La passion est étymologiquement une chose subie. Descartes définit la passion comme la manifestation du corps indépendamment de l'esprit. Pour les psychanalystes et les psychologues, la passion est pathologique. C'est une fixation du désir sur un objet (par exemple: l'avarice, l'amour...), c'est une véritable fixation inconsciente.
Alquié ( Le désir d'eternité ) rajoute à cette analyse, la notion du passé (monomanie). Un objet peut être un symbole, une personne, un objet matériel (fétichisme). Le fétichisme renvoie à la vie d'un individu. Pour le complexe d'Oedipe (par exemple) Freud, montre que de 3 à 6 ans, l'enfant s'identifie à son père (ou à sa mère) et il va vouloir remplacer son parent du même sexe. Un véritable passionné n'aime pas l'objet actuel mais l'objet de naissance. Le passionné n'est donc pas conscient.
La passion est une méprise, une illusion car le passionné s'attache à l'objet qu'en vertu de ce qui lui rappelle (la relation amoureuse est donc une illusion). Le passionné fait avec le passé, le présent donc il y a un véritable sentiment de bonheur, un sentiment d'éternité. Le passionné refuse le temps, le futur, la mort. Le passionné remplace l'objet passé. Si le passionné ne comprend pas son inconscient, alors il continuera à chercher l'objet. Donc, la passion s'alimente elle-même.
Le passionné est aveugle de certains autres sentiments. En outre, il peut s'écarter dans un sens général de la vie. La passion est donc une illusion qui permet de rendre heureux l'individu. Le fantasme (mise pour imagination) se développe donc dans la passion.
Don Juan apparaît comme un passionné, il fixe un objet passé qui l'a rejeté (dans son passé). Dans le cas de Don Juan, on peut dire qu'il existe une certaine forme de pathologie. En effet, il recherche un objet passé et ne comprends pas son inconscient. Le seul moyen pour Don Juan de se libérer, est de comprendre d'où vient cette adoration.
Cours précédent à la page 10
Faut-il être libre pour être heureux ?
I/ Qu'est-ce-que le bonheur ?
Il y a 2 choix possibles: l'enseignement ou la politique. En aucun cas on mélange les 2.
Il faudrait expliquer ça à 90% des professeurs en fonction.
Pour ma part la philosophie pure ne présente qu'un intérêt secondaire (sans être absent), je me passionne pour la philosophie politique. La question de la démocratie, du libéralisme, etc. De Platon à Michéa, en passant par Kant, Hegel, Smith et Marx.
Je pense que la compréhension de la situation morale, économique et politique du monde actuel est impossible sans ces lectures.
La compréhension de la situation morale, économique, politique du monde actuel se fait à travers l'esprit humain, les lectures de philosophe sont là pour construire ou améliorer ta pensée.
C'est bien ce que je dis. La pensée pure est rare et de plus en plus difficile à mesure que l'expérience empirique (pléonasme) n'est plus déterminante des causes et des effets. Il faut un bagage culturel pour comprendre l'envers du décors.
PS: Don Juan, la quête d'un objet passé? Je crois plutôt que Don Juan est dans le complexe d'Orphée et fuit son passé et ses racines, toujours à la recherche d'une "conquête" et donc d'un projet d'avenir, qu'il rejette pathologiquement une fois possédé.
Etant séducteur, il ne drague pas, n'use pas de ses charmes et ne "travaille" pas son approche mais use bien plus de son statut comme de son argent. Difficile approche s'il s'agissait d'une simple quête de la "mère".
Don Juan ne souffre pas d'un manque d'affection, mais du système qui a fait de lui un parasite sans autre destin que de jouir des autres.
En effet, ton approche de Don Juan est acceptable mais un fait peut s'analyser de plusieurs façons! Il faut comprendre que les exemples (ici Don Juan) doivent expliquer l'argumentation! C'est l'exercice même de la dissertation! Thèse=Argument=Exemple !
En cette période de pré-présidentielle je m'interroge sur la pertinence des débats politiques accessibles aux citoyens français.
Car, selon moi, un débat n'est profitable que dans un cadre philosophique.
Je m'explique :
Quand j'allume la télévision et que je tombe sur un débat, je suis perplexe et même parfois répugné face à son inutilité.
Le débat télévisé ne m'apparaît être qu'une mise en scène ou on veut que ça "clash clash clash" pour faire de l'audimat.
A la fin du débat tout le monde est rouge de colère car chacun aura balancé ses piques à l'autre, le présentateur conclu avec un sourire niai, le téléspectateur aura eu son spectacle et zap sur la chaîne suivante... et ou est l'avancée ? Ou est l'utilité philosophique, concrète dans un sens sérieux du bien commun de la société ?
Je me connecte sur internet et je vais sur un forum d'actualité, là des gens engagent un débat avec moi en critiquant certains points de ce que je pense.
Plusieurs pages pendant plusieurs jours s’enchaînent, ou chacun contredit point par point chaque argument de l'autre, et au final on se retrouve tous avec la rage envers les uns les autres et ça ce termine limite par des insultes. Ou est l'avancée ?
Tout ceci me donne l'impression que le débat ne peut-être mené à bien que dans un contexte philosophique caractérisé par de bonnes valeurs comme le partage, le calme, l'attention à l'autre... (ici par exemple, l'émission "C dans l'air" est déjà plus intéressante de fait)
En somme quelque chose qui n'est pas superficiel via des technologies comme internet ou la télévision, mais humain avec un véritable face à face entre personnes qui peuvent se respecter.
Or, je reprend les présidentielles, mais je pourrait très bien parler de la conjoncture économique. Les débats accessibles aux citoyens se résument à ça. Comment peut-on espérer une avancée ? Comment les français vont voter quand, sur TF1, 2 semaines avant le second tour de la présidence française, les 2 candidats vont se battre comme du poisson pourri sur des questions bien choisies de la présentatrice comme étant sensibles, et qu'une fois la télévision coupée le spectateur n'aura eu qu'un "clash" de plus ou tout aura été repassé comme dans les 30 débats précédents sur l'année ?
Bref, je trouve que le débat est inutile dans de telles conditions.
Un débat se caractérise par le choc des idées et donc l'affrontement de ceux qui les portent. Si certains s'emportent, c'est qu'ils n'ont pas le recul nécessaire ou que l'enjeux est d'une importance qui leur apparaît majeure. Mais un débat de bonne volonté ne doit pas tomber dans le consensus. Si les idées ne s'affrontent pas on tombe dans la lente installation de la pensée unique, ce qui n'est guère encourageant.
Le problème des débats n'est guère qu'ils soient violent, ils l'étaient déjà les siècles précédent et le niveau y était bien plus élevé. Le problème est évidemment le côté médiatique, la corruption (naturelle dans un régime représentatif) des politiciens, les enjeux stratégiques primant sur le bien commun, j'en passe.
Au final la violence du débat est la seule qualité qui subsiste malgré leur évolution. Qualité qui n'en est une que lorsque les intervenants ont des divergences de fond (car la pensée unique dans le système politique français est une évidence, sauf rares exceptions) et une certaine sincérité.
Faut-il être libre pour être heureux ?
I/ Qu'est-ce-que le bonheur ?
le mot libre est peut etre mal choisit , parce que cela sous entendrais que d’être libre serait d’être célibataire et de profiter des femmes sans créer une famille . Peut être que la liberté s'installe dans une relation unie et fidèle...
Pour le bonheur je pense que c'est de se marier et de rester fidèle , c'est comme cela que le coeur s'épanouit et que l'on peut élever sa conscience a un stade supérieur
Don Juan nous montre les mauvais coté a éviter et la stagnation de la conscience
Ah non pas du tout, moi je me révolte contre les modos ;p Je vais devenir un Anonymous ;p
B/ La passion produit-t-elle le bonheur?
La passion est étymologiquement une chose subie. Descartes définit la passion comme la manifestation du corps indépendamment de l'esprit. Pour les psychanalystes et les psychologues, la passion est pathologique. C'est une fixation du désir sur un objet (par exemple: l'avarice, l'amour...), c'est une véritable fixation inconsciente.
Alquié ( Le désir d'eternité ) rajoute à cette analyse, la notion du passé (monomanie). Un objet peut être un symbole, une personne, un objet matériel (fétichisme). Le fétichisme renvoie à la vie d'un individu. Pour le complexe d'Oedipe (par exemple) Freud, montre que de 3 à 6 ans, l'enfant s'identifie à son père (ou à sa mère) et il va vouloir remplacer son parent du même sexe. Un véritable passionné n'aime pas l'objet actuel mais l'objet de naissance. Le passionné n'est donc pas conscient.
La passion est une méprise, une illusion car le passionné s'attache à l'objet qu'en vertu de ce qui lui rappelle (la relation amoureuse est donc une illusion). Le passionné fait avec le passé, le présent donc il y a un véritable sentiment de bonheur, un sentiment d'éternité. Le passionné refuse le temps, le futur, la mort. Le passionné remplace l'objet passé. Si le passionné ne comprend pas son inconscient, alors il continuera à chercher l'objet. Donc, la passion s'alimente elle-même.
Le passionné est aveugle de certains autres sentiments. En outre, il peut s'écarter dans un sens général de la vie. La passion est donc une illusion qui permet de rendre heureux l'individu. Le fantasme (mise pour imagination) se développe donc dans la passion.
Don Juan apparaît comme un passionné, il fixe un objet passé qui l'a rejeté (dans son passé). Dans le cas de Don Juan, on peut dire qu'il existe une certaine forme de pathologie. En effet, il recherche un objet passé et ne comprends pas son inconscient. Le seul moyen pour Don Juan de se libérer, est de comprendre d'où vient cette adoration.
Cours précédent à la page 10
Faut-il être libre pour être heureux ?
I/ Qu'est-ce-que le bonheur ?
Il faudrait expliquer ça à 90% des professeurs en fonction.
Pour ma part la philosophie pure ne présente qu'un intérêt secondaire (sans être absent), je me passionne pour la philosophie politique. La question de la démocratie, du libéralisme, etc. De Platon à Michéa, en passant par Kant, Hegel, Smith et Marx.
Je pense que la compréhension de la situation morale, économique et politique du monde actuel est impossible sans ces lectures.
La compréhension de la situation morale, économique, politique du monde actuel se fait à travers l'esprit humain, les lectures de philosophe sont là pour construire ou améliorer ta pensée.
C'est bien ce que je dis. La pensée pure est rare et de plus en plus difficile à mesure que l'expérience empirique (pléonasme) n'est plus déterminante des causes et des effets. Il faut un bagage culturel pour comprendre l'envers du décors.
PS: Don Juan, la quête d'un objet passé? Je crois plutôt que Don Juan est dans le complexe d'Orphée et fuit son passé et ses racines, toujours à la recherche d'une "conquête" et donc d'un projet d'avenir, qu'il rejette pathologiquement une fois possédé.
Etant séducteur, il ne drague pas, n'use pas de ses charmes et ne "travaille" pas son approche mais use bien plus de son statut comme de son argent. Difficile approche s'il s'agissait d'une simple quête de la "mère".
Don Juan ne souffre pas d'un manque d'affection, mais du système qui a fait de lui un parasite sans autre destin que de jouir des autres.
En effet, ton approche de Don Juan est acceptable mais un fait peut s'analyser de plusieurs façons! Il faut comprendre que les exemples (ici Don Juan) doivent expliquer l'argumentation! C'est l'exercice même de la dissertation! Thèse=Argument=Exemple !
Oui dans le cadre de l'épreuve bac. Bac qui est maintenant derrière moi (youpi :D). Je parlais en tant que libre penseur. x)
Un petit sujet de philosophie, intéressant :p
En cette période de pré-présidentielle je m'interroge sur la pertinence des débats politiques accessibles aux citoyens français.
Car, selon moi, un débat n'est profitable que dans un cadre philosophique.
Je m'explique :
Quand j'allume la télévision et que je tombe sur un débat, je suis perplexe et même parfois répugné face à son inutilité.
Le débat télévisé ne m'apparaît être qu'une mise en scène ou on veut que ça "clash clash clash" pour faire de l'audimat.
A la fin du débat tout le monde est rouge de colère car chacun aura balancé ses piques à l'autre, le présentateur conclu avec un sourire niai, le téléspectateur aura eu son spectacle et zap sur la chaîne suivante... et ou est l'avancée ? Ou est l'utilité philosophique, concrète dans un sens sérieux du bien commun de la société ?
Je me connecte sur internet et je vais sur un forum d'actualité, là des gens engagent un débat avec moi en critiquant certains points de ce que je pense.
Plusieurs pages pendant plusieurs jours s’enchaînent, ou chacun contredit point par point chaque argument de l'autre, et au final on se retrouve tous avec la rage envers les uns les autres et ça ce termine limite par des insultes. Ou est l'avancée ?
Tout ceci me donne l'impression que le débat ne peut-être mené à bien que dans un contexte philosophique caractérisé par de bonnes valeurs comme le partage, le calme, l'attention à l'autre... (ici par exemple, l'émission "C dans l'air" est déjà plus intéressante de fait)
En somme quelque chose qui n'est pas superficiel via des technologies comme internet ou la télévision, mais humain avec un véritable face à face entre personnes qui peuvent se respecter.
Or, je reprend les présidentielles, mais je pourrait très bien parler de la conjoncture économique. Les débats accessibles aux citoyens se résument à ça. Comment peut-on espérer une avancée ? Comment les français vont voter quand, sur TF1, 2 semaines avant le second tour de la présidence française, les 2 candidats vont se battre comme du poisson pourri sur des questions bien choisies de la présentatrice comme étant sensibles, et qu'une fois la télévision coupée le spectateur n'aura eu qu'un "clash" de plus ou tout aura été repassé comme dans les 30 débats précédents sur l'année ?
Bref, je trouve que le débat est inutile dans de telles conditions.
Et le débat vous, vous en pensez quoi ?
Un débat se caractérise par le choc des idées et donc l'affrontement de ceux qui les portent. Si certains s'emportent, c'est qu'ils n'ont pas le recul nécessaire ou que l'enjeux est d'une importance qui leur apparaît majeure. Mais un débat de bonne volonté ne doit pas tomber dans le consensus. Si les idées ne s'affrontent pas on tombe dans la lente installation de la pensée unique, ce qui n'est guère encourageant.
Le problème des débats n'est guère qu'ils soient violent, ils l'étaient déjà les siècles précédent et le niveau y était bien plus élevé. Le problème est évidemment le côté médiatique, la corruption (naturelle dans un régime représentatif) des politiciens, les enjeux stratégiques primant sur le bien commun, j'en passe.
Au final la violence du débat est la seule qualité qui subsiste malgré leur évolution. Qualité qui n'en est une que lorsque les intervenants ont des divergences de fond (car la pensée unique dans le système politique français est une évidence, sauf rares exceptions) et une certaine sincérité.
Faut-il être libre pour être heureux ?
I/ Qu'est-ce-que le bonheur ?
le mot libre est peut etre mal choisit , parce que cela sous entendrais que d’être libre serait d’être célibataire et de profiter des femmes sans créer une famille . Peut être que la liberté s'installe dans une relation unie et fidèle...
Pour le bonheur je pense que c'est de se marier et de rester fidèle , c'est comme cela que le coeur s'épanouit et que l'on peut élever sa conscience a un stade supérieur
Don Juan nous montre les mauvais coté a éviter et la stagnation de la conscience