Re: Assassin’s Creed : Voyage à travers l’Histoire et la Mythologie
J'aime bien cette série, meme si elle n'attend pas un MGS qui reste ma saga favorite,ça reste génial.
Par contre le premier opus est tous simplement nul, et je pèse mes mots, faire à chaque fois les memes étapes pour commetre un assassinat,une IA pitoyable, un Boss de fin des plus ridicules( ne fait que se prendre des coups sans bouger -_-"), pour tout dire cet premier opus m'avait pas mal rebuté à l'époque,mes potes ont du y aller au forcing pour me convaincre de jouer au 2.Mais une fois avoir joué au 2 j'ai pas regrette mon achat car il est à des années lumières du 1, c simple après avoir joué au 2 il est pour moi imcompréhensible de revenir sur le 1.......
Re: Assassin’s Creed : Voyage à travers l’Histoire et la Mythologie
Assassin’s Creed 2 est un jeu extra, très complet, très bien fait, il pullule de bonnes idées.
On a affaire à une véritable épopée sur plusieurs décennies, avec de multiples personnages, beaucoup de rythme (très réussi cet aspect), beaucoup de souplesse et d’ingéniosité.
Personnellement j’avais beaucoup aimé le premier, je fais pas partie de ceux qui diront : moui bof, toujours pareil. Non, il avait de réelles qualités, une cité magnifique (Acre, ma préférée de l’épisode), une vraie bonne ambiance et de très bonnes idées. Beaucoup sont reprises dans le 2, mais peaufinées comme il le fallait, adjointes à de nouvelles idées qui font ressortir le tout. Mais le 1 avait déjà d’excellentes bases. Quelque part, on retrouve quelques défauts du 1 dans le 2, mais ce sont des défauts… j’y reviendrais, mais ce sont des défauts qu’on peut ignorer car ils ne concernent pas le cœur du jeu, juste le détail.
À vrai dire, quand j’ai commencé le jeu, j’étais absolument dégoûté. Déjà, je joue sur PC, et sur PC on a Uplay. Uplay, c’est un peu l’apocalypse des DRM, j’ai mis peut-être une heure à démarrer AC2 ? Entre les mises à jour, les redémarrages du logiciel etc, c’était la fête. Mais pour être tout à fait franc, une fois la bête domestiquée, elle reste à peu près tranquille (même si sur le principe, s’inscrire sur un site où on foutra jamais les pieds pour se coltiner un logiciel sans valeur ajoutée, oui c’est chiant) alors mes craintes initiales à ce sujet ont vite été dissipées (je craignais vraiment que le démarrage en 5/10 minutes soit la norme).
Non, ce qui m’avait vraiment dégoûté, c’est toute l’intro d’AC2, vraiment pas bonne. Quand j’ai vu ça, je me suis dit : oh putain non, pas ça. Et j’avais tort, parce qu’effectivement : pas ça. Le jeu commence avec l’animus et on a tout : des dialogues de merde, des situations de merde, l’animus de merde, etc. Mais ça dure une heure à tout casser et une fois qu’on est à Florence, on n’en sort qu’après environ 20H de jeu, de sorte qu’on n’a pas ce faux-rythme d’AC1 où toutes les deux trois séquences on retournait (pour rien faire !) dans le monde réel : ça c’était un vrai problème du 1.
Ici ils ont réussi à caler l’animus quand le rythme de l’aventure italienne diminue, alors moi ça me fait toujours autant chier l’animus c’est l’aspect d’AC que j’aime le moins (même si j’avoue qu’il a ses utilités), mais il est très bien géré ici.
Bon quatre ans après tout le monde s’en branle, mais ma petite revue de ce deuxième opus :
(il y aura du spoil j'essaierai de prévenir à chaque fois ceci dit)
qualités ▼▲
Le gameplay : plates-formes
Peut-être le point qui m’a le plus agréablement surprit avec le rythme de l’histoire, la gestion des plates-formes.
Alors je vais pas dire que c’est parfait et que j’ai eu zéro fail, je pense pas que ce soit possible et des fails, j’en ai eu en pagaille (Ezio qui ne fait pas ce que j’avais en tête ou même des bugs).
Ça m’a surpris parce que non seulement on a la plate-forme à laquelle on s’attendait, dans les villes, très semblable à celle qu’on trouvait dans AC1 mais avec plus de mouvements et de fluidité, mais que le jeu nous réserve aussi des zones spécifiques pour les fans de plate-forme à la Prince of Persia (on sent vraiment l’influence), à travers quelques quêtes (les sceaux des assassins notamment).
Et c’est génial, autant le dire, de parcourir des vastes zones d’escalades (présentées exactement comme dans le premier Prince of Persia ! Avec la caméra qui nous montre l’itinéraire et les obstacles), qui propose un challenge raisonnable et croissant à mesure qu’on s’approche des dernières zones.
J’avoue qu’à partir du moment où ces niveaux sont timés, j’ai un peu crisé parce que c’est pas un gameplay 100% plates-formes à l’inverse d’un Prince of Persia, donc.
Dans PoP aussi tu pouvais rater, mais c’était vraiment intégralement pensé pour que tu réussisses malgré un challenge plus élevé (le retour dans le temps par exemple, mais même sans ça, tu étais vraiment focalisé sur la plate-forme donc tu sentais le poids de ton entraînement davantage que dans AC).
De toute façon dès qu’il y a un timer je perds souvent tous mes moyens en essayant d’aller trop vite (ce qui est ridicule parce que dans la vraie vie, je gère très bien mon temps mais que voulez-vous :p), donc j’ai copieusement insulté le jeu lors de certaines phases, mais c’est assez gratifiant de réussir malgré tout au bout du compte. Tu te surprends à prier « pourvu que ce soit fini ! » et en même temps tu as envie de découvrir une nouvelle salle de fou.
Cet ajout est très bien pensé parce qu’il diversifie efficacement ce que tu fais. Ils exploitent une partie du gameplay vraiment travaillée (contrairement à l’infiltration, également exploitée dans certaines missions, mais avec moins de succès parce que le gameplay n’a pas été travaillé suffisamment dans ce sens).
Le gameplay : action
Il y a plein de petites choses qui agrémentent agréablement le gameplay des combats.
La double lame par exemple, c’est un bon ajout, les assassinats « de circonstances » (suspendus à une corniche, dans une botte de foin, d’une hauteur), le pistolet aussi, le système d’armure qui est vraiment ingénieux et, plus globalement d’équipement (les armes, les capes, les sacoches etc).
Ce qui est très bien c’est que le gameplay est progressif, c’est à dire qu’il s’embellit au fur et à mesure qu’on avance dans le jeu, de la même façon que les ennemis se font plus forts et plus résistants. C’est assez bien équilibré à ce niveau. Je n’ai pas encore trouvé les combats d’une fluidité exceptionnelle, mais c’est un bond en avant après AC1 (même si on a plus les ripostes cheatées :p) et je pense que cet aspect c’est celui qui doit évoluer le plus entre les différents épisodes, donc je suis curieux de voir les suivants.
Dans tous les cas on a un vrai gameplay typé action, même si je trouve que les batailles rangées auxquelles on assiste vers la fin du jeu ne lui vont pas spécialement, dans des situations normales il est vraiment mis en valeur.
Il y a certaines choses que je n’ai pas spécialement utilisé (le poison par exemple), et d’autres qui ont dû être jugée trop cheatée par les développeurs (les couteaux de lancer par exemple, inutilisables dans les phases de poursuites obligées par le scénario : Ezio est un garçon qui aime se compliquer la vie :p).
Le rythme
Le système de quêtes était vraiment ce qui manquait à AC1 pour poser son rythme. C’est tout simplement très bien vu.
Au lieu des enquêtes un peu artificielles (mais fun quand même !) de AC1, on a de vraies quêtes scénarisées qui vont progressivement nous mener à l’assassinat proprement dit. Excellent !
Excellent parce qu’entre chaque quête, tu es libre de vaquer à tes occupations, de faire à peu près ce que tu veux dans les zones que tu as débloqué et ça, ça suffit à poser le rythme puisque tu le gères quasiment de bout en bout.
Et les quêtes proprement dites, les missions, sont suffisamment intéressantes et diversifiées pour rythmer l’aventure.
Encore mieux, l’animus malgré mes craintes initiales n’intervient plus que très rarement : une fois au début, une fois après environ 20H, une fois (c’est énorme) où Lucy où un autre enfoiré du monde réel vient nous interrompre genre « eh, tu veux faire une pause ? » et Desmond qui les envoie chier : « non ! je veux continuer ! » c’est EXACTEMENT ce que je me suis dit, genre oh non putain foutez-moi le camp de là je veux la suite pas votre animus moisi :p
Et à la fin, donc, très vite fait (trop ?).
Alors là, bravo, parce que c’était un des points les plus chiants de AC1, c’est d’ailleurs probablement à cause d’AC1 que je n’aime pas l’idée de l’animus, ça revenait tellement souvent, et pour rien (juste pour « aller dormir » mais putain, on est pas dans le sims là, rendez-nous Altaïr on s’en fout de son loser de descendant…
Dans cet épisode il est géré à la perfection, tout simplement.
L’aspect épopée familiale
J’en avais un peu entendu parler mais je savais pas trop à quoi m’attendre, si c’était seulement sur quelques années ou sur plusieurs décennies, et clairement j’ai bien aimé la façon dont s’est fait.
Ça donne au jeu une véritable impression d’épopée, tu suis Ezio dans sa quête au fur et à mesure que celle-ci gagne en complexité, ou plutôt en épaisseur parce qu’on ne peut pas dire que sa quête et ses ressors soient particulièrement complexes.
Mais c’est quelque chose qui donne beaucoup d’ampleur et le ton est très juste, c'est-à-dire que ce n’est pas de l’épique « facile », mais de l’épique sur la durée et c’est déjà moins facile à faire.
J’en profite pour souligner la durée du jeu, j’y ai passé entre 40 et 50H, il me reste quelques séquences à trouver (la partie « La Vérité » de la base de donnée je crois) et les Plumes, mais les plumes je crois pas le faire en entier, ça me paraît trop long.
Alors après il y a des séquences (vers la fin) ou des phases que je trouve superflues mais j’y reviendrais dans les défauts. On aurait pu s’en passer, le jeu était déjà suffisamment dense et riche mais bon, on va pas se plaindre du « trop », c’est pas comme si c’était écœurant.
Certaines missions
Il y a des missions qui se démarquent du lot.
Toute la partie carnaval par exemple à Venise : excellent. Globalement tout le passage Florence/Venise est d’excellente facture de toute façon, les missions s’enchaînent bien et efficacement, c’est du tout bon.
La partie en Toscane aussi, qui arrive très tôt dans le jeu est particulièrement solide.
Assez curieusement même si je n’ai pas forcément été fan des parties « action frénétique » j’ai bien aimé le (spoiler) dernier passage du jeu, ou plutôt l’avant-dernier, quand on remonte toute la muraille de Rome en assassinant tout sur notre passage. Déjà il y avait de la bonne musique, et ensuite on pouvait se la jouer mi barbare / mi assassin, avec les bottes de foin, les assassinats au créneau etc.
La villa
La villa était un excellent ajout.
Non seulement ça ancre le héros dans un lieu « amical », mais en plus ce qu’on y fait est intéressant, qu’il s’agisse de ses secrets (les statues, les sceaux etc) ou de son embellissement progressif.
Les différents tableaux qu’on achète se voient pourvus d’un petit texte explicatif avec quelques anecdotes sympas, on y case certains personnages (la mère, la sœur) même si on a pas vraiment d’interactions avec, il y a les échoppes etc… non franchement j’ai beaucoup aimé cet aspect.
En fait ça m’a un peu rappelé le château de Suikoden I :p
Les factions
C’est un bon ajout, ou plutôt un bon upgrade d’AC1.
Leur diversité, leur intérêt, leur facilité d’utilisation, c’est vraiment du très bon. Personnellement mes préférées c’était les courtisanes. Au début d’ailleurs je pensais que le jeu serait plus tendancieux (du genre elles vont s’isoler avec les gardes) mais non, on reste dans le relatif bon goût.
Alors on peut regretter que ça reste finalement basique, mais j’y reviendrais dans les défauts, je pense qu’il n’est pas possible d’approfondir toutes les idées que tu lances pour un titre de cette ampleur. Tu as un planning, une équipe donnée, des fonds données, c’est déjà énorme que les possibilités soient proposées.
Les villes
Comment ne pas parler des villes…
Les deux grosses villes (Florence et Venise) sont énormes. L’un des gros plus : les bâtiments historiques avec leur descriptif dans la base de données. Ça me paraît vraiment important. Mais plus généralement, le level design est dans la lignée du premier pour tout ce qui relève des villes, en plus diversifié et plus foisonnant.
C’est vraiment un plaisir de parcourir Florence et Venise, au départ je regrettais que ce soit si segmenté (on ne débloque tout Florence qu’à la fin du jeu) mais c’était passager parce que tu as largement de quoi faire avec ce qu’on te donne, c’est même probablement mieux de pas te balancer l’immensité d’une ville où tu n’as finalement rien à faire, ça te permet de prendre davantage ton temps pour l’explorer.
Ça manque toujours un peu d’aléatoire pour moi (même si avec l’apparition des voleurs/courrier des Borgia, c’était pas mal) mais c’est du chipotage. J’ai adoré les deux villes.
Et même les autres villes, dans des zones plus petites, sont sympas à parcourir avec des styles plus marqués « fort » que cité. Comme ma cité préférée d’AC1 c’était Acre, je m’y sentais bien :p
La campagne aussi, davantage travaillée, j’ai beaucoup aimé le marais à Forli par exemple.
Du très très bon, comme on pouvait s’y attendre, mais ça fait toujours plaisir de voir une espérance être confirmée de belle manière.
(Spoilers) Pour Rome à la fin, je n’étais pas tellement dégoûté de ne pas avoir la zone entière puisqu’on sentait très bien que c’était la fin du jeu. On sentait également que la ville était déjà modélisée en bonne partie et que donc le prochain épisode s’y passerait forcément.
Les musiques
J'en ai pas beaucoup parlé encore, mais les musiques de Jesper Kyd sont géniales comme on pouvait s'y attendre, il y a quelques pistes qui ressortent véritablement et qui sont bien mises en valeur dans une poignée de séquence. Les musiques "de routine" sont également de bonne facture.
Je les trouve ceci dit un poil trop discrètes, ils devraient mieux tirer parti de l'excellence de leur bande-son.
La base de données
Alors on peut apprécier le jeu sans foutre les pieds dans cette catégorie, mais ce serait quand même passer à côté de beaucoup d’informations et de travail de la part de l’équipe de développement.
Pour les gros connaisseurs des villes et de l’histoire, ce sera trop pauvre pour apprendre quoi que ce soit, mais à la limite ça s’adresse pas à eux. Il me paraît très bon qu’un jeu, avec toutes les qualités qui sont les siennes (qualités ludiques en premier lieu) s’attache à apprendre quelque chose aux peut-être jeunes joueurs qui le parcourent.
Là les textes sont souvent drôles, centrés sur des anecdotes plutôt que sur de l’histoire pure (meilleur moyen de retenir les anecdotes !), courts… c’est du bien joué !
Le mieux c’est probablement qu’elle essaye de faire le lien entre les personnages qu’on rencontre et leurs pendants dans la réalité historique, ou qu’elle replace les bâtiments dans leur époque (quand ils ont été détruits, reconstruits etc), on sort du cadre du jeu et c’est très bien.
C’est à ce genre de détails qu’on voit qu’un jeu a été peaufiné, et à l’inverse d’autres jeux (Mass Effect/Dragon Age) ce n’est pas un passage obligatoire pour apprécier l’univers et se rendre compte des efforts investis pour le restituer (peut-être aussi parce que, même de loin, on connaît Florence et Venise à l’inverse des univers novateurs des licences citées).
L’apport culturel
Franchement, un grand merci et bravo à Ubisoft.
Ce n’est pas si fréquent un jeu qui ne recule pas devant ses possibilités d’apport pédagogiques.
Je pense surtout aux tableaux ici. Il n’y a pas nécessairement grand-chose d’écrit dessus, c'est-à-dire qu’ils nous la font pas analyse de tableau, mais on a l’essentiel : la date, le nom de l’auteur et un peu de contexte. C’est vraiment une bonne chose d’avoir ajouté ça, ils n’étaient pas obligés, mais ils l’ont fait pour peaufiner leur travail et apporter un peu concret.
Je ne savais pas qu’il y aurait ça dans le jeu (à vrai dire je m’étais très peu renseigné sur le jeu) et j’ai été très agréablement surpris.
défauts ▼▲
Je disais plus haut que les défauts du jeu n’impactait pas tellement sa qualité, parce que ce sont des défauts qui ne concernent que des points de détail.
Certains aspects de la narration et des personnages
Quand je fais un jeu, je suis très vigilant à l’histoire et aux personnages, ce sont des éléments que j’apprécie et qui me transportent. Dans AC2, les personnages sont assez moyens pour la plupart. Il y a quelques tentatives intéressantes (plus prononcées que dans le premier) de nuancer les personnages, les assassinés surtout, mais le jeu n’insiste pas dessus et il n’a pas à le faire : je pense pas qu’on attende d’un AC d’avoir des personnages exceptionnels. C’est un jeu dans le sens le plus ludique du terme, il n’a pas la prétention d’être profond ou je ne sais quoi et tant mieux. Il est là pour divertir et somme toute, pour divertir assez intelligemment.
Ezio est quand même plus intéressant qu’Altaïr, aucun doute là-dessus (bon, c’était pas difficile on est d’accord :p). Le fait qu’on le suive sur plusieurs années est vraiment une idée ingénieuse, ça fait ressortir l’aspect générationnel, héréditaire, sur lequel repose en partie la série. Il n’évolue pas de façon sensationnelle et conserve un caractère plus ou moins uniforme (il évolue quand même entre le tout début et quelques heures de jeu plus loin) et tout est assez rapide dans la narration, le jeu s’attarde sur rien.
Par exemple, j’ai été assez surpris de la gestion de la mort de la famille d’Ezio. Déjà ce n’était pas très souligné dans la mise en scène (pas forcément un mal) mais ça évolue très vite. Oh ma famille est morte… je vais me venger… je pense…
Puis quand on tombe sur Da Vinci, soit peut-être un jour plus tard ? « Oh Ezio mon ami ! Comme je suis content de te voir haha ! Ta famille a été pendue sous tes yeux haha, je peux faire quelque chose pour toi ? haha ? », ça fait bizarre.
Ou encore dans les dialogues, le jeu va au plus vite pour éviter de perdre trop de temps : « Je vais devoir te couper le doigt ! » « Quoi ?! Oh, très bien whatever ».
Enfin au moins comme ça, on voit encore mieux l’hérédité entre Desmond et Ezio. Aucun des deux n’a inventé l’eau chaude :p
Pour un jeu avec des prétentions narratives, ce serait un vrai défaut, pour AC2, pas vraiment, car ça rythme l’aventure qui va toujours à l’essentiel.
Certains aspects d’Ezio
Hmm comment dire… j’ai globalement bien aimé Ezio et je m’y attendais pas spécialement, que ce soit avant de commencer le jeu ou pendant les 20 premières heures environ, mais au fil du temps, malgré les maladresses de la construction des personnages et du scénario, je sais pas, on s’attache à lui, à sa quête (qui n’est plus vraiment « sa » quête d’ailleurs, dans le sens personnel du terme), à son évolution.
Mais il y a quand même certaines choses qui surprennent. Par exemple, son côté « ange de la mort », assumé par Ubisoft (c’était déjà l’image qui collait à la peau d’Altaïr), souligné par le fait qu’il donne le requiescat in pace systématiquement, du moins après son premier assassinat vengeur.
J’ai eu un peu de mal avec ça. Je trouve que ça démontre une trop grande volonté de connoter Ezio du côté des « gentils ». Il s’excuse souvent de tuer, il dit qu’il y est obligé, que leur mort servira à quelque chose etc. Bon… on va dire qu’on a un héros un peu romantique, ok.
Mais à la fin, quand il épargne Borgia, ça a l’air en totale contradiction avec tout ce qu’il a fait jusqu’à présent. Je veux dire, il tue le moindre sous-fifre (même le personnel « envoûté » de Savonarola, qui pourtant est souvent innocent), avec toujours en tête de tuer le principal responsable de cette situation… qu’il laisse finalement courir librement (après l’avoir affronté aux poings dans une séquence un peu wtf mais on y reviendra). Alors ok, quand on utilise des personnages historiques comme Rodrigo Borgia on peut pas faire n’importe quoi et c’était assez prévisible, mais je pensais vraiment qu’à ce moment au moins la narration allait trouver une excuse plausible. Du genre Borgia qui dit à Ezio que, s’il le tue, il va créer un séisme retentissant qui ébranlera les fondations de Rome et de l’Italie tout entière, bref le discours classique qui permet au grand méchant de s’en tirer vivant, mais là non, Ezio se contente de dire que ça ramènera pas sa famille. What ? On en est encore à la vengeance personnelle, alors que cette problématique a été dépassée il y a au moins 10 ou 15 heures de jeu ?! Et tous les autres assassinés, ça a ramené quelqu’un ? Je sais qu’Ezio est du genre lent d’esprit, mais là ça dépasse un peu l’entendement…
C’est de ça que je parle quand j’évoque des problèmes de construction chez les personnages. A force de vouloir aller trop vite et de ne pas s’embarrasser de la moindre explication plausible, on crée des failles béantes. Alors je me doute bien que la majorité des joueurs s’en branlent pas mal et tant mieux pour eux, mais quand on a un jeu aussi soigné qu’AC2, moi je m’étonne toujours de voir des choses simples délaissées de cette façon.
Avant-dernier quart du jeu
Là où le bât blesse davantage, c’est dans le dernier tiers du jeu, ou plutôt l’avant-dernier quart (spoiler ‘tention).
C’est au moment précis du combat contre l’Espagnol, Rodrigo Borgia. Pour moi ce passage est significatif du coup de moins bien sur la dernière ligne droite, ou plutôt sur cette séquence.
Le combat en lui-même est pas génial, tu sens bien qu’ils ont monté la sauce pour cette confrontation, on a un combat quelconque, le type appelle des renforts, on les défonce, puis tous nos copains arrivent, on redéfonce l’Espagnol, c’est bourrin, l’Espagnol s’enfuit (the fuck ? Ils se font même pas chier à trouver une excuse quelconque, Ezio tombe par terre et voilà, alors pendant TOUT le jeu Ezio poursuit systématiquement ses adversaires pour les mettre à mort, mais là, LE big boss, « non, oh, pas la peine, on se reverra un jour haha » ? Franchement…).
S’en suit une explication moisie et prévisible « oui on est tous des assassins on te surveillait depuis le début et nous voilà », le rite d’initiation absurde (en quelques années, Ezio a dû avoir plus de taf qu’eux tous réunis durant toute leur vie, mais à part ça ils ont l’autorité d’en faire un assassin officiel ? lol ?), la scène comique de tout le monde qui saute dans le vide… bon… mais dans le feu de l’action j’y avais pas fait spécialement attention, les phases d’avant étaient si énormes que bon, j’avais même pas vraiment ressenti ça comme un coup de moins bien, pour moi c’était juste une continuation des (nombreuses) facilités scénaristiques/de construction que se sont permis (à raison le plus souvent) les développeurs.
Mais le problème c’est la suite, à Forli, le passage est dans cette continuité et il est pas bon. Faut dire qu’à partir de ce moment, j’ai eu énormément de bugs et je pense en connaître la raison : le jeu n’était pas prévu pour adopter ce gameplay (ultra bourrin). Du coup, il montre très vite ses limites et ses errances, alors qu’il aurait été cent fois plus judicieux de le sublimer dans des phases adaptées. En le faisant emprunter une voie pour laquelle il n’est pas bâti, ça le fragilise considérablement à mon avis.
A Forli, du début à la fin, c’est du fight bourrin, style bataille rangée, pour impressionner. Le problème c’est que ça continue encore, et encore, et encore. Alors la première tu es impressionné (ouah on va combattre tout ça ?!) mais ensuite tu t’emmerdes sévère, et les facilités scénaristiques passent d’autant moins que tu es gonflé.
Alors tu dois protéger la Sforza et Machiavel dans des batailles qui n’en finissent plus, puis tu infiltres (très vite fait) le château (facilité scénaristique énorme d’ailleurs : tu es là pour mettre à l’abri dans ce même château le fragment d’eden et le château est pris d’assaut ? super sécurité en effet…), tu le défends (toujours vite fait), tu as deux personnages qui annoncent avoir pris en otage deux enfants Sforza, tu vas les sauver (petite crise de nerf arrivé au phare, où j’ai enchaîné les bugs c’était assez fou :p heureusement le chrono était plus que généreux), tu tues un des kidnappeur, tu devines la suite, tu vas traquer l’autre et là je sais pas… c’est nul quoi.
Enfin, j’imagine qu’il y avait un moyen meilleur de s’y prendre (encore que…) mais là le type s’est enfui et après c’était Benny Hill en fond sonore quoi : le type va de barrage en barrage, je les évite en passant à côté, je prends un cheval, le cheval se fait couper les pattes, je poursuis à pied (le type était très loin) je reprends un cheval, je dépasse le type, je descends, il me redépasse, je lui recours après, il est au milieu de dix gardes par pure chance j’arrive à l’assassiner… c’était du beau bordel.
En plus les développeurs avaient conscience à ce moment qu’ils touchaient les limites de leur gameplay : pour palier le fait que tu affrontes trouzebillions d’adversaires, tu les tues en un coup ou quasi. Alors je sais pas bien comment s’est géré, si tu fais plus de dégâts ou si tu les oneshot vraiment, mais ça veut tout dire quoi…
Ensuite retour à Florence, là je me dis qu’on est reparti sur des bases plus saines, mais en fait non, on a 9 random gars à tuer, et systématiquement tu as toutes les peines du monde à établir une stratégie. Bon on me dira, c’est la fin du jeu normal que ce soit dur, mais c’est pas le fait que ce soit dur qui soit gênant, c’est le fait que tu sois presque tout le temps obligé de combattre tout du long. Et les combats ne représentent pas une difficulté, ils sont juste longs et gênants (quand ta cible s’enfuit par exemple).
Quelque chose d’un peu plus fin n’aurait pas été de trop… ce qui a été ennuyeux pour moi ici, c’est que l’équilibre gameplay/narration a été vraiment perturbé. C'est-à-dire que je peux accepter les facilités de la narration si elles servent le gameplay, mais si le gameplay perd brusquement lui aussi de sa superbe (à cause de l’orientation des missions) tu es de suite beaucoup plus vigilant aux défauts de la narration (Ezio intouchable pendant tout le jeu, il se fait poignarder comme un noob… il se réveille quelques jours plus tard, apprend où se trouve celui qui a volé le fragment et… attends plusieurs années avant le poursuivre).
Alors on me dira peut-être que l’obligation fréquente, durant ces 9 assassinats, de ne pas se faire repérer est une bonne tentative de finesse. Pas pour moi et c’est notre prochain défaut.
Les faiblesses de l’infiltration
On ne peut pas parler d’infiltration dans AC2.
C’est assez normal, tu peux pas prévoir un gameplay aux petits oignons sur tous les fronts : plates-formes, check, action, check, aventure, check… infiltration, non.
Mais c’est plus gênant quand le jeu t’oblige à la jouer infiltration alors qu’il n’est pas bâti pour, on retombe sur le cas du full action que le gameplay n’est pas apte à gérer efficacement.
Les missions d’Assassinat par exemple : elles sont très chiantes. Déjà, quand tu les actives, ça débloque une mission à l’autre bout de la ville : mouais, c’est un peu moyen comme principe mais admettons. Mais les missions elles mêmes sont ultra limitées, tu peux pas te permettre la moindre stratégie un peu évoluée parce que tu te fais repérer tout de suite. Donc tu utilises toujours les factions.
Plus tard dans le jeu, quand on doit abattre les neuf lieutenants de Savarola, c’est le même principe. Il y a des missions qui t’obligent de ne pas te faire repérer et tu vois direct les limites du gameplay.
Quand tu joues normalement et que tu vas sur les toits par exemple, s’il y a un archer et qu’il te voit, il te dira de descendre. Si tu t’approches trop près, ça activera son script d’alerte. Mais si tu le tues, en jeu normal, l’alerte est finie puisque tu as tué le seul qui t’avait repéré. Il ne donne jamais l’alerte totale (parfois, même quand tu le zigouilles alors que tu es repéré de loin par un autre archer, l’archer s’en bat les steaks du moment que tu ne restes pas trop longtemps, c’est dire).
Mais pas dans les missions où tu n’as pas le droit de te faire repérer.
Si tu actives le script alerte d’un archer, même si c’est le seul archer qui t’a vu, tu as raté la mission tu recommences. C’est ridicule, qu’est-ce qui change entre les deux situations ? Encore, si le cadavre de l’archer tombait dans la rue et donnait l’alarme, évidemment que tu rates la mission. Mais autrement ? Il est mort, il donne l’alarme de rien du tout.
Ce sont ces petites errances du gameplay (qui n’est pas bien utilisé) qui pénalisent le jeu. Ils ont un gameplay, ils en ont même plusieurs, il faut qu’il l’utilise de manière approprié, pas là où tu remarques toutes ses failles grossières qui ne devraient pas être soulignées en rouge par l’équipe de développement.
C’est le principe des mauvais jeux ce genre d’erreur, un jeu du calibre d’AC2 ne devrait pas se permettre cela.
Dans AC2, il n’y a pas d’infiltration, ou en tout cas pas d’infiltration spécifique (typé jeu d’infiltration) et encore une fois, c’est quelque chose qu’on peut accepter. Ok, avec des assassins, on pourrait penser que la part infiltration serait importante, mais ce n’est pas le cas et on peut le comprendre.
Mais que le gameplay ne te dise pas : « eh, je sais que c’est pas prévu pour, mais tu vas jouer infiltration maintenant, bonne chance haha ! », ça fait pas sérieux.
Je me souviens de l’un des assassinats de lieutenant, à Florence donc, celui sur le bateau. On a pas le droit d’être repéré, donc on fait sa petite stratégie comme on peut. Arrive un moment où tu as des gardes qui viennent à la poupe du navire. Ils arrivent plus ou moins en même temps, mais avant que je m’en rende compte, j’avais déjà lancé l’assassinat d’un des compères. Je pensais être repéré par l’autre, mais pas du tout, rien à battre.
C’est pénible ce genre d’aléatoire dans des missions où ta marge de manœuvre est moindre. Par la suite j’ai voulu voir si c’était vraiment une propriété cheatée de cette technique d’assassinat en allant tuer l’un des autres gardes en patrouille le long du navire, qui était juste à côté d’un autre garde, mais là non, faut pas pousser non plus tu es repéré… mais pas par les gardes qui surplombent le navire et qui devraient en toute logique tout voir. Gardes que tu peux tuer sans que personne n’en ai rien à foutre non plus.
D’ailleurs ces assassinats sont assez ridicules. Quand tu actives la séquence, tu deviens connu (difficulté artificielle et injustifiée), la plupart si tu te fais repérer (avec les défauts de cette fonctionnalité cités plus haut) tu recommences… ce qui est absurde de bout en bout, c’est vraiment pour te pousser à la jouer furtif mais tu peux PAS. Absurde parce que normalement tu devrais être poussé à te débrouiller malgré tes erreurs (donc tu te fais repérer, tu assumes pour retrouver ta cible, la rattraper et la tuer, mais pas de game over ça n’a aucun sens : AC1 proposait ça…), mais aussi parce que c’est artificiel… tu tues la cible sans être repéré et, même si TOUT LE MONDE te repère après cet assassinat, le jeu s’en fout, il valide ton assassinat. Franchement quoi… c’est pas artificiel ça ? Il n’y a aucune justification factuelle à ces assassinats furtifs.
Ce sont vraiment des séquences de jeu où tu as l’impression d’être ligoté de partout, alors que dans un Hitman par exemple, quand tu es lâché dans un niveau, tu as au contraire une impression d’immense liberté. Tu te fais repérer ? Eh bien fais avec, si ta cible s’enfuit, soit plus rapide, si tes pièges ont raté, improvises etc. Il serait bon qu’AC s’en inspire un peu (peut-être l’a-t-il fait depuis je n’en sais rien).
Conclusion : le gameplay n’est pas adapté à ça. Il faut utiliser des artifices (les factions) ou quand ces artifices sont inaccessibles, parier sur les défaillances et les compromis du gameplay.
Une infiltration un peu plus poussée (pouvoir se baisser ?) ne serait pas de refus, surtout si ces missions doivent proliférer.
Les boss et la fin
Le système de combat, malgré ses qualités, ne me paraît pas non plus approprié pour avoir des boss. Je ne trouve pas qu’ils aient leur place dans des AC.
C’est un peu le syndrome Deus Ex Human Revolution, des boss avec pleins de HP au-delà de toute logique, dans un jeu où tu oneshot en général, c’est assez moyen. Les combats de boss sont trop longs et cassent le rythme, surtout un boss en particulier qu’on affronte deux fois, deux moments que je n’ai pas apprécié dans le jeu surtout que même scénaristiquement, ils sont mal gérés.
(spoilers)
Je parle des combats contre Rodrigo Borgia qui sont vraiment pas bons. Ni en terme de combat (c’est long), ni en terme de scénario. Première fois, j’en ai parlé, Rodrigo s’enfuit d’une manière trop grossière avec des révélations trop faibles pour un des climax du jeu, la deuxième et dernière fois, c’est encore plus long et encore plus faible alors que c’est le final boss. Il s’enfuit en nous poignardant, Ezio se relève strictement indemne (?! Si c’était un point du scénario, genre « c’est le prophète il peut pas mourir maintenant » il aurait été bon de s’appesantir un peu dessus je pense… si c’est juste une facilité scénaristique, pourquoi le poignarder ?), et va affronter aux poings (?!) Rodrigo.
Bon, j’ai pas du tout été convaincu par ces deux phases. La première marque pour moi (je l’ai déjà dit je sais :p) un coup de moins bien dans le jeu, avec des séquences qui auraient pu être coupées au montage sans que la qualité du jeu ne s’en ressente, la seconde c’est un climax raté.
Heureusement on a la toute fin même si… j’ai lu que certains l’avaient trouvé énorme et géniale, mmh… je sais pas, c’était quand même assez moyen. Il y avait des choses plutôt bien vues, mais pour être honnête, au début je pensais que la femme (Minerve) nous parlait à « nous », joueur. Ça pour le coup j’aurais trouvé ça énorme, c'est-à-dire une mise en abysse complète du jeu et du joueur, mais en fait non ils ne sont pas allés au bout de leur délire et elle parlait juste à Desmond (décidément il gâche toutes les scènes où il apparaît cet enfoiré :p).
Mais ça encore c’était assez sympa avec l’histoire mythique de guerre etc.
Le coup des crédits était sympa (« c’est quoi ces crédits sans musique là, ils déconnent ou quoi Ubi ? … ah c’est pas fini ok ! »), même si là aussi tu as une séquence qui décrédibilise complètement les templiers. Ils viennent attaquer le repaire avec 8 gus (les mêmes bras cassés qui nous ont vaillamment empêché de nous enfuir du complexe… wait…), on les défonce plus ou moins (sans pouvoir utiliser la lame cachée il me semble d’ailleurs ? Pourquoi nous la donner ? Je suis peut-être passé à côté d’un truc), puis le méchant s’enfuit, again.
Bon… un peu faible messieurs quand même. Si c’est vraiment ça les templiers aujourd’hui, je pense qu’on peut se reposer tranquille hein :p
Les petits défauts
Pas pouvoir passer les cinématiques. C’est assez chiant.
J’avais lu sur plusieurs sites les réponses habituelles, du genre « l’histoire est importante, il faut la suivre et écouter les cinématiques ». Nan mais ça n’a rien à voir. Tu écoutes une cinématique une fois, pas cinq, l’histoire d’AC2 ne prête pas vraiment à confusion, tu comprends tout direct.
Mais quand tu fais un jeu à checkpoint et à séquences, donc sans sauvegarde personnalisée, tu fais en sorte que cela soit souple. A chaque fois que tu recommences une séquence, tu te retapes la cinématique associée : non, juste non.
Je comprends pas comment une série comme AC peut faire l’impasse sur une fonctionnalité si basique. Avec le type de gameplay que la série a choisi, c’est évident qu’il faut pouvoir passer les cinématiques.
Ah d’ailleurs tant qu’à parler des cinématiques : les mini QTE dedans pour s’assurer que tu suis bien le truc, c’est pas franchement utile… j’en ai loupé les trois quart perso parce que je pense que quand on joue à la manette, on a tendance à garder la manette en main, mais quand je suis sur PC je reste pas en position « jeu » tout le temps.
La synchro labiale aussi, complètement à la ramasse (sur PC en tout cas, et tel que j’y ai joué). Bon moi je m’en fous un peu honnêtement, même si ça met pas vraiment dans l’ambiance des cinématiques, c’est pas le genre de truc qui me fait bondir.
Pas de sauvegarde… bon, je suis pas un joueur « console » à la base alors le principe des checkpoint, ça m’a jamais trop parlé, j’ai commencé à vraiment aimer les jeux vidéo quand sont apparues les sauvegardes et les « jeux adaptés aux sauvegardes » (donc pas arcade par exemple).
Au final je trouve ça assez pénalisant dans un jeu comme AC. C’est pas injouable ou difficile hein, les checkpoint sont très généreux et pas pénalisants spécialement, mais c’est le principe que je n’apprécie pas spécialement.
J’aurais bien aimé pouvoir recommencer le jeu sans tout perdre par exemple.
Pour le fun, mes premières impressions sur la séquence d’introduction du jeu (la première heure disons). C’est beaucoup de troll (même si je pense tout ce que je dis, sauf la fin où je suis plus nuancé maintenant), j’étais énervé.
Je trouve quand même cette intro moisie, même avec le recul, c’est le genre d’intro qui peut me faire lâcher un jeu que je n’attends pas particulièrement. Pas lâcher du genre : j’y toucherais plus jamais, mais plutôt « mouais, je laisse ça de côté… » et finalement j’y retouche plus que par hasard 6 ans après en me disant « mais quel con d’être passé à côté de ça ! » :p
séquence d’intro ▼▲
Mon dieu cette séquence d’introduction… quel nanar !
Dialogues catastrophiques (la sage-femme tient l’enfant dans ses bras, le père entre : « j’espère que je n’ai rien manqué ! » non mais je sais pas quoi, quand t’écris ça et que tu regardes ensuite la cinématique, tu te rends bien compte qu’il y a un truc qui fonctionne pas ; sans compter les lignes de dialogue de Desmond, juste… puissantes…), on commence avec Desmond, mais qui a envie de jouer avec Desmond au juste ?!
Personnage minable, totalement transformé par rapport à AC1 d’ailleurs, mais faut dire qu’il était… en fait non, il était pas plus mauvais, le transformer juste pour ce résultat ça valait pas le coup. Lucy qui se transforme en ninja sexy… et l’Animus… déjà l’aspect le moins bandant de AC1, là tu sais tout de suite que tu vas en bouffer à grand coup de Desmond.
Je sais pas qui c’est le mec de chez Ubi qui a eu cette idée, sans doute le même que celui qui a pensé Uplay, mais faut faire quelque chose avec son contrat là c’est pas possible.
Je vois bien la ficelle scénaristique que représente l’Animus (qui ne la voit pas ?) mais c’est tellement grossier, envahissant et mal fait qu’à un moment il faut arrêter les frais.
Le tutoriel avec le bébé, complètement hors sujet, déjà tu sais pas du tout sur quelle touche appuyer (sur PC), ils te mettent une icône de jambes et démerdes toi avec ça, merci le tutoriel utile, mais ensuite la séquence je sais pas… un bébé quoi… vous me direz c’est pas banal et peut-être que si j’avais pas été autant saoulé par l’animus, j’aurais pu trouver ça drôle/sympa.
Le coup de l’ascenseur aussi, pas mal (ils s’échappent de manière très subtile d’un complexe fortement militarisé : « oh, bizarre, mon passe ne marche plus, que se passe-t-il donc ? » … « hey ! c’est une bonne occasion pour découvrir des supers pouvoirs d’assassin ! merci scénaristes fainéants de nous tirer de ce mauvais pas prévisible ! »).
La scène du parking, je crois qu’on a de bons postulants pour les plus mauvais gardes au monde. Une arme ? Pour protéger l’invention révolutionnaire d’un groupuscule très puissant ? Pourquoi faire ? Sonner l’alarmer ? Pourquoi faire ?
Enfin j’imagine que c’était quand même le rêve de beaucoup de voir Desmond se faire défoncer la gueule, on peut pas cracher sur tout non plus. Heureusement qu’Assassin’s Creed n’a jamais eu la prétention d’être un jeu d’infiltration.
Lucy qui lui avoue qu’elle est surprise qu’il accepte si facilement son histoire à dormir debout. La réponse qu’il aurait dû avoir : « tu sais, je suis un personnage abominablement écrit, je peux croire n’importe quoi et ne pas embarrasser les scénaristes avec des détails superflus comme, tu sais, un scénario ».
Tout est à revoir dans cette intro sérieusement, elle est nulle.
Enfin… quand tu penses à ce que cette série pourrait être sans l’animus, sans Desmond et toutes ces merdes parasites, ça laisse songeur. Vivement qu’une autre série emprunte cette voie avec un vrai assassin (furtif please ?) et une vraie cohérence.
Bon et puis merde Ubisoft, engagez des scénaristes et travaillez vos dialogues, c’est affligeant. Que ce soit passable je peux comprendre, c’est pas des jeux conçus pour avoir un scénar de folie et des personnages fouillés, mais nul à chier non, pas pour un jeu de cette trempe, pas avec ces moyens.
Là ça faisait vraiment longtemps que je n’avais pas lu de dialogues aussi insipides (depuis Turok je dirais). Peut-être que c’est due à la VF, mais je pense pas. Dialogue de merde = doubleur pas motivé, on va pas leur jeter la pierre non plus.
Enfin bref, tout ça pour dire : excellent jeu, très bonne licence.
Je me suis acheté Brotherhood hier sur Steam (des soldes qui arrivaient pile au bon moment si c'est pas un signe ça :p), je vais pas me lancer tout de suite dedans je vais retourner explorer un peu AC2 (et finir de débloquer "La Vérité" notamment) puis je me le ferai.
Ah et pour ceux qui se poseraient éventuellement la question, à l'instar du 1, il est très jouable sur PC même si on voit qu'il n'est pas prévu pour en priorité (la navigation dans la carte par exemple, assez mauvaise). Si vous avez déjà l'habitude de jouer sur PC ça ne devrait pas vous poser de problème.
J'ai un peu lu quelques avis sur JVC, franchement je vois pas où ils ont vu que l'histoire se voulait profonde. Ok vers la fin elle essaye de se donner un peu d'ampleur, mais elle est très modeste dans ses prétentions et elle va exprès au plus vite systématiquement quitte à générer quelques situations un peu maladroites.
La version PC du jeu a eu de sales notes à cause de Uplay (dont je cautionne pas la pratique MAIS qui une fois domestiqué n'est pas plus chiant que ça, il y a eu pire lors des balbutiements des DRM faudrait pas l'oublier) et les contrôles. Honnêtement pour critiquer les contrôles, il faut n'avoir jamais joué à un jeu PC, évidement c'est pas développé en priorité pour cette plate-forme, mais ça reste extrêmement jouable, notamment au niveau du défilement de la souris. Comme la plupart des jeux au gameplay riche, il faut un peu de temps pour s'y habituer mais le jeu dure 40/50H, du temps tu en as.
Re: Assassin’s Creed : Voyage à travers l’Histoire et la Mythologie
Citation:
Je me demande si beaucoup de joueurs ont récupéré les 100 Plumes...
J'ai abandonné au bout de trente... qui dit mieux ?
AC 2 est très clairement le meilleur opus de la saga et c'est même un très bon jeu. Je prends plaisir à y retourner de temps en temps.
Tout le reste est très moyen (AC et AC 3) voire même exécrable (Brotherhood), c'est vraiment pas une saga que je porte dans mon cœur, et c'est bien dommage ! L'idée est là mais pas le jeu. La faute à un scénario médiocre, à un gameplay répétitif et à une optimisation mal fichue.
Mon préféré : Brotherhood
Gamecube !
Pour vous les amis ^^
Ah si c'est pour montrer des GMVs je vais montrer l'un de mes préférés. XD
J'aime bien cette série, meme si elle n'attend pas un MGS qui reste ma saga favorite,ça reste génial.
Par contre le premier opus est tous simplement nul, et je pèse mes mots, faire à chaque fois les memes étapes pour commetre un assassinat,une IA pitoyable, un Boss de fin des plus ridicules( ne fait que se prendre des coups sans bouger -_-"), pour tout dire cet premier opus m'avait pas mal rebuté à l'époque,mes potes ont du y aller au forcing pour me convaincre de jouer au 2.Mais une fois avoir joué au 2 j'ai pas regrette mon achat car il est à des années lumières du 1, c simple après avoir joué au 2 il est pour moi imcompréhensible de revenir sur le 1.......
Il y a eu un article sur Assasin's Creed 3 dans le 20 Minutes d'hier!
c pas étonnant vu la pub qu'ils font, ya pas une journée sans que je vois une pub pour ce jeux....
Assassin’s Creed 2 est un jeu extra, très complet, très bien fait, il pullule de bonnes idées.
On a affaire à une véritable épopée sur plusieurs décennies, avec de multiples personnages, beaucoup de rythme (très réussi cet aspect), beaucoup de souplesse et d’ingéniosité.
Personnellement j’avais beaucoup aimé le premier, je fais pas partie de ceux qui diront : moui bof, toujours pareil. Non, il avait de réelles qualités, une cité magnifique (Acre, ma préférée de l’épisode), une vraie bonne ambiance et de très bonnes idées. Beaucoup sont reprises dans le 2, mais peaufinées comme il le fallait, adjointes à de nouvelles idées qui font ressortir le tout. Mais le 1 avait déjà d’excellentes bases. Quelque part, on retrouve quelques défauts du 1 dans le 2, mais ce sont des défauts… j’y reviendrais, mais ce sont des défauts qu’on peut ignorer car ils ne concernent pas le cœur du jeu, juste le détail.
À vrai dire, quand j’ai commencé le jeu, j’étais absolument dégoûté. Déjà, je joue sur PC, et sur PC on a Uplay. Uplay, c’est un peu l’apocalypse des DRM, j’ai mis peut-être une heure à démarrer AC2 ? Entre les mises à jour, les redémarrages du logiciel etc, c’était la fête. Mais pour être tout à fait franc, une fois la bête domestiquée, elle reste à peu près tranquille (même si sur le principe, s’inscrire sur un site où on foutra jamais les pieds pour se coltiner un logiciel sans valeur ajoutée, oui c’est chiant) alors mes craintes initiales à ce sujet ont vite été dissipées (je craignais vraiment que le démarrage en 5/10 minutes soit la norme).
Non, ce qui m’avait vraiment dégoûté, c’est toute l’intro d’AC2, vraiment pas bonne. Quand j’ai vu ça, je me suis dit : oh putain non, pas ça. Et j’avais tort, parce qu’effectivement : pas ça. Le jeu commence avec l’animus et on a tout : des dialogues de merde, des situations de merde, l’animus de merde, etc. Mais ça dure une heure à tout casser et une fois qu’on est à Florence, on n’en sort qu’après environ 20H de jeu, de sorte qu’on n’a pas ce faux-rythme d’AC1 où toutes les deux trois séquences on retournait (pour rien faire !) dans le monde réel : ça c’était un vrai problème du 1.
Ici ils ont réussi à caler l’animus quand le rythme de l’aventure italienne diminue, alors moi ça me fait toujours autant chier l’animus c’est l’aspect d’AC que j’aime le moins (même si j’avoue qu’il a ses utilités), mais il est très bien géré ici.
Bon quatre ans après tout le monde s’en branle, mais ma petite revue de ce deuxième opus :
(il y aura du spoil j'essaierai de prévenir à chaque fois ceci dit)
Pour le fun, mes premières impressions sur la séquence d’introduction du jeu (la première heure disons). C’est beaucoup de troll (même si je pense tout ce que je dis, sauf la fin où je suis plus nuancé maintenant), j’étais énervé.
Je trouve quand même cette intro moisie, même avec le recul, c’est le genre d’intro qui peut me faire lâcher un jeu que je n’attends pas particulièrement. Pas lâcher du genre : j’y toucherais plus jamais, mais plutôt « mouais, je laisse ça de côté… » et finalement j’y retouche plus que par hasard 6 ans après en me disant « mais quel con d’être passé à côté de ça ! » :p
Enfin bref, tout ça pour dire : excellent jeu, très bonne licence.
Je me suis acheté Brotherhood hier sur Steam (des soldes qui arrivaient pile au bon moment si c'est pas un signe ça :p), je vais pas me lancer tout de suite dedans je vais retourner explorer un peu AC2 (et finir de débloquer "La Vérité" notamment) puis je me le ferai.
Ah et pour ceux qui se poseraient éventuellement la question, à l'instar du 1, il est très jouable sur PC même si on voit qu'il n'est pas prévu pour en priorité (la navigation dans la carte par exemple, assez mauvaise). Si vous avez déjà l'habitude de jouer sur PC ça ne devrait pas vous poser de problème.
J'ai un peu lu quelques avis sur JVC, franchement je vois pas où ils ont vu que l'histoire se voulait profonde. Ok vers la fin elle essaye de se donner un peu d'ampleur, mais elle est très modeste dans ses prétentions et elle va exprès au plus vite systématiquement quitte à générer quelques situations un peu maladroites.
La version PC du jeu a eu de sales notes à cause de Uplay (dont je cautionne pas la pratique MAIS qui une fois domestiqué n'est pas plus chiant que ça, il y a eu pire lors des balbutiements des DRM faudrait pas l'oublier) et les contrôles. Honnêtement pour critiquer les contrôles, il faut n'avoir jamais joué à un jeu PC, évidement c'est pas développé en priorité pour cette plate-forme, mais ça reste extrêmement jouable, notamment au niveau du défilement de la souris. Comme la plupart des jeux au gameplay riche, il faut un peu de temps pour s'y habituer mais le jeu dure 40/50H, du temps tu en as.
Quelques bugs visuels que j'ai rencontré :p
mon dieu, tu sais tu pourrais écrire un livre sur la saga
Non mais le pire c'est que j'ai essayé d'être concis :p
J'ai abandonné l'idée en cours de route ceci dit.
Je me demande si beaucoup de joueurs ont récupéré les 100 Plumes...
J'ai abandonné au bout de trente... qui dit mieux ?
AC 2 est très clairement le meilleur opus de la saga et c'est même un très bon jeu. Je prends plaisir à y retourner de temps en temps.
Tout le reste est très moyen (AC et AC 3) voire même exécrable (Brotherhood), c'est vraiment pas une saga que je porte dans mon cœur, et c'est bien dommage ! L'idée est là mais pas le jeu. La faute à un scénario médiocre, à un gameplay répétitif et à une optimisation mal fichue.