Hello !!
Désolé Nelys j'ai pris du temps à te répondre, mais il faut avouer que tu écris beaucoup et qu'engager un tel pavé depuis mon téléphone demande du courage :p
Nelys a écrit:
Pas trop aimé Parasite qui est l'un des très rares que j'ai vus ^^'
Tu as vu Snowpiercer du même réalisateur ?
Nelys a écrit:
Ce n'est pas la seule, mais oui ^^
Moi c'est la seule qui m'ait marqué ^^'
Nelys a écrit:
Je comprends, et c'est tout le côté tarabiscoté de l'affaire. Est-ce que c'est bien exactement comme ça que ça fonctionnerait ? Perso, à ce degré de complexité, j'ai laissé ma suspension d'incrédulité faire le taff XD
Personnellement c'est à ce moment là que ma suspension de l'incrédulité s'est brisée en morceaux. Mais j'entends que ce puisse être subjectif.
Nelys a écrit:
Citation:
Ça j'avais compris, ce que je comprends moins c'est comment on passe de "la mécanique du film est compliquée" à "le film est prétentieux"
Oué, je sais pas trop.
En fait pour moi la prétention dans Tenet elle est dans la manière de mettre en scène les concepts du film, très premier degré en en faisant des tonnes autant dans la mise en scène que dans l'écriture autour de ces concepts alors que lorsqu'on creuse la question ces thèmes ne sont pas particulièrement bien traités dans le film que ce soit scientifiquement ou philosophiquement.
Le film reste très pauvre intellectuellement sur ces questions tout en les mettant en scène d'une manière intellectuellisante de surface.
Voilà ce que moi je perçois de Tenet.
C'est pour ça que je parle d'un film prétentieux et pas de Nolan que je ne connais pas et qui a très bien pu faire le film avec des intentions très humbles.
Nelys a écrit:
J'avoue que sans ces dialogues un peu scientifiques, j'aurais pas kiffé autant le film, je trouve que ça marche bien ^^
De ça je suis d'accord, moi j'ai bien aimé la didactique dans Interstellar que je n'ai pas trouvé si lourde que ça.
Et puis globalement j'aime beaucoup Interstellar.
Nelys a écrit:
Oh bordel Cloud Atlas... Pourquoi j'ai des bouffées d'angoisse qui me viennent ? XD
Boh, c'est génial Cloud Atlas non ? :p
Mais globalement je ne suis pas d'accord pour dire que c'est un film qui doit être vu plusieurs fois pour être compris tout comme Tenet.
Oui ! pour comprendre tous les liens entre les histoires et le second niveau de lecture de l'évolution de certains personnages le film nécessite d'être revu, tout comme il faut revoir Tenet pour comprendre tous les micro-détails des voyages de chaque personnage (non en ayant vu le film une fois je n'aurais pas pu redessiner le tableau posté par NicoNico plus tôt).
Mais tous ces points ce sont justement des détails, la globalité de l'histoire et le sens globale de l'œuvre se comprend très bien dès le premier visionnage.
Et le fait de rater des détails au premier visionnage c'est plutôt commun je pense. Là comme ça il me vient Shutter Island à l'esprit.
Après des films dont on ne comprend rien même après 200 visionnages ça existe aussi : Suckerpunck de Zack Snyder c'est de toi que je parle LOUL...
Nelys a écrit:
C'est exactement ma façon de voir les choses.
Content de voir que je ne suis pas seul à voir les choses sous cet angle !!
Nelys a écrit:
J'ai commencé à écrire mon avis de Zelda TotK, et dans mon introduction, je parle exactement de ça.
Aaaaaah !!
Impatient de pouvoir lire cette voie romaine qui s'annonce !!
.......... ▼▲
(pavé <<< voie romaine ..... non ?)
Nelys a écrit:
et ce que j'appelle
- "la vision du créateur" (réal, artiste, dévs...)
Personnellement je préfère parler de "proposition de l'œuvre".
Parce que parfois un créateur va créer une œuvre qui proposera tout autre chose que ce qu'il avait en tête sans le faire exprès. Et cette création inconsciente peut donner un résultat exceptionnel.
Ce n'est pas parce qu'un créateur n'a pas pensé à quelque chose en créant son œuvre que cette chose ne peut s'y trouver.
Une fois l'œuvre publiée l'interprétation qu'en a le créateur n'a pas plus de valeur que l'interprétation de qui que ce soit.
C'est pour ça que par exemple Ridley Scott ne pourra jamais donner par son propre avis de réponse définitive à l'interrogation finale de Blade Runner. Si aucune réponse ne se trouve dans le film, rien d'extérieur ne peut apporter cette réponse de manière définitive.
Ça ne veut pas dire que cet avis d'un créateur n'a aucune valeur, il peut servir à orienter une interprétation. Mais si une interprétation très solide contredit cet avis, seul des éléments provenant de l'œuvre pourront contredire cette interprétation.
L'artiste n'est jamais complètement maître de son œuvre.
Mais ce que je développe ici est de l'ordre du détail, globalement notre façon de voir les choses est très proche.
Peut-être même seras-tu d'accord avec moi ?
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
C'est pour ça que par exemple Ridley Scott ne pourra jamais donner par son propre avis de réponse définitive à l'interrogation finale de Blade Runner. Si aucune réponse ne se trouve dans le film, rien d'extérieur ne peut apporter cette réponse de manière définitive
Pardon ? L'interrogation finale de Blade Runner n'en est pas une, c'est tout simplement évident. Après, j'ai poncé la version Director's Cut... Mais elle date de 1992, donc ça va, normalement, tu as eu le temps de la voir. Sûrement que dans les autres versions, c'est différent, mais bon, quand même !
Je n'ai pas vu Blade Runner c'est un exemple que j'ai emprunté parce que je sais que Ridley Scott s'est exprimé dernièrement sur le sujet et que certains en étaient mécontents.
Ce que tu dis correspond cependant bien à ce que je veux mettre en avant puisque tu t'appuies sur des éléments de l'œuvre et non pas sur la parole de son réalisateur pour contredire l'interprétation d'incertitude de la fin de Blade Runner.
Mais on peut donner d'autres exemples que là je connais mieux : même si Maupassant revenait à la vie pour dire que le narrateur du Horla était bien fou ça ne trancherait pas la question.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Ce que tu dis correspond cependant bien à ce que je veux mettre en avant puisque tu t'appuies sur des éléments de l'œuvre et non pas sur la parole de son réalisateur pour contredire l'interprétation d'incertitude de la fin de Blade Runner.
Pas vraiment non, s'il l'a retravaillé autant de fois, c'était pour parfaire sa vision, pas celle des producteurs ou de qui sais-je.
Citation:
Si aucune réponse ne se trouve dans le film, rien d'extérieur ne peut apporter cette réponse de manière définitive
Toutes les réponses sont dans la Director's cut de 92...
Pas vraiment non, s'il l'a retravaillé autant de fois, c'était pour parfaire sa vision, pas celle des producteurs ou de qui sais-je.
Oui ?
Évidemment que oui, mais ce que tu écris là ne contredis pas que l'interprétation d'une œuvre se fait à partir de ce qui se trouve effectivement dans l'œuvre et pas dans ce que son créateur en exprime à côté.
Un avis de Maupassant ne trancherait pas la question de savoir si le narrateur du Horla est ou non un narrateur non-fiable.
Alexis88 a écrit:
Toutes les réponses sont dans la Director's cut de 92...
Oui je t'accorde tout crédit là-dessus.
Mon propos ne porte absolument pas sur une quelconque incertitude de la fin de Blade Runner puisque je n'en sais rien par moi-même.
Je dis que si incertitude il y avait (comme certains le pensent ça c'est vrais par contre même si tu me dis qu'ils ont tort) ce n'est pas la parole de Ridley Scott qui permettrait de la trancher.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Par contre Pasa, une fois tu dis que la parole du réal prime
Ah oui ?
À quel sujet avais-je dit cela ?
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Je dis que si incertitude il y avait (comme certains le pensent ça c'est vrais par contre même si tu me dis qu'ils ont tort) ce n'est pas la parole de Ridley Scott qui permettrait de la trancher.
Ben clique sur le lien des différentes versions, mais tu te feras spoiler ; la première version non approuvée par Ridley laisse sa part de mystère, la director's cut est celle admise communément par contre.
Ce que tu dis correspond cependant bien à ce que je veux mettre en avant puisque tu t'appuies sur des éléments de l'œuvre et non pas sur la parole de son réalisateur pour contredire l'interprétation d'incertitude de la fin de Blade Runner.
Désolé Nelys j'ai pris du temps à te répondre, mais il faut avouer que tu écris beaucoup et qu'engager un tel pavé depuis mon téléphone demande du courage :p
Tu as vu Snowpiercer du même réalisateur ?
Moi c'est la seule qui m'ait marqué ^^'
Personnellement c'est à ce moment là que ma suspension de l'incrédulité s'est brisée en morceaux. Mais j'entends que ce puisse être subjectif.
En fait pour moi la prétention dans Tenet elle est dans la manière de mettre en scène les concepts du film, très premier degré en en faisant des tonnes autant dans la mise en scène que dans l'écriture autour de ces concepts alors que lorsqu'on creuse la question ces thèmes ne sont pas particulièrement bien traités dans le film que ce soit scientifiquement ou philosophiquement.
Le film reste très pauvre intellectuellement sur ces questions tout en les mettant en scène d'une manière intellectuellisante de surface.
Voilà ce que moi je perçois de Tenet.
C'est pour ça que je parle d'un film prétentieux et pas de Nolan que je ne connais pas et qui a très bien pu faire le film avec des intentions très humbles.
De ça je suis d'accord, moi j'ai bien aimé la didactique dans Interstellar que je n'ai pas trouvé si lourde que ça.
Et puis globalement j'aime beaucoup Interstellar.
Boh, c'est génial Cloud Atlas non ? :p
Mais globalement je ne suis pas d'accord pour dire que c'est un film qui doit être vu plusieurs fois pour être compris tout comme Tenet.
Oui ! pour comprendre tous les liens entre les histoires et le second niveau de lecture de l'évolution de certains personnages le film nécessite d'être revu, tout comme il faut revoir Tenet pour comprendre tous les micro-détails des voyages de chaque personnage (non en ayant vu le film une fois je n'aurais pas pu redessiner le tableau posté par NicoNico plus tôt).
Mais tous ces points ce sont justement des détails, la globalité de l'histoire et le sens globale de l'œuvre se comprend très bien dès le premier visionnage.
Et le fait de rater des détails au premier visionnage c'est plutôt commun je pense. Là comme ça il me vient Shutter Island à l'esprit.
Après des films dont on ne comprend rien même après 200 visionnages ça existe aussi : Suckerpunck de Zack Snyder c'est de toi que je parle LOUL...
Content de voir que je ne suis pas seul à voir les choses sous cet angle !!
Aaaaaah !!
Impatient de pouvoir lire cette voie romaine qui s'annonce !!
Personnellement je préfère parler de "proposition de l'œuvre".
Parce que parfois un créateur va créer une œuvre qui proposera tout autre chose que ce qu'il avait en tête sans le faire exprès. Et cette création inconsciente peut donner un résultat exceptionnel.
Ce n'est pas parce qu'un créateur n'a pas pensé à quelque chose en créant son œuvre que cette chose ne peut s'y trouver.
Une fois l'œuvre publiée l'interprétation qu'en a le créateur n'a pas plus de valeur que l'interprétation de qui que ce soit.
C'est pour ça que par exemple Ridley Scott ne pourra jamais donner par son propre avis de réponse définitive à l'interrogation finale de Blade Runner. Si aucune réponse ne se trouve dans le film, rien d'extérieur ne peut apporter cette réponse de manière définitive.
Ça ne veut pas dire que cet avis d'un créateur n'a aucune valeur, il peut servir à orienter une interprétation. Mais si une interprétation très solide contredit cet avis, seul des éléments provenant de l'œuvre pourront contredire cette interprétation.
L'artiste n'est jamais complètement maître de son œuvre.
Mais ce que je développe ici est de l'ordre du détail, globalement notre façon de voir les choses est très proche.
Peut-être même seras-tu d'accord avec moi ?
Tout à fait !
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Pardon ? L'interrogation finale de Blade Runner n'en est pas une, c'est tout simplement évident. Après, j'ai poncé la version Director's Cut... Mais elle date de 1992, donc ça va, normalement, tu as eu le temps de la voir. Sûrement que dans les autres versions, c'est différent, mais bon, quand même !
Un lien utile -> https://fr.wikipedia.org/wiki/Versions_de_Blade_Runner
Ce que tu dis correspond cependant bien à ce que je veux mettre en avant puisque tu t'appuies sur des éléments de l'œuvre et non pas sur la parole de son réalisateur pour contredire l'interprétation d'incertitude de la fin de Blade Runner.
Mais on peut donner d'autres exemples que là je connais mieux : même si Maupassant revenait à la vie pour dire que le narrateur du Horla était bien fou ça ne trancherait pas la question.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
De mieux en mieux.
Pas vraiment non, s'il l'a retravaillé autant de fois, c'était pour parfaire sa vision, pas celle des producteurs ou de qui sais-je.
Toutes les réponses sont dans la Director's cut de 92...
La fin de Blade Runner me parait claire
Par contre, si Danny Boyle voulait bien éclaircir le point de l'identité/nature du
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Oui ?
Évidemment que oui, mais ce que tu écris là ne contredis pas que l'interprétation d'une œuvre se fait à partir de ce qui se trouve effectivement dans l'œuvre et pas dans ce que son créateur en exprime à côté.
Un avis de Maupassant ne trancherait pas la question de savoir si le narrateur du Horla est ou non un narrateur non-fiable.
Oui je t'accorde tout crédit là-dessus.
Mon propos ne porte absolument pas sur une quelconque incertitude de la fin de Blade Runner puisque je n'en sais rien par moi-même.
Je dis que si incertitude il y avait (comme certains le pensent ça c'est vrais par contre même si tu me dis qu'ils ont tort) ce n'est pas la parole de Ridley Scott qui permettrait de la trancher.
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Par contre Pasa, une fois tu dis que la parole du réal prime, l'autre fois que c'est l'oeuvre, va falloir se décider parce que c'est compliqué... xD
Ah oui ?
À quel sujet avais-je dit cela ?
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Ben clique sur le lien des différentes versions, mais tu te feras spoiler ; la première version non approuvée par Ridley laisse sa part de mystère, la director's cut est celle admise communément par contre.
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