Je vais faire très simple : l'art c'est aussi divertir. Et ceux qui n'ont pas compris cela sont hélas bien trop nombreux.
Mais le fort des oeuvres d'art je trouve c'est de divertir tout en maintenant une incompréhension :p enfin je dis pas que les œuvres d'art compréhensive sont mauvaises, juste que je trouve excellent tout ce qui est art abstrait, surréalisme, etc.. Sans pour autant être chiant et non divertissant. Si c'était le cas, l'artiste ne serait pas même fier de son œuvre. La technique compte autant que l'inspiration et la créativité, faut pas croire.
Je vais faire très simple : l'art c'est aussi divertir. Et ceux qui n'ont pas compris cela sont hélas bien trop nombreux.
C'est bien beau de voir dans l'art du divertissement, ce qui tout à fait vrai, mais il ne faut pas non plus occulter le fait que c'est aussi un moyen de communication et qu'il y a donc un message qui passe.
Je ne dis pas qu'il faut oublier le fait que le but premier du jeu vidéo est de nous divertir, mais l'art c'est aussi avoir une réflexion, et hélas trop peu nombreux sont ceux qui veulent faire cette démarche.
Et puis, pour l'art contemporain, le but de l'artiste contemporain n'est pas de nous divertir mais bien de poser une démarche intellectuelle sur l'art qui précédait, afin de développer un nouvel art qui transcendait les styles et les catégories, ainsi que les démarches artistiques. Je pense pas que le but qu'avait Kandinsky était qu'on se dise simplement : "Oh, comme c'est joli!"
Le divertissement y est, certes, mais en bien moindre mesure.
Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, le côté "amusement" est omniprésent, même s'il n'est pas forcément le but recherché par l'artiste chez le spectateur ou l'auditeur.
Divertir, cela ne veut pas dire amuser. Si tu préfères, on peut parler "d'expérience". l'amusement n'est qu'un des aspect du divertissement. Être intriguer, se sentir apaisé, être étonné. Tout cela fait partie du divertissement au même titre que l'amusement. C'est une étape primordiale dans toute communication, qui ne peut s'effectuer que par le langage (cinématographique, vidéo-ludique, etc.). Sans langage, pas de message, comme un muet essayant de parler.À l'instar d'un livre ou d'une peinture, le jouet et le jeu sont tout à fait capable de ça.
Et comme la peinture et le livre, le jouet et le jeu peuvent porter un message, puisqu'ils possèdent un langage pour le transmettre.
En soi c'est simple, le jeu vidéo, c'est un message que l'on code en langage vidéo-ludique.
il faut bien comprendre que si on souhaite changer le nom de l'objet, c'est parce que dans l'imaginaire collectif, on considère le jeu comme infantilisant ou bien encore bâtard. Mais changez le nom ne changera pas sa nature. On n'aura ait que contourner le problème, et non pas résolu.
En gros, tu dis que le propre de l'art est de détourner le spectateur de ce qui est essentiel (définition de divertissement, en somme), et ce, à travers nombre d'émotions et d'états (étonnement, tristesse, joie, amusement,...), c'est ça?
Mais encore une fois, réduire l'art à une invitation à éprouver une somme d'affects, n'est-ce pas oublier une partie de l'intérêt de l'art, susciter la réflexion? Sommes-nous forcés de subir ce que l'artiste veut (ou voudrait) faire passer? Ne pouvons-nous pas émettre un discours au-delà de ces émotions? C'est vraiment une question que je me pose.
Citation:
il faut bien comprendre que si on souhaite changer le nom de l'objet, c'est parce que dans l'imaginaire collectif, on considère le jeu comme infantilisant ou bien encore bâtard
Mon but n'est pas de déterminer si le nom même de "jeu vidéo" est infantilisant ou pas. Je pense que le jeu vidéo subira le même destin que le cinéma et que les premiers romans à l'eau de rose.
Ce que je voulait dire, au début, c'est que définir le jeu vidéo sur base de la définition du "jeu", telle qu'elle est présentée en page 2, était assez réducteur. Et donc, je pensais qu'il fallait se demander dans quelles limites le jeu vidéo est un simple jeu (pour sortir de la sphère de la récréation, et produire une réflexion pertinente) avant de se demander si le nom de "jeu vidéo" convient bien à la chose vidéoludique.
(Mais je comprends bien que le but premier de ce topic est de trouver un autre nom pour essayer d'éliminer tous les préjugés actuels sur le jeu vidéo ; mais je pense que cela ne ferrait que contourner le problème, comme tu le dis).
PS : La définition du "jeu" qui était donnée, et sur laquelle j'ai bâti mon raisonnement, était celle-ci : "Divertissement, activité physique ou intellectuelle, non imposée et gratuite, tout ce que l'on fait dans le seul but de s'amuser."
Le jeu est sortit bien avant les jeux vidéo de la "sphère de récréation" auquel on lui impose si souvent cette place. Ne serait-ce que le trivial pursuit vous apprenant quelque notions de culture générale. Pictionnary qui vous apprend à savoir utiliser les langages du dessin, la belotte vous enseignant l'esprit d'équipe... Tout cela étant du au fait que le jeu dispose d'un langage et qu'il peut donc donner un message.
LE but premier du jeu est de divertir (en général par l'amusement) mais comme tout divertissement, une réflexion peut y être apportée. C'est la même chose pour l'écriture et la peinture, de ce fait.
Le jeu peut apporter une réflexion sur les personnes qui y joue. Dans la pratique comme dans la théorie. Il est faux de dire que le jeu n'est que simple amusement, car s'il est vrai que les jeux d'aujourd'hui n'apporte pas souvent une réflexion concrète, ça ne veut pas dire que c'est le cas partout, et de tout âge.
Le jeu vidéo utilise tout aussi bien les codes du jeu que ceci. Au final, je dirais que le jeu vidéo, loin de s'éloigner des autres jeux, redonne des lettres de noblesses à tout un pan de l'art.
En ce qui concerne la réflexion que l'on souhaite apporter, il est évident de deux choses. Je pense déjà que le divertissement est primordial pour la réflexion. Ce que n'a pas compris le cinéma français. De deux, je crois qu'il existe à chaque fois une donnée inconsciente lorsque l'on exprime une œuvre de ce genre. Et donc une part de réflexion.
P.S.: Oui, c'est le propre de l'art de divertir. Mais cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas apporter une réflexion. Ceci différencie l'art de l'argumentation bête et méchant.
Mais le fort des oeuvres d'art je trouve c'est de divertir tout en maintenant une incompréhension :p enfin je dis pas que les œuvres d'art compréhensive sont mauvaises, juste que je trouve excellent tout ce qui est art abstrait, surréalisme, etc.. Sans pour autant être chiant et non divertissant. Si c'était le cas, l'artiste ne serait pas même fier de son œuvre. La technique compte autant que l'inspiration et la créativité, faut pas croire.
Alors dans ce cas, je ne vois pas ce qui gêne. L'art contemporain dont tu parles, c'est aussi amener d'autres formes de divertissement.
Aspirant aux jeux vidéo ?
qu'est-ce qu'un anime de saison ?
J'ai jamais dis qu'il y avait rien qui gênait :p j'appuyais seulement ton commentaire avec un post inutile.
Je t'en prie bibiche, Ton post est loin d'être inutile, sauf si tu le considère comme tel...
Sage dans la montagne style!
Aspirant aux jeux vidéo ?
qu'est-ce qu'un anime de saison ?
Non, en fait c'était surtout pour qu'on me rassure et qu'on me dise le contraire.
C'est bien beau de voir dans l'art du divertissement, ce qui tout à fait vrai, mais il ne faut pas non plus occulter le fait que c'est aussi un moyen de communication et qu'il y a donc un message qui passe.
Je ne dis pas qu'il faut oublier le fait que le but premier du jeu vidéo est de nous divertir, mais l'art c'est aussi avoir une réflexion, et hélas trop peu nombreux sont ceux qui veulent faire cette démarche.
Et puis, pour l'art contemporain, le but de l'artiste contemporain n'est pas de nous divertir mais bien de poser une démarche intellectuelle sur l'art qui précédait, afin de développer un nouvel art qui transcendait les styles et les catégories, ainsi que les démarches artistiques. Je pense pas que le but qu'avait Kandinsky était qu'on se dise simplement : "Oh, comme c'est joli!"
Le divertissement y est, certes, mais en bien moindre mesure.
Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, le côté "amusement" est omniprésent, même s'il n'est pas forcément le but recherché par l'artiste chez le spectateur ou l'auditeur.
Divertir, cela ne veut pas dire amuser. Si tu préfères, on peut parler "d'expérience". l'amusement n'est qu'un des aspect du divertissement. Être intriguer, se sentir apaisé, être étonné. Tout cela fait partie du divertissement au même titre que l'amusement. C'est une étape primordiale dans toute communication, qui ne peut s'effectuer que par le langage (cinématographique, vidéo-ludique, etc.). Sans langage, pas de message, comme un muet essayant de parler.À l'instar d'un livre ou d'une peinture, le jouet et le jeu sont tout à fait capable de ça.
Et comme la peinture et le livre, le jouet et le jeu peuvent porter un message, puisqu'ils possèdent un langage pour le transmettre.
En soi c'est simple, le jeu vidéo, c'est un message que l'on code en langage vidéo-ludique.
il faut bien comprendre que si on souhaite changer le nom de l'objet, c'est parce que dans l'imaginaire collectif, on considère le jeu comme infantilisant ou bien encore bâtard. Mais changez le nom ne changera pas sa nature. On n'aura ait que contourner le problème, et non pas résolu.
Aspirant aux jeux vidéo ?
qu'est-ce qu'un anime de saison ?
En gros, tu dis que le propre de l'art est de détourner le spectateur de ce qui est essentiel (définition de divertissement, en somme), et ce, à travers nombre d'émotions et d'états (étonnement, tristesse, joie, amusement,...), c'est ça?
Mais encore une fois, réduire l'art à une invitation à éprouver une somme d'affects, n'est-ce pas oublier une partie de l'intérêt de l'art, susciter la réflexion? Sommes-nous forcés de subir ce que l'artiste veut (ou voudrait) faire passer? Ne pouvons-nous pas émettre un discours au-delà de ces émotions? C'est vraiment une question que je me pose.
Mon but n'est pas de déterminer si le nom même de "jeu vidéo" est infantilisant ou pas. Je pense que le jeu vidéo subira le même destin que le cinéma et que les premiers romans à l'eau de rose.
Ce que je voulait dire, au début, c'est que définir le jeu vidéo sur base de la définition du "jeu", telle qu'elle est présentée en page 2, était assez réducteur. Et donc, je pensais qu'il fallait se demander dans quelles limites le jeu vidéo est un simple jeu (pour sortir de la sphère de la récréation, et produire une réflexion pertinente) avant de se demander si le nom de "jeu vidéo" convient bien à la chose vidéoludique.
(Mais je comprends bien que le but premier de ce topic est de trouver un autre nom pour essayer d'éliminer tous les préjugés actuels sur le jeu vidéo ; mais je pense que cela ne ferrait que contourner le problème, comme tu le dis).
PS : La définition du "jeu" qui était donnée, et sur laquelle j'ai bâti mon raisonnement, était celle-ci : "Divertissement, activité physique ou intellectuelle, non imposée et gratuite, tout ce que l'on fait dans le seul but de s'amuser."
Le jeu est sortit bien avant les jeux vidéo de la "sphère de récréation" auquel on lui impose si souvent cette place. Ne serait-ce que le trivial pursuit vous apprenant quelque notions de culture générale. Pictionnary qui vous apprend à savoir utiliser les langages du dessin, la belotte vous enseignant l'esprit d'équipe... Tout cela étant du au fait que le jeu dispose d'un langage et qu'il peut donc donner un message.
LE but premier du jeu est de divertir (en général par l'amusement) mais comme tout divertissement, une réflexion peut y être apportée. C'est la même chose pour l'écriture et la peinture, de ce fait.
Le jeu peut apporter une réflexion sur les personnes qui y joue. Dans la pratique comme dans la théorie. Il est faux de dire que le jeu n'est que simple amusement, car s'il est vrai que les jeux d'aujourd'hui n'apporte pas souvent une réflexion concrète, ça ne veut pas dire que c'est le cas partout, et de tout âge.
Le jeu vidéo utilise tout aussi bien les codes du jeu que ceci. Au final, je dirais que le jeu vidéo, loin de s'éloigner des autres jeux, redonne des lettres de noblesses à tout un pan de l'art.
En ce qui concerne la réflexion que l'on souhaite apporter, il est évident de deux choses. Je pense déjà que le divertissement est primordial pour la réflexion. Ce que n'a pas compris le cinéma français. De deux, je crois qu'il existe à chaque fois une donnée inconsciente lorsque l'on exprime une œuvre de ce genre. Et donc une part de réflexion.
P.S.: Oui, c'est le propre de l'art de divertir. Mais cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas apporter une réflexion. Ceci différencie l'art de l'argumentation bête et méchant.
Aspirant aux jeux vidéo ?
qu'est-ce qu'un anime de saison ?