Alien Isolation (1/3)

Hooper sur Alien : Isolation ! Qu'on fasse péter la bouteille de Champomy.

Ce jeu m'a tellement traumatisé, avec cette sensation que le danger est partout. Je crois que je n'ai jamais autant libéré de matières fécales dans mon caleçon (ou slip, je ne sais plus quelle mode c'était en ce temps-là) de ma vie. Enfin, hormis une fois sur Far Cry 3. C'était le 26 décembre 2012 ! Je me souviens du jour, car c'était le lendemain de Noël. 

Pour la petite histoire, ma maman m'avait acheté ce jeu (en plus d'Hitman : Absolution), mais celui-ci s'était cassé en deux dans la boîte. Comme j'étais très peiné, ma maman est allée m'en chercher un autre au magasin le lendemain matin. De retour avec le précieux, je me suis précipité pour découvrir la dernière merveille d'Ubisoft. 

Dès le début du jeu, alors que j'étais tranquillement en train de me dégourdir mes gambettes, j'ai aperçu une petite parcelle aquatique. Logiquement, et voyant qu'aucun danger manifeste n'était présent, l'idée d'une baignade germa dans mon esprit. Après quelques brasses des plus rafraîchissantes, j'ai décidé de sortir de l'eau. Je continuais mon expédition d'un pas confiant tout en jouxtant la rivière, quand d'un coup, surgit de l'eau calme un crocodile qui me chopa à la jambe en me retournant dans tous les sens avant de me faire disparaître sous l'eau. J'ai eu la peur de ma vie !!! Après cette rencontre fort déplaisante, j'ai décidé de ne plus approcher l'eau jusqu'à la fin de l'aventure, hormis lorsque c’était obligatoire. Mais même là, je fermais les yeux, ce qui n'était pas extrêmement pratique pour me déplacer. Heureusement, j'ai toujours eu l'ouïe fine. Je ne raconte pas le nombre de fois où j'ai entendu mes parents faire des galipettes depuis ma chambre. D'ailleurs, je me demande si ce n'est pas à cause de cette faculté auditive impressionnante que j'avais beaucoup d'otites étant bambin ? S'il y a des spécialistes, je suis preneur. 

Tout ça pour dire que j'ai adoré ce jeu et qu'il est, sans la moindre once d'hésitation pour ma pomme, l'un des meilleurs dans le genre horrifique de l'histoire du média. Pourtant, vu qu'étant moi-même une poule mouillée, un froussard, une chiffe molle, un petit zigouigoui, ou toutes autres synonymes de la sorte, ce n'était pas gagné. Je m'étais relativement impressionné sur ce coup, comme le jour où j'ai enfin déclaré ma flamme à Émeline au CM2. 

C'était la fin de l'année, il faisait chaud et nous faisions une espèce de boum pour fêter les prochaines vacances. Elle était avec ses amies près du portail. Je me lance et lui demande si elle veut danser avec moi, ce qui aurait dû être la première partie de mon plan ingénieux. Hélas, la seconde partie ne vit jamais le jour, car elle m'a répondu d'un ton supérieur qu'elle préférerait encore danser avec un crapaud. Ce jour-là, et même si j'ai peut-être perdu un potentiel amour, j'ai combattu ma peur. De plus, étant moi-même amoureux des petites bébêtes, je ne voyais pas cette insulte comme désobligeante, bien au contraire. Puis, ce n'est pas si moche un crapaud ! Sapristi, si les princesses en raffolent dans les Disney, c'est que cette bestiole doit avoir un minimum de charme. N'est-ce pas ?

Sinon, c'est plaisant que tu utilises un casque dorénavant. Ça améliore ton expérience globale et surtout, tu parles moins, et ça, c'est cool pour nos oreilles. Ne crois pas que tes paroles ne soient pas réjouissantes, elles sont toutes d'une infinie justesse. Certains et certaines tueraient pour faire preuve d'une telle éloquence. C'est juste que nous sommes plus imprégnés de l'ambiance du titre joué, voilà tout !

J'ai hâte de te voir continuer cette aventure.