Qu'est-ce que ça va changer ? Ca va changer que de ne plus voir des 0 tout le temps va peut être éviter de le mettre encore plus dans le trou ? Que de voir des 0 alors que l'élève progresse, ça ne sert strictement à rien ? Parce qu'un enfant en difficulté est souvent perçu comme un poids ?
L'école est censé venir en aide aux enfants en difficulté, c'est beau d'avoir des élèves qui ont de très bon résultat, et il faut pas les oublier mais un prof doit épauler de son mieux les enfants en difficulté, apprendre des choses à quelqu'un qui les connait déjà ça ne sert pas à grand chose.
Bref, les notes, c'est un gros démotivateur sans parler des railleries des camarades. On peut être en difficulté sans pour autant y mettre de la mauvaise volonté, qu'on peut être en difficulté même en faisant des efforts car on a eux du retard pour telle ou telle raison.
Bref, un système de notation, tel que c'est véhiculer actuellement, n'aide en rien les enfants en difficulté. Oui ça permet de faire des statistiques... mais les stats, les enfants, ils s'en branle royalement, c'est un truc qui faire plaisir sur le papier quand on peut présenter une bonne grosse moyenne ...
Dans mes classes de collège, j'étais dans une bonne classe, la moyenne devait tourner autour de 14,5/15 mais c'était loin d'être le cas de tout le monde, et qu'une moyenne général, ça fait plaisir aux profs, ça fait plaisir au directeur, car la moyenne ramène une note plutôt descente la plus part du temps et cache les enfants en difficulté.
Bref, des notes, ça n'aide en rien les élèves.
Pour la théorie des genres, je m'en fous un peu, dans le sens que on en parle beaucoup mais au final, cette théorie, bha on en voit pas la couleur et qu'on la verra probablement pas donc c'est un faux débat pour le moment. Moi je parlais de tout ça sans pour autant me rattacher à ce truc.
Sinon pour revenir à l'éducation, la mienne est chaotique : maternelle et primaire dans l'école où ma mère est directrice et instit, le collège avec mon père prof dans le collège qui obtient le poste au lycée... l'année où je passe au lycée (et je l'ai eu 2 ans comme prof, no fake : l'enfer)... Jamais été tranquille et ça m'a gâché un peu ma scolarité. De toute façon j'ai fait un peu n'importe quoi au lycée alors que j'étais un sacré morveux tout petit : je savais lire couramment à 4 ans si bien qu'en fin de grande section j'étais exclu de pas mal de jeux où on commençait à découvrir comment on lisait tel ou tel mot, je connaissais mes tables à 5 ans, à 8 ans en CE2 je pondais des exposés sur la crise Crétacé-Paléocène où j'expliquais vaguement en quoi les couches d'iridium-strontium permettaient de dater les périodes des différents dinosaures, au même âge j'étais passionné par l'astronomie et je connaissais tout sur les planètes (densité, vitesse de révolution etc.)... tout ça pour finir à 5 de moyenne en 1ère quelques années plus tard et avoir mon bac au ras des pâquerettes sur un énorme coup de chance.
Évitez de parler de "théorie du genre", c'est un terme péjoratif que les détracteurs utilisent.
Linky439 a écrit:
Sinon, pour la féminisation de la société, en même temps, on peut pas vraiment la rendre plus masculine la société.
Pas faux. Pourquoi refuser une féminisation d'une société clairement trop masculinisé ?
Et dans le secteur du jeu vidéo, il y a seulement 15% de femmes qui y travaillent, et c'est parce que leur biologie n'est pas fait pour le métier ? Non, ça n'a juste aucun rapport, ça vient juste du conditionnement de la société.
Ruduolf a écrit:
Et puis quand même: l'intérêt du sexe, c'est justement de trouver chez le sexe opposé quelque chose qu'on ne trouve pas dans notre propre sexe
Bah comment ils font les LGBT ? Les pauvres.
Et puis bon, la féminité c'est subjectif. Je préfère qu'elles aient une personnalité original, plutôt qu'une personnalité formatée par le conditionnement de ce que devrait être la féminité.
Pour moi on devrait arrêter de différencier les genres à outrance, une personne ne se définit pas par sa bite ou son vagin.
Pas faux. Pourquoi refuser une féminisation d'une société clairement trop masculinisé ?
Je vais essayer d'expliquer de façon concise quitte à digresser un peu (mais toujours avec des liens logiques).
Parce que de nos jours la populace se revendique de concepts fondateurs qu'elle ne saisit guère : dans le désordre, fraternité, liberté... et égalité. Au même titre que la liberté n'est pas l'insolence et que la fraternité n'est nullement l'abattage des cultures (lire Debord et Rousseau à ce sujet), l'égalité ça ne stipule ni que les gens sont égaux en intelligence ou en force, ni qu'il faut une féminisation de l'homme et de la société en général car ce n'est pas un objectif louable. Déjà, se poser la question de féminisation de société ça démontre surtout que l'on se pose la question du vivre ensemble, question qui elle-même pointe à son tour la problématique suivante : quel est le véritable problème autour du questionnement identitaire aujourd'hui ? Je pense que c'est cette question qui prime, plutôt que de souhaiter que la société se féminise à tire-larigot, sinon c'est vraiment mettre la charrue avant les bœufs et formuler des solutions à un problème dont nous n'avons pas l'énoncé.
Citation:
une personne ne se définit pas par sa bite ou son vagin.
Érasme de Rotterdam disait que l'on ne naissait pas homme mais qu'on le devenait. Ça tombe bien, la pensée féministe contemporaine s'est en partie construite autour de ça dans Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir : on ne naît pas femme, on le devient... Bon, je n'aime pas trop cette seconde citation, mais ce qu'il faut y comprendre — et pour reprendre tes mots — c'est que, qui nous soyons, nous devons être dignes de notre pénis ou de notre vagin... plus sagement, on dira que l'homme et la femme doivent avoir accès à la philosophie avec tout ce que ça sous-entend (et je suis bien entendu d'accord).
Après bon, si je salue le stoïcisme de De Beauvoir qui a su laisser à l'homme sa dignité propre — ce qui n'est pas le cas de la masse féministe actuelle dans sa norme si j'ose dire — , je suis farouchement opposé à sa pensée d'une façon générale. Un rapport homme/femme en tant que sujet/objet à la sauce esclavagiste façon Hegel, OK, un homme qui pense ainsi est indigne de son pénis ; mais un rapport sujet/sujet si les deux sujets sont identiques n'est pas pour autant des plus souhaitables comme le préconisait pourtant la bonne Simone. L'homme est plus fort physiquement que la femme ? La femme est faite pour allaiter les mioches ? Ce sont des faits biologiques et non le fruit de manipulation sociétale ou je ne sais quoi. Je ne vais pas m'étaler plus longuement là-dessus, je renvoie aux propos pertinents de Rudolf aux pages précédentes.
Citation:
Et dans le secteur du jeu vidéo, il y a seulement 15% de femmes qui y travaillent, et c'est parce que leur biologie n'est pas fait pour le métier ? Non, ça n'a juste aucun rapport, ça vient juste du conditionnement de la société.
Là par-contre on frise un peu avec la sophistique...
EDIT : bon, je n'ai pas vu l'heure : bonne nuit à tous !
@ Supreme Yoshiphile : Je sais pas si c'est à moi que tu répondais mais tu n'as pas vraiment compris ce que j'ai dit :
Dans l'absolu, entre des "0" à répétitions et des "compétences non acquises" à répétitions, ça change quoi ? En quoi la note sera plus stigmatisant que le fait de répéter à l'élève qu'il n'a pas les compétences attendues à chaque fois ?
Et puis bon le 0, honnêtement, à part les tricheurs et ceux qui ont décidé de rendre copie blanche, j'en ai mis qu'un dans ma carrière.
Bah alors c'est à qui ? Je trouve cela extrêmement honteux de ne pas en parler ne serait-ce qu'en primaire. Quand j'étais plus jeune, la seule documentation que j'avais sur le sujet c'était le guide du zizi sexuel. Et justement, ce n'est pas au conditionnement genré et au marketing de décider si tel jouet est dédié aux filles ou aux garçons.
Qui? Et bien, je vais donner une réponse toute bête: les parents, peut-être? Plutôt que de déléguer tout leur rôle éducatif aux enseignants, ne peuvent-ils pas également assumer un peu plus leur rôle éducatif auprès de leurs enfants?
Et puis, il faut être honnête: quand un homme ou une femme veut devenir enseignant, c'est parce qu'il aime sa matière et qu'il a envie de la transmettre, et non pas parce qu'il a envie de devenir un éducateur (pour ça, il y a d'autres métiers), et cela se ressent sur les formations de stage qui sont axées sur la matière à enseigner (pédagogie, didactique, maîtrise des outils technologiques pertinents...) et non pas sur l'aspect éducatif proprement dit.
Suprême Yoshiphile a écrit:
Qu'est-ce que ça va changer ? Ca va changer que de ne plus voir des 0 tout le temps va peut être éviter de le mettre encore plus dans le trou ? Que de voir des 0 alors que l'élève progresse, ça ne sert strictement à rien ? Parce qu'un enfant en difficulté est souvent perçu comme un poids ?
Donc tu penses vraiment que remplacer les "0" par "Non acquis", et qu'avoir des "Non acquis" absolument partout va changer la face du monde pour le gosse et le motiver à réussir, sans se faire railler par ses camarades? Normalement, mettre un "0", c'est quelque chose de très exceptionnel (qui est d'ailleurs "interdit" par nos inspecteurs, au passage), un élève n'est normalement pas censé avoir un bulletin rempli de "0" (sinon, c'est peut-être qu'il y a un problème avec le prof).
Ah ben tiens! A propos de sexualité à l'école et de "théorie des genres", je partage avec vous un billet assez savoureux de François Morel sur des livres qui ont été censuré à l'école car considéré comme "inadapté" ou "trop choquant".
Et une vidéo de Groland en bonus, c'est toujours drôle ;)
@ Rudolf : +1 pour les notes. Ou -1 vu que j'ai dit quasiment la même chose juste avant.
En revanche pour "l'éducation sexuelle" encore une fois, je comprends pas pourquoi tu parles des enseignants, ce ne sont pas les enseignants qui sont chargés de ces interventions auprès des élèves. A part les collègues d'SVT quand il s'agit d'enseigner la reproduction ce qui est bien différent de ce qu'on appelle l'éducation à la sexualité.
Et puis les parents... Tout le monde n'a malheureusement pas la chance d'avoir ses deux parents et qu'ils soient assez équilibrés et ouverts pour correctement aborder le sujet.
Chez nous en CM2 c'était l'infirmière scolaire du collège d'à côté qui venait faire l'éducation sexuelle avec un dialogue autour de la puberté juste avant de rentrer au collège. Pas l'instit.
Je répondais au message qui répondait au message "c'est pas à l'E.N de dire aux gosses comment ils doivent gérer leur sexualité ou encore si ils doivent aimer les poupées ou les flingues en plastique" (donc ça ne visait pas les profs en particulier mais l'institution d'une manière globale, d'où ma réponse).
Après, que ce soient les intervenants extérieurs et l'infirmière qui s'en chargent, oui, je n'y vois pas d'inconvénient, ils sont plus compétents que nous pour en parler.
Citation:
Et puis les parents... Tout le monde n'a malheureusement pas la chance d'avoir ses deux parents et qu'ils soient assez équilibrés et ouverts pour correctement aborder le sujet.
Qu'est-ce que ça va changer ? Ca va changer que de ne plus voir des 0 tout le temps va peut être éviter de le mettre encore plus dans le trou ? Que de voir des 0 alors que l'élève progresse, ça ne sert strictement à rien ? Parce qu'un enfant en difficulté est souvent perçu comme un poids ?
L'école est censé venir en aide aux enfants en difficulté, c'est beau d'avoir des élèves qui ont de très bon résultat, et il faut pas les oublier mais un prof doit épauler de son mieux les enfants en difficulté, apprendre des choses à quelqu'un qui les connait déjà ça ne sert pas à grand chose.
Bref, les notes, c'est un gros démotivateur sans parler des railleries des camarades. On peut être en difficulté sans pour autant y mettre de la mauvaise volonté, qu'on peut être en difficulté même en faisant des efforts car on a eux du retard pour telle ou telle raison.
Bref, un système de notation, tel que c'est véhiculer actuellement, n'aide en rien les enfants en difficulté. Oui ça permet de faire des statistiques... mais les stats, les enfants, ils s'en branle royalement, c'est un truc qui faire plaisir sur le papier quand on peut présenter une bonne grosse moyenne ...
Dans mes classes de collège, j'étais dans une bonne classe, la moyenne devait tourner autour de 14,5/15 mais c'était loin d'être le cas de tout le monde, et qu'une moyenne général, ça fait plaisir aux profs, ça fait plaisir au directeur, car la moyenne ramène une note plutôt descente la plus part du temps et cache les enfants en difficulté.
Bref, des notes, ça n'aide en rien les élèves.
Pour la théorie des genres, je m'en fous un peu, dans le sens que on en parle beaucoup mais au final, cette théorie, bha on en voit pas la couleur et qu'on la verra probablement pas donc c'est un faux débat pour le moment. Moi je parlais de tout ça sans pour autant me rattacher à ce truc.
Sinon pour revenir à l'éducation, la mienne est chaotique : maternelle et primaire dans l'école où ma mère est directrice et instit, le collège avec mon père prof dans le collège qui obtient le poste au lycée... l'année où je passe au lycée (et je l'ai eu 2 ans comme prof, no fake : l'enfer)... Jamais été tranquille et ça m'a gâché un peu ma scolarité. De toute façon j'ai fait un peu n'importe quoi au lycée alors que j'étais un sacré morveux tout petit : je savais lire couramment à 4 ans si bien qu'en fin de grande section j'étais exclu de pas mal de jeux où on commençait à découvrir comment on lisait tel ou tel mot, je connaissais mes tables à 5 ans, à 8 ans en CE2 je pondais des exposés sur la crise Crétacé-Paléocène où j'expliquais vaguement en quoi les couches d'iridium-strontium permettaient de dater les périodes des différents dinosaures, au même âge j'étais passionné par l'astronomie et je connaissais tout sur les planètes (densité, vitesse de révolution etc.)... tout ça pour finir à 5 de moyenne en 1ère quelques années plus tard et avoir mon bac au ras des pâquerettes sur un énorme coup de chance.
Évitez de parler de "théorie du genre", c'est un terme péjoratif que les détracteurs utilisent.
Et dans le secteur du jeu vidéo, il y a seulement 15% de femmes qui y travaillent, et c'est parce que leur biologie n'est pas fait pour le métier ? Non, ça n'a juste aucun rapport, ça vient juste du conditionnement de la société.
Et puis bon, la féminité c'est subjectif. Je préfère qu'elles aient une personnalité original, plutôt qu'une personnalité formatée par le conditionnement de ce que devrait être la féminité.
Pour moi on devrait arrêter de différencier les genres à outrance, une personne ne se définit pas par sa bite ou son vagin.
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Je vais essayer d'expliquer de façon concise quitte à digresser un peu (mais toujours avec des liens logiques).
Parce que de nos jours la populace se revendique de concepts fondateurs qu'elle ne saisit guère : dans le désordre, fraternité, liberté... et égalité. Au même titre que la liberté n'est pas l'insolence et que la fraternité n'est nullement l'abattage des cultures (lire Debord et Rousseau à ce sujet), l'égalité ça ne stipule ni que les gens sont égaux en intelligence ou en force, ni qu'il faut une féminisation de l'homme et de la société en général car ce n'est pas un objectif louable. Déjà, se poser la question de féminisation de société ça démontre surtout que l'on se pose la question du vivre ensemble, question qui elle-même pointe à son tour la problématique suivante : quel est le véritable problème autour du questionnement identitaire aujourd'hui ? Je pense que c'est cette question qui prime, plutôt que de souhaiter que la société se féminise à tire-larigot, sinon c'est vraiment mettre la charrue avant les bœufs et formuler des solutions à un problème dont nous n'avons pas l'énoncé.
Érasme de Rotterdam disait que l'on ne naissait pas homme mais qu'on le devenait. Ça tombe bien, la pensée féministe contemporaine s'est en partie construite autour de ça dans Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir : on ne naît pas femme, on le devient... Bon, je n'aime pas trop cette seconde citation, mais ce qu'il faut y comprendre — et pour reprendre tes mots — c'est que, qui nous soyons, nous devons être dignes de notre pénis ou de notre vagin... plus sagement, on dira que l'homme et la femme doivent avoir accès à la philosophie avec tout ce que ça sous-entend (et je suis bien entendu d'accord).
Après bon, si je salue le stoïcisme de De Beauvoir qui a su laisser à l'homme sa dignité propre — ce qui n'est pas le cas de la masse féministe actuelle dans sa norme si j'ose dire — , je suis farouchement opposé à sa pensée d'une façon générale. Un rapport homme/femme en tant que sujet/objet à la sauce esclavagiste façon Hegel, OK, un homme qui pense ainsi est indigne de son pénis ; mais un rapport sujet/sujet si les deux sujets sont identiques n'est pas pour autant des plus souhaitables comme le préconisait pourtant la bonne Simone. L'homme est plus fort physiquement que la femme ? La femme est faite pour allaiter les mioches ? Ce sont des faits biologiques et non le fruit de manipulation sociétale ou je ne sais quoi. Je ne vais pas m'étaler plus longuement là-dessus, je renvoie aux propos pertinents de Rudolf aux pages précédentes.
Là par-contre on frise un peu avec la sophistique...
EDIT : bon, je n'ai pas vu l'heure : bonne nuit à tous !
@ Supreme Yoshiphile : Je sais pas si c'est à moi que tu répondais mais tu n'as pas vraiment compris ce que j'ai dit :
Dans l'absolu, entre des "0" à répétitions et des "compétences non acquises" à répétitions, ça change quoi ? En quoi la note sera plus stigmatisant que le fait de répéter à l'élève qu'il n'a pas les compétences attendues à chaque fois ?
Et puis bon le 0, honnêtement, à part les tricheurs et ceux qui ont décidé de rendre copie blanche, j'en ai mis qu'un dans ma carrière.
Sell kids for food
Je voulais juste revenir sur ça:
Qui? Et bien, je vais donner une réponse toute bête: les parents, peut-être? Plutôt que de déléguer tout leur rôle éducatif aux enseignants, ne peuvent-ils pas également assumer un peu plus leur rôle éducatif auprès de leurs enfants?
Et puis, il faut être honnête: quand un homme ou une femme veut devenir enseignant, c'est parce qu'il aime sa matière et qu'il a envie de la transmettre, et non pas parce qu'il a envie de devenir un éducateur (pour ça, il y a d'autres métiers), et cela se ressent sur les formations de stage qui sont axées sur la matière à enseigner (pédagogie, didactique, maîtrise des outils technologiques pertinents...) et non pas sur l'aspect éducatif proprement dit.
Donc tu penses vraiment que remplacer les "0" par "Non acquis", et qu'avoir des "Non acquis" absolument partout va changer la face du monde pour le gosse et le motiver à réussir, sans se faire railler par ses camarades? Normalement, mettre un "0", c'est quelque chose de très exceptionnel (qui est d'ailleurs "interdit" par nos inspecteurs, au passage), un élève n'est normalement pas censé avoir un bulletin rempli de "0" (sinon, c'est peut-être qu'il y a un problème avec le prof).
Ah ben tiens! A propos de sexualité à l'école et de "théorie des genres", je partage avec vous un billet assez savoureux de François Morel sur des livres qui ont été censuré à l'école car considéré comme "inadapté" ou "trop choquant".
Et une vidéo de Groland en bonus, c'est toujours drôle ;)
@ Rudolf : +1 pour les notes. Ou -1 vu que j'ai dit quasiment la même chose juste avant.
En revanche pour "l'éducation sexuelle" encore une fois, je comprends pas pourquoi tu parles des enseignants, ce ne sont pas les enseignants qui sont chargés de ces interventions auprès des élèves. A part les collègues d'SVT quand il s'agit d'enseigner la reproduction ce qui est bien différent de ce qu'on appelle l'éducation à la sexualité.
Et puis les parents... Tout le monde n'a malheureusement pas la chance d'avoir ses deux parents et qu'ils soient assez équilibrés et ouverts pour correctement aborder le sujet.
Sell kids for food
Chez nous en CM2 c'était l'infirmière scolaire du collège d'à côté qui venait faire l'éducation sexuelle avec un dialogue autour de la puberté juste avant de rentrer au collège. Pas l'instit.
Je répondais au message qui répondait au message "c'est pas à l'E.N de dire aux gosses comment ils doivent gérer leur sexualité ou encore si ils doivent aimer les poupées ou les flingues en plastique" (donc ça ne visait pas les profs en particulier mais l'institution d'une manière globale, d'où ma réponse).
Après, que ce soient les intervenants extérieurs et l'infirmière qui s'en chargent, oui, je n'y vois pas d'inconvénient, ils sont plus compétents que nous pour en parler.
Ce qui n'est pas normal pour moi.