La France (ou plutôt les français) montre le bon exemple... enfin !
L'UFC-Que choisir attaque des éditeurs de jeux vidéo
L'association de consommateurs leur reproche des bugs «inacceptables» ainsi que l'usage croissant de codes d'activation à usage unique, compliquant la revente.
Les pratiques «inadmissibles» des éditeurs de jeux vidéo exaspèrent l'UFC-Que choisir. Interpellée par des joueurs «courroucés», l'association souhaite remettre de l'ordre dans un secteur frappé par toute une série de «dysfonctionnements».
L'UFC-Que choisir, qui a lancé un appel à témoignages et collecté 560 réponses, a retenu trois griefs. Le principal touche à la qualité technique des jeux vidéo, qui seraient «truffés de bugs». Les cinq jeux les plus décriés sont Battlefield 3, Call of Duty : Black Ops, Dead Island, Fallout New Vegas et Rage. Des titres parmi les plus vendus qui auraient mérité d'être les mieux finis, commente l'UFC-Que choisir. Le blocage de l'écran, le crash du jeu et une durée de vie trop restreinte seraient des phénomènes «de plus en plus fréquents», dit l'UFC-Que choisir, qui ne propose cependant pas de chiffres pour illustrer cette évolution.
Deuxième problème, plus récent, le jeu en ligne. Ces services ne semblent ne pas toujours bien dimensionnés et subissent des surcharges de connexion : «13% des consommateurs ont soulevé ce problème alors même qu'il n'était pas mentionné dans notre appel à témoignages», souligne l'UFC-Que choisir. De plus, il est «souvent nécessaire [sur PC] d'avoir une connexion Internet pour utiliser un jeu vidéo», même lorsque l'on ne souhaite pas jouer en ligne. Ce sera par exemple le cas du nouveau Diablo 3, ce qui a déclenché une vive opposition. Une connexion permet aussi de télécharger les mises à jour correctives, admet l'UFC-Que Choisir.
Un jeu à sauvegarde unique chez Capcom
Le dernier reproche se concentre sur le code d'activation. Fourni lors de l'achat du jeu et nécessaire pour activer sa partie ou accéder au mode en ligne, ce code peut être irrémédiablement associé au PC sur lequel la première installation a eu lieu, ou à un identifiant de jeu en ligne sur console. Résultat, cette protection complique le transfert du jeu et «tue le marché de l'occasion», accuse l'UFC-Que choisir. Dans ce domaine, l'imagination des éditeurs est sans limite. Cet été, Capcom a inauguré un système de sauvegarde unique, impossible à effacer, dans Resident Evil : Mercenaries 3D, sur Nintendo 3DS.
L'association de consommateurs, qui rejoint en fait un combat engagé de longue date par les joueurs sur des sites spécialisés, veut maintenant que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes se saisisse de ce dossier. Dans un communiqué, elle demande à la DGCCRF «d'effectuer une enquête approfondie pour déterminer l'ampleur des problèmes (fréquence et gravité) rencontrés par les consommateurs».
Dans le même temps, l'UFC-Que choisir a déposé plainte contre quatre éditeurs (Codemasters, Warner, THQ et Bethesda) et trois revendeurs (Micromania, Fnac Direct et Game) pour pratiques commerciales trompeuses et tromperie. L'association voudrait que les éditeurs mentionnent la présence d'un code d'activation unique et que le revendeur précise si le jeu a déjà été utilisé lors de son éventuelle revente en occasion.
J’espère que ce n'est pas un coup d'épée dans l'eau. J'adorerai que ces pratiques disparaissent définitivement mais comme précisé dans l'article ce sont aussi les jeux les plus vendu du moment. Est ce dans l’intérêt des éditeurs de supprimer les codes online alors que les gens l'acceptent en masse sans se poser de question.
En tout cas je salue la tentative de changer les choses.
Le communiqué originel ici =>
http://www.quechoisir.org/commerce/methode-de-vente-abus/communique-des-jeux-video-qui-n-en-valent-plus-la-chandelle-!
De la part de gens qui me conseillent sur quelle salade choisir, je ris doucement.
Ce ne sont pas ces charlots qui retireront les pass online ou ce genre de choses.
Les jeux vidéos sont de plus en plus truffés de bugs ? Je ne sais pas qui a affirmé ca, mais, si ca a sa part de verité, je crois que certaines personnes ne supporteraient pas un retour en arrière et une petite douche froide niveau mémoire.
Ce n'est pas dans l’intérêt, certainement pas. Mais les produit (et donc les éditeurs) doivent suivre les lois et autres règles de loi.
Verdey>
De un, ces "charlots" ne te conseillent pas sur ta salade, ils te defendent en tant que consommateur contre les abus commerciaux, et son armés d'avocat spécialisés.
De deux, des éditeurs parviennent tout de même à produire sans pour autant truffer leurs jeux bugs et de pièges pour le consommateur, je prends juste en exemple un des plus grand éditeur : Nintendo.
La question de savoir s'il sont ou non en dehors de leurs droit reste à définir. C'est ce qu'il va se passer maintenant qui va permettre d'y répondre.
Après la question des bugs est sujette à critique. Ils ne prennent que quelques exemples qui ne sont pas représentatif de l’intégralité de la production. Concernant Nintendo, c'est un éditeurs vraiment à part et qui fonctionne en vase clos. Ils n'ont pas de problème de portage à prendre en compte et ne prennent pas beaucoup de risque d'un point de vue technique (voir aucun).
Ah oui, juste, j'ai confondu et me suis emporté devant l'absurde de la chose. Après inspection du lien, tout ca me semble un peu moins grotesque.
Sinon, coté bugs, je ne suis pas vraiment d'accord. Si les grosses licenses de Nintendo sont souvent très propres, elles nous ont également envoyées des jeux ignobles venus des tréfonds des enfers.
Attaquer un éditeur car son jeu est truffé de bugs, ca me semble aussi absurde que d'attaquer un auteur car son livre contient des coquilles et des erreurs de mise en page. Ca me rappelle cette bonne femme qui a attaqué le réalisateur de Drive car elle s'attendait a des courses-poursuites dans le film.
Une femme a attaqué le réalisateur de Drive pour ça? XD Ah la la ... Dans quel monde vivons nous ? ...
Mais c'est vrai que certains éditeurs laissent passer certains bugs vraiment dommageable. Prenez par exemple DC Univers Online qui est tout à fait capable de faire freezer votre ps3 régulièrement et au final de l’endommager. C'est peut être un exemple extrême mais bon. Il y a aussi Skyrim dont les bugs peuvent tout à fait bloquer quelqu'un qui n'aurait pas pris de sauvegarde de secours. J'en ai eu quelques uns de cette nature au cours de ma partie.
Après, est ce que c'est une raison de les attaquer sur le plan judiciaire ... J'en doute.
Je ne suis pas d'accord, lorsque l'on achete un jeu, le distributeur ainsi que l'éditeur se lient implicitement avec le consommateurs.
Chacun a sa part d'obligation, celui du consommateur, d'acheter et de faire bon usage du produit mais les cocontractant ont aussi leurs obligations à honorer.
Reste à savoir jusqu'où vont ces obligations et il serait bien de connaitre les limite des droits des revendeurs et éditeurs.
Si je prends un exemple : j'ai acheté Top Spin 4 peu de temps après sa sortie en neuf. L'essence du jeu, selon moi, était la partie multijoueur. Or il s'est avéré que pendant des mois que les serveurs de 2K étaient juste incapables de fournir aux joueur la possibilité de jouer online(jusqu'à ce que je revende le jeu car, il m'était inutile, je ne sais pas s'il fonctionne aujourd'hui).
Edit : si tu ne veux pas de mon exemple Nintendo, je peux prendre Sega.
Ben moi je l'accueille vraiment bien cette nouvelle. Ce serait un grand pas, si ça aboutit à quelque chose , ça voudra dire que les gamers pourraient se défendre contre les abus des vendeurs, et pas uniquement subir le sort: comme l'aurait dit le défunt Steve Jobs, ceci est une révolution!
Biensûr si ça abouti, comme il s'agit de changement il y aura des avantages et des inconvénients: je prend par exemple l'exemple des bugs. Si par exemple, on créé une législation qui punie les bugs dans les jeux, d'abords le nombre de jeux sortant ou bien même arrivant en France risque d'être réduit et puis d'un autre côtés, faut pas oublier d'un côté que certains joueur profitent aussi de certains "avantages" causé par les bugs, après tout ce qu'on appelle les combos dans les jeux de combats n'étaient initiallement que des bugs de Street Fighters 2...
Concernant les jeux d'occasion et les jeux online, je suis plus sensible à ça parceque j'achète que d'ocasion, une chose est sûr pour moi, les vendeurs ont pour objectif finals de faire des acheteurs de jeux d'occasions des hors la loi, et petit à petit au vu des restriction qu'ils font sur les jeux, c'est ce qui va se produire! Ainsi si ça continue ainsi, a force de petit changement, ceux qui achètent des jeux d'occasion et qui jouent offline seront un jours considérés comme de dangereux terroristes! (parceque que ce seront forcément des hackers croyez moi!).
Autre choses, dans ce genre de cas on essaie souvent de faire passer les plaignant pour des magniacs, pour des intégristes, pour des fous. Faudrait pas tomber dedans. Par exemple pour Call of Duty: Black OPS j'ai pas souvenir de Bug, mais avant de critiquer ceux qui s'en plaignent je tenterais d'abords de me renseigner sur les bugs qui les dérangent, ça pourrait être instructifs, il y a des choses qui nous paraîssent parfois naturelles ou normales mais qui ne le sont pas..
PS: vous constaterez que plus j'écris plus je commet de faute, veuillez m'excuser.
C'est marrant de voir que l'on parle quasimment que des nouveaux gros fps du moment, et les gros jeux axés multi, si 'lon excepte rage et dead island.
Il y'a aussi les licences Capcom basée solo comme RE ou encore les AS d'Ubisoft qui paralysent le joueur et cassent le marché de l'occasion.
Mais en ce qui concerne les bug et la nécessité de MAJ, en effet ça concerne principalement les gros jeux multi, bf en première ligne. J'étais moi même assez scandalisé à la sortie du jeu de rencontrer tant de problèmes si l'on veut bien considère qu'un produit vendu doit être un produit fini.
Ensuite il y'a le problème du jeu "fini" mais où il est fortement conseillé de débourser des sommes rondelettes en DLC, qui pourtant ont été programmées en même temps que le jeu de base bien souvent (qu'on me fasse pas croire que cod remplie la galette blue ray/hd-dvd.
Peut être (très probablement) que ces plaintes n'aboutiront à rien mais au moins, le consommateur se fait entendre et ose enfin entrer en conflit direct avec les éditeurs.
De plus il est plus probable que les revendeurs soient plus inquiétés dans ces dossier, ce qui pourrait faire un effet ricochet sur ces éditeurs peu scrupuleux.