé. Sinon je parle rarement des making of mais celui là m'a mis sur le cul, quand tu les entends parler d'avoir ENFIN créé un film qui met les gens de l'Asie du sud-est en avant (genre le cinéma n'existe dans ces pays...) tu as l'impression qu'ils se prennent pour des membres d'une association humanitaire. Tout ça pour se faire critiquer un manque de respect envers ces pays au final^^
Spoiler ▼▲
Memories of Kenji Eno de Archipel
Documentaire sur le créateur japonais Kenji Eno disparu en 2012 et connu principalement pour ses jeux de l'époque 32-bits à savoir les deux D et Enemy Zero. On en apprend plus sur ce passionné un peu fou, visionnaire et franc tireur par ceux qui l'ont connu notamment des pointures tels que Tetsuya Mizoguchi, Fumito Ueda ou Hideo Kojima... Un rythme lent et un portrait bien dressé pour ceux qui aiment le jeu vidéo japonais.
Le documentaire en entier ▼▲
Malak : An Old Republic Story de Scott Anderson
Fan-film Star Wars en CGI de 5 minutes pour les fans de KOTOR et de The Old Republic. On y voir la détermination de Malak via son affrontement avec Revan qui fera plaisir aux connaisseurs et n'intéressera pas plus que ça les autres.
Le fan-film en entier ▼▲
To the Death de Niko Pueringer
Autre fan-film Star Wars qui joue un peu avec la licence où une jeune femme découvre une école un peu spécial où l'on s'entraîne avec de vrais sabre laser quitte à se faire mal jusqu'à ce que... Bref, c'est sympa et plutôt bien réalisé.
Les Trois Mousquetaires : Milady de Martin Bourboulon
Enfin vu et je reste dans mon appréciation du premier film : c'est sympa avec de très bons comédiens, une bonne dynamique entre les personnages, le contexte des troubles religieux bien utilisés comme cette volonté de jouer avec l'Histoire. Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment avec de réelles réserves ceci dit. Déjà les libertés prises avec le roman ne sont pas toujours heureuses (notamment en ce qui concerne Constance ou l'invention d'une soeur pour Aramis) et puis y a un vrai problème avec les scènes d'action. On sent que Bourboulon n'est pas toujours à l'aise avec une caméra à l'épaule qui tournoie gâchant souvent l'ensemble. Dommage.
Le Monde après nous de Sam Esmail
Le gros film Netflix de la fin d'année 2023 bien mis en avant par la présence de Julia Roberts et des époux Obama en producteurs exécutifs. Et le résultat est sympathique mais franchement sans plus. Le film est trop long pour ce qu'il raconte ou alors mal calibré entre huis clos et éléments extérieurs. Cette apocalypse technologique commençant un peu comme Ravage de Barjavel, fait l'effet d'un pétard mouillé tant le réalisateur ménage trop ses effets avec musiques inquiétantes qui tournent en boucle pour parfois pas grand chose. Il y a certes de bonnes idées par moments mais qui sont trop recyclées ou quelques scènes un peu incongrues. Au moins les acteurs comme Julia Roberts, Ethan Hawke ou Mahershala Ali sont bons. Bref, pas de quoi pavoiser pour la plate-forme même si c'est pas inintéressant.
Le Roi Lion de Roger Allers & Rob Minkoff
Je crois que c'est pas la première fois que je le vois depuis que je traine sur le forum et de toute manière vous le connaissez tous. Un bon gros classique Disney, un pilier de mon enfance qui fait toujours du bien par où ça passe !
Sell kids for food
L'Empereur de Paris de Jean-François Richet raconte l'histoire de Vidocq. C'est un film que j'avais déjà apprécié au cinéma et que j'ai à nouveau aimé ce soir. Il est déjà riche de décors et costumes superbes autant chez les personnages principaux que chez les figurants, le niveau de détail est hallucinant, on sent les passionnés d'histoire. (d'ailleurs le petit making of le confirme, le réalisateur disant être un passionné de la période de l'Empire). Un autre point fort également : il n'y a pas de filtre jaunâtre - marronâsse à la "Les Trois mousquetaires". Les couleurs restent naturelles.
Enfin les acteurs en général et Cassel en particuliers sont inspirés et justes, sauf malheureusement l'actrice qui joue Annette, mais c'est peut-être personnel, je n'aime pas ce genre de jeu d'acteur.
Deux scènes que je trouve marquantes dans le film (dans le doute je les mets sous balise spoile)
Quelle déception qu'il ait fait un bide au box office, apparemment le public ne l'a pas apprécié, ni même les critiques...
Pour précision, le sort de Constance dans le roman est guère mieux, donc la liberté sur le roman ne se situe pas sur ce point précis (même si oui, y'a des libertés, mais sur un roman qui a été réalisé en film un nombre incalculable de fois, c'est "normal")
Un film qui raconte comment un jeune étudiant venant d'une classe sociale défavorisée va tout faire pour s'immiscer dans la famille d'un de ses camardes, issu de la très haute bourgeoisie.
C'est un film absolument brillant pendant 2h et formellement exquis, soutenu par une interprétation sans faille (en particulier de l'acteur principal, Barry Keoghan, absolument formidable) et un scénario qui n'a pas peur d'aller parfois trop loin, proposant des moments baroques, mais vraiment très puissants.
C'est à la fois une critique acerbe, une mise en image de la lutte des classes ainsi qu'une histoire d'amour obsessionnel, c'est beau, c'est juste, c'est fou, c'est presque parfait... et puis... il y a les 10 dernières minutes.
Et ces 10 dernières minutes viennent se fracasser contre tout le reste du film et renient tout ce qui a été montré jusque là, annihilant la critique sociale, enterrant l'histoire d'amour sous une idée grotesque et totalement invraisemblable, nous donnant l'impression que la réalisatrice n'a pas assumé son propos et a décidé au dernier moment de nous la faire à l'envers, levant fièrement le majeur vers nous.
C'est incroyablement frustrant parce que, sans ces dernières minutes, je vous aurais dit que Saltburn est un grand film. Vraiment.
Et, en vérité, je conseille de voir Saltburn, parce que, pendant 2h, c'est absolument formidable.
Mais ces dernières minutes rendent le film, finalement, totalement trivial. Quel dommage. Mais, en même temps, quel film !... pendant 2h :P
Team Mimic en ostryer de Vriginie
"All those moments will be lost in time, like tears in rain."
You gain brouzouf
My legs are ok
J'avais globalement bien apprécié Promising young woman, en tout cas.
J'ai vu Les chambres rouges.
C'est un genre de thriller autour du procès d'un tueur en série présumé, mais le film ne s'intéresse pas vraiment à lui et ne montre absolument aucune image des meurtres pourtant absolument atroces dont le bonhomme est accusé.
Tout se passe hors champ, tout se lit sur le visage des protagonistes qui y sont confrontés, et surtout, on entend...
C'est un film d'ambiance, lent, sans fioriture ni fantaisie/fantasy ( si on excepte un clin d'oeil à une légende Arthurienne ), il peut glacer le sang à certains moments tout en ne montrant aucune scène horrible.
Pour moi, une réussite.
Le film s'inscrit dans une certaine banalité du réel dans la manière dont il se présente, mais il est vraiment dark.
Le personnage principal est tout aussi perturbant que perturbé.
Petite remarque : l'action se déroule au Québec et une des actrices a un accent à couper au couteau, je ne l'ai pas toujours comprise ^^'.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
@ Archibald : Moi aussi j'avais bien aimé L'Empereur de Paris notamment la mise en scène de Richet qui est toujours là pour contredire les ambitions des personnages, les remettre à leur place que ça soit avec l'utilisation entendue des miroirs ou des les anonymiser dans la foule ou les perdre dans des décors trop grands pour eux...
C'est effectivement normal qu'il y est des libertés prises, il y en a qui sont judicieuses à mes yeux pas de soucis. Mais c'est un risque quand ça marche moins bien.
Pour Constance :
Sell kids for food
J'ai revu Le grand soir avec poelvorde et Dupontel.
Autant j'avais trouvé le film long et un peu ennuyant à sa sortie autant j'ai adoré le revoir et je l'ai beaucoup plus apprécié. Faut dire que j'étais plus ou moins dans la précarité à l'époque où je l'ai vu la première fois.
Surement j'avais trop d'attentes à l'époque, je pensais que ça allait être un film comique, normal vu le casting...
En fait c'est un film très sombre (humour bien noir) et réussi, et je me suis pris d'empathie pour ces persos qui souffrent de problèmes bien réels.
Il y a des moments où les acteurs crèvent l'écran.
Moi je le conseille, c'est un film très mélancolique, mais aussi un film qui fait réfléchir.
Je pourrais facilement être dans leur situation, j'ai failli l'être d'ailleurs, 'heureusement' je me suis adapté au système et malheureusement tous les jours je pleure de l'absurdité de ce que notre société vit.
Mais perso avec le temps je les aime bien les punks et autres gens en dehors du système.
L'Enfer de la corruption de Abraham Polonsky
Ce polar un peu mythique (flop à sa sortie donc inédit pendant longtemps en France alors que plébiscité par de grands cinéastes et critiques) met en scène le très charismatique John Garfield en avocat véreux qui tente de faire sortir son frère d'un système mafieux qui va de plus en plus enserrer son emprise sur lui. C'est vraiment un film qui a influencé par mal de films de mafia des années 70 aux années 90 avec un certain Scorcese qui l'apprécie beaucoup. Le noir et blanc est superbe avec une mise en scène très efficace et de très bons dialogues. Ca a quand même son coup de vieux sur certains points.
Sell kids for food
Salut tout le monde ! Des gens ayant vu un film français sorti l'année dernière nommé Mourir à Ibiza par ici ? :)
P$FG
Jamais entendu parler avant que tu poses la question...
Sinon :
Puparia de Shingo Tamagawa
Vous prendrez bien un pu shoot d'animation ? Allez-quoi... Ca dure que trois minutes ! J'en dis pas plus si ce n'est que c'est à voir parce que c'est magnifique, intrigant et que ça a été fait par un mec tout seul en trois ans...
The Last Kingdom : Seven Kings Mus Die de Edward Bazalgette
Téléfilm qui conclut la sympathique série The Last Kingdom comme un chant du cygne en demi-teinte. Le film n'a aucun intérêt si vous n'avez pas vu la série et dispose d'une première heure assez moyenne car elle veut raconter trop de choses en trop peu de temps. Le reste est plus convaincant avec une très bonne bataille finale. On dit néanmoins au revoir à tous les personnages qu'on a su apprécier sur 6 saisons.
Raya et le Dernier Dragon de Don Hall et Carlos Lopez Estrada
Un Disney en images de synthèse directement sorti sur Disney+ chez nous pour cause de pandémie. C'est sympa avec tout un univers qui dépeint ayant pour inspiration l'Asie du Sud-est avec une fantasy assez originale tandis que le film est techniquement incroyable avec des scènes d'action très sympa. Après, il faut avouer que les dialogues sont aussi pauvres que cliché et un humour très peu efficace. Bref, un scénario pas au niveau de l'univers créé. Sinon je parle rarement des making of mais celui là m'a mis sur le cul, quand tu les entends parler d'avoir ENFIN créé un film qui met les gens de l'Asie du sud-est en avant (genre le cinéma n'existe dans ces pays...) tu as l'impression qu'ils se prennent pour des membres d'une association humanitaire. Tout ça pour se faire critiquer un manque de respect envers ces pays au final^^
Memories of Kenji Eno de Archipel
Documentaire sur le créateur japonais Kenji Eno disparu en 2012 et connu principalement pour ses jeux de l'époque 32-bits à savoir les deux D et Enemy Zero. On en apprend plus sur ce passionné un peu fou, visionnaire et franc tireur par ceux qui l'ont connu notamment des pointures tels que Tetsuya Mizoguchi, Fumito Ueda ou Hideo Kojima... Un rythme lent et un portrait bien dressé pour ceux qui aiment le jeu vidéo japonais.
Malak : An Old Republic Story de Scott Anderson
Fan-film Star Wars en CGI de 5 minutes pour les fans de KOTOR et de The Old Republic. On y voir la détermination de Malak via son affrontement avec Revan qui fera plaisir aux connaisseurs et n'intéressera pas plus que ça les autres.
To the Death de Niko Pueringer
Autre fan-film Star Wars qui joue un peu avec la licence où une jeune femme découvre une école un peu spécial où l'on s'entraîne avec de vrais sabre laser quitte à se faire mal jusqu'à ce que... Bref, c'est sympa et plutôt bien réalisé.
Sell kids for food