[PS3][PS4][X360][XONE][PC] Metal Gear Solid V The Phantom Pain (01x09x2015)

Yup et c'est pour ça que les gens bouffent du Blizzard en criant au génie, alors qu'en terme d'évolution c'est le zéro absolut :/

Pikeau on sait parfaitement ce qu'il advient d'elle si on a suivit le scénario , à quoi bon te le montrer ?

Cette scène est à part pour plusieurs raisons , notamment parce-qu’elle est extrêmement personnelle.

T'as iconisé un truc , le créateur en pensais autre choses et depuis tu chougne parceque ton château de sable s'est effondré. Donc arrête de rager ça ne fait absolument pas avancer les choses laisse retomber la pression et reprend ça à tête reposé tu y verra plus clair.

Et tu sais le meilleur ? Konami va te sortir un MGS6 bien calibré , sans âme , mais avec un cahier des charges qui te fera dire que c'est le jeu de la décennie parcequ'il répondra à ce que TU considère comme étant MGS.
Qu'on l'aime ou pas MGSV est un jeu vidéo d'une qualité rarissime imparfait , incomplet mais d'une profondeur (sur tout les plans) qu'a peine une petite dizaine de jeu se permet d'atteindre chaque année . Mais comme MGS2 c'est un jeu "bizarre" donc ça chougne parceque pour beaucoup il n'est pas possible d'accepter ce genre de choses en l'état parceque trop différentes d'une idée, d'une hype , d'un fantasme de l'épisode idéal.
Et c'est sacrément casse burne.

La mise en scène de ce MGS5 n'est absolument pas impressionnante. C'est assez fort de café de dire que seulement les pointes du cinéma font mieux.

Le fait est que Kojima n'a aucune patte à lui. Il veux faire du cinéma, On le voit, on le sent et ce depuis MGS1. Et avec les capacités techniques d'aujourd'hui il peux se défouler, il envoie tout ce qu'il peux mais c'est vain. Il ne fait que mimer sans talents, use et abuse de techniques cinématographiques sans vraiment savoir pourquoi. Des plans séquences à tout va ( sans grande valeur dans un Jv ), caméra à l'épaule nerveuse typé Greengrass, lens flare infect signé Abrams... C'est un gros melting pot d'inspirations, parfois bonnes, parfois douteuses mais surtout c'est vidé de toute substances. Et puis ce mauvais goût nanard inhérent à la saga n'a jamais été autant hors de propos que dans cet opus qui se veux bien plus sérieux et premier degrés qu'auparavant.

Bref il en fait tellement des caisses dans ce MGS5, jamais Kojima n'a semblé aussi imbu de lui même. Ça transpire la prétention de toute part. Qu'il fasse un film maintenant qu'il s'est fait viré, qu'on rigole. Un vrai film. Ou une série tiens, ça a l'air de lui plaire de citer son nom en générique quatorze milles fois.

On peut délivrer un message sans passer par une cinquantaine de cinématiques. Encore une fois, on est pas au cinéma, on joue à un jeu. Les médias sont très différents mais Kojima s'efforce de lier les deux. Il n'a jamais réussit puisque c'est un non sens. Au cinéma on est soumis à l'écran, dans le jeu vidéo on est acteur. C'est d'ailleurs en ça qu'MGS2 perd en saveur puisqu'on est finalement trop peu acteur. Ça brise un peu ce qu'était censé représenter Raiden, même si c'était intéressant.

Avec MGS5 il réitère ce côté meta mais c'est pire encore et je trouve, profondément raté puisqu’à contrario d'MGS2 il n'essaie même plus de lier les deux médias, il les isole. Il y a une vrai fracture avec le gameplay d'un côté ( très bon ) et le "cinéma" de l'autre. Le personnage principal évolue donc par delà nos actions, à travers les cinématiques où nous n'avons aucun pouvoir. Le message final n'a par conséquent aucun sens puisqu'il n'est adressé finalement qu'au spectateur soumis et non à l'acteur qui lui a joué ( au sens je contrôle mon personnage ) au jeu dans son coin.

Pour le coup, Kojima est bien un des seuls à parvenir à mélanger les 2 médias. Qu'on l'aime où pas, il a une parfaite compréhension de son médium.
L'erreur que font généralement les développeurs, concernant l'immersion, c'est qu'ils essaient de nous faire oublier notre condition de joueur ainsi que la manette entre nos mains. C'est évidemment impossible puisque c'est bel et bien ce dispositif qui nous lie à notre personnage.
Kojima a toujours intégré ces dispositifs à ses univers et à sa narration. Le joueur a toujours été considéré comme tel et la manette fait partie intégrante de l'expérience.
Ainsi donc, Kojima assume ce fait et matérialise le lien tangible qu'il existe entre le joueur et le personnage qu'il incarne.

En plus de ça, nous ne sommes jamais passifs. Lors de chaque cinématique, quelque soit l'épisode, Kojima vous laisse toujours la possibilité de faire quelque chose: bouger la caméra, zoomer, passer en vue subjective, déclencher un flashback, voire, carrément effectuer des QTE (Peace Walker). Nous ne sommes jamais invités à poser la manette, mais, au contraire, toujours poussés à expérimenter les possibilités offertes par le jeu (même si elles sont limitées lors de ces moments). Le lien entre le joueur, la manette et le jeu n'est jamais rompu.

Et, donc, avec ce MGS V, Kojima rajoute encore à tout ça avec des plans séquences, des scènes qui ne sont donc pas coupées, dans lesquelles aucune rupture visuelle n'intervient et qui "transitionnent" avec les phases de gameplay de façon invisible (sauf si une ellipse est exigée). La mise en scène de MGS V renforce donc encore un peu plus l'idée que les cinématiques sont le prolongement du gameplay et que le gameplay est le prolongement des cinématiques.

La fin de MGSV - qui, par extension, est la fin de l'expérience - fait donc sens puisque nous n'avons jamais été spectateur de cette saga (à moins de le vouloir) et toujours acteur, même si, par moments, nous ne jouions que les seconds rôles.