J'essaye depuis le début de t'expliquer que mon problème avec le cinéma de Nolan c'est le côté axiomatique et plein de nœuds de partout de ses scripts
Il me semble avoir répondu très précisément là dessus avec exemples à l'appui, mais bon.
Citation:
chose qu'il fait passer pour de l'intelligence
Où ça ?
Citation:
Je répète encore une fois : faire du naturalisme scientifique ou réinventer la science, je m'en tamponne comme de l'an 40, ce qui compte c'est que tout soit fait au service de la mise en scène, au service de la réalisation.
Bah ... tout va bien du coup ? C'est exactement ce que fait Nolan dans un film comme Interstellar. Le seul problème, on y revient, c'est que tu n'es pas sensible à cette mise en scène.
Citation:
On ne va tout de même pas lui tomber dessus parce qu'il n'adhère pas au cinéma de Nolan, si?
Lui tomber dessus ? Il me semble avoir vu dans mes messages aucune insulte ou autre attaque personnelle, on discute c'est tout.
Sauf que même si j'ai adoré BOTW, il lui est reproché toute sortes de choses par énormément de joueurs.
Oui ? Moi ça me va ces opinions négatives des joueurs.
Mais pourquoi là on peut les prendre en compte, alors que les avis négatifs des spectateurs sur les films de Nolan eux sont invalidés d'office ?
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Lui tomber dessus ? Il me semble avoir vu dans mes messages aucune insulte ou autre attaque personnelle, on discute c'est tout
@Mirlith : En ce qui te concerne, je n'ai absolument rien à te reprocher à part qu'on peine à se comprendre mais c'est tout. Comme tu le dis, on discute. Pour te répondre du coup, les scènes d'exposition que tu décris ne me paraissent simplement pas indispensables. Les discours entre scientifiques ? J'ai simplement eu l'impression de voir deux doctorants discuter sans que ça n'aille plus loin. Tu prends un film comme Apollo 13, que j'ai revu récemment et qui est sympathique à voir, tu as un aspect "description technique", inévitablement vu le sujet du film, mais il sert à appuyer les aléas de l'appareil qui emmène les gens sur la lune : le didactisme joue un rôle clé dans le rythme du film, si tu veux. Dans Interstellar, j'ai l'impression de voir du didactisme au service du... didactisme : contrairement à ce que tu penses du film, je ne trouve pas que le blabla se fasse au service de la mise en scène. D'ailleurs, on pourrait décortiquer plus en détails cette dernière : t'as un peu de Michael Mann (bon, c'est surtout esthétique mais c'est souvent dans ses films depuis TDK ; d'ailleurs il y a un professeur Mann dans Interstellar, c'est peut-être un clin-d’œil^^), une famille américaine présentée façon Spielberg (mais je crois que le film était censé être fait par lui, je ne me souviens plus trop), du Tarkovski, du Zemeckis (notamment Contact, dans lequel un thème assez similaire est je trouve bien mieux écrit) mais je sais pas trop où tous ces hommages et/ou relectures nous mènent, sincèrement.
Citation:
Non mais dire que toute l'écriture d'un des plus film de science fiction oscarisé est à revoir, franchement faut y aller pour prétendre ça quand même.
Oscarisé ? Il n'en a eu qu'un seul ainsi que 5 nominations dans les catégories techniques, ce qui ne veut pas dire grand chose en soi. Et les Oscars, ça vaut ce que ça vaut : je ne sais pas si tu as déjà lu des critiques parlant de "films à Oscars" mais ça n'est pas toujours gage de compliment. Quoi qu'il en soit, je ne me base pas sur de quelconques récompenses pour juger de la qualité d'un film ; surtout quand on sait quels réalisateurs n'ont jamais rien reçu dans l'histoire du cinéma.
Et puis, pour cette histoire de film parfait, la vraie question, ça serait plutôt : c'est quoi vos films parfaits ?
Parce que "est-ce que tel ou tel film est parfait ?", ça n'a pas vraiment de sens.
Même problématique que pour : c'est quoi un bon jeu ? ^^
Le cahier des charges de la perfection des uns, n'étant pas celui des autres, on comprend le soucis.
En ce qui me concerne, la perfection ( ou ce qu'on a tendance à appeler la perfection, c'est-à-dire l'absence de défauts, mais peut-être que d'autres auront une définition différente ^^') a tendance à m'ennuyer, ce n'est donc pas ce que je recherche, ni dans un film, ni dans un jeu, ni ailleurs.
Dans un film, j'aime être surprise, principalement, je recherche une histoire, des personnages et des dialogues bien écrits, une mise en scène pas trop dégueu, et je vais privilégier certains genres qui me parlent plus que d'autres ( fantastique, SF, thriller ).
J'aime bien les films qui cherchent à me manipuler pour me tromper car j'aime m'amuser à détecter et déjouer cette manipulation.
Nico, ce schéma des timelines de Tenet me fait peur, on dirait un plan des lignes du métro parisien où je m'étais perdue un jour, very bad souvenir XD.
Même problématique que pour : c'est quoi un bon jeu ? ^^
Le cahier des charges de la perfection des uns, n'étant pas celui des autres, on comprend le soucis.
Ma définition personnelle de la perfection en art est la suivante : "une œuvre qui ne contient aucun défaut allant à l'encontre de sa proposition".
Elle vaut ce qu'elle vaut, dépend encore malgré tout d'éléments subjectifs, mais c'est une de mes clés personnelles dans ma manière d'aborder des œuvres artistiques.
Chaque fois que je repère un élément qui me dérange et qui donc me semble personnellement être un défaut je me demande :
1- que veut exprimer ou proposer cette œuvre.
2- cet élément que je n'ai pas apprécié va-t-il à l'encontre de cette proposition ou de cette expression ?
Comme je le disais cette clé de lecture fait intervenir de l'interprétation et donc toujours de la subjectivité.
Mais m'aide dans ma lecture personnelle de la perfection en art.
Par exemple : mon visionnage de Fight Club est un peu ancien mais j'ai personnellement détesté le film. Sauf que lorsque j'y réfléchis de nombreux éléments que je n'ai pas aimés vont dans le sens de ce que le film veut exprimer, je ne peux donc pas les qualifier réellement de défauts . En conclusion : théoriquement je n'aurais pas de mal à dire que je n'aime pas du tout Fight Club mais qu'en tant qu'oeuvre il atteint ou s'approche de la perfection.
Voilà.. je ne sais si cette clé de lecture pourra vous sembler pertiente, mais c'est la mienne ^^'
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
Il me semble avoir répondu très précisément là dessus avec exemples à l'appui, mais bon.
Où ça ?
Bah ... tout va bien du coup ? C'est exactement ce que fait Nolan dans un film comme Interstellar. Le seul problème, on y revient, c'est que tu n'es pas sensible à cette mise en scène.
Lui tomber dessus ? Il me semble avoir vu dans mes messages aucune insulte ou autre attaque personnelle, on discute c'est tout.
I command thee ... KNEEL !
Non mais dire que toute l'écriture d'un des plus film de science fiction oscarisé est à revoir, franchement faut y aller pour prétendre ça quand même.
Tu peux ne pas aimer mais stop de dire des anneries.
Euh... je répondais à Doki :/
"VOICI UN INDICE LES PALMIERS . ET 8 SONT LES MOTS CLE!" Un pnj nébuleux
Code ami Switch online: SW-3823-7405-9601
PSN: Trezn244
Et sinon, c'était bien God of War Ragnarok? ^^
"VOICI UN INDICE LES PALMIERS . ET 8 SONT LES MOTS CLE!" Un pnj nébuleux
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"Tomber dessus" stop avec vos grands mots, je remets les choses dans leur contexte, c'est tout. Ca plait pas j'y peux rien.
J'en sais rien j'y ai pas joué.
C'est vrai qu'il est plutôt vindicatif (comme les panneaux)
I command thee ... KNEEL !
Oui ? Moi ça me va ces opinions négatives des joueurs.
Mais pourquoi là on peut les prendre en compte, alors que les avis négatifs des spectateurs sur les films de Nolan eux sont invalidés d'office ?
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.
@Mirlith : En ce qui te concerne, je n'ai absolument rien à te reprocher à part qu'on peine à se comprendre mais c'est tout. Comme tu le dis, on discute. Pour te répondre du coup, les scènes d'exposition que tu décris ne me paraissent simplement pas indispensables. Les discours entre scientifiques ? J'ai simplement eu l'impression de voir deux doctorants discuter sans que ça n'aille plus loin. Tu prends un film comme Apollo 13, que j'ai revu récemment et qui est sympathique à voir, tu as un aspect "description technique", inévitablement vu le sujet du film, mais il sert à appuyer les aléas de l'appareil qui emmène les gens sur la lune : le didactisme joue un rôle clé dans le rythme du film, si tu veux. Dans Interstellar, j'ai l'impression de voir du didactisme au service du... didactisme : contrairement à ce que tu penses du film, je ne trouve pas que le blabla se fasse au service de la mise en scène. D'ailleurs, on pourrait décortiquer plus en détails cette dernière : t'as un peu de Michael Mann (bon, c'est surtout esthétique mais c'est souvent dans ses films depuis TDK ; d'ailleurs il y a un professeur Mann dans Interstellar, c'est peut-être un clin-d’œil^^), une famille américaine présentée façon Spielberg (mais je crois que le film était censé être fait par lui, je ne me souviens plus trop), du Tarkovski, du Zemeckis (notamment Contact, dans lequel un thème assez similaire est je trouve bien mieux écrit) mais je sais pas trop où tous ces hommages et/ou relectures nous mènent, sincèrement.
Oscarisé ? Il n'en a eu qu'un seul ainsi que 5 nominations dans les catégories techniques, ce qui ne veut pas dire grand chose en soi. Et les Oscars, ça vaut ce que ça vaut : je ne sais pas si tu as déjà lu des critiques parlant de "films à Oscars" mais ça n'est pas toujours gage de compliment. Quoi qu'il en soit, je ne me base pas sur de quelconques récompenses pour juger de la qualité d'un film ; surtout quand on sait quels réalisateurs n'ont jamais rien reçu dans l'histoire du cinéma.
Le cahier des charges de la perfection des uns, n'étant pas celui des autres, on comprend le soucis.
En ce qui me concerne, la perfection ( ou ce qu'on a tendance à appeler la perfection, c'est-à-dire l'absence de défauts, mais peut-être que d'autres auront une définition différente ^^') a tendance à m'ennuyer, ce n'est donc pas ce que je recherche, ni dans un film, ni dans un jeu, ni ailleurs.
Dans un film, j'aime être surprise, principalement, je recherche une histoire, des personnages et des dialogues bien écrits, une mise en scène pas trop dégueu, et je vais privilégier certains genres qui me parlent plus que d'autres ( fantastique, SF, thriller ).
J'aime bien les films qui cherchent à me manipuler pour me tromper car j'aime m'amuser à détecter et déjouer cette manipulation.
Nico, ce schéma des timelines de Tenet me fait peur, on dirait un plan des lignes du métro parisien où je m'étais perdue un jour, very bad souvenir XD.
"Il n'est pas nécessaire d'éteindre la lumière de l'autre pour que brille la nôtre"
Ma définition personnelle de la perfection en art est la suivante : "une œuvre qui ne contient aucun défaut allant à l'encontre de sa proposition".
Elle vaut ce qu'elle vaut, dépend encore malgré tout d'éléments subjectifs, mais c'est une de mes clés personnelles dans ma manière d'aborder des œuvres artistiques.
Chaque fois que je repère un élément qui me dérange et qui donc me semble personnellement être un défaut je me demande :
1- que veut exprimer ou proposer cette œuvre.
2- cet élément que je n'ai pas apprécié va-t-il à l'encontre de cette proposition ou de cette expression ?
Comme je le disais cette clé de lecture fait intervenir de l'interprétation et donc toujours de la subjectivité.
Mais m'aide dans ma lecture personnelle de la perfection en art.
Par exemple : mon visionnage de Fight Club est un peu ancien mais j'ai personnellement détesté le film. Sauf que lorsque j'y réfléchis de nombreux éléments que je n'ai pas aimés vont dans le sens de ce que le film veut exprimer, je ne peux donc pas les qualifier réellement de défauts . En conclusion : théoriquement je n'aurais pas de mal à dire que je n'aime pas du tout Fight Club mais qu'en tant qu'oeuvre il atteint ou s'approche de la perfection.
Voilà.. je ne sais si cette clé de lecture pourra vous sembler pertiente, mais c'est la mienne ^^'
Trop de procurateurs et de publicains avides, trop de sénateurs méfiants, trop de centurions brutaux ont compromis d’avance notre ouvrage ; et le temps pour s’instruire par leurs fautes n’est pas plus donné aux empires qu’aux hommes.