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Référencement des topics "Modern Gaming" et critiques

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Re: Référencement des topics "Modern Gaming" et critiques

Vous devriez faire Black Ops 3 et Infinite, relativement différents entre eux Advanced y compris, ils partagent leurs défauts habituels aux COD qu'on a pu citer mais choisir les armes entres les missions avec les pièces différentes avec pour chaque mission une différente approche du genre Infiltration dans le dernier combat spatiaux, missions secondaires, ou les combat proche a mi distance, longue distance, il ne faut pas une grosse gatling pour tout ^^.

Et ils sont entre 10 et 15 balles aujourd'hui.

Et pour BR c'est pas mon truc, et j'ai aucun problème qu'il y soit entendons nous bien, mon problème c'est si il remplace la campagne comme pour Battlefield par exemple ou les solos ont toujours étaient a la ramasse, sauf peut être les Bad Compagny qui n'ont pas fait long feu (2 épisodes qui se suivent et un 3 jamais arrivé pour finir la trilogie).

Edité par nexy le 11/05/2018 - 19:00

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Re: Référencement des topics "Modern Gaming" et critiques

Citation:
Vous devriez faire Black Ops 3 et Infinite, relativement différents entre eux Advanced y compris, ils partagent leurs défauts habituels aux COD qu'on a pu citer mais choisir les armes entres les missions avec les pièces différentes avec pour chaque mission une différente approche du genre Infiltration dans le dernier combat spatiaux, missions secondaires, ou les combat proche a mi distance, longue distance, il ne faut pas une grosse gatling pour tout ^^.

Si tu le vends comme ça Nexy je vais essayer alors, je vais essayer de m'y remettre mais bon ça sera duuuuureeeeeeeee

Portrait de nexy
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Re: Référencement des topics "Modern Gaming" et critiques

J'ai pas dit que c'etait des bombes non plus mais des bons jeux ^^

Black Ops 3 a un mode coop local et des capacités spéciales ce que Infinite n'a pas.
Infinite a les combats spatiaux et les missions secondaires.

En commun ils ont:

- Choix d'arme
- Amélioration d'armes (plus longue et compliqué dans Black ops 3)
- Courir sur les murs a la Titanfall
- Mode Zombie

Sur Amazon j'ai vu Infinite a 11 euros (18 avec le remake de Modern Warfare), Black Ops 3 autour de 15 balles en promo la il est plutôt entre 20 et 30, ça reste le COD le plus complet quand même et plus viscéral, Infinite est plus posé.

Portrait de MATsolid-snake44
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Re: Référencement des topics "Modern Gaming" et critiques

Un petit test sur un outsider passé plutôt inaperçu en 2017. Malgré quelques défauts récurrents chez ses développeurs, c’est un jeu au gameplay intelligent, et mon coup de coeur de l’an passé.

Review de « PREY » (fait sur PS4 Pro en décembre 2017)


Titre: Prey
Sortie: 2017
Développeurs: ArkaneStudios
Editeur: Bethesda
Plateformes: PS4,XOne,PC
Genre :  Hybride FPS/RPG
Registre:  SF Rétro-futuriste
Multijoueur :  Non

Un reboot qui revient de loin !

Pour parler de Prey d’Arkane Studios, il faut avant tout rappeler qu’il s’agit d’un reboot. En 2006, 2K sortait « Prey », un FPS développé par Human Head Studios où l’on incarnait un natif américain qui tentait de s’échapper d’un vaisseau alien à l’aide d’armes et de ses pouvoirs spirituels. Les droits furent ensuite vendus à Bethesda, qui devait accoucher d’une suite, « Prey 2 ». Celle-ci ne vit malheureusement jamais le jour. L’annonce d’un reboot réalisé par Arkane Studios est finalement faite à l’E3 2016, à la surprise générale, 10 ans après la sortie du jeu original. N’ayant que testé le premier opus en démo., ma critique ne cherchera pas à établir de liens entre les deux titres.

Prey (2017) : Synopsis

Commençons par placer le décors de ce reboot. Le scénario prend place dans une réalité alternative à notre histoire, où la Guerre Froide aurait pris une autre tournure, lorsque des astronautes russes entrent en contact avec une entité biologique extraterrestre lors d’une mission de maintenance sur un satellite en 1958. Toutes tentatives de communication avec cette entité de nature extrêmement hostile ayant échoué, l’URSS décide de partager le secret de cette rencontre avec les USA, afin de contenir la menace alien baptisée « Typhoon ». Emprisonnés dans une station spatiale en orbite autour de la Lune, les Typhoons feront l’objet de nombreuses expériences de la part des Américains pendant trois décennies, avant qu’un incident technique menant à la mort de tous les chercheurs sur place n’oblige le gouvernement à US à abandonner le projet. Plus personne ne s’intéressera aux aliens pendant des années.

En 2030, la station laissée à l’abandon est rachetée par un groupe privé, la multinationale Transtar. Oeuvrant dans de nombreux domaines, tels que la biologie, la médecine, la robotique, ou l’ingénierie spatiale, Transtar transforme l’ancienne station en orbite autour de la Lune en un gigantesque centre de recherche et d’innovation de pointe, « Talos I ». En secret et loins des lois terrestres, les scientifiques de Transtar, triés sur le volet parmi l’élite mondiale, reprenent l’étude des Typhoons. En cinq ans, ils firent plus de progrès qu’en trente ans de recherches gouvernementales!

2035, San Francisco. Vous incarnez Morgan Yu, vice-président de Transtar & directeur des recherches à bord de Talos I, fils ou fille cadet(te) (au choix), de la famille Yu, fondateurs de Transtar. Aujourd’hui votre frère Alex, directeur de la station, vous convie à une petite batterie de tests avant votre prochain envol pour Talos I. Tout semble aller pour le mieux jusqu’à ce que des événements étranges et inquiétants ne viennent semer le trouble dans votre esprit… Vous en dire plus serait vous spoiler le début du jeu, mais vous allez vite comprendre que les Typhoons se sont évadés et que votre environnement familier est devenu un vrai cauchemar!

« Dishonored-Like »

Parlons de la structure du jeu et de ses mécaniques de gameplay. Vous avez sûrement entendu dire qu’il s’agissait d’une sorte de « System Shock »,  jeu vidéo, mélangeant des éléments de jeu de rôle et de jeu de tir à la première personne sorti en 1994. Le mélange des genres étant devenu quelque chose de récurent de nos jours, j’ajouterais afin d’être plus explicite pour ceux qui connaissent, que Prey n’est rien de moins qu’un « Dishonored-like » transposé dans un univers SF rétro-futuriste. Si vous avez joué à l’un des deux précédents titres d’Arkane Studios, Dishonored (2012) & Dishonored 2 (2016), la ressemblance vous sautera aux yeux. A première vue, Prey se présente comme un jeu de tir en vue subjective (FPS) mais attention, il ne s’agit pas d’un simple shooter ! Les amateurs de fusillades bourrines et nerveuses passeront leur chemin d’ailleurs. Le dernier titre d’Arkane fait en effet davantage la part belle à la réflexion qu’à l’affrontement direct, et le rythme est plutôt lent. (Je reviendrai sur les combats un peu plus tard).

Le jeu se déroule à bord de la station spatiale Talos I, divisée en plusieurs zones plus ou moins grandes (passerelle de commande, quartiers d’équipage, centrale électrique, départements divers, etc.), entrecoupées de temps de chargement. Vos objectifs, principaux (obligatoires) et annexes (facultatifs), sont listés dans un journal consultable à tout moment, comme dans n’importe quel jeu de rôle. Le but est bien sûr de survivre à la menace typhoon, tout en remplissant les quêtes qui feront progresser l’histoire. Pour avancer dans le jeu et se défendre contre les menaces qui se dresseront devant lui, le joueur devra apprendre à maîtriser diverses armes, mais également gérer un inventaire (« Amis du loot soyez les bienvenus ! »), et investir des points dans des arbres de compétences (santé, efficacité au combat, piratage, pouvoirs typhoons…), afin d’être le plus polyvalent possible et d’ouvrir le champ des possibilités face à chaque situation.

Un Gameplay riche et intelligent

Certes, la recette de Prey est déjà connue, mais faute d’être originale, elle a le mérite de proposer un gameplay intelligent. En effet, sa force à cette recette, c’est la liberté d’approche ! Si durant les premières heures la progression s’avère plutôt linéaire, les choses changent passé un certain cap au niveau de la narration : les quêtes se multiplient et les diverses zones de la station s’ouvrent, vous laissant libre de réaliser vos objectifs et d’explorer Talos I dans l’ordre que vous voulez. C’est l’occasion rêvée d’ailleurs de commencer à investir dans des compétences de force, ou de piratage, afin de pouvoir débloquer les accès bloqués par des meubles et les serrures magnétiques qui vous barreront la route. Les amateurs d’exploration seront récompensés, l’environnement regorgeant d’items à looter, dont les fameux « neuromods », nécessaires au développement des compétences. Ils découvriront aussi une carte au level design sympathique, proposant toujours plusieurs chemins possibles, avec des passages cachés permettant parfois d’esquiver certaines menaces.

Les neuromods justement, parlons-en ! Il n’y a pas de système d’XP et de level à franchir dans Prey. Comme dans Dishonored, il faut chercher des items qui permettent de déverrouiller des compétences. Ces items, que l’on nomme ici « neuromods », sont disséminés un peu partout dans l’environnement, d’où l’intérêt de bien explorer chaque zone ! Un neuromod égale 1 point à investir dans une amélioration de compétence. Sachant que certaines compétences demandent plusieurs neuromods pour être débloquées et qu’il est parfois nécessaire de respecter un ordre de priorité dans le déblocage des compétences, mieux vaut investir ses neuromods judicieusement.

Les compétences sont divisées en six arbres, que l’on peut regrouper en deux grandes catégories : humaines & typhoons. Au début, seules les compétences humaines (scientifique, ingénieur, sécurité) sont disponibles. Il vous faudra atteindre un point précis du jeu, dans le premier quart, pour débloquer les compétences aliens (énergie, transformation, télépathie). Vos choix d’améliorations modifieront votre expérience de jeu en vous offrant de nouvelles opportunités. Êtes-vous plutôt du genre classique, « J’investis à fond dans la santé, l’armure et l’upgrade des armes », pour être plus fort contre les aliens, ou allez-vous privilégier une approche moins directe « J’investis dans la discrétion et le piratage des tourelles, afin d’esquiver mes ennemis et d’utiliser les barrières de la station contre eux ». Et si vous pouviez imiter l’apparence d’un objet quelconque, pour vous camoufler, ou utiliser une attaque psyonique, provoquant une puissante déflagration ? Les pouvoirs typhoons sont eux aussi très intéressants, à ceci près que les défenses de Talos I vous identifieront comme une menace alien au fil de votre mutation, tandis que les aliens enverrons régulièrement le « cauchemar », un boss typhoon très puissant, pour traquer l’anomalie au sein de leur réseau ! A vous de voir!

En fonction des compétences débloquées, différentes options se présenteront à vous face aux ennemis, et l’affrontement sera l’une d’elles. Les combats sont l’un des points qui furent le plus critiqués par la presse et les joueurs lors de la sortie du jeu, la plupart pointant du doigt des soucis de jouabilité face à une menace souvent plus puissante, mais aussi beaucoup plus rapide que vous ! En effet, votre point faible est que Morgan s’avère plutôt lent(e) dans ses mouvements, ce qui de prime abord, surtout pendant les premières heures, peut paraître pénalisant lors des combats, au point d’être déroutant. Certains Typhoons, comme les mimics, peuvent surgir brusquement pour vous sauter dessus et se déplacent avec une grande agilité, tandis que les fantômes eux, sont capables de se téléporter dans votre dos ! Ajoutez à ça quelques effets visuels comme ceux des pouvoirs aliens ou du sang qui macule les bords de l’écran lorsque vous êtes touché et la lisibilité peut s’en trouver légèrement affectée, ce qui n’arrange pas les choses.

La vérité, c’est que les combats de Prey demandent de la finesse et du sang froid. N’imaginez pas foncer dans le tas l’arme au poing ! D’ailleurs, il vous faudra patienter un chouïa avant de pouvoir mettre la main sur une arme digne de ce nom, en vous contentant dans un premier temps d’une clé anglaise. Dès le départ, les affrontements vous paraîtront donc laborieux ; mais si vous prenez le temps d’observer, vous remarquerez que l’ennemi ne vous tabasse pas au corps à corps continuellement jusqu’à ce qu’il crève comme dans un Skyrim par exemple : il vous frappe, puis recul, s’accorde une pause pour vous feinté, esquive sur le côté, se propulse dans votre dos : c’est pendant ces laps de temps qu’il vous faut réagir ! Inutile de vous agiter dans tous les sens , vous allez vider votre endurance et frapper à côté. Restez calme et faites comme l’ennemi : frappez, reculez, frappez reculez, etc. Dès que vous l’aurez trouvé, le fusil à pompe deviendra votre plus fidèle allier ! Mais il ne vous suffira pas à vous sortir de la merde à chaque fois ! Face à des ennemis redoutables ou en groupe, vous devrez apprendre à vous servir du décors tout en jonglant avec vos autres armes, ainsi que vos compétences. L’environnement regorge de bonbonnes explosives ou de tuyaux de gaz. Se servir du canon glu pour piéger ses ennemis dans une colle qui se solidifie immédiatement, ou lancer une grenade paralysante est aussi une bonne façon de prendre l’avantage sur la menace. Enfin, une combinaison adroite et bien pensée de vos armes et pouvoirs s’avérera souvent salvateur : piégez un typhoon dans un puits gravitationnel et achevez-le en l’air avec votre arme alors qu’il est momentanément impuissant ! Plus vous progresserez, plus vous investirez de neuromods dans les compétences, plus d’options s’ouvriront à vous et plus le jeu deviendra fun!

Une richesse parfois mal-maîtrisée

Vous l’aurez compris, Prey est un jeu qui demandera un peu de temps à maîtriser et à se révéler fun. C’est un titre qui ne révélera sa richesse qu’aux joueurs les plus patients et les plus curieux. Néanmoins, ceux-ci ne pourront s’empêcher de noter parfois un certain manque de maîtrise dans cette richesse. En effet, dans toute cette profusion, certaines mécaniques apparaissent vite comme ennuyeuses, voir un peu désuètes.

Premièrement, le jeu a la fâcheuse tendance de vouloir toujours vous envoyer aux quatre coins de la station pour remplir des quêtes secondaires, ce qui vous obligera à vous farcir des allers-retours un peu pénibles, notamment à cause des temps de chargement entre chaque zone. Pour peu que vous soyez du genre à vouloir tout compléter, cela risque de devenir pénible, surtout dans le dernier tiers du jeu où les développeurs ont cru bon de vous noyer sous une pluie d’objectifs annexes facultatifs.

Deuxièmement, si ce ne sont pas les quêtes annexes qui vous noient, ce sera sûrement les kilotonnes d’objets divers à looter ! Prey possède un système de craft qui vous permet de fabriquer tout un tas d’items utiles à votre progression. On commence par récupérer des détritus en tous genres, avant de les balancer dans un recycleur (trouvable dans chaque zone), afin de transformer vos merdouilles en matière première. A l’aide d’un « fabricateur » (trouvable également dans chaque zone), ces matériaux peuvent servir ensuite à la création de kits de soin, de munitions, voir d’objets plus complexes, comme des armes, ou des neuromods, à la condition toutefois d’en avoir trouver le plan de fabrication. Ce système de crafting plutôt complet et bien pensé, s’avère cependant vite chronophage par rapport à l’utilité que vous en aurez. En effet, même en difficulté maximale, Talos I regorge d’ordures à recycler, à tel point que vous aurez toujours un bon stock de soins et de munitions en réserve, pour peu que vous aimiez fouiller l’environnement. De plus, on se rend vite compte que les plans de fabrication ne sont pas rares et qu’il en existe de nombreux exemplaires pour chaque item constructible dans le jeu. Ce qui semblait être a priori une bonne idée apportant un côté survie à Prey, se révèle au final un peu gadget de par la profusion excessive des éléments de craft.

Le côté survie et angoisse disparaît donc rapidement pour se transformer en road trip spatiale avec un léger aspect de gestion, où votre principal souci sera de savoir si vous aurez assez de place pour tout emporter car oui, vous allez devoir gérer un inventaire, avec un nombre de cases limité, chaque item prenant une à plusieurs cases, comme à l’ancienne. Et ce n’est pas le seul aspect un peu old-school de Prey ! On peut également citer le système de santé, composé d’une barre de vie et d’une d’armure, qui doivent être rechargées via des items dédiés : trousses de soin, nourriture, pièces d’armure, ou alors via des opérateurs, sorte de stations robotiques volantes, qui rappellent le bon vieux temps (« Coucou Half-Life ! »). Plus embêtant, les différents objectifs qui vous seront donnés dans le cadre des quêtes, principales & annexes, sont beaucoup trop bateau : « Rendez-vous là-bas ! Parlez à bidule ! Réparez ce truc ! Récupérez ce machin ! », etc. Au-delà d’un certain manque de maîtrise dans la richesse de leur gameplay, on peut donc aussi reprocher à Arkane un léger manque de modernisme.

L’histoire se répète...

Le plus gros problème de Prey en fin de compte, c’est qu’on commence à connaître par coeur les points forts et les points faibles de ses développeurs, puisque les défauts et les qualités de ce jeu étaient déjà présents dans Dishonored & Dishonored 2. En dehors des arguments déjà cités précédemment, on peut également citer une technique en-dessous des standards actuels. Heureusement, si le moteur graphique d’Arkane commence à vieillir, le studio français s’avère toujours aussi doué dans sa direction artistique qui à l’image de Dishonored, mêle habilement une technologie futuriste à une esthétique rétro très sixties. Dommage que l’ambiance sonore elle, se fasse très discrète. A l’image de beaucoup de AAA aujourd’hui, l’OST de Prey ne marquera pas votre esprit et ce malgré le travail de qualité réalisé par Mick Gordon, compositeur de plusieurs OST d’autres jeux de Bethesda, comme Wolfenstein : The New Order (2014), DooM (2016), et plus récemment Wolfenstein II : The New Colossus (2017). Néanmoins, les fans d’Alien de Ridley Scott, ou de John Carpenter, apprécieront les tonalités des thèmes musicaux, qui ajoutent une touche d’angoisse parfaitement adaptée au cadre hermétique de la station spatiale hantée par une menace invisible, tandis que certains titres comme « Mind Games », ou « Sacred Geometry » apporteront un côté électro décalé plutôt bien senti.

L’ambiance reste quoiqu’il en soit l’un des points forts du jeu. Il règne sur Talos I une atmosphère teintée d’une angoisse permanente, où la lumière du soleil et le rêve offert par les technologies de Transtar s’opposent à la noirceur de l’espace et des monstres qui y rôdent. Malheureusement, on ne peut pas en dire autant de l’écriture, qui était déjà l’une des faiblesses des Dishonored. Le scénario de Prey se révèle très classique : une multinationale cherchant à améliorer le potentiel humain via des expériences sur des aliens se retrouve au bord du gouffre lorsque les extraterrestres belliqueux finissent par s’échapper des laboratoires de leur station spatiale. Le héros se retrouve alors piégé entre la menace alien et l’administration de Transtar, qui cherche à étouffer l’affaire. Un dilemme se pose : « Faut-il tout faire péter pour empêcher la menace typhoon d’atteindre la Terre, ou tenter une expérience hasardeuse pour préserver les secrets de notre employeur et qui permettrait à l’humanité de contrôler ces vilaines bébêtes ? ». Les enjeux sont on ne peut plus banals et les rares choix qui vous seront proposés n’ont pas de réel impacte sur le reste de l’histoire. Et puisqu’on y est, je tiens à signaler, sans spoiler, que la cinématique de fin est tellement honteuse, que ceux qui ont participé à sa création devrait courir se cacher au fond d’une grotte car, il s’agit ni plus ni moins de la pire bouse que j’ai pu voir en vingt ans de jeux vidéos ! La révélation finale post générique est néanmoins surprenante et vient complètement chambouler toute notre perception de l’aventure vécue depuis le début du jeu, un excellent rebond qui redonne un certain intérêt au scénario.

Sont-ce dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs confitures ?

Pour cette conclusion, soyons clairs : Prey est un bon jeu, à l’ancienne, comme Arkane Studio sait les faire. Son caractère old-school et son manque de visibilité dans les médias dans une année 2017 déjà bien remplie, ont malheureusement causé son flop. Pas forcément abordable pour tous les joueurs, un peu difficile à prendre en main, Prey révèle sa richesse sur le long terme et seuls les joueurs les plus persévérants, et qui sauront faire abstraction de son côté vieillot, ainsi que de ses lourdeurs, reconnaîtront la richesse de son gameplay. Néanmoins, il faudrait qu’à l’avenir Arkane renouvelle sa recette, dont les qualités et les défauts ont tendance à se répéter d’un titre à l’autre. Un travail approfondi sur l’écriture et la réalisation serait également le bienvenu afin d’apporter de la matière à leurs jeux et de les rendre peut-être plus attractifs sur la scène vidéoludique où la concurrence est rude.

Edité par MATsolid-snake44 le 18/05/2018 - 00:45

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Re: Référencement des topics "Modern Gaming" et critiques

J attends de recevoir ma xbox one x pour y jouer même si le jeu ne brille pas techniquement je me demande si la version xbox one x est supérieure ?
Le scénario est simple mais très bon, vraiment très bon.

Portrait de nexy
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A rejoint: 29 décembre 2011
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Re: Référencement des topics "Modern Gaming" et critiques

Sympa la critique Mat, j'ai pas encore fini, j'ai fais que la première heure, et l'intro m'a fait tomber sur le cul...

ps: Je devais faire la critique de Mario Kart 7 (oui après Mario Kart 8 que j'ai deja ecrit ^^) et celle de Black Ops 3 pour rester dans le ton, mais la y a mes parents et c'est infaisable, des qu'ils partent je fais COD puis Mario Kart 7 alors que je devais faire l'inverse, stay tuned :p

PS: Merci Yoshi pour la (re)mise en avant du topic, il est bon le Yoshi ^^.

Edité par nexy le 18/05/2018 - 20:03

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Pixel Boy
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Re: Référencement des topics "Modern Gaming" et critiques

Citation:
Le côté survie et angoisse disparaît donc rapidement pour se transformer en road trip spatiale avec un léger aspect de gestion
Tout à fait, et c'est pas grave en soi, ça reste un très bon jeu, mais on passe de peu à côté d'une expérience qui aurait été excellente et c'est dommage.

Bonne critique, je me permets de pointer un défaut qui apparaît à l'écrit et pas dans tes reviews vidéo : jusqu'à ton paragraphe "La vérité, c’est que les combats de Prey demandent de la finesse...", tu n'as fait quasiment qu'exposer les éléments du jeu sans en dire ce que tu en penses, ton texte explique le jeu plutôt qu'il ne l'analyse. Quand tu me parles de l'arbre de talent par exemple, je veux savoir si tu le trouves bien pensé ou tout pourri ;)

Portrait de MATsolid-snake44
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A rejoint: 20 novembre 2011
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Re: Référencement des topics "Modern Gaming" et critiques

Citation:
Sympa la critique Mat, j'ai pas encore fini, j'ai fais que la première heure, et l'intro m'a fait tomber sur le cul...

T'en as pour un bon moment, mais la fin devrais te mettre également sur le cul ;-)

Portrait de yas94bis
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Re: Référencement des topics "Modern Gaming" et critiques

The Last Guardian, une aventure épique à bugland (PS4)

Le titre est un brin provocateur, mais celui-ci décrit néanmoins une certaine réalité. (Peut-être seulement ressentit par moi-même, mais j’assume :p)

Le nouveau jeu de la team ICO et de Fumito Ueda aura su se faire attendre, après un Shadow of the collossus que j’ai adoré en tous points, j’en attendais beaucoup. Cependant, j’ai toujours pris en compte qu’il a eu beaucoup (voir trop !) de problèmes de développement, et que c’est un jeu qu’on peu considéré très largement comme une arlésienne.

The Last Guardian, une incroyable histoire d’amitié entre l’homme et la bête

L’enfant que nous allons incarner tout au long de cette aventure ce réveil dans une grotte… Pourquoi nous sommes ici ? Comment on y est arrivé ? On ne saura rien de plus sur le pourquoi du comment là aussi…
Nous ne sommes pas seuls dans cette grotte, on aperçoit une bête, une immense bête du nom de Trico, une sorte de renard géant tout gris, qui est connue pour être une race mangeuse d’hommes. Enchainé et blessé, le garçon doit le libérer pour que l’aventure puisse commencer.

Une fois les deux protagonistes unis, nous avançons dans un monde désolé, on passe de veilles ruines qui témoignent d’un lourd passé, a des paysages et panoramas magnifiques. La DA est d’ailleurs en passant, juste excellente, elle est très immersive et s’intègre parfaitement bien à l’aventure.

Tout au long de notre aventure nous devrons donc échapper au danger qui nous guettent en résolvant les différentes énigmes qu’on trouvera sur notre chemin. Le départ avec Trico ne sera pas facile, mais plus nous avancerons dans l’aventure, plus le lien entre l’enfant et la bête deviendra plus fort. Justement, parlons de ce lien, il est progressif et de plus en plus puissant à mesure qu’on avance dans le jeu. Les petites attentions que l’on peut faire à Trico, comme les caresses, sont un élément bien trouvé pour renforcer cette amitié. Je pense d’ailleurs, que les propriétaires d’animaux de compagnie seront beaucoup plus sensibles à cette histoire d’amitié que les autres. Une symbiose entre l’homme et la bête qui est très poussée et admirablement bien retranscrit à travers les scènes ou Trico va sauver l’enfant à plusieurs reprises (et vice-versa).

De plus, Fumito Hueda avait déjà en quelques sorte mis en évidence cette amitié entre l’homme et l’animal, notamment dans Shadow of the colossus, avec Wander et Agro. La loyauté et la fidélité de l’animal envers l’homme est un sujet qui reste (j’ai l’impression.) toujours autant fascinant à vivre et à étudié, et ces deux jeux sont les illustrations les plus profondes que je connaisse sur le sujet.

Voilà pourquoi TLG est une bouffé émotionnelle très maîtriser, car elle ne tombe pas dans le cliché ou le redondant, des gestes d’affections simples entre les deux personnages, en passant, par des phases de sauvetage totalement épique qui rende le tout riche en émotion tout en jouant sur l’intensité de l’action. En parlant d’action, les phases de mise en scène sont juste géniales, elles sont d’une grandiosité et d’une intensité rare. Sans même parler des animations de Trico, qui sont juste très bien réalisé, la manière dont il court, la manière dont il penche la tête, ect… C’est vraiment puissant.

L’aventure est juste dans sa narration et très profonde, cela m’a personnellement touché (même si je n’ai jamais eu d’animaux de compagnie de ma vie), ça m’a poussé à réfléchir sur les liants profonds qu’ils pouvaient y avoir entre les hommes et les animaux, malgré les différences fondamentales qui séparent les 2 protagonistes. L’un étant une race mangeuse d’hommes et l’autre issue d’un peuple qui n’hésiterait pas à le tuer.

L’IA, un défaut qui n’est pas un défaut !

« Putain Trico, mais tu vas le pousser ce tonneau de merde ! ». Voilà le type de phrase que je pouvais prononcer devant ma télé… L’IA n’est pas terrible durant certaines énigmes, car Trico ne fait pas ce qu’on lui demande, ça prend du temps et c’est frustrant. Dans ces cas-là, j’étais catégorique « Ok c’est de la merde, niveau zéro de l’intelligence artificielle »
Cependant, en terminant le jeu et en repensant au moment ou j’ai galéré, je me suis dit qu’en fait « non », non l’IA n’est pas merdique, les mecs sont des génies !

Trico n’obéit pas à des codes établis, de temps en temps il est très réactif, et d’autres fois il n’en fait qu’à ça tête, cela renforce l’aspect intrigant et surtout vivant de Trico. Vous allez me dire que c’est trouvé des circonstances atténuantes à l’IA, peut-être bien, mais cette réflexion est arrivée après avoir terminé le jeu, Trico est sûrement l’un des personnages les plus vivant que j’ai vu sur cette génération de console. Imprévisible, incroyablement frustrant, mais tellement criant de vitalité.

La technique, le caillou dans la chaussure

Nous sommes obligés d’aborder cet aspect peu agréable du jeu, car oui, techniquement, le jeu n’est pas au niveau, oui le jeu est mal optimisé et oui, il y a des défauts qui gâchent littéralement le plaisir de jeu.

Commençons par le commencement, déjà la première chose (c’est souvent le cas dans les jeux de la team ICO), la caméra. La caméra est une des pires auxquelles j’ai été confronté depuis bien longtemps. Elle pouvait rester bloquée facilement dans un endroit pendant des minutes et des minutes, or, passez son temps à essayer de régler des bugs de caméra, y’a beaucoup plus fun je trouve. De plus, cela m’a complétement sortie de l’ambiance, difficile de passer d’une phase épique à ça… J’avais déjà gueulé sur SOTC, mais dans the Last Guardian c’est encore pire et on atteint quelques fois, et ce n’est pas de l’exagération, le niveau d’une caméra N64.

Sans même parler de la caméra, le gameplay reste classique, ce n’est pas un défaut en soi, mais la gestion des sauts et des collisions est juste, la aussi,complétement raté. Ça bug très souvent, et c’est à la limite du jouable par moment, surtout quand on se retrouve dans des endroits enclavés, les sauts ne se dirigent pas comme on le veut, sans même parler des animations du gosse qui sont complétement WTF.

En gros, gestion catastrophique des sauts + caméra mal programmée = expérience de jeu gâché

Évidemment, ça n’arrive pas tout le temps, mais lorsque ça arrive, c’est très désagréable et cela m’a sortie complétement du jeu, il y a de gros problème d’optimisation, vraiment dommage, car sans ça le jeu aurait pu côtoyer l’excellence facilement.

Concernant les graphismes, le jeu est beau, certaines textures sont tout de même très baveuses et je le considère très en dessous de la majorité des jeux PS4. La DA contribue heureusement à la beauté du jeu et pas qu’un peu.

Conclusion :

The Last Guardian est un jeu qui m’a fait passer par toutes les émotions possibles et imaginables, tristesse, joie, surprise et par moment (et pas qu’une fois) frustration et colère. Le jeu raconte une histoire grandiose et émouvante, c’est incontestable. Cependant, j’accorde une importance capitale à la technique, et c’est là ou malheureusement le jeu se plante complétement, car sans ça, TLG aurait été sans doute mon jeu de l’année à l’époque. Néanmoins, c’est un jeu que je conseille de faire, il est important de soutenir de tels jeux malgré leurs défauts, ils sont atypiques, ils sortent des sentiers battus, et vous ferons vivre de belles expériences.

Edité par yas94bis le 28/05/2018 - 14:24
Modérateur
Aliéné
Portrait de Suprême Yoshiphile
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A rejoint: 1 septembre 2011
Contributions: 10663
Re: Référencement des topics "Modern Gaming" et critiques

Je suis en train d'acheter des jeux d'anciennes consoles que je n'avais pas, pour terminer ma collection (des jeux qui m'intéressent bien sur, je vais pas choper tous les jeux d'une console pour le fun :p).
Il s'agit des consoles Nes et Magadrive, pour certains je les avais fais à l'époque, pour d'autres non. J'ai laissé tomber les jeux snes, beaucoup trop cher, faut pas déconner (ou alors je les choperais en version espagnol/italienne et compagnie, tu divise le prix par 4)

Du coup, je vais commencer par un jeu Megadrive que j'avais fini à l'époque en 2 joueurs :

Considéré par beaucoup comme l'une des meilleurs séries de Megadrive, au même titre que Sonic.
Il s'agit d'un beat'em all, ou on parcourt des niveaux plutot urbain (d'ou le nom, logique).
Le gameplay est plutot basique mais diablement efficace. Les boutons sont simple : enchainement de coup, coup de pied, coup de pied sauté, prise de porté, ramasser des armes et appeler de l'aide avec le bouton spécial.
On peut également rajouter le coup de pied circulaire et la remise sur pied quand on se fait balancer par nos ennemis.

On parcourt donc la ville, avec un boss à la fin du niveau avant d'en changer. Une progression devenu très basique de nos jours, qui n'était pas révolutionnaire déjà à l'époque.
On a le choix de nos personnages au début du jeu, entre un black, un blond et une fille. Ils ont tous un point faible, y'en a un qui frappe moins fort, l'autre saute comme un bleu et le dernier se déplace plus lentement.

On parcourt donc les rues, on fracasse du méchant, on écrabouille de la racaille et on pulvérise des bandits !
Le gameplay est vraiment agréable, on peut s'amuser à balancer ses ennemis, à leur sauter à la tronche, leur balancer des coups, leur foutre des coups de battes... un bon gros défouloir :D.
Malgré le peu de coup différent, ça ne dérange pas, comme tout est bien foutu, qu'on s'amuse (le fun est bien évidement plus présent en mode 2 joueurs)
Peut être aussi parce que le jeu est pas très long, on a pas le temps de trouver ça redondant. Pour ma part, je l'ai fini au environs d'1H20, c'est extrêmement court mais c'était pas si surprenant avec les jeux de l'époques, même si c'était plus vrai sur l'ére nes que sur l'ère megadrive.

La force du jeu, enfin une de ses forces pour moi, c'est quand même ses mini boss. Ils ont tous leurs forces, leurs technique, et leurs façon de combattre.
Le wolverine qui attaque comme un lache quand tu lui présente son dos, le catcheur fou qui te fonce à la gueule, le gros lard souffleur de feu, les sauteuses folles...etc
Dans mes souvenirs, le jeu était plus difficile (je parle du mode normal, pas du mode difficile que je n'ai pas encore tenté). En gros j'ai perdu mon premier continu dans le dernier niveau.
Après la difficulté du titre repose sur certains boss, sur le niveau de fin (ou faut enchainer plusieurs boss)et sur le boss de fin
On se retape les boss de l'aventure, certains trouvent ça facile, moi j'aime bien avoir un challenge encore plus relevé en les réaffrontant, pour voir si on maitrise vraiment la technique pour les buter en les enchainants (un système qui était déjà utilisé sur la série Megaman )

Le gros point faible, c'est bien entendu la durée de vie mais on pardonne ça au jeu, disons que c'était plus ou moins la norme à l'époque sur ce genre de chose car d'autres jeux comme plate forme/rpg était bien plus long.

Le gros point fort du jeu est bien entendu son OST, qui correspond en grande parti à l'ambiance du jeu. Une bande son qui colle parfaitement à l'ambiance du jeu. D'ailleurs certains titres de Streets of rage ont été repris par des chanteurs, reprenant certaines mélodies.
Contrairement à ce qu'il peut être dit, la Megadrive propose des musiques de toute beauté, et la série Streets of rage (comme d'autres), montre que la megadrive propose des choses vraiment de qualité, et n'a pas a rougir de la comparaison à la snes, bien au contraire.

Pour moi, Streets of rage premier du nom, malgré les années, reste un jeu culte. Et surtout le fun est toujours présent, notamment en mode 2 joueurs

Points fort :

-gameplay simple mais efficace
-Graphisme bien rendu malgré un effet de pluie qui a un peu vieillit (mais bon, 20 ans après, c'est normal)
-une ost de folie
-un titre avec une ambiance bien retranscrite

Points faible

-durée de vie bien trop courte

Yoshiman