Scorn (2/2)
Let's play et Fin Scorn
Let's play et Fin Scorn
Let's Play Diablo 2 Resurrected
Let's Play Diablo 2 Resurrected
Let's Play Diablo 2 Resurrected
Let's Play et Fin Diablo 2 Resurrected
On passe enfin à la HD avec la solution Starlink d'Elon Musk, on test avec:
-Forza Horizon 4
-The Elder Scrolls IV Oblivion
-Doom 1993
-Doom 2016
-Final Fantasy XIII
-Flight Simulator 2020
44 Commentaires
J'ai commenté rapidement sur la première partie en disant que la DA était intrigante mais qu'il ne se passait pas grand chose en parlant du début du jeu et qu'il n'explicitait pas au joueur ce qu'il attend de lui, cependant en regardant le reste je me suis rendu compte qu'en fait le jeu n'est pas ce qu'on voudrait qu'il soit ou du moins ce que l'on pensait qu'il était.
Hooper a plusieurs fois évoqué "Witness" en le prenant comme un jeu de réflexion, mais Scorn l'est il?, pas vraiment, c'est pas parce que un jeu te propose 10 énigmes que ça en fait un jeu d’énigme a part entière ce qu'est par exemple Principle ou Portal etc...
De ce fait le prendre comme un jeu de réflexion on se retrouvera vite a pester, appartient il a d'autres types?, il a des éléments d'un FPS, les armes et de quoi tuer les ennemis mais est ce qu'il est un FPS a la DOOM ou un jeu d'action pur jus?, non plus...
D'un autre coté est ce que un autre jeu a proposé ce que propose Scorn en 30 ans?
Bein malheureusement ou heureusement non plus..., et dire que le jeu pouvait se marier bien avec la VR n'est rien d'autre qu'un point péjoratif pour la VR (obsolète?) a partir du moment ou vous n'avez rien apprécié de Scorn, un peu comme si la VR était faite pour recevoir des jeux minimaliste ou de merde... LouL
Cela dit quoi qu'on en pense le jeu a une DA certes particulière mais bien foutu, c'est beau et demande une certaine imagination et puis combien d'indés qui se finissent en 2h sont appelés "des expériences" sans vraiment avoir a les classifiés, un Abzu ou un Journey ou le voyage est visuel, ici c'est juste un autre partie prit, voir ça dure quand même 8h pour un studio qui fait la première fois un jeu et que c'est original.
Après oui faut reconnaitre que les éléments de FPS ou réflexion que Scorn propose ne sont pas a la pointe de ce que ces genres font respectivement mais il est probable que ça n'a jamais était leurs objectif, ici il s'agissait d'une expérience visuelle a parcourir avec une certaine DA.
Hooper a d'ailleurs dit plus avoir apprécié le début que le reste, moi c'est tout l'inverse, au début il ne se passe rien on ne sait pas ce qu'on nous veut mais quand on regarde l’expérience dans son ensemble on peut dire que le début du jeu est plus foiré qu'autre chose.
J'en ai pas fini mes paupiettes de lapin au lard.
J'ai rien compris au scénar en plus.
Ce jeu est véritablement important car il permet de donner vie aux visions de Giger. Je pense qu'il aurait apprécier voir que ses visions aient enfin pu se trouver une place dans notre société pour que d'audacieux développeurs entreprennent de les représenter, car oui il faut être audacieux. On se croirait dans l'esprit sombre de Giger comme si l'on entrait dans ses oeuvres et que l'on pouvait interagir avec ses éléments, les entendre. Le jeu vidéo permet aussi cela. En somme ce jeu est presque un musée virtuel consacré à Giger. J'espère que cela mènera d'autres développeurs à s'inspirer d'artistes pour que les joueurs puissent découvrir leurs mondes.
Oui le gameplay, le gamedesign, énigmes, leveldesign et l'IA sont complètement à la ramasse et datent d'un autre temps, mais je pense que les développeurs s'étaient d'abord donné comme objectif de présenter leur interprétation de l'imaginaire de Giger, avant de faire un jeu, qui plus est premier jeu du studio. De ce jeu on retient forcément la direction artistique incroyablement fidèle, et la narration muette qui appelle l'interprétation.
Giger a eu du mal à exprimer ses idées et ses visions dans le monde du cinéma, ce Scorn donne un second souffle à l'artiste.
Pensez ce que vous voulez, pour moi ce Scorn relève plus d'une oeuvre d'art qu'à autre chose, une oeuvre qui se serait faite une place dans le jeu vidéo pour pouvoir exister ailleurs que sur un disque dur perdu. Et à ce titre, on accroche à l'esthétique ou on accroche pas du tout, comme l'art finalement. Une version en réalité virtuelle aurait pu être une bonne idée, cela dit, le niveau de détail n'aurait pas été le même.
Mon point de vue est bien évidemment subjectif car étant moi-même fan de Giger, je ne peux qu'être admiratif devant ce qui nous est présenté, bien que la qualification de jeu vidéo est questionable (on ne joue pas, ou peu).
En tout cas, Merci Hooper pour cette découverte
-Maperuva
Ça aurait été une bonne idée de faire de ce jeu un film, une bd ou une expérience VR. En tout cas, en tant que jeux vidéo, ça pêche. Et c'est dommage. Vraiment.