Juste pour rebondir sur le coup de "métier homme/femme", parce que je fais des recherches rapides pour faire un exposé de 3 minutes sur le sujet (ou presque), il s'avère que les hommes comme les femmes vont voir différement une personne selon son sexe. Par exemple, un mec qui ose, qui entreprends et tout sera vu comme un leader et un mec bien, alors qu'une femme qui ferait la même chose serait vu de manière plus négative.
Du coup, on aurait dans nos têtes des préjugés sur tel ou tel métiers et inconsciemment, on va se dire que c'est pas pour nous parce que c'est pas un truc d'homme ou de femme donc on le fait pas.
Pour moi, ça revient plus ou moins à porter du rose pour un garçon ou faire de l'informatique pour une fille. On le fait pas trop parce que dans notre tête, c'est directement catalogué comme pas un truc pour nous.
Je veux dire, l'électrotechnique, dans l'imaginaire collectif, bah c'est des mecs qui font ça. Et c'est pareil dans la tête des filles je suppose, elles s'imaginent pas un instant là dedans (sans compter les potentielles pressions subis par un milieu masculin en majorité je suppose)
C'est pareil pour l'info ou pour la majorité des métiers dans le batiment. A l'inverse, on trouverait surement un homme qui fait de la couture ou de la coiffure comme étant "fragile" ou tout autre adjectif à la con (voir directement qualifié de "pédé").
Bon après, j'expose la théorie assez rapidement (surtout que je me suis pas penché à fond dessus), mais c'est un angle d'approche que je trouve intéressant. De la même façon, yavait une petite devinette que j'avais bien aimé qui était la suivante : Un garçon et son père viennent d'avoir un accident. Le père meurt et on emmène le petit à l'hopital. A son arrivé, le médecin en charge de l'opération s'écrit "mais c'est mon fils !".
La question est alors qui est ce médecin ?
Spoiler ▼▲
C'est sa mère, mais il y aurait environ 40% de gens qui n'aurait pas trouvé parce qu'ils cataloguent d'entrée le métier de chirurgien comme étant un métier d'homme. Ce qui est pas forcement très logique :p
Ce que je voulais dire avec mon message précédent, c'est que ce qui me semble dangereux dans cette théorie du genre, c'est le fait de finalement stigmatiser celles et ceux qui veulent conserver leur identité sexuelle, sous prétexte qu'il n'y aurait finalement aucune différence entre les deux sexes.
Sinon, j'ai eu des infos sur ceux qui font de la pub sur la théorie du genre, au cours d'une formation sur la laïcité avec divers proviseurs invités il y a un mois: apparemment, tous les collèges et lycées de mon académie ont reçu une brochure sur la théorie du genre, qui généralement ne dépasse pas le stade de la boîte aux lettres de l'établissement scolaire ou des locaux du personnel de direction avant d'être jetées à la poubelle, donc c'est aussi pour ça que les profs n'en entendent pas trop parler.
Je vois pas en quoi ce dont on est en train de parler est une "féminisation" de la société vu que je parle et des femmes et des hommes sur l'exemple des métiers ( a moins que tes propos n'avaient rien avoir avec la conversation, dans ce cas ça n'a rien à faire là xD )
Il y a des différences, que ça soit physique ou moral dans le sens perceptions des choses mais en aucun cas, cette différence doit se répercuter sur l'avenir d'un jeune à cause de vieilles idées réac comme quoi un homme ne peut pas faire ça ou qu'une femme ne peut pas le faire à cause de son sexe, alors que ça n'a rien avoir avec le sexe d'un individu.
Bref pour moi, ça fait parti de l'éducation et si les enfants se posent des questions, c'est à nous d'y répondre le plus impartial possible et le plus simple possible.
@ Suprême Yoshiphile : Ca va changer quoi concrètement pour l'élève en difficulté qu'on remplace les 0 par des "compétence non acquise" ? Je veux dire, l'évaluation sera toujours là. Mais bon le courant de suppression des notes c'est un peu éloigné de ma vision de l'enseignement et on tombe parfois dans des conneries du genre :
"Faut pas corriger en rouge, c'est trop violent pour les enfants, c'est la couleur du sang!" ou "Au lieu de notes, il faudrait mieux mettre des smileys, c'est plus facile à comprendre pour les enfants". Et ce sont des citations véridiques de journées de formation...
Je vois pas en quoi ce dont on est en train de parler est une "féminisation" de la société vu que je parle et des femmes et des hommes sur l'exemple des métiers ( a moins que tes propos n'avaient rien avoir avec la conversation, dans ce cas ça n'a rien à faire là xD )
Je rebondissais sur les propos de Rudolf et je suis dans le sujet. Je parlais de ce qui se cache parfois derrière les revendications de l'égalité homme/femme si tu préfères.
Il y a des différences, que ça soit physique ou moral dans le sens perceptions des choses mais en aucun cas, cette différence doit se répercuter sur l'avenir d'un jeune à cause de vieilles idées réac comme quoi un homme ne peut pas faire ça ou qu'une femme ne peut pas le faire à cause de son sexe, alors que ça n'a rien avoir avec le sexe d'un individu.
Bref pour moi, ça fait parti de l'éducation et si les enfants se posent des questions, c'est à nous d'y répondre le plus impartial possible et le plus simple possible.
Non mais là, tu parles de deux trucs différents. Evidemment qu'on a le droit d'aimer des choses ou de choisir des métiers qui ne soient pas liés au sexe de la personne (ça, c'est la définition, on va dire, sociologique de la théorie du genre), je pense que nous sommes à peu près tous d'accord là-dessus, ce n'est pas le problème. Mais ce n'est pas ça, la théorie du genre telle qu'elle est martelée et médiatisée auprès des enfants par des gens peu scrupuleux: ça va beaucoup plus loin que ça, dans une volonté de vouloir effacer complètement la frontière entre les filles et les garçons. Et c'est d'autant plus problématique que lorsque la puberté va arriver, les garçons et les filles ne vont pas du tout connaître la même évolution et à la même vitesse (les filles qui commencent plus tôt leur puberté avec une poussée de croissance et les règles, les garçons qui mettent plus de temps avant un développent de leur pilosité et de leur carrure avant la poussée de croissance qui va rattraper et dépasser celle des filles en général): c'est justement le moment où les garçons comme les filles ont besoin de construire leur identité sexuelle sans qu'on leur enfonce dans le crâne ce genre de théorie délirante d'effacement de la frontière fille-garçon qui risque de les perturber énormément.
C'est sa mère, mais il y aurait environ 40% de gens qui n'aurait pas trouvé parce qu'ils cataloguent d'entrée le métier de chirurgien comme étant un métier d'homme. Ce qui est pas forcement très logique :p
Spoiler ▼▲
C'est surtout l'écriture qui induit en erreur. Si tu avais dit "la chirurgienne" à la place, on aurait pigé tout de suite le boulon. Au premier coup d’œil le mot est défini au masculin, donc le cerveau fait automatiquement le lien par rapport au déterminant en priorité. C'est un réflexe. ("la médecin" ça se dit pas encore).
Donc dans la tête c'est un mâle jusqu'à ce que tu découvres d'une manière ou d'une autre que c'est une femme.
Finalement ce n'est pas très pertinent.
C'est un bug de cerveau et une carence de la langue français, rien à voir avec le catalogage.
On peut prendre un autre exemple de métier équilibré qu'on aurait le même résultat.
L'évaluation par les notes, ça sert surtout pour les statistiques. C'est plus facile à quantifier.
Si la moyenne de la classe est mauvaise, c'est le prof qui va prendre.
J'en ai eu un extrêmement mauvais pédagogue (pour rester gentil) qui donnait à toute la classe la moyenne pour ne pas être dans le caca.
Ça me fait penser à la saison 4 de The Wire. Bon, après je ne sais pas si le système français est le même.
dans une volonté de vouloir effacer complètement la frontière entre les filles et les garçons
Je cite cette phrase mais entièrement d'accord avec le reste. Voilà pourquoi j'ai évoqué la féminisation de la société : c'est un fait qui se cache derrière la théorie du genre telle que véhiculée par les médias.
C'est surtout la typographie qui induit en erreur. Si tu avais dit "la chirurgienne" à la place, on aurait pigé tout de suite le boulon. Au premier coup d’œil le mot est défini au masculin, donc le cerveau fait automatiquement le lien par rapport au déterminant en priorité. C'est un réflexe. ("la médecin" ça se dit pas encore).
Donc dans la tête c'est un mâle jusqu'à ce que tu découvres d'une manière ou d'une autre que c'est une femme.
Finalement ce n'est pas très pertinent.
C'est un bug de cerveau et une carence de la langue français, rien à voir avec le catalogage.
On peut prendre un autre exemple de métier équilibré qu'on aurait le même résultat.
J'ai hésité à poser ça ici, parce que la devinette de base était en anglais, ce qui efface plus ou moins le coup de la langue.
Sinon, pour la féminisation de la société, en même temps, on peut pas vraiment la rendre plus masculine la société.
Juste pour rebondir sur le coup de "métier homme/femme", parce que je fais des recherches rapides pour faire un exposé de 3 minutes sur le sujet (ou presque), il s'avère que les hommes comme les femmes vont voir différement une personne selon son sexe. Par exemple, un mec qui ose, qui entreprends et tout sera vu comme un leader et un mec bien, alors qu'une femme qui ferait la même chose serait vu de manière plus négative.
Du coup, on aurait dans nos têtes des préjugés sur tel ou tel métiers et inconsciemment, on va se dire que c'est pas pour nous parce que c'est pas un truc d'homme ou de femme donc on le fait pas.
Pour moi, ça revient plus ou moins à porter du rose pour un garçon ou faire de l'informatique pour une fille. On le fait pas trop parce que dans notre tête, c'est directement catalogué comme pas un truc pour nous.
Je veux dire, l'électrotechnique, dans l'imaginaire collectif, bah c'est des mecs qui font ça. Et c'est pareil dans la tête des filles je suppose, elles s'imaginent pas un instant là dedans (sans compter les potentielles pressions subis par un milieu masculin en majorité je suppose)
C'est pareil pour l'info ou pour la majorité des métiers dans le batiment. A l'inverse, on trouverait surement un homme qui fait de la couture ou de la coiffure comme étant "fragile" ou tout autre adjectif à la con (voir directement qualifié de "pédé").
Bon après, j'expose la théorie assez rapidement (surtout que je me suis pas penché à fond dessus), mais c'est un angle d'approche que je trouve intéressant. De la même façon, yavait une petite devinette que j'avais bien aimé qui était la suivante : Un garçon et son père viennent d'avoir un accident. Le père meurt et on emmène le petit à l'hopital. A son arrivé, le médecin en charge de l'opération s'écrit "mais c'est mon fils !".
La question est alors qui est ce médecin ?
Après HooperVania, mon nouveau projet !
Ce que je voulais dire avec mon message précédent, c'est que ce qui me semble dangereux dans cette théorie du genre, c'est le fait de finalement stigmatiser celles et ceux qui veulent conserver leur identité sexuelle, sous prétexte qu'il n'y aurait finalement aucune différence entre les deux sexes.
Sinon, j'ai eu des infos sur ceux qui font de la pub sur la théorie du genre, au cours d'une formation sur la laïcité avec divers proviseurs invités il y a un mois: apparemment, tous les collèges et lycées de mon académie ont reçu une brochure sur la théorie du genre, qui généralement ne dépasse pas le stade de la boîte aux lettres de l'établissement scolaire ou des locaux du personnel de direction avant d'être jetées à la poubelle, donc c'est aussi pour ça que les profs n'en entendent pas trop parler.
Je vois pas en quoi ce dont on est en train de parler est une "féminisation" de la société vu que je parle et des femmes et des hommes sur l'exemple des métiers ( a moins que tes propos n'avaient rien avoir avec la conversation, dans ce cas ça n'a rien à faire là xD )
Il y a des différences, que ça soit physique ou moral dans le sens perceptions des choses mais en aucun cas, cette différence doit se répercuter sur l'avenir d'un jeune à cause de vieilles idées réac comme quoi un homme ne peut pas faire ça ou qu'une femme ne peut pas le faire à cause de son sexe, alors que ça n'a rien avoir avec le sexe d'un individu.
Bref pour moi, ça fait parti de l'éducation et si les enfants se posent des questions, c'est à nous d'y répondre le plus impartial possible et le plus simple possible.
Pour revenir sur les notes :
@ Suprême Yoshiphile : Ca va changer quoi concrètement pour l'élève en difficulté qu'on remplace les 0 par des "compétence non acquise" ? Je veux dire, l'évaluation sera toujours là. Mais bon le courant de suppression des notes c'est un peu éloigné de ma vision de l'enseignement et on tombe parfois dans des conneries du genre :
"Faut pas corriger en rouge, c'est trop violent pour les enfants, c'est la couleur du sang!" ou "Au lieu de notes, il faudrait mieux mettre des smileys, c'est plus facile à comprendre pour les enfants". Et ce sont des citations véridiques de journées de formation...
Sell kids for food
Je rebondissais sur les propos de Rudolf et je suis dans le sujet. Je parlais de ce qui se cache parfois derrière les revendications de l'égalité homme/femme si tu préfères.
Non mais là, tu parles de deux trucs différents. Evidemment qu'on a le droit d'aimer des choses ou de choisir des métiers qui ne soient pas liés au sexe de la personne (ça, c'est la définition, on va dire, sociologique de la théorie du genre), je pense que nous sommes à peu près tous d'accord là-dessus, ce n'est pas le problème. Mais ce n'est pas ça, la théorie du genre telle qu'elle est martelée et médiatisée auprès des enfants par des gens peu scrupuleux: ça va beaucoup plus loin que ça, dans une volonté de vouloir effacer complètement la frontière entre les filles et les garçons. Et c'est d'autant plus problématique que lorsque la puberté va arriver, les garçons et les filles ne vont pas du tout connaître la même évolution et à la même vitesse (les filles qui commencent plus tôt leur puberté avec une poussée de croissance et les règles, les garçons qui mettent plus de temps avant un développent de leur pilosité et de leur carrure avant la poussée de croissance qui va rattraper et dépasser celle des filles en général): c'est justement le moment où les garçons comme les filles ont besoin de construire leur identité sexuelle sans qu'on leur enfonce dans le crâne ce genre de théorie délirante d'effacement de la frontière fille-garçon qui risque de les perturber énormément.
L'évaluation par les notes, ça sert surtout pour les statistiques. C'est plus facile à quantifier.
Si la moyenne de la classe est mauvaise, c'est le prof qui va prendre.
J'en ai eu un extrêmement mauvais pédagogue (pour rester gentil) qui donnait à toute la classe la moyenne pour ne pas être dans le caca.
Ça me fait penser à la saison 4 de The Wire. Bon, après je ne sais pas si le système français est le même.
Je cite cette phrase mais entièrement d'accord avec le reste. Voilà pourquoi j'ai évoqué la féminisation de la société : c'est un fait qui se cache derrière la théorie du genre telle que véhiculée par les médias.
J'ai hésité à poser ça ici, parce que la devinette de base était en anglais, ce qui efface plus ou moins le coup de la langue.
Sinon, pour la féminisation de la société, en même temps, on peut pas vraiment la rendre plus masculine la société.
Après HooperVania, mon nouveau projet !
Je sais plus si "typographie" est le bon terme pour parler de de l'écriture...
Dans le doute on va dire que :
"C'est surtout l'écriture qui induit en erreur."
Voilà hein... si j'ai dit n'importe quoi, vous n'avez rien vu. On est d'accord. :B